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Le président ivoirien Alassane Ouattara a effectué une visite d’Etat de quatre jours (25 au 28 septembre 2019) dans le N’Zi, sa région natale. De Kouassi-Kouassikro en passant par Bocanda jusqu’à Dimbokro, c’était des retrouvailles conviviaux avec les siens. Alassane Ouattara a annoncé un montant de 74 milliards FCFA pour intensifier le développement dans la région du N’Zi, afin de rattraper le retard pris par celle-ci. Il a également fait don d’un montant de 54 millions de FCFA et plusieurs véhicules au corps préfectoral.
Conseil des ministres à Dimbokro
La visite d’Etat du président ivoirien, Alassane Ouattara, dans la région du N’Zi a débuté par un conseil des ministres à la préfecture de Dimbokro. C’était le mercredi 25 septembre et aussi le 25ème conseil de l’année 2019. Une première pour Dimbokro, après la fête de l’indépendance célébrée en 1975 au temps du père de la nation Félix Houphouët Boigny. Au cours de ce conseil, d’importantes décisions ont été prises, notamment la nomination des membres de la commission centrale de la CEI (15 au total), la construction des trois (03) échangeurs prévus sur le Boulevard François Mitterrand, précisément aux carrefours de l’Ecole de Police, de la Riviera 3 et de la Riviera Palmeraie, en vue d’améliorer significativement la fluidité routière à Abidjan, l’enregistrement au registre national des personnes physiques(RNPP) et à l’attribution du numéro national d’identification(NNI)…
Kouassi-Kouassikro
La localité de Kouassi-Kouassikro a été la première à recevoir le président Alassane Ouattara dans le cadre de sa tournée dans le N’Zi, le jeudi 26 septembre. C'est dans ce chef-lieu de commune situé à 107 km de Dimbokro et à 50 km de Bocanda qu’il a animé son premier meeting devant 12100 personnes au stade de la localité, selon le porte-parole des populations. Le peuple Agba venu des 32 villages du département lui a réservé un accueil chaleureux.
Depuis 2012 qu’il a érigé Kouassi-Kouassikro en département, il y était pour la première fois. A Kouassi-Kouassikro, Alassane Ouattara et ses parents ont parlé de paix, cohésion, développement, union, élection, etc. Il a annoncé plusieurs projets en matière d’infrastructures routières, sanitaires, scolaires, sécuritaires etc pour ce département. Ainsi, pour Kouassi-Kouassikro, il s’engage à doter la commune d’une brigade de gendarmerie, la réparation ou remplacement des pompes hydrauliques défaillantes, l’adduction en eau potable, la construction d’un collège de proximité et une maternité. Et surtout, le bitumage de l’axe Kouassi-Kouassikro- Bocanda et Allangouakro(91 km).
Le président de la Republique a eu une pensée pieuse pour le fondateur de ce village Nanan Kouassi-Kouassikro. Il a salué également les cadres, les autorités préfectorales, les ministres…originaires du village pour leur mérite.
Ce même jour, les localités de Lengbe-Kouadiokro(700 habitants) et Kouassi-Kouassikro(plus de 700 habitants) ont été mises sous tension par le Chef de l’Etat.
Heureux, le peuple Agba de ces deux localités a offert des pagnes de la région, des objets en or, du vivrier au couple présidentiel qui, à son tour, a fait don de 17 millions de FCFA. A cela s’ajoutent 15 véhicules de type 4x4 au corps préfectoral.
La notabilité l’a baptisé « Nanan Ahoussi Kpin II » et la Première Dame "Mami Mahou N'Goh".
Bocanda : la cité des deux collines jumelles
Bocanda, c’est la cité des deux collines jumelles. La ville a été la deuxième étape de la visite d’Etat du président Alassane Ouattara, le vendredi 27 septembre. Et c’était la deuxième fois qu’il s'y rendait. Ce département de 108 villages, l’a accueilli en 2015 dans le cadre de sa campagne présidentielle. Et pour ce retour, l’accueil a été « plus que chaleureux».
Le président Alassane Ouattara a parlé de paix, développement, cohésion, élection et réconciliation. Et ce jour-là, il s’est réjoui du retour d’exil de plusieurs Ivoiriens.
Il a annoncé le bouclage du projet de renforcement de la route Dimbokro-Bocanda-Allangoua qui verra le démarrage des travaux à la fin de l’année 2019, l’effectivité des bitumages des axes Dimbokro-Bocanda-Anadanda et Bocanda-Kouassi Kouassikro au bitumage de la voirie de Bocanda et des principales voies d’accès des chefs de sous-préfecture de Bengassou, Kouadio Blékro et N’Zekresessou. Aussi, a-t-il évoqué la réhabilitation et la construction de salles de classe, la réhabilitation et équipement de structures sanitaires, scolaires(écoles primaires, lycées modernes du département), adduction en eau potable, la fourniture d’électricité et l’extension du réseau électrique dans les chefs-lieux de sous-préfecture qu’il souhaite voir atteindre 80% d’ici 2020.
Le président Ouattara a également inauguré le tout premier commissariat de Bocanda et le deuxième pour la préfecture de police de Yamoussoukro. D’un coût total de 528 millions de FCFA, il compte 36 bureaux pour 45 agents et un commissaire de police. Le président Ouattara a doté ce commissariat d’un véhicule de type 4x4.
Le Chef de l'Etat a remercié les siens pour leur mobilisation et surtout pour leur accueil. Baptisé «Nanan Agba Yassielou Kôkôrê » par le peuple Agba de Bocanda, il a réçu des bœufs et bien d’autres objets de valeur. A son tour, il a fait don de 17 millions de FCFA et des véhicules de type 4x4 aux représentants de l’Etat.
Dimbokro(ville natale): retour parmi les siens
La dernière étape de la visite du président Alassane Ouattara a eu lieu à Dimbokro, sa ville natale et chef-lieu de département. Terre natale. Un dernier meeting, il fallait le faire. Et le samedi 28 septembre au stade Koné Samba Ambroise, le natif de Dimbokro était attendu par ses parents. Cette belle ville de Dimbokro qui l’a vu naitre, un 1er janvier 1942, lui a réservé un « accueil chaleureux et enthousiaste». « Une mobilisation exceptionnelle », dira-t-il. Et d’ajouter : « Je suis très heureux d’être avec vous aujourd’hui, car Dimbokro est dans mon cœur ». Comme à Kouassi-Kouassikro et Bocanda, il a été accueilli avec des chants, danses, une fanfare...
A Dimbokro, Alassane Ouattara a parlé de paix, rassemblement, cohésion sociale, union, élection et de développement. Et du haut du pupitre, il a remercié le président Henri Konan Bédié de l’avoir soutenu, lors du décès de son frère aîné, El Had Sin Ali Ouattara, à Dimbokro.
M. Ouattara a indiqué égalemnt sur 100 milliards de FCFA du budget global pour le programme social du gouvernemnt, environ 25 milliards FCFA ont déjà été exécutés entre 2011 et 2018 pour la région du N’Zi pour intensifier le développement de Dimbokro et de toute la région à travers des investissements dans les secteurs de l’électricité, eau potable, sécurité, santé, éducation, salubrité et des infrastructures routières. Malgré cela, Dimbokro accuse toujours un retard dans le développement. Pour ce faire, il a annoncé un nouveau programme d’investissement pour la ville avec un budget de 74 milliards de FCFA, afin de redonner à cette belle région, autrefois la capitale de la boucle du cacao, son lustre d’antan.
D’autres actions de développement tel que le bitumage de la route Dimbokro Bocanda Anadjouan(98 km, coût 51 milliards CFA), avant la fin de l’année, le bitumage de l’axe Bocanda Kouassikro Anangoussou(91 km) dans le cadre du programme d’infrastructures 2021-2025. Et le renforcement de la voirie de Dimbokro avec 6 milliards de nos francs. Une électrification de 65 localités dans la région est annoncée, afin de passer de 40 % à près de 73% de taux couverture à fin 2020.
Le président ivoirien a salué la mémoire des cadres de cette ville dont les noms restent gravés dans l’histoire de Dimbokro. Nanan Kouassi Dje N’Goh, fondteur de Dimbokro, Koné Samba Ambroise, premier député-maire de Dimbokro, N’Zi Gabriel, Amon Léon, ancien député-maire, Mamadou Ly, Dr Kouamé Kanga pour ne citer que ceux-là. Et ceux qui continuent d’écrire l’histoire de la ville à savoir, Nanan N’Guessan, les ministres Bakayoko Ly Ramata, Adama Coulibaly, Koffi N’guessan Lataille, Sidiki Diakité, Koné Bintou, Yao Séraphin, Essa Emilienne, Gnamien Yao, Kouakou Nicolas, Coulibaly Dramane, Traoré Salimata, directeur général de l’ENA, N’Zi Paul David…
Contrairement à Kouassi-Kouassikro et Bocanda où il a fait don de 17 millions de FCFA, à Dimbokro, la terre qui l’a vu naître, il a fait don de 20 millions de FCFA et aussi des véhicules de type 4X4.
En outre, sur la reprise des activités de l’Utexi(Union textile et industrielle de Côte d'Ivoire), il a instruit le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et son gouvernement à trouver un investisseur pour la réouverture de cette usine. La question de la construction d'un pont sur le N’Zi sera étudiée par le gouvernement.
Devant ses parents de Dimbokro, le président Alassane Ouattara a pris l’engagement de continuer au renforcement de la paix et au rassemblement des filles et fils de la Côte d’Ivoire. C'est pourquoi, il a demandé à tous de continuer à cultiver les valeurs de paix, union et de tolérance.
Clin d’œil au FACI
Dominique Ouattara première Dame du pays a accompagné son époux dans le cadre de cette visite dans le N’Zi. Dominique Ouattara a indiqué porter le fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire(FACI) à 1 milliard de FCFA pour le développement des micro-projets. Pour la région, elle a fait don de 510 millions en divers matériels. Au plan national, ce fonds a permis à plus de 200 mille femmes de devenir autonomes et de sortir de la précarité, soit plus d’un million de personnes que le FACI aura touchées.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N'Zi
Les organisations de la société civile, membres de Global Network of civil society organisation for Disaster Reduction (GNDR) en Côte d’Ivoire étaient réuni à grand Bassam le samedi 28 septembre pour un séminaire autour du thème principal: « Plus forts ensemble»
Cette rencontre qui a vu la participation d’une quinzaine des OSC, s’inscrivait dans le cadre des objectifs du GNDR, qui est un réseau mondial des organisations de la société civile contre les risques des catastrophes.
L’objectif de cette rencontre était de fédérer les organisations nationales en un réseau GNDR-CI. Et de créer un cadre permanant d’échange et de collaboration sur les questions de la Réduction des Risques de Catastrophe (RRC).
Les travaux de ce séminaire de haut niveau était dirigé par Joel Bobia, Conseiller Régional Ouest et Centre Afrique GNDR qui a communiqué sur plusieurs sous-thèmes afin de présenter le réseau aux OSC membres pour une meilleure compréhension.
L’autre temps fort de cette journée, c’était l’élection à l’unanimité de Clarisse Yapo, membre de la Jeunesse Volontaire pour l’Environnement Côte d’Ivoire (JVE-CI) en tant que nouvelle coordonnatrice nationale du réseau GNDR-CI.
Elle assumera ce poste pour la période 2019-2021. Et Mohamed Compaoré, chargé de projet de l’ONG Fraternité Solidarité Jeunesse Côte d’Ivoire (FSJ-CI), son adjoint.
A noter que GNDR est un Réseau mondial d'organisations de la société civile pour la réduction des catastrophes naturelles. C’est le plus grand réseau international d'organisations de la société civile qui œuvre au renforcement de la résilience et de la réduction des risques de catastrophes dans les communautés du monde entier. Ce réseau compte plus de 1 000 organisations membres à part entière, réparties dans 109 pays.
M.C
Les dirigeants mondiaux ont lancé la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York cette semaine en adoptant ce que le chef de l'ONU, António Guterres, a qualifié de "l'accord le plus complet jamais conclu en matière de santé mondiale".
Un jour après la publication d'un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 5 milliards de personnes n'auront toujours pas accès aux soins de santé si les tendances actuelles se maintiennent - la date limite fixée par les dirigeants du monde pour la réalisation de la couverture sanitaire universelle .
La déclaration politique des Nations unies sur la couverture maladie universelle (CSU) signée par les États membres lors d'une réunion à haut niveau le 23 septembre, invite les pays à progresser dans la réalisation de cet objectif, en intensifiant leurs efforts pour améliorer la santé dans le monde.
La déclaration comprenait des engagements sur la protection contre les risques financiers visant à garantir que personne ne souffrait des paiements directs des soins de santé, ainsi que des interventions prometteuses dans le domaine de la santé visant à lutter contre les maladies et des mesures visant à protéger la santé des femmes et des enfants .
Lors de la réunion, le Secrétaire général de l'ONU, M. Guterres, a appelé à un changement urgent du "paradigme de financement" pour "accélérer le rythme des investissements" en faveur de la CSU.
Le rapport de suivi de la couverture santé universelle de l'OMS publié dimanche a mis en exergue la nécessité pour les pays d'investir au moins 1% de leur produit intérieur brut (PIB) dans les soins de santé primaires afin de combler les «lacunes criantes en matière de couverture» et d'atteindre les objectifs de santé convenus dans le cadre du développement durable 2015 Objectifs (ODD).
Selon le rapport, investir 200 milliards de dollars supplémentaires par an pour renforcer les services de soins de santé primaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire pourrait sauver 60 millions de vies, augmenter l'espérance de vie moyenne de 3,7 ans d'ici 2030 et contribuer de manière significative au développement socio-économique.
Lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière avant le lancement, Pete Salama, directeur exécutif de l'UHC et de Life Course, a déclaré: "Même si cela semble une grosse somme, nous savons que la plupart des pays peuvent se permettre de le faire, sur la base de leurs ressources nationales. Une poignée de pays seulement ont besoin de l'aide internationale pour développer leurs soins de santé primaires. »
Globalement, la couverture sanitaire s'améliore, mais le rythme des progrès a ralenti au cours de la dernière décennie dans des domaines tels que la lutte contre les maladies non transmissibles.et l'amélioration des systèmes de santé, note le rapport.
En 2017, entre un tiers et la moitié (33% à 49%) de la population mondiale étaient couverts par des services de santé essentiels. Si les tendances actuelles se maintiennent, elles devraient augmenter entre 39% et 63% d’ici 2030.
«À bien des égards, nous aurons peut-être atteint les limites naturelles de nos modèles de santé mondiaux antérieurs», a ajouté Salama.
Dans le même temps, la pauvreté liée aux dépenses de santé augmente alors que les taux de pauvreté globaux sont en baisse. L'incidence des dépenses de santé catastrophiques - définies dans les ODDLes dépenses directes liées à la consommation ou aux revenus des ménages ont augmenté de façon continue entre 2000 et 2015. Environ 930 millions de personnes ont consacré plus de 10% de leurs revenus aux soins de santé de base en 2015 et environ 210 millions de personnes ont dépensé plus de 25% la même année, selon le rapport.
David Malpass, président du groupe de la Banque mondiale, a déclaré lundi à la réunion de haut niveau de l'ONU que 90 millions de personnes étaient poussées dans l'extrême pauvreté en conséquence directe de ces dépenses.
«Accélérer les progrès vers la CSU est essentiel pour réduire l'extrême pauvreté et stimuler la prospérité partagée», a-t-il déclaré.
«La santé est également un impératif économique, car elle est l’un des secteurs les plus importants de l’économie mondiale, fournissant 50 millions d’emplois - et la majorité aux femmes».
Benoit Kalasa, directeur de la division technique du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), a déclaré à SciDev.Net que, pour faire progresser la couverture universelle en matière de santé, il était important de comprendre pourquoi certaines personnes n'utilisaient pas les services de santé, en dehors des considérations financières évidentes. .
Il souligne l' inégalité des sexes, qui empêche les femmes de certaines communautés d'accéder aux services de planification familiale, et le manque d'éducation sexuelle des jeunes des pays à revenu faible ou intermédiaire en raison des normes sociales en vigueur.
«Qu'avons-nous comme conséquences? Les jeunes n'ont pas les bonnes informations et se retrouvent donc avec une maladie sexuellement transmissible ou des grossesses non désirées », a déclaré Kalasa.
Alex Harris, responsable de la politique mondiale pour la fondation pour la recherche en santé basée au Royaume-Uni, Wellcome, a déclaré qu'il fallait davantage de recherche et d'innovation pour atteindre les objectifs de développement durable relatifs à la santé.
Il a déclaré que «les innovations prometteuses n'atteignent souvent pas ceux qui en ont le plus besoin», ajoutant: «Cela doit changer. Nous devons travailler avec les pays pour mettre en place un système de recherche basé sur l’équité et l’accès ».
SciDev
Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, a lancé un appel dimanche dernier, en faveur d’une « réaction mondiale » aux problèmes de dégradation des terres qui constituent une menace pour la bande aride du Sahel.
S’adressant aux participants à une réunion de la Commission du climat pour la région du Sahel qui se tenait aux Nations Unies, M. Issoufou a déclaré que les 250 millions de personnes vivant dans la région sont confrontés à la sécheresse, la désertification et autres conséquences du changement climatique.
« La situation qui prévaut dans le Sahel comporte des enjeux d’ordre planétaire, et elle exige une réponse à la même échelle », a dit Issoufou.
Les agriculteurs du Niger perdent chaque année 100 000 hectares de terres arables, a indiqué le président nigérien suite aux précipitations imprévisibles, aux températures extrêmes et à la sécheresse qui affecte les points d’eau qui sont d’une importance capitale pour les éleveurs.
« Il est toujours possible d’inverser la tendance et de relever ces défis. Mais, cela exige des efforts d’adaptation qui soient durables. ainsi que des actions collectives, avec le soutien de nos partenaires », a-t-il déclaré.
La bande du Sahel s’étend d’un océan à l’autre. Elle couvre toute une bande depuis l’océan Atlantique jusqu’à la mer Rouge, en passant par le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Soudan, l’Érythrée et d’autres pays africains.
À la réunion, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré que les populations du Sahel n’ont que peu d’incidence sur le changement climatique. Mais, que c’est elles qui « souffrent le plus » de la hausse des températures et des précipitations imprévisibles.
Dans une déclaration écrite, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina a appelé le Sahel « la ligne de front dans la lutte contre le changement climatique. »
« En Afrique, des millions d’agriculteurs sont en train de souffrir des effets dévastateurs de la sécheresse dans le Sahel. Ce ne sont pas seulement leurs moyens d’existence qui sont en jeu, mais leurs communautés et leurs modes de vie », a déclaré Akinwumi Adesina, en appelant à des interventions financières pour relever ce défi crucial de notre temps.
« Depuis trop longtemps, nous avons été pénalisés par le changement climatique. Mais nous ne pouvons plus continuer à l’être sur son financement », a ajouté Adesina dans son intervention.
Au cours de la dernière décennie, la Banque a apporté a investi plus de 2 milliards de dollars dans la région, et s’est encore engagée à contribuer à hauteur de 1,3 milliard de dollars au plan d’investissement de la Commission du Sahel, en cours entre 2018 et 2030.
La Banque s’est également engagée à fournir 20 millions de dollars pour la préparation du projet d’énergie solaire "Desert to Power" (L’énergie du désert), qui permettra de générer 10 000 MW d’électricité propre pour en faire bénéficier les 250 millions de personnes vivant dans la région.
M.J.
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le jeudi dernier à Abidjan, un prêt de 61 millions d’euros au Bénin pour la mise en œuvre du Projet d’appui au programme d’assainissement pluvial de Cotonou (PAPC).
La phase d’exécution du programme est prévue sur une durée de 6 ans, dont quatre pour les volets financés par la Banque. Le PAPC doit bénéficier à une population estimée à plus de 785 000 habitants, dont 51% de femmes. Plus de 1 700 personnes affectées par les travaux devront être indemnisées.
« Ce projet vise, d’une part, à renforcer la gestion et les capacités municipales en matière de résilience urbaine et, d’autre part, à promouvoir un changement de comportement pour la réduction des risques d’inondation et l’adaptation au changement climatique à Cotonou », a expliqué Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque.
Le PAPC couvre précisément les 6ème et 10ème arrondissements de la capitale économique et plus grande ville du Bénin. Il consiste, notamment, en l’aménagement d’un bassin de rétention d’un volume de 220 500 m3, de la construction de 33 140 ml de collecteurs et caniveaux, de l’aménagement et du pavage de 12 220 ml, de la reconstruction et de l’équipement de l’école béninoise des sourds et malentendants et du laboratoire-type centre de santé communautaire.
« Les impacts attendus sont nombreux et résultent de la prise en compte non seulement des enjeux du système d’assainissement, de l’aménagement urbain, de l’eau mais aussi de l’environnement et la santé à travers la prévention de maladies d’origine hydrique, au profit de près de 100 000 bénéficiaires », a précisé Marie-Laure Akin-Olugbade
Au 30 juin 2019, le portefeuille de la Banque au Bénin comptait 15 projets actifs pour un engagement total de quelque 443 millions d’euros. Il est constitué uniquement des projets publics, dont 12 nationaux et trois multinationaux.
M.J
Le président ivoirien Alassane Ouattara a levé un coin de voile, depuis Dimbokro, sur une éventuelle candidature en 2020, le samedi 28 septembre. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le Chef de l'Etat ivoirien pourrait être candidat en octobre 2020. "N’allez pas interpréter cela que je veux dire je ne serai pas candidat.", a-t-il dit. Même s’il insiste une fois de plus sur sa volonté de transmettre le pouvoir à une nouvelle génération.
«J’attends impatiemment la prochaine campagne pour dérouler notre bilan», a déclaré M. Ouattara en conférence de presse samedi à Dimbokro, sa ville natale, après quatre jours de tournée dans la région du N’Zi. Il répondait à la question d'un journaliste relative à son bilan.
Jusque-là moins explicite sur cette question, le président ivoirien donne un peu plus de précisions sur une probable candidature à la présidentielle d’octobre 2020. Plus de doute donc, il pourrait bien être de la course en 2020 face à une éventuelle candidature de son aîné Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, qui se précise plus 2020 se rapproche.
Cependant, pour lui, tout dépendra de son parti politique, le RHDP. « Vous savez ces décisions, on ne les prend pas seul. C’est une décision qui se prend avec beaucoup de concertation. Ça sera un choix de mon parti et non un choix d’Alassane Ouattara. Si mon parti décide que je peux continuer j’aviserai. Mais, je pense qu’il faut considérer plusieurs paramètres et être objectif par rapport à ce qui a été réalisé », a soutenu le président du RHDP.
« Je le dis, je le pense et je persiste qu’à un certain moment, il faut penser à transmettre le pouvoir à une nouvelle génération. Et nous sommes aujourd’hui dans un monde où la plupart des chefs d’Etat a 40 ou 50 ans. Alors tous ceux qui ont plus de 75 ans ou 80 ans doivent se dire qu’il est temps que nous puissions aller nous reposer et laisser la place à une nouvelle génération», a-t-il laissé entendre.
Alors sur une éventuelle modification de la Constitution, M. Ouattara est catégorique : « Toute le monde sait qu’Alassane Ouattara n’est pas un tripatouilleur aussi bien en ce qui concerne la constitution que dans d’autres secteurs. Nous avons mis en place une structure qui a regardé comment nous pouvons passer à la 3eme République ce qui a été fait en toute transparence en 2016. Cette constitution a été votée à plus de 95%, j’en suis très heureux. J’espère qu’elle va régir notre nation pour des décennies et décennies….", expliquant que nous avons plusieurs façons de modifier la constitution. On peut aller pour une majorité simple, aller au referendum avec une majorité tiers de l’assemblée nationale et du Sénat.
« Mais nous n’avons pas eu encore ce débat au sein du gouvernement. Si elle doit se faire, elle tiendra compte de l’évolution de notre pays. Nous avons un pays où 75% ont moins de 30 ans et on ne peut pas rester indifférent. Nous avons dans toutes les grandes nations des Chefs d’Etat qui ont 40 et 45 ans. C’est un débat qui permettra d’arriver à des modifications. Donc, il ne faut pas qu’on se focalise sur le plancher ou le plafond d’âge. C’étaient des propositions que nous avions retenues tous ensemble à Marcousis. Maintenant si cela doit être examiné il passera par la voie normale. (…) », a fait savoir Alassane Ouattara, âgé de 78 ans.
Selon le président Ouattara, le comité de rédaction de la constitution lui a fait des propositions, mais également des propositions écrites sur certaines dispositions. « Vous connaissez tous ma position que je suis pour le transfert du pouvoir à une nouvelle génération. Nous avons bénéficié de beaucoup de choses du pays, il serait normal par gratitude de faire en sorte qu’une nouvelle génération prenne le relais. Mais c’est débat qui nous permettra d’arriver à cette décision. N’allez pas interpréter cela que je veux dire je ne serai pas candidat.", a-t-il dit.
Sur le dynamisme de l’économie ivoirienne, il pense que son gouvernement a réalisé en 8 ans plus que ce qui a été fait en 50 ans. Et pour cela, il renvoie tous ses pourfendeurs aux rapports de la banque mondiale, le FMI, l’UA, et l’UE et des institutions américaines, etc. « En huit ans, nous avons fait plus que ces 50 dernières années et ce sont les chiffres qui le disent », a-t-il défendu.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N'Zi
Amoa Urbain, chercheur ivoirien, par ailleurs, recteur de l’UCLM (Université Charles Louis de…Montesquieu) d’Abidjan, a annoncé, pour l’année académique 2019-2020, l’ouverture de la Première Chaire Afrique-Diaspora pour La Diplomatie coutumière, le Dialogue Interreligieux, Interculturel et la Paix, sous le pilotage du Laboratoire de recherches de l’UCLM.
Amoa Urbain participait à la 29ème session régionale de Formation organisée par la Chaire UNESCO DPHD (Soirs de la Personne humaine et de la Démocratie), sur le thème "Les mécanismes de promotion et de protection de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples ", à l'Université d'Abomey-Calavi (Cotonou) au Bénin.
Cette nouvelle filière académique, précise-t-il, sera domiciliée à ‘’La Cité des Reines et des Rois de N’douci’’ à Tiassalé, en Côte d’Ivoire. Il s’agit d’un projet pédagogique si cher au professeur Amoa Urbain, dans sa volonté de valoriser ses travaux de recherches sur les civilisations d'Afrique, en enseignant les mécanismes de gouvernance et de gestion des conflits tirés des modes de gouvernance de l’Afrique ancienne.
Cette mission du professeur Amoa Urbain, a été très fructueuse, dans la mesure où elle lui aura permis de nouer de solides contacts avec acteurs de la Société civile africaine ainsi que des intellectuels de la Diaspora africaine dont le professeur Albert Tévoédjrè.
Aussi, a-t-il, participé à la conférence publique animée par la journaliste et historienne Sylvia Serbin à l’Université d’Abomey Calavi sur les Reines d’Afrique. A cela s’ajoute le colloque international organisé par L'ENAM (École nationale d'administration et de Magistrature) du Bénin en collaboration avec l'Université Catholique de Lyon du 23 au 27 septembre 2019, à Cotonou.
Pour mémoire, Franco-afro-antillaise, Sylvia Serbin s'est partagée entre l'Afrique où elle est née et a vécu une trentaine d'années et Paris où se sont déroulées ses études universitaires et une partie de sa carrière professionnelle. Auteure de séries historiques à Radio France et pour des magazines, elle a aussi rédigé des contributions pour l'Unesco sur l'Histoire générale de l'Afrique, le programme d'e-learning Figures féminines de l'histoire africaine et la publication Femmes africaines, Panafricanisme et Renaissance africaine...
Daniel Coulibaly avec Krou Patrick
Pour son deuxième meeting dans le N’Zi, le président Alassane Ouattara était à Bocanda, vendredi, une ville qu’il a visitée en 2015, lors de sa campagne présidentielle. Dans son discours, Alassane Ouattara s’est prononcé sur l’actualité relative au retour d’exilés pro-Gbagbo, a exhorté le peuple Agba de Bocanda à lui faire confiance pour la réalisation des projets en vue du développement de leur département, et à la paix.
«Je me réjouis du retour de 200 exilés du Ghana, ces jours-ci. Et ceci démontre que la cohésion sociale se renforce davantage dans le pays. Je vous demande de continuer à cultiver les valeurs de paix, de tolérance », a indiqué M. Ouattara face à ses parents de Bocanda.
Cette sortie du président ivoirien fait allusion au retour d’exil de près de 200 partisans de Laurent Gbagbo du Ghana, Bénin et d'autres pays de la sous-région, après huit ans loin de la terre natale, le jeudi 26 septembre 2019.
Par ailleurs, Alassane Ouattara est revenu une fois de plus encore sur les élections d’octobre 2020. Il a tout simplement dit : « (…) 2020 sera comme 2015 avec toutes les implications que cela peut donner », exhortant chacun des fururs candidats à mener une campagne civilisée et à présenter un programme de société convaincant aux Ivoiriens.
Pour lui, tout le monde doit continuer à œuvrer dans le sens de la paix, condition sine qua non pour poursuivre le progrès observé ces huit dernières années dans le pays. Et cela pour des décennies et des décennies. C’est pourquoi, il a insisté sur l’importance de la paix. « La paix est une chose très chère, car elle précède le développement", a-t-il soutenu.
Particulièrement à ses parents de Bocanda, le fils de la région du N’Zi leur a demandé de lui faire confiance. « Je peux d’ores et déjà vous annoncer que nous avons bouclé, le projet de renforcement de la route, Dimbokro-Bocanda-Ananda. Les travaux vont démarrer à la fin de l’année 2019 », a-til fait savoir. Et de les rassurer sur l’effectivité des bitumages des axes Dimbokro-Bocanda-Anadanda et Bocanda-Kouassi Kouassikro au bitumage de la voirie de Bocanda et des principales voies d’accès des chefs de sous-préfecture de Bengassou, Kouadio Blékro et N’Zekresessou.
A cela s’ajoutent les différents projets en cours dans la région avec le programme social de développement du gouvernement sur la réalisation des travaux de reprofilage, la réhabilitation et la construction de salles de classe, la réhabilitation et équipement de structures sanitaires, scolaires(écoles primaires, lycées modernes du département).
Pour le problème d’eau potable, le président Ouattara a instruit le Premier ministre à prendre toutes les dispositions pour aider le département.
Alassane Ouattara a également évoqué la fourniture d’électricité et l’extension du réseau électrique dans les chefs-lieux de sous-préfecture qu’il souhaite voir atteindre 80% d’ici 2020.
Baptisé chef Agba «Nanan Agba Yassielou Kôkôrê », le Chef de l'Etat a remercié les siens pour leur mobilisation et surtout pour leur accueil. Le peuple Agba de Bocanda lui a offert des bœufs et bien d’autres objets de valeur pour s'être déplacé pour venir les saluer.
Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le N'Zi
Bocanda, la ville aux collines jumelles a désormais son commissariat. Il a été inauguré par le président, Alassane Ouattara, à l’occasion d’une visite d’Etat dans cette localité, le vendredi 27 septembre 2019. Le coût est estimé à 528 millions de FCFA.
Après plusieurs années d’attente, la ville de Bocanda a enfin son commissariat. Une bonne nouvelle pour les populations de ce département qui ont prié pendant des années pour la présence des policiers, afin d'assurer leur sécurité contre le banditisme.
Bâti sur une superficie de 4800 m2, ce commissariat est le tout premier de la localité et le deuxième pour la préfecture de police de Yamoussoukro. Il compte 36 bureaux dont un pour traiter les questions liées aux violences sur le genre et un autre pour les questions relatives à l’éthique. 344 millions FCFA ont servi à la construction du bâtiment et 184 millions FCA pour son équipement. Il va fonctionner avec 45 agents et sera sous la direction d’un commissaire de police déjà nommé.
Pour le général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la protection civile, la police locale va travailler aux côtes de la gendarmerie dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région. Ces agents de police assureront également la protection des biens et des personnes. C’est pourquoi, il a demandé à la population de leur faire confiance.
Daniel Coulibaly, dans le N'Zi
Comme Ahouniassou, les localités de Lengbe-Kouadiokro et Kouassi-Kouassikro(plus de 500 habitants ) ont été raccordées au réseau d’électrification national. Elles ont été mises sous tension par le président Alassane Ouattara le jeudi 26 septembre 2019.
Environ 10 km du département de Kouassi-Kouassikro, Lengbe-Kouadiokro a été éclairée, avant Kouassi-Kouassikro, où devrait se tenir le premier metteing du Chef de l'Etat ivoirien, en visite d’Etat dans le N’Zi.
Le président s’y est rendu dans la matinée accompagné du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le président du Sénat, Jeannat Ahoussou Kouadio, de l'Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, de quelques ministres, des cadres du village et du département pour la cérémonie de mise sous tension de Lengbe-Kouadiokro.
Selon le ministre du Pétrole, de l'Energie et des Energies rnouvelables, Abdourahmane Cissé, les coûts des travaux de l’électrification de cette localité sont estimés à plus de 100 millions de FCFA.
Kouassi-Kouassikro, localité entourée de 32 villages, a été mise sous tension avant le meeting. Dans ce département de 2012 à 2019, 18 localités ont été engagées dans le cadre du PRONER 2020. Il aura permis d'électrifier 6 localités en 2011 à 24 à fin 2020 sur 30 existantes soit un taux de couverture 20 % à 80 % à fin 2020.
Le côut total des investissements pour les travaux d’électrification de ces deux localités, sur la période de 2012 à août 2019, est plus de 2 milliards francs CFA.
Daniel Coulibaly, dans le N'Zi.