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L'UNESCO a organisé une journée de sensiblisation sur "l'image de la femme dans les médias" avec l'appui financier du Fonds des Nations-Unies pour la consolidation de la Paix, et le soutien de ONU Femmes, en collaboration avec le réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d'Ivoire(REFJPCI), à Abidjan.
A l'absence de Agnès Kraidy présidente du REFJPCI, c'est sa représentante Yasmine Magoné qui a presenté une étude sur la présence de la femme dans les médias. Selon l'étude, ce sont 558 articles publiés citant ou donnant la parole aux femmes sur une production globale de 2441 articles, soit un taux de 22,85%. Sur 96 interviews, 19 donnent la parole aux femmes, soit de 9,79%, etc.
«Très faible », a-t-elle soutenu soutient-elle. « Enjeu et objectif de cette charte est de lutter pour une meilleure représentation des femmes dans les contenus et institutions médiatiques du pays", a-t-elle ajouté.
La présentation de la charte au public a été faite par M. Zio Moussa, président de l'OLPED, et professsionnel de la communication. " Il faut l'aider à vivre et à être appliquée", a-t-il soutenu. A cet effet, plusieurs signatures ont été enregistrées en vue de sa promotion.
Euphrasie Kouassi Yao, ministre ivoirienne de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l'enfant, et Consultante internationale en genre, qui co'présidait cette cérémonie avec sa collègue du ministère de la Communication, a salué l'initiative qui vise à promouvoir la femme en général.
"La lute contre les stéréotypes collées aux femmes demande l'implication de tous. Aider les citoyens à prendre conscience est une étape de déconstruction de ces stéréotypes", a-t-elle indiqué, ajoutant qu'il faut favoriser l'accès de la femme au poste de responsabilité. Et les médias doivent contribuer à faire cette promotion de la gent feminine.
M. Doumbia qui représentait la ministre de la Communication Affoussiata Bamba Lamine, a abondé dans le même sens que la ministre Euphrasie Yao.
M. Ydo Yao représentant bureau Unesco-Abidjan a fait constater que dans les médias les femmes sont représentées parfois sous une forme stéréotypée où on ‘exhibe que leurs atouts physiques en omettant tout leur apport dans le developpement socio-économique communautaire ou du pays. « Notre objectif, c’est de faire en sorte que cette façon de la présenter change pour ce qu’elle apporte et non pour ce qu’elle est physiquement’, a-t-il dit.
Sa collègue de Unesco Femmes-Abidjan, Mme Marie Goretti N'Duwayo a également encouragé les femmes à prendre leur destin en mains, car personne d'autre ne fera leur promotion à leur place.
Deux conférences ont meublé cette journée avec le Pr Blé Germain sur la "Construction, déconstruction, reconstruction de l'image de la femme dans les médias", et Mme Kaba Fofana sur "Médias et positionnement de la femme dans la prise de décisions et le processus de paix".
Du 13 au 16 juin 2016 des journalistes de la presse en ligne et des blogueurs ivoiriens ont été formés à la production et à la diffusion d’informations justes et équilibrées. C’était à l'occcasion d’un atelier de formation sur le code de déontologie initié par l’Unesco avec l’appui financier du Fond des Nation-Unies pour la consolidation de la paix, en collaboration avec le REPPRELCI (Réseau de la presse en ligne de Côte d’Ivoire), à Yamoussoukro.
L’objectif principal de cet atelier était de former les journalistes web pour la production et la diffusion d’informations justes et équilibrées. Il a regroupé plus d'une vingtaine de journalistes de la presse en ligne, associés à des blogueurs issus des deux principales associations de blogueurs ivoiriens, à savoir l’UNBCI(Union national des blogueurs de Côte d’Ivoire) et l'ABCI(Association des blogueurs de Côte d’Ivoire).
Absent lors de la cérémonie de clôture, Ydo Yao, chef du bureau représentant Unesco-Abidjan, avait relevé l'importance de la presse en ligne et les blogueurs dans les médias numériques, à l'ouverture de l'atelier, le lundi 13 juin. Pour lui, journalistes web et blogueures peuvent jouer un rôle déterminant dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale à travers la diffusion "d’informations justes et équilibrées" .
" Je voudrais remercier M. Koné Samba du CNP, la HACA, le CEPICI et surtout le REPPRELCI qui s'est impliqué à fond dans l'élaboration du contenu de cet atelier", a dit, pour sa part, Evelyne Deba, chargée de communication du Bureau Unesco-Abidjan, le jeudi 16 juin à la clôture de cet atelier.
Les deux premiers responsables du REPPRELCI (Réseau de la presse en ligne de Côte d’Ivoire) David Youant(Président) et Mamadou Traoré(1er vice-président), ont adressé des mots de remerciement à l'Unesco, et au formateur principal Koné Samba, journaliste, expert consultant et formateur international et membre du CNP(Conseil national de la presse), sans oublier Danielle Balliet Akou, coordonnateur du guichet des Formalités d'entreprise au CEPICI(Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire).
Des remerciements qui vont également à l'endroit des agents du CNP(Conseil national de la presse) et de la HACA(Haute autorité de la Communication audiovisuelle).
" Ethique et déontologie dans les médias numériques, "Les sources d’informations ", "Accroitre l’audience de son site web", étaient entre autres des sous thèmes de cet atelier de formation sur le code de déontologie.
L’UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture) organise un atelier de formation sur le code de déontologie journalistique à l'attention de journalistes de la presse en ligne et de blogueurs ivoiriens, à Yamoussoukro.
Cet atelier, ouvert le lundi 13 juin 2016, se situe dans un contexte où l’évolution des technologies a favorisé la création d’un nouveau type de médias, notamment les médias numériques dont la presse en ligne. Son caractère instantané ou en temps réel fait que le souci de diffuser le plus vite possible l’infrormation amène souvent une grande partie des sites d’informations générales à passer outre les valeurs déontologique du métier.
Quoi que des journalistes arrivent à sortir leur épingle du jeu, la nécessité de connaître le code de déontologie de ce métier est d'une importance capitale.
C’est bien dans l’objectif de former les journalistes de la presse en ligne pour la production et la diffusion d’informations justes et équilibrées que l’Unesco initie cet atelier qui regroupe une vingtaine de web-journalistes, tout en y associant des blogueurs.
Selon Ydo Yao, chef du bureau représentant Unesco-Abidjan, la presse en ligne et les blogueurs ont leur importance dans les médias numériques. « Nous avons invité les bloggeurs, parce que nous sommes concsients de leur importance. Bien que n’étant pas des journalistes, ils informent, font et defont les opinions », a-t-il relevé, soulignant le caractère évolutif rapide et incontournable de la presse numérique.
« (...) Les citoyens ne sont plus obligés d’attendre plusieurs jours de posséder un journal papier ou une télévision pour être informés de l’actualité nationale ou internationale. Il suffit d’une connexion internet avec un téléphone portable ou un ordinateur pour savoir ce qui se passe dans le monde, et cela en temps réel", soutient-il. Avant d'ajouter: «Ils peuvent jouer un rôle déterminant dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale à travers la diffusion d’informations justes et équilibrées ».
En sa qualité d’agent des Nations-Unies pour promouvoir la liberté d’expression, poursuit M.Ydo, l’Unesco s’est engagée auprès des Etats membres à faire progresser la liberté de la presse et la sécurité des journalistes en ligne et hors ligne .. ». Sans oublier d'exhorter chacun à accorder une attention particulière à cette formation qui pourra permettre à la presse ivoirienne en générale d’être plus professionnelle, afin de se défaire de l’image dégradante qu’on lui colle.
«Aujourd’hui, le numérique fait partie de notre environnement. Les technologies de l’information de la communication sont des éléments incontrournables et indispensables dans tous les domaines de notre vie, parce que le numérique est un facteur de progrès et de croissance », a évoqué pour sa part, Serge Koffi, représentant du ministre de l'Economie numérique et de la Poste Bruno Koné, saluant cette initiative de l’Organisation.
«Si nous ne nous impregnons pas suffisament du numérique, le numérique viendra à nous avec brutalité et violence», a-t-il prévenu, demandant à l’Unesco d’oeuvrer pour une mise sur pied de l’autorégulation de l’internet et de la presse en ligne en Côte d'Ivoire.
De son côté, le préfet de région M. Epkonon Assoumou André a exhorté à un encadrement de ce secteur pour éviter les éventuelles dérives.
Les participants
Les participants sont une vingtaine de journalistes de la presse en ligne membre du REPPRELCI (Réseau de la presse en ligne de Côte d’Ivoire) dirigé par David Youant. A eux, s’ajoutent une dizaine de blogueurs issus des deux principales associations de blogueurs ivoiriens, à savoir l’UNBCI(Union national des blogueurs de Côte d’Ivoire) et l'ABCI(Association des blogueurs de Côte d’Ivoire). Des agents du CNP(Conseil national de la presse) et de la HACA(Haute autorité de la Communication audiovisuelle) y prennent également part.
Les formateurs
Koné Samba, journaliste, expert consultant et formateur international et membre du CNP en est le principale formateur. Il entretient les participants sur le code de déontologie du métier de journaliste en passant par l’éthique et la déontologie des médias, les articles du code de déontologie, les genres journalistiques. Le présicent du REPPRELCI, David Youant, interviendra pour sa part sur le thème « Les sources d’informations », quand Isarël Guébo, journaliste-consultant en communicaion digitale, apprendra aux participants « Accroitre l’audience de son site web". Un expert du CEPICI (Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire) interviendra aussi sur le thème : « Création d’une netreprise de presse numérique; formalité et régime fiscal ».
Cet atelier de renforcement des capacités des journalistes web et des blogueurs ivoiriens prend fin le jeudi 16 juin 2016.
Bamba Alex Souleymane dit BAS pour les intimes a encore sécoué le côcôtier. Sans faux-fuyant, le journaliste émérite et grand communicateur a réitéré son amitié à Blaise Compaoré, l'ex-président burkinabé dont il se dit fier et honoré d’être son ami, crachant ses quatres vérités à ses détracteurs. C’était lors de l’émission « Rien à Cacher » de Yves de Mbella, sur radio Nostalgie, le samedi 11 juin 2016.
Bamba Alex Souleymane a été très clair sur sa relation avec Blaise Compaoré, ancien président burkinabé, exilé depuis sa démission le 31 octobre 2014 en Côte d’Ivoire, après un bref passage au Maroc. "Je suis fier et honoré d’avoir été l’ami et frère de Blaise Compaoré", a-t-il clamé, ajoutant qu’il continue de le soutenir, malgré les conditions dans lesquelles, il est parti du pouvoir.
Il a été amené aussi à se prononcer sur sa vie professionnelle, politique et privée au cours de cette émission que les auditeurs suivaient en direct. BAS tel qu’on le connait dans son franc parler n'a pas dérogé à la règle. Et il n’est pas passé par quatre chemins pour dire ses vérités à ses détracteurs. « S’ils étaient forts, ils se mettraient en face », a-t-il lâché. Avant de poursuivre : « Dieu est le seul Maître de tous les hommes. Qui veut s’attaquer à ma personne est déjà combattu avant d’avoir commencé », a-t-il martelé.
Il a souligné avoir été copté par le ministre Hamed Bakayoko pour militer au RDR et s'est donné corps et âme pour ce parti. Au plus fort de la crise post-électorale de 2011 « J’étais l’un de ceux qui ont pu permettre aux Ivoiriens de voir les premières images de la TCI(Télé Côte d’Ivoire) », a-t-il révélé. Aujourd’hui, certains responsables du RDR qu’il considère comme des amis, frères ou cadets se permettent de lui manquer de respect et pire d’adopter une posture d’ingrats envers sa personne. Il trouve que c’est «méchant », dit-il. "Je ne ferai plus de cadeau à quiconque oserait m'attaquer", a-t-il prévenu.
Toutefois, il confie être en bon termes avec le président Alassane Ouattara, le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro et le ministre Hamed Bakayoko de l’Intérieur et de la Sécurité et bien d'autres.
Au plan professsionnel, l’ex-patron du journal La Matinale, journal officiel du RDR, confie avoir mis voitures, local, argent au service de ce support presse, malheureusement, il a été incompris par la direction du RDR. C’est pourquoi, il a préféré partir.
Aujourd’hui, le fondateur du journal « La Gazette » et de la télévision en ligne "Dounouya TV " exprime son attachement au métier de journaliste. «Même à 90 ans, je continuerai d’être un journaliste dans l’âme », a-t-il indiqué. Car il fait partie, selon lui, de cette génération de journalistes qui ont eu la chance d’être bien formés. Et cela lui a valu, en son temps, d’être nommé rédacteur en chef de Fraternité Matin par le premier président ivoirien Félix Houphouët Boigny à 28 ans.
Au 9ème jour de son procès devant la Cour d’Assises, dans l’affaire qui l’oppose au ministère public, Simone Ehivet Gbagbo, l’ex-première dame ivoirienne, a encore pris la parole devant les juges mercredi 8 juin 2016 pour se défendre, répondant aux questions relatives aux faits qui lui sont reprochés: « crimes contre l'humanité, crime contre les populations civiles... ». Elle s’est défendue comme d’habitude. Mais le procès a été renvoyé au lundi 13 juin 2016 à cause d’une pièce présentée par les avocats de la partie civile contre l’accusée, et qui n'a pas été communiquée aux avocats de la Défense.
Entrée dans la salle
Comme on a l’habitude de le voir sur les images photos ou vidéos, Simone Gbagbo a fait son entrée dans la salle d’audience à 10 heures 16 mn avec le sourire. Vêtue d’une robe en pagne, avec un échappe au cours, les cheveux méchés, elle a salué toute l’assistance. Sans manquer de serrer la main de ceux qui sont venus la soutenir : Ses camarades de lutte du FPI-Tendance Aboudramane Sangaré : Danon Djédjé, Marie Odette Laurignon …. Des policiers, des gendarmes commis pour la sécurité ont été salués.
La « Dame de Fer » touchée, mais pas couchée
Contrairement à ce que l’on dit dans la presse pro-Gbagbo ou sur les images et bien d’autres supports visuels présentant une dame en bon point, celle qu’on surnomme la « Dame de fer » est touchée, mais pas couchée. Physiquement, elle a maigri. Depuis 2011, elle a bien perdu de la force. Et cela se perçoit dans sa démarche. A 67 ans, elle n’est plus la jeune femme de 40 ans ou de 45 ans. C’est bien une Simone Ehivet qu’on pourrait dire fatiguée qui se présentera devant la Cour d’Assises durant un mois. Cela laisse comprendre clairement pourquoi son plus jeune avocat Me Dadié lui tient tout le temps la main. Pas qu’elle ne peut pas se déplacer toute seule, mais elle a besoin d’une main. D’une aide. Et elle a choisit celle de son avocat. En plus de ce que Me Dadié soit son avocat, il pourrait être aussi son fils. On pourrait aussi interprètait cette main comme la bonne relation entre une mère et son fils. Et rien d’autre.
Pendant le procès
Bon déroulement : Simonne Gbagbo s’est tenue à répondre à toutes les questions mais n’en devrait pas posées, comme lui a signifié le juge président. Même si quelque fois certaines questions l’agaçaient, elle repondait avec beaucoup d’assurance, mais aussi avec des hésitations. Les avocats de la partie civile ont dénié à Mme Gbagbo Simone le titre de « 1ère dame honorifique», comparée à d’autres premières dames telles que Mme Houphouët, Mme Bédié, Mme Dominique Ouattara qui sont des «1ères dames honorifiques » pour l'Accusation. La partie civile reproche à Simone Gbagbo d’avoir fait de la politique pendant qu’elle était au Palais présidentiel contrairement aux premières dames suscitées. Par conséquent, elle n'est pas une "première dame honorifique". Mais elle a donné une réponse à la mesure de la question : « J’étais militante du FPI avant de devenir 1ère dame. Ce n’est pas après le mariage que je suis devenue politique », s’est-elle défendue. Avant d'ajouter: " Mme Houphouêt a créé nDAYA pour aider, Mme Bédié Servir, Mme Dominique Ouattara aussi...". Sur un document soulignant son implication dans une affaire d’achat d’armes en Israel, elle a reconnu le document qui lui a été présenté mais a rejeté avoir été impliquée dans cette transaction. Et le procureur général a sorti un autre document qu'il dit avoir trouvé à son domicile mais adressé au ministre de la Défense de l'époque sous le régime Gbagbo. « Un document qui m’est pas adressée comment voulez-vous que je donne des explications », a-t-elle réfuté. Sur le charnier de Yopougon, l’ex-première dame a dit avoir eu connaissance lors d’une visite à des blessés dans un hôpital quand un blessé lui a dit qu’il y a des corps dans la forêt du banco. Mais l’information avait été déjà rendue publique par une dépêche de l’AFP. A ce niveau Mme Gbagbo a confié que les dispositions ont été prises depuis la présidence pour identifier les corps, mais cela n’a pu être possible. Ces corps n’étaient pas des personnes de "même religion, même ethnie, même région...", comme l’affirme avec certitude l’Accusation, fait-elle remarquer. « Sur les corps, il n’était pas écrit que celui-ci est baoulé ou dioula ou autre», a-t-elle dit. « Les ¾ des corps ont été enterrés dans des fosses communes comme des personnes anonymes, parce qu’elles n’ont pu être identifiées ». a-t-elle précisé. Une autre affaire relative à une Association dénommée « Panthère noire » qui sollicitait son aide financière a été évoquée. Dans cette affaire plusieurs personnes du camp Ouattara dont le ministre Hamed Bakoyo ont fait du lobbying afin de ralier ce groupe à leur cause, selon le contenu du document lu pendant l'audiance. Des hommes de médias étaient parmis. Ce groupe de jeunes combattants basé à Gagnoa voulait le soutien financier de Simone Gbagbo a confié, toujours selon le même document pour défendre la patrie. Mais Mme Gbagbo ne se souvient pas de les avoir reçus. Autre fait, selon l’accusation l’artiste Serges Kassy a mené des activités contraires à son titre de chanteur au village Rasta et dans le Port de Vridi Cité. « Je connais Serges Kassy comme un chanteur. Je ne suis pas informée de tout autre activité qu’il menait », a-t-elle répondu. De même pour M. Damana Pikass dont elle dit ignoré ses activités.
Pourquoi le procès à été suspendu ?
Tout est parti d’une pièce contre l’accusée(Mme Gbagbo) que les avocats de la partie civile disent avoir retrouvée au domicile de cette dernière. Et selon les faits, ce document l'accuse d’avoir mis en place une cellule de « ramification de la Peste ». C'est-à-dire selon l’explication d’un avocat de la partie civile, il s’agissait d’éliminer tout ce qui ne soutienait pas le pouvoir de Laurent Gbagbo pendant cette crise post-électorale. Un document que les avocats de l’accusation disent ne porter aucune signature. Alors de ce fait, les avocats de la défense ont vigoureusement protesté contre cette attitude de leurs collègues. Non seulement, ils constactent qu'ils n'ont pas l’entièrement des pièces relatives au dossier, mais on leur présente des documents non signés. Et un débat houleux va générer entre les avocats de Mme Gbagbo et ceux de la partie civile. Le juge président s’est aussi mêlé. L’un des avocats de l'ex-première dame ivoirienne a saisi cette aubaine pour dénoncer une vice de procédure. Et ceci lui a valu d’être traité par le Procureur général d '«Excité ». Toute chose qu’il a refuté avec véhémence. « Je ne suis pas excité, mais sachons utiliser les mots ». Avant que le collectif d’Avocats de l’ex-première dame ne demande une suspension du procès.
C’est sur cette contestation de la Défense de l'épouse de Laurent Gbagbo et après avoir consulté les deux parties que le juge président a décidé de renvoyer le procès au lundi 13 juin 2016. Le temps de permettre à la Défense d’avoir l’entièreté de tous les documents relatifs au dossier. Il était midi passé.
«(..) Nous sommes allés voir le parquet général pour avoir toutes les pièces du dossier. On nous a rassurés que toutes les pièces étaient transmises. Malheureusement, nous avons constaté qu’il y avait d’autres pièces dont nous n'avons pas eu connaissance. Le problème, c’est que les pièces ne nous ont pas étés toutes communiqués et même si elles avaient été, c’est après examen que peut débatre. Or le Procureur général a dit qu’il a communiqué une partie et c’est après que le reste des pièces devrait venir. C'est clair que des pièces nous ont été cachées. Alors on ne peut faire un procès contre Mme Gbagbo pour des pièces qu’elle n’a pas eu connaissance, surtout que celles-ci semblent avoir été prises chez elle à la maison(…) C’est donc du pure droit qu’on a demandé qu’on nous communique ces pièces pour que le procès soit équitable. Et nous avons fait un courrier pour ça», a expliqué l’un des avocats de Mme Simone Ehivet Gbagbo, juste à la suspension du procès.
Dans l’affaire Simone Gbagbo contre le ministère public, déjà condamné à 20 ans de prison l’an dernier pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », elle est cette fois jugée pour «crime contre l’humanité, crime contre les prisonniers de guerre, crime contre les populations civiles» durant la crise post-électorale de 2011 qui a fait officiellement 3000 morts.
Celle qu’on surnomme la « Dame de Fer » pour ses détracteurs ou affecteusement « Maman » pour ses partisans est sérieusement ébranlée, mais semble affichée une sérénité face aux accusations.
Le procès reprendra le lundi 13 juin 2016 au Palais de Justice d’Abidjan.
Les Ivoiriens Siriki Sangaré, PDG d’Opes Holding et Président de la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire(CNPC-CI), Charles Kouassi Denis, DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS) de Côte d’Ivoire, Ange Kacou Diagou, DG de Nsia Technologie, ont été distingués au XXIX Forum des Oscars du Leadership des managers Africains organisé par le Conseil international des managers Africains(CIMA) du 03 au 04 Juin 2016, au prestigieux Hôtel Méridien-Etoile et à Hyatt Regency, de Paris. Un honneur pour la Côte d’Ivoire sur le plan international.
Avec pour leitmotiv développer le partenariat Sud-Sud et conforter le partenariat Nord-Sud, le Conseil International des managers africains, à la faveur de XXIXe Forum Economique de l’Afrique gagnante, à remis des oscars à des managers africains dont les Œuvres sont dignes d’exemplarité tant dans leur pays que sur le continent africain.
Au nombre de ceux-ci des ivoiriens dont Siriki Sangaré, Pdg d’Opes Holding et Président de la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire(CNPC-CI), Charles Kouassi Denis, Dg de la Caisse nationale de prévoyance sociale( CNPS) de Côte d’Ivoire. Le jeune ivoirien Ange Kacou Diagou, Dg de Nsia Technologie, fils de Jean Kacou Diagou, PDG de NSIA Groupe, a reçu le prix d’encouragement des Jeunes pour l’émergence de l’Afrique et leur sens de l’entrepreneuriat.
En dehors des Ivoiriens d’autres managers africains ont également été honorés. Il s’agit du PDG de la plus grande Microfinance du Niger, le DG des Télécommunications du Cameroun, DG de la Poste et des Télécommunications du Congo-Brazzaville, le DG des Télécommunications du Niger et le DG du pétrolier camerounais Tradex.
De même, de Jeunes chefs d’entreprises pour l’émergence de l’Afrique et leur sens de l’entrepreneuriat ont également reçu des prix d’encouragement à ce diner Gala à l'honneur des managers africains.
C’est pourquoi, parlant des objectifs majeurs du Cima, le Président Sidi Abd Allah SY, n’a pas manqué de dire qu’il consiste à « se battre pour l’Afrique, tout pour l’Afrique .Tel est notre combat permanent. C’est une œuvre de pionnier aussi passionnante qu’exaltante . Sans conteste, nous pouvons nous targuer d’être à la base de deux actions de partenariat en Afrique ».
Pour sa part, Siriki Sangaré a affirmé que « l’Afrique qui est le berceau des civilisations , a besoin de ses fils pour davantage booster son développement et lui permettre d’être hisser au rang des continents les plus développés économiquement comme l’Europe , l’Asie et l’Amérique. Mais c’est ensemble, avec la prise de conscience de ses fils, dans l’union et la responsabilité qu’elle y parviendra .D’où tout le sens de cet Oscar reçu qui au-delà de moi, honore mon pays la Côte d’Ivoire , mais également toute l’Afrique , pour que nous continuons sur cette lancé, nécessaire à une véritable croissance de notre continent ».
Après le XXVIIIe Forum économique de l’Afrique gagnante du 12 au 13 juin 2015 et la XXIIe Conférence annuelle du Forum Economique de l’Afrique du 18 au 19 décembre 2015, le XXIXe Forum de l’Afrique Gagnante marque les 30 ans du Conseil international des managers africains. Ayant pour thème majeur : Croissance et Emergence : Leviers d’une Afrique en Mutation, il a réuni des Economistes, des Chefs d’entreprise, des banquiers, des Universitaires venus des Etats-Unis, de la France, de la Belgique, de l’Afrique du Sud etc. .qui n’ont pas manqué non seulement de participer aux différentes séances plénières, mais qui y ont traduit toute leur satisfaction de voir l’Afrique honorer ses enfants , ses leaders , ses managers à travers des Oscars .
Notons que le Forum Economique de l’Afrique Gagnante, compte en son sein 1500 entreprises, et a été porté sur les fonts baptismaux à l’Hôtel Sofitel Mont-Fébé de Yaoundé, au Cameroun, le 13 mars 1986. Son président d’honneur est le Sénégalais Babacar N’DIAYE de la Banque africaine de Développement(BAD). Le club des managers africains est sans doute une des grandes fiertés du continent africain.
Source: FK
Koné Amadou, premier magistrat de la commune de Tanda, accompagnée de son épouse, s’est rendu à l’hôpital général de Tanda pour honoré plusieurs femmes, à l’occasion de la fête des mères le dimanche 29 mai 2016. Il avait les mains chargées de cadeaux.
Une visite surprise qui a fait beaucoup plaisir aux femmes malades et aux mamans des nouveau-nés en particulier. Elles ont reçu des kits de savon, de l’huile, de pagne, de T-shirt , etc.
Selon le maire, l’objectif était d’ apporter un soutien moral, psychologique et même matériel à toutes ces mamans qui n’ont pu en ce jour, avoir la chance de faire la fête en famille, félicitant le personnel de l’hôpital.
En Outre, le maire a convié toutes les femmes de sa commune à un festin à sa résidence privée. Il leur a également rendu un vibrant et grand hommage pour ce qu’elles apportent à la société et les a exhortées à toujours continuer sur cette voie. « prôner toujours les valeurs qui nous unissent afin que Tanda connaisse un grand développement », a-t-il dit, leur promettant de reconstruire le marché parti en fumée.
C’était en présence de Sa Majesté nanan Appia premier, roi des Bron à Tanda, Manzan Kouadio Antoine, chef du village de Tanda, la reine mère du village de Tanda et Adjoumani Ama Myriam, vice- présidente des femmes leaders de Tanda.
Le GTJ(Groupe de travail des jeunes pour la gouvernance et les droits de l’Homme) en association avec CIVIS-CI( du Dr Kouamé Christophe s’est prononcé sur la réforme constitutionnelle et la composition du comité d’experts nommés par le président ivoirien Alassane Ouattara pour la rédaction de la nouvelle constitution ivoirienne. Pour ce groupe de jeunes ivoiriens, la nouvelle constitution ne doit pas s’écrire sans la jeunesse et la compositipn monodisciplinaire du comité d’experts pose un problème de représentattivité sociale.
Le 31 mai 2016, le président ivoirien a nommé des constitutionnalistes chargés de lui faire des propositions en vue de l’élaboration d’un projet de « nouvelle constitution » à soumettre à référendum, pour l’avènement de la « troisième République » de Côte d’Ivoire. Si le GTJ salue cette action de M. Ouattara, et n’émet pas de doute sur la compétence de ces experts en droit constitutionnel, il pense, cependant,que les membres de ce comité devraient être élargis à la société civile, et surtout la jeunesse dont les moins de 35 ans représentent 77,7% de la population ivoirienne, selon le dernier recensement de 2014.
Au nombre des 10 personnes qui forment ce comité, fait observer Magloire N’Déhi, porte-parole du GTJ, il n’y a aucun jeune, ni un membre de la société civile, mais uniquement des constitutionnalistes. C’est bien cette composition monodisciplinaire qui inquiète ce groupe de jeunes ivoiriens, craignant ne pas voir leur avenir pris en compte. « Nous souhaitons que le comité reflète dans son ensemble la société ivoirienne avec par exemples des Economistes, des Historiens, et surtout des jeunes etc » , soutient M. N’Déhi.
Le disant, le GTJ s’appuie sur les articles 11 et 12 de la charte africaine de la Jeunesse, ratifié par l’Etat de Côte d’Ivoire, obligeant les Etats à favoriser l’exercice des responsabilités civiques des jeunes et de garantir la participation active de ceux-ci à tous les niveaux de prise de décisions et de gouvernance relative aux sujets concernant la jeunesse et la société générale.
Ainsi ces jeunes qui veulent éviter une autre crise que pourrait engendrer une nouvelle constitution non consensuelle, proposent pour l'élaboration de cette nouvelle constitution entre autres, la modification pure et simple de l’article 35 de la Constitution du 1er août 2000, la consécration du principe d’intangibilité des dispositon relatives à la durée du mandat du président de la Republique(5 ans) renouvelable une seule fois, l’Elargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale en matière de suivi-évaluation des politiques publiques, de contrôle des institutions de la République et des autorités administratives indépendantes, la Création d’une loi visant à reconnaître les responsabilités civiles et pénales du président de la Républlique et des membres du gouvernement, la constitutionnalisation du conseil national de la jeunesse(CNJ) chargé d’étudier, de suivre, de developper des initiatives de protection et de promotion de la jeunesse…, Réduction de l’âge des candidats à la présidence de la République à 35 ans minimum et 70 ans maximum, etc.
Le GTJ compte également mener des actions de sensibilisation dans le pays profond afin d’expliquer les enjeux du processus du référendum aux jeunes.
C’est difficile à croire, mais la mort a encore frappé le groupe Fraternité Matin. 48 heures après le décès du journaliste sportif Mohamed Diallo à Bouaké, le journal gouvernemental vient de perdre un autre journaliste. Il s’agit de Landry Kohon, le spécialiste des Faits-Divers de la maison au Service Société, selon la presse ivoirienne.
Toujours selon les informations, Landry Kohon a piqué une crise très tôt le matin du mardi 31 mai 2016 à son domicile de Cocody.Transporté d’urgence au Centre hospitalier Universitaire (CHU), il n'a pu survecu à son mal.
L'information est confirmée par le site internet du journal d'Etat. "Fraternite-Matin:le journaliste Landry Kohon, specialiste des faits-divers s'en est allé", écrit le journal.
Surnommé « le Commissaire » de la rédaction, Landry Kohon(52 ans) dépose à son tour la plume après Diallo Mohamed retrouvé mort 48 heures avant dans une chambre d’hôtel à Bouaké.
La mort de ces deux journalistes survient après celle d’un autre journaliste de la rédaction du journal d’Etat, Cyprien Tiessé il y a 2 ans.
Qu'est-ce qui se passe à Fraternité Matin ?
La 2ème édition de Discop Africa Abidjan, le marché africain de l’audiovisuel, a ouvert ses portes mardi en présence du Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan, sous le thème : « Quelle peut être la place de l’industrie Audiovisuelle dans l’émergence de l’Afrique ? ». La volonté des autorités ivoiriennes est de faire d'Abidjan "un véritable hub de l'industrie audiovisuelle" de la sous-région...
Daniel Kablan Duncan a indiqué que l’un des objectifs de la Côte d’Ivoire, au regard de ses ressources humaines et de ses potentialités, est de faire d’Abidjan «un véritable hub de l’industrie audiovisuelle" de la sous-région ouest-africaine et pourquoi pas à terme pour l’ensemble de l’Afrique, avant d'annoncer la création d’un cadre institutionnel favorisant le développement du secteur public et privé de l’audiovisuel. Et de saluer la collaboration entre le Discop et le ministère de la Communication qui s’inscrit, selon lui, dans la dynamique du partenariat Public-Privé prôné par l’Etat ivoirien.
La ministre ivoiriennne de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine a présenté le Discop Abidjan comme « une opportunité d’affaires pour les producteurs ivoiriens indépendants». « C’est la réponse à un engagement pris par la Côte d’Ivoire et la confirmation d’un partenariat gagnant-gagnant conclu entre le Ministère de la Communication et la société BASIC LEAD, initiatrice du DISCOP AFRICA », a-t-elle ajoutée.
Elle a aussi souhaité que pour le developement de ce secteur en plus du cadre institutionnel en cours, il faut une vraie politique de production, une coopération Sud-Sud, un financement des producteurs indépendants, des salles de cinémas, etc.
Le promoteur de l’événement, le président directeur général de Basic Lead, Patrick Jucaud-Zuchowicki, s’est satisfait du scuccès que connait le Discop Africa à Abidjan en deux éditions. Je suis heureux de voir que « Abidjan va devenir le hub de l’émergence de l’audiovisuelle en Afrique », a-t-il dit.
L’édition 2016 de Discop Africa à Abidjan se tient du 31 mai au juin 2016 au Sofitel Hôtel ivoire d'Abidjn. ce sont au total, 1300 participants sur une prévision de 1000, représentant 450 sociétés venues de 70 pays. Le nombre de participants à la présente édition connaît une hausse de 40% en termes de fréquentation, par rapport à celui de l’édition 2015. Notons que pendant trois années consécutives, le ministère de la Communication et Basic Lead co-organiseront Discop Abidjan. En 2018, l’organisation de l’évènement relèvera de la seule compétence de Basic Lead.