Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Le Vice-président de la Commission, S. E. Damtien L. Tchinchibidja, a conduit une délégation de la CEDEAO à la cérémonie de signature du Mémorandum d’accord académique entre la Commission de la CEDEAO et le Centre africain d’études stratégiques (CAES) à Washington D.C. le 12 novembre 2024.
Le Colonel (ret) Dan Hampton, Directeur par intérim du CAES, a souligné l’importance de l’accord entre la CEDEAO et le CESA pour le renforcement de la collaboration et du partenariat.
Conformément au mandat du CAES et aux aspirations de la CEDEAO, la collaboration entre les deux organisations comprendra des recherches visant à identifier et à mettre en œuvre des moyens novateurs de traiter les facteurs de conflit en mettant l’accent sur les droits de l’homme.
Le vice-président Tchinchibidja a souligné que la CEDEAO est particulièrement enthousiaste à l’idée de collaborer avec le CAES pour le renforcement des capacités, le leadership stratégique et l’échange d’idées sur les meilleures pratiques, y compris l’utilisation de nouvelles approches, de nouveaux modèles et de nouvelles technologies pour la collecte, le traitement et la prévision des données, en particulier pour l’alerte précoce, mais aussi au-delà.
Le Vice-président de la Commission était accompagné de l’Ambassadeur Kinza Jawara-Njai et d’autres fonctionnaires de la Mission d’observation permanente de la CEDEAO auprès des Nations Unies à New York.
mc
Samedi 17 novembre, lors d’un entretien décisif, le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Joe Biden ont réaffirmé leur engagement à maintenir un dialogue constructif, à favoriser la coopération et à éviter toute confrontation directe.
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de tensions récurrentes entre les deux géants mondiaux, où les relations sino-américaines ont été marquées par une intensification des différends ces dernières années.
À Washington, une approche axée sur une compétition stratégique avec la Chine s’est affirmée, donnant lieu à des politiques visant à freiner la montée en puissance de Pékin. Yilun Zhang, directeur du programme Commerce et Technologie à l’Institut des études sino-américaines, souligne qu’il existe un consensus bipartisan aux États-Unis sur la nécessité de cette concurrence, bien que les objectifs finaux demeurent flous.
Les mesures prises, telles que les droits de douane ou les restrictions sur les semi-conducteurs ont non seulement tendu les relations bilatérales, mais ont aussi perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Pékin et Washington continuent de s'opposer sur leur vision du monde : la Chine prône la création d’une communauté mondiale inclusive, tandis que les États-Unis cherchent à préserver leur position dominante.
Cependant, cette rencontre a permis de souligner un point d'accord essentiel : l’importance d’éviter la confrontation et de promouvoir une coexistence pacifique. Xi Jinping a affirmé que « le piège de Thucydide n’est pas une fatalité » et qu’une nouvelle Guerre froide serait contre-productive.
Au cours de cet entretien, Xi a invité les États-Unis à adopter une vision stratégique plus équilibrée à l’égard de la Chine, insistant sur la nécessité de traiter Pékin sur un pied d’égalité. Il a réitéré l’engagement de la Chine pour une relation stable et durable, fondée sur le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération.
De son côté, Joe Biden a insisté sur l'importance des relations entre les deux pays, les qualifiant de « plus cruciales au monde ». Il a affirmé que les États-Unis n’avaient aucune intention de chercher une nouvelle Guerre froide ni de modifier le système chinois, en particulier sur la question de Taïwan, soulignant la volonté de maintenir un dialogue ouvert malgré les divergences.
Au cours des quatre dernières années, les deux pays ont rétabli plus de 20 mécanismes de communication, permettant de réaliser des avancées significatives dans des domaines tels que la diplomatie, la sécurité, le commerce, le changement climatique et les échanges culturels.
Selon Yilun Zhang, il est essentiel de préserver et renforcer ces canaux de communication, en particulier dans le contexte post-électoral aux États-Unis.
Enfin, Carlos Aquino, expert des relations sino-péruviennes a encouragé la Chine à continuer de promouvoir un commerce mondial ouvert et inclusif, en contraste avec les tendances protectionnistes émergentes aux États-Unis. Il a salué les efforts du président Xi pour défendre cette vision, qu’il considère cruciale dans un monde globalisé.
hn
Deux présumés trafiquants d’animaux ont été mis aux arrêts le mercredi 30 octobre 2024 à Soubré, localité située à l’ouest de la Côte d’Ivoire avec quatre peaux de panthères. Ces derniers ont été interpellés au moment où ils s’apprêtaient à écouler leurs trophées de chasse dans une enceinte de la ville.
L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié l’assistance technique.
Les présumés trafiquants ont transporté leurs trophées de chasse de Buyo à Soubré pour être vendus. Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, ils ont pris le soin de dissimuler les quatre peaux de panthère dans un sac puis ont arpenté des pistes villageoises pour se rendre dans la ville de Soubré située à 70 km de Buyo. Parmi les peaux, figuraient deux peaux appartenant probablement à deux panthères juvéniles qui n’auront pas eu le temps de se reproduire. Traduisant ainsi, le drame que subit ces animaux et l’avidité des trafiquants.
Selon les premiers éléments de l’enquête, les quatre peaux de panthères ont été acquises suite à la chasse dans le parc national de Taï, dernier bastion de la faune sauvage en Côte d’Ivoire.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat de Soubré. Après quoi, ils ont été déférés le lundi 04 novembre 2024 à la Section de Tribunal de Soubré. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.
Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l’on se réfère à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies.
La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.
En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite au groupe I la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort est formellement interdit.
Correspondance Particulière
La toute première édition du Forum des médias et des groupes de réflexion du Sud mondial s’est tenu du lundi 11 au mardi 12 novembre à São Paulo, au Brésil. Cet événement, organisé conjointement par l’agence de presse Xinhua et la Brazil Communication Company, s’est déroulé autour du thème : « Développement et revitalisation : un nouveau voyage pour le Sud Global ».
Avant l’ouverture officielle de ce haut sommet qui a enregistré environ 350 représentants de 170 organisations médiatiques, groupes de réflexion, agences gouvernementales et entreprises de plus de 70 pays et régions, le Président Chinois Xi Jinping a adressé une note de félicitation aux groupes de réflexion de ce Forum.
Dans cette note, le président chinois a souligné l’importance pour les pays du sud de mutualiser les énergies en vue de faire face aux défis futurs. »Face aux changements mondiaux du siècle, la poursuite de la modernisation et le travail pour un ordre international plus juste et plus équitable constituent les missions historiques sacrées des pays du Sud et les problèmes communs de l’époque pour les médias et les groupes de réflexion du Sud », a-t-il déclaré.
Poursuivant, il a réitéré la volonté de la Chine »à travailler aux côtés des pays du Sud pour pratiquer un véritable multilatéralisme, plaider en faveur d’un monde multipolaire égalitaire et ordonné et d’une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive ».
Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a emboité le pas à son homologue chinois en affirmant que « les pays du Sud sont prêts à jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale pour bâtir une planète plus inclusive et plus prospère ». Selon lui, ces nations s’imposent comme des acteurs majeurs de la nouvelle géopolitique mondiale et sont désormais déterminées à assumer un rôle à la hauteur de leur poids politique, économique et social.
Fua Hua, Président de l’Agence de Presse Xinhua, a indiqué que ce forum constitue une occasion précieuse pour intensifier les échanges et promouvoir une compréhension mutuelle entre les civilisations du Sud global. Il a également insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les forces des pays du Sud Global afin de stimuler leur modernisation et de bâtir ensemble une communauté tournée vers un avenir commun.
Selon Jean Lima, Président de la Compagnie de Communication Brésilienne, les enjeux économiques, sociaux et démographiques des pays du Sud figurent parmi les principaux défis à relever d’urgence. Il a souligné que seule une mutualisation des efforts entre ces nations permettra de transformer leurs ambitions et rêves en réalité.
Présent à ce sommet de haut niveau, Médéric Beugré, Président du Consortium des Journalistes Professionnels Africains pour le Renforcement de la Coopération Sino-Africaine (CJPASA), a appelé l’ensemble des pays du Sud à transcender les divergences et à unir leurs forces pour relever, de manière concertée, les défis économiques, politiques et sociaux auxquels ils sont confrontés.
Pour lui, la solidarité historique des pays du Sud doit se transformer en actions concrètes et ambitieuses pour répondre aux défis contemporains. Pour que cette coopération des pays du sud porte ses fruits, elle doit, selon lui, s’inscrire dans une vision de partenariat sincère.
»Chaque pays, qu’il soit grand ou petit, peut apporter une contribution unique à cet effort. L’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie disposent toutes de ressources spécifiques et d’une expertise qui, mises en commun, peuvent renforcer la résilience économique de chaque nation et garantir un développement
durable pour tous », a-t-il déclaré.
Pour lui, cette revitalisation du Sud Global ne peut avoir de succès sans l’implication réelle des acteurs politiques. « La revitalisation des pays du Sud sera entravée par le manque d’engagement actif des dirigeants politiques et par l’insuffisante mobilisation des secteurs public et privé. Un tel projet ne pourra réussir qu’avec une implication véritable à tous les niveaux, affirme-t-il. »
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Réseau d’information des médias du Sud global a été officiellement lancé. À cette occasion, plusieurs documents majeurs ont été dévoilés, notamment la Déclaration de São Paulo émanant du Forum des médias et des groupes de réflexion du Sud global, le rapport intitulé « Un nouveau modèle pour le progrès humain et son importance mondiale », ainsi que des versions multilingues du document « L’éveil du Sud global ».
Parmi les personnalités présentes figuraient Dima Al-Khatib, directrice du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, Yeidckol Polevnsky Gurwitz, présidente du Comité des relations étrangères pour l’Asie-Pacifique au Sénat mexicain et plusieurs hauts cadres de la presse africaine.
Source : Les nouvelles.info
Le président chinois Xi Jinping s'est déclaré convaincu jeudi que grâce aux efforts conjoints des deux parties, sa visite porterait le partenariat stratégique global Chine-Pérou à un nouveau niveau et favoriserait de nouvelles réalisations en matière de coopération pratique dans divers domaines.
Dans une déclaration écrite publiée à son arrivée à Lima, Xi Jinping s'est déclaré très heureux d'effectuer une nouvelle visite d'Etat en République du Pérou et d'assister à la 31e Réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) à l'invitation de la présidente Dina Boluarte. Il s'est senti très proche du Pérou en posant à nouveau le pied sur cette terre belle et riche dotée d'une longue histoire, a-t-il ajouté.
Au nom du gouvernement et du peuple chinois, Xi Jinping a adressé ses plus sincères salutations et ses meilleurs vœux au gouvernement et au peuple du Pérou.
La Chine et le Pérou jouissent d'une longue histoire d'amitié, qui est profondément enracinée dans le cœur des deux peuples, a affirmé M. Xi, rappelant qu'il y a plus de 400 ans, les peuples des deux pays se livraient déjà à des échanges amicaux via la Route de la soie maritime et les "Galions de Manille" (La Nao de China).
La Chine et le Pérou ont établi des relations diplomatiques il y a 53 ans, faisant du Pérou l'un des premiers pays d'Amérique latine à nouer des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, a-t-il indiqué.
Ces dernières années, grâce aux efforts conjoints de divers secteurs des deux pays, le développement des relations sino-péruviennes a continué à s'approfondir, et la confiance politique mutuelle n'a cessé de se consolider, a déclaré M. Xi, ajoutant que les deux pays se comprenaient et se soutenaient mutuellement sur les questions relatives aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures de chacun.
La Chine est le plus important partenaire commercial et le plus grand marché d'exportation du Pérou depuis dix ans consécutifs. Les deux pays n'ont cessé de progresser sur divers projets de coopération majeurs dans des domaines comme l'exploitation minière et les infrastructures, apportant des avantages tangibles aux deux peuples, a-t-il également affirmé.
M. Xi a indiqué qu'il aurait un échange de vues approfondi avec la présidente Boluarte sur les relations sino-péruviennes, la coopération pratique dans divers domaines et les questions internationales et régionales d'intérêt commun, et qu'il assisterait également à la cérémonie d'inauguration du port de Chancay avec la présidente Boluarte.
Le président Xi s'est réjoui de pouvoir assister à la 31e Réunion des dirigeants économiques de l'APEC et de travailler avec toutes les parties concernées pour assurer la réussite de ce sommet, ainsi que pour apporter de nouvelles contributions à l'édification d'une économie ouverte dans la région Asie-Pacifique, à la promotion de la croissance économique mondiale et à la construction conjointe d'une communauté de destin Asie-Pacifique.
A son arrivée sur la base aérienne de Callao à Lima, M. Xi a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre péruvien Gustavo Adrianzen et d'autres hauts responsables, tandis que la garde d'honneur s'alignait des deux côtés du tapis rouge pour le saluer.
Sur la route de l'aéroport à l'hôtel, des représentants de la communauté chinoise locale, de diverses institutions chinoises et d'étudiants chinois ainsi que des locaux se sont alignés le long de la route pour l'accueillir, agitant des drapeaux chinois et péruviens et exécutant des danses du dragon et du lion en l'honneur de M. Xi.
Agence
Le 11 novembre 2024, le premier Forum mondial des médias et des Think Tanks du Sud Global a débuté au Grand Hyatt de São Paulo, Brésil, rassemblant plusieurs centaines de délégués venus des quatre coins du monde. Cet événement inédit marque un tournant dans les discussions internationales, avec une attention particulière portée sur le rôle croissant des pays du Sud global dans la réorientation du paysage géopolitique mondial.
Dans sa lettre de félicitations adressée aux participants, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé que le Sud global était désormais prêt à prendre l'initiative sur la scène internationale pour construire un monde plus inclusif et prospère. Selon lui, le Sud global incarne non seulement les pays en développement, mais aussi des acteurs incontournables du nouvel ordre mondial, en raison de leur poids politique, économique et démographique.
Le président chinois Xi Jinping, qui a également envoyé un message de soutien, a souligné la forte dynamique de croissance qui caractérise le Sud global et son rôle de plus en plus central dans la défense des droits humains. Il a insisté sur la volonté de la Chine de collaborer avec les pays du Sud global pour promouvoir un multilatéralisme véritable, en soutenant une mondialisation économique inclusive et un monde multipolaire où les bénéfices sont partagés de manière équitable.
Le forum, coorganisé par l’Agence de presse Xinhua et la Société brésilienne de communication, se tient jusqu'au 12 novembre sous le thème « Développement et revitalisation : un nouveau parcours pour le Sud global ». Son objectif est de renforcer les liens d’amitié, de coopération et d’apprentissage mutuel entre les pays du Sud et de donner davantage de visibilité à leurs voix sur la scène mondiale. Les discussions portent sur des enjeux clés comme la lutte contre la désinformation, la promotion des connaissances et de la culture, ainsi que l’exploration de nouvelles orientations pour le développement futur du Sud global.
Le président Lula a conclu en soulignant l'importance du forum comme plateforme de réflexion pour les médias et les intellectuels, visant à innover pour mieux relever les défis actuels et orienter les politiques de développement de manière plus juste et équitable.
hn
Les 13 et 14 novembre 2024, le campus de HEM Casablanca accueillera le LCI Career Expo, un forum de recrutement inédit au Maroc.
Organisé par le groupe LCI Éducation, cet événement rassemblera plus de 90 entreprises locales et internationales, offrant aux étudiants et jeunes diplômés une occasion exceptionnelle de rencontrer des recruteurs et de découvrir des opportunités professionnelles.
Destiné aux étudiants de HEM Business & Engineering School et du Collège LaSalle, ainsi qu'aux jeunes talents d'autres établissements d'enseignement supérieur, le LCI Career Expo ambitionne de favoriser l'insertion professionnelle des jeunes diplômés marocains.
Les participants auront l'opportunité de discuter directement avec des entreprises, de mieux comprendre les exigences du marché de l’emploi et de postuler à des offres de stages ou d'emplois.
Selon Bouchra By, Directrice générale et Vice-Présidente de LCI Éducation au Maroc, l'événement vise à « créer un espace d’échange privilégié entre les étudiants et les entreprises, locales ou internationales ».
Elle souligne que le forum représente une occasion unique pour les jeunes de se projeter dans leur future carrière et pour les entreprises de repérer des talents.
Parmi les entreprises présentes, figurent des multinationales et des leaders nationaux, couvrant divers secteurs comme la finance, la banque, l'industrie, les technologies, les télécommunications, le commerce et le conseil. En plus des stands de recrutement, des ateliers et des conférences seront animés par des experts en ressources humaines pour aider les participants à se préparer au monde professionnel.
Cet événement s'inscrit dans un contexte de croissance positive du marché de l’emploi marocain, avec des secteurs comme l'offshoring, l'industrie automobile et les nouvelles technologies en plein essor, offrant ainsi de nombreuses opportunités pour les jeunes diplômés.
Fondée en 1988, HEM Business & Engineering School est une institution de premier plan dans l’enseignement supérieur privé au Maroc, avec des campus à Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger. L’école est réputée pour son approche pédagogique innovante et son ouverture internationale.
Le groupe LCI Éducation, quant à lui, est un réseau canadien présent sur cinq continents, formant chaque année plus de 20 000 étudiants à travers ses 23 campus dans le monde. Il est reconnu pour son expertise dans la formation des jeunes talents et pour son engagement envers l’employabilité.
hn
Responsable du bureau de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté en Côte d'Ivoire, Magloire N'dehi est un analyste politique reconnu. Dans cet entretien, il analyse le processus de révision de la liste électorale, expose les fondements du libéralisme et plaide pour une véritable éducation civique et formation politique des populations ivoiriennes.
Le Patriote : À onze mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025, l'heure est à la révision de la liste électorale. Quelle est l'importance d'un tel processus ?
Magloire N'dehi : La Côte d'Ivoire a fait le choix dans sa Constitution, depuis 1960 jusqu'à aujourd'hui, de la démocratie comme système politique. La démocratie, c'est le pouvoir du peuple qui l'exerce lui-même ou par ses représentants choisis. Le peuple, juridiquement, est constitué de ceux qui remplissent certaines conditions comme la nationalité, l'âge, la jouissance des droits civiques et politiques. Ce peuple doit, à des moments clés de la vie de la Nation, désigner des dirigeants qui seront ses représentants, puisqu'il ne peut pas gouverner directement au quotidien. C'est ce que nous appelons l'élection, qui est un moment de sélection des dirigeants dans une société. Pour pouvoir choisir, il faut être inscrit sur la liste électorale. La révision de cette liste vise donc à actualiser le registre de ceux qui ont le droit et le devoir civique de participer à la sélection de leurs dirigeants. Il est donc important pour un citoyen de s'y faire enregistrer afin de participer au choix de ceux qui auront la responsabilité de conduire la destinée de la Nation, de faire des choix de développement et d'orienter la vie de tous. Si vous ne participez pas à ce choix, vous subirez les décisions prises par d'autres.
LP : À cinq jours de la fin de l'opération, il n'y avait qu'un peu plus de 500 000 inscrits, alors que 4 millions de nouveaux électeurs sont recherchés. Comment expliquez-vous ce faible engouement des Ivoiriens pour une opération aussi importante ?
MN : Je pense qu'il y a deux problèmes majeurs. Le premier est d’ordre psychologique au niveau des populations elles-mêmes. Un travail d'analyse est nécessaire pour comprendre l'impact de la crise militaro-politique de 2010 sur la conscience collective. Cette année-là avait été marquée par une grande mobilisation, avec plus de 80% de participation lors des deux tours de l'élection présidentielle. Malheureusement, les violences qui ont suivi ont découragé de nombreux citoyens et brisé la confiance dans le vote. Depuis la crise postélectorale de 2010-2011, nous constatons une baisse continue du taux de participation. Mes échanges avec certains citoyens ayant vécu cette période révèlent un désintérêt croissant, justifié par une perte de confiance dans le processus électoral. Si le choix des dirigeants doit engendrer des conflits, beaucoup estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Un travail de reconstruction de la confiance dans les institutions et leurs représentants est nécessaire pour que les populations retrouvent l'envie de participer au processus démocratique. Il y a aussi dans cet ordre une déconnexion préoccupante chez les jeunes de 16 à 25 ans, ceux qu'on appelle la "génération biama ou maimouna". Leurs préoccupations sont ailleurs. Cette génération, née avec les réseaux sociaux et marquée par la crise post-électorale de 2010-2011, manifeste un profond désintérêt pour les institutions traditionnelles. Le terme "biama" ou "maimouna", issu du nouchi ivoirien, caractérise leur attitude "désinvolte" face aux enjeux classiques de la société. Ils privilégient l'instantané, le divertissement, et sont plus attirés par les influenceurs que par les politiciens. Ces jeunes ont développé leurs propres codes et voies de réussite, souvent en marge des parcours conventionnels. Leur désengagement politique n'est pas tant de l'apathie que l'expression d'une rupture générationnelle profonde. Ils ne rejettent pas nécessairement la participation citoyenne, mais la réinventent à travers des canaux numériques et des formes d'engagement plus personnelles et immédiates. C'est un défi majeur pour nos institutions qui doivent apprendre à parler leur langage et à comprendre leurs aspirations si nous voulons les réintégrer dans le processus démocratique. Il nous faut "réinventer" la politique avec eux, par eux et pour eux. Le second problème est d'ordre administratif. L'inscription sur la liste électorale ressemble souvent à un parcours du combattant, avec des documents administratifs difficiles à obtenir. C'est pourquoi nous avons proposé que l'État de Côte d'Ivoire envisage un versement systématique sur le listing électoral de tous les Ivoiriens en âge de voter, en s'appuyant sur la base de données de l'ONECI (Office national de l'état-civil) et en effectuant des croisements avec les fichiers des établissements scolaires et universitaires.
LP : Ce faible engouement n'est-il pas aussi l'échec des partis politiques ?
MN : Les partis politiques sont certes bénéficiaires de cette opération, mais la responsabilité première de l'inscription des citoyens incombe à l'État. C'est un document étatique, et l'État a la responsabilité de connaître son peuple. Les partis politiques et les organisations de la société civile peuvent contribuer à la mobilisation, mais nous avons choisi la démocratie (pouvoir du peuple) et non la "partitocratie" (pouvoir des partis politiques). C’est d’abord à l’Etat de faciliter les choses, et ensuite les parties prenantes comme les formations politiques, les acteurs de la société civile et des médias peuvent accompagner la dynamique. Aussi, je peux comprendre que cette démotivation peut être liée au manque d'innovation et d'offres politiques attractives. J'évoquais tantôt le manque de confiance envers les institutions, mais il faut élargir cette analyse au-delà des seules institutions de la République. De plus en plus, nous observons une érosion inquiétante de la confiance des populations envers les partis politiques. Les citoyens ne perçoivent plus clairement leur utilité ni leur capacité à porter de réelles transformations sociétales. Il y a un sentiment profond de stagnation politique, où les mêmes visages, les mêmes discours et les mêmes pratiques se perpétuent. Les partis politiques peinent à se renouveler, à proposer des projets innovants qui répondent aux préoccupations actuelles des citoyens, particulièrement des jeunes. Cette absence de renouvellement, tant dans les idées, les acteurs que dans les méthodes, nourrit un cercle vicieux de désengagement citoyen. Les gens se disent : 'À quoi bon participer si rien ne change vraiment ?' C'est un défi majeur pour notre démocratie qui nécessite une refonte en profondeur de notre façon de faire de la politique.
LP : En tant que chef du bureau de la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté, pouvez-vous nous expliquer les fondements du libéralisme ?
MN : Le libéralisme est avant tout une philosophie, une façon de concevoir et d'organiser la vie en société. Les libéraux considèrent que les êtres humains naissent en tant qu'individus, dotés de libertés fondamentales : penser, circuler, croire, commercer. Pour les libéraux, la vie humaine est sacrée et doit être protégée de toute forme de torture ou d'agression. Le libéralisme reconnaît également le droit de propriété comme fondamental. Même sans biens physiques, notre intelligence est un capital qui peut générer de la valeur, comme les droits d'auteur. Ainsi, l'objectif libéral est de faciliter l'initiative individuelle dans l'intérêt du bien commun. Cette philosophie ou cette façon de penser les choses correspond profondément à l'histoire africaine. Avant le découpage colonial, l'Afrique fonctionnait selon un système remarquablement ouvert. Les grandes routes commerciales transsahariennes reliaient l'Afrique subsaharienne à l'Afrique du Nord, donnant naissance à des empires prospères comme le Mali, le Ghana et le Songhaï. Des villes comme Tombouctou et Gao sont devenues des centres commerciaux majeurs grâce à cette liberté d'entreprendre et d'échanger. Dans les sociétés traditionnelles africaines, l'esprit d'entreprise était profondément ancré en chacun. Chaque famille gérait ses propres activités économiques : agriculture, artisanat, commerce. Les marchés traditionnels permettaient à chacun de vendre le fruit de son travail sans entraves administratives. Il n'existait pas cette bureaucratie lourde qui, aujourd'hui, peut étouffer l'initiative privée et l'innovation. Cette organisation reposait sur des principes qui résonnent avec le libéralisme moderne : liberté d'entreprendre, respect de la propriété privée, libre circulation des biens et des personnes, autorégulation des marchés. Même la gouvernance était participative, avec des décisions importantes prises après consultation sous l'arbre à palabres. C'est cette vision du libéralisme que nous devons retrouver : une société où chacun peut librement penser, entreprendre, commercer et jouir des fruits de ses efforts. Ces principes ne sont pas étrangers à l'Afrique ; ils sont au contraire profondément enracinés dans son histoire et ses traditions.
LP : Comment concevoir un libéralisme adapté à l'Afrique, où une politique sans dimension sociale est souvent mal perçue ?
MN : C'est un préjugé courant sur le libéralisme. Les libéraux n'ont jamais rejeté la dimension sociale. Au contraire, le libéralisme est le plus grand courant de pensée sociale qui soit. Le véritable social n'est pas l'assistanat, mais l'amélioration des conditions de vie et de travail des individus. La pensée libérale n'exclut pas la solidarité, bien au contraire. Adam Smith lui-même, dans son œuvre 'Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations', défend une vision équilibrée du rôle de l'État. Il affirme que celui-ci a le devoir de soutenir temporairement les plus vulnérables, non pas dans une logique d'assistanat permanent, mais dans l'objectif de les conduire vers l'autonomie. Cette approche s'inspire d'ailleurs des mécanismes de solidarité traditionnelle africaine. Au village, la solidarité n'est pas imposée mais naturelle et consentie. Elle s'organise autour d'une valeur fondamentale : le travail comme source de dignité. Les libéraux préconisent ainsi une prise en charge communautaire ciblée, notamment dans les domaines essentiels comme la santé et l'éducation pour les plus démunis. L'État a donc une double responsabilité : d'une part, soutenir temporairement les plus vulnérables vers l'autonomie, et d'autre part, créer un environnement favorable à l'initiative privée. Il doit faciliter la création de richesses en supprimant les obstacles administratifs et les conditions qui découragent l'entrepreneuriat, plutôt que d'étouffer les initiatives par une bureaucratie excessive.
LP : Comment analysez-vous l'évolution des relations internationales avec l'émergence des BRICS ?
MN : Je ne parlerai pas de bipolarisation mais plutôt de multilatéralisme qui est une bonne chose. Cette diversité d'acteurs permet à chacun de développer des partenariats variés, dans l'intérêt mutuel. Toutefois, ce multilatéralisme doit respecter les droits humains et l’état de droit. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a réussi à diversifier ses partenariats et ses dix premiers partenaires commerciaux sont désormais les Pays-Bas, la Suisse, le Mali, les États-Unis, le Vietnam, la Malaisie, la France, le Burkina Faso, l'Allemagne et la Chine. Il faut donc voir le côté positif de ce multilatéralisme qui permet aux Etats d'avoir beaucoup plus d’opportunités. Cette concurrence permet aux États de mieux négocier leurs accords. Les BRICS apportent de nouvelles options de coopération, comme d’autres Etats d’ailleurs. Mais l'Afrique ne doit pas se contenter d'être un simple objet de convoitise. Elle doit devenir une puissance compétitive dans l'économie mondiale. Et surtout les jeunes doivent comprendre dans ces jeux géopolitiques qu’il ne s'agit pas de remplacer une dépendance par une autre, mais de développer des partenariats équilibrés et bénéfiques.
LP : Pourquoi les jeunes Africains semblent-ils moins s'engager en politique aujourd'hui ?
MN : Je pense qu’il faut analyser l'engagement politique des jeunes sous deux angles, particulièrement depuis l'avènement du numérique. D'une part, nous observons l'engagement traditionnel à travers la société civile qui fait du lobbying ou du plaidoyer pour défendre des causes et les partis politiques classiques où les jeunes tentent de briguer des postes électifs. Cette forme d'engagement, bien qu'en déclin, reste essentielle car c'est au niveau des instances de gouvernance que se prennent les décisions qui transforment concrètement les conditions de vie de nos populations. D'autre part, nous assistons à l'émergence de nouvelles formes d'engagement politique, portées par la révolution numérique. Les jeunes, même s'ils sont moins présents dans les structures traditionnelles (associations et partis politiques), ne sont pas pour autant désengagés. Internet et les réseaux sociaux ont profondément transformé leur rapport au pouvoir et à la citoyenneté. Désormais, un jeune peut, depuis son smartphone, s'exprimer sur les enjeux de société, dénoncer des dysfonctionnements et influencer l'opinion publique, parfois avec plus d'impact qu'un canal traditionnel. Face à cette évolution, nos institutions doivent s'adapter. Les ministères, les différentes institutions publiques et les collectivités locales devraient créer des espaces de dialogue citoyen utilisant au mieux ces nouveaux canaux de communication. L'enjeu est double : valoriser ces nouvelles formes d'engagement tout en encourageant les jeunes à s'impliquer davantage dans les instances décisionnelles. Car si l'activisme digital est important, la participation aux organes de gouvernance reste l’ultime moyen de transformer durablement la société.
LP : L'éducation politique n'est-elle pas la clé ?
MN : Absolument, oui ! C'est même une urgence de salut public. Friedrich Naumann, qui était un homme politique allemand visionnaire, disait : « Il ne peut y avoir de démocratie fonctionnelle sans participation politique et il ne peut y avoir de participation politique sans éducation civique ». Cette pensée est fondamentale car elle établit un lien direct entre éducation civique et vitalité démocratique. L'éducation civique est la clé qui donne aux citoyens les aptitudes et les connaissances nécessaires pour participer activement à la gestion de la cité. Sans cette participation éclairée des citoyens, la démocratie ne peut être véritablement fonctionnelle. Sur ce plan, la Côte d'Ivoire accuse un retard considérable, notamment par rapport au Ghana voisin. Le Ghana nous offre un modèle intéressant qui peut nous inspirer. Depuis 1992, ce pays a institutionnalisé l'éducation civique à travers la « National Commission for Civic Education (NCCE) », créée par l'article 231 de sa Constitution. Cette commission, bien structurée avec un bureau central à Accra, 16 bureaux régionaux et 263 bureaux locaux, assure une présence jusqu'dans les villages les plus reculés. Elle enseigne aux populations les fondamentaux de la démocratie : qu'est-ce qu'une Constitution et pourquoi la protéger ? Qu'est-ce que l'État, la République, la démocratie, les élections ? Les résultats de cette politique sont aujourd'hui visibles dans la maturité démocratique ghanéenne. Car il faut bien comprendre cette évidence : on ne peut être démocrate sans comprendre la démocratie, ni républicain sans savoir ce qu’est la République. Je plaide donc pour que la Côte d'Ivoire crée rapidement une véritable agence d'éducation civique et de formation politique. Si chacun est libre de gérer sa vie privée comme il l'entend, la vie publique, elle, obéit à des règles et des principes qu'il est essentiel de comprendre et de transmettre. C'est à travers l'éducation civique que nous pourrons former des citoyens conscients et engagés, capables de participer pleinement à la vie démocratique de notre nation.
Source Le Patriote
Le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC), sous la présidence de Christ Aymet Loua Yoro a inauguré officiellement samedi 2 novembre 2024, six nouveaux clubs d'élèves amis de la Chine dédiés à l’apprentissage du mandarin dans le but d’apporter une nouvelle dynamique au paysage éducatif de Bouaké.
Ces clubs, installés dans six établissements scolaires de la direction régionale de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) de Bouaké, visent plusieurs objectifs essentiels.
« L’apprentissage du mandarin devient ainsi plus accessible et attractif pour les jeunes, avec l’ambition de développer une meilleure compréhension de la culture chinoise et de renforcer les relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine », a expliqué le président du REIAC, M. Yoro.
Les établissements concernés par l’initiative sont : le Lycée classique 1, le Lycée Djibo, le Lycée Martin Luther King, le Collège Privé Bambi, le Lycée Nimbo et le Lycée TSF. Un autre club existe déjà au Lycée des jeunes filles de Bouaké, portant ainsi à sept le nombre total de clubs impliqués dans cette initiative.
L’objectif est d’offrir aux élèves l’opportunité d’approfondir leurs connaissances en mandarin, tout en découvrant la culture chinoise et en échangeant avec des étudiants chinois.
M. Yoro a souligné que cette ouverture à la langue et à la culture chinoises répond à une demande croissante, notamment due aux investissements et aux échanges commerciaux en plein essor entre la Chine et la Côte d’Ivoire.
« L’apprentissage du mandarin offre aux jeunes de Bouaké de nouvelles perspectives d’études et de carrières, aussi bien en Chine que dans les entreprises chinoises établies en Côte d’Ivoire. De plus, la culture chinoise, d’une richesse millénaire, suscite un vif intérêt chez les jeunes, et leur permettre de l'appréhender à travers la langue devient un atout majeur dans un monde de plus en plus globalisé », a ajouté M. Yoro.
De son côté, le secrétaire général de la DRENA de Bouaké 1, Kouakou Kouadio Gabriel a salué cette initiative en soulignant qu’elle contribuerait à renforcer les liens culturels entre la Côte d’Ivoire et la Chine, tout en offrant aux élèves de la région de nouvelles perspectives professionnelles.
À travers cette démarche, le REIAC permet aux jeunes de Bouaké de se doter d'une compétence précieuse qui pourrait devenir un levier de développement pour la Côte d'Ivoire tout entière, en favorisant la réussite éducative et professionnelle dans un contexte mondial de plus en plus interconnecté.
mc
L’économie sociale et solidaire s’impose comme un puissant levier pour promouvoir un développement inclusif et durable dans une Afrique qui fait face à des défis complexes tels que la forte réduction de la pauvreté et des inégalités, dans un contexte marqué par l’impact de plus en plus présent des changements climatiques, a indiqué le Premier Ministre, Robert Beugré Mambé.
Il présidait la cérémonie d’ouverture du premier Colloque scientifique organisé par Africa Perspectives Institute (API) sur le thème : "Économie sociale et solidaire et développement des pays africains : état des lieux, défis et perspectives", le lundi 04 novembre 2024 à Abidjan-Plateau.
Ces assises de deux jours ont enregistré la présence du ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, par ailleurs président du Conseil d’Administration de l’API, de la ministre en charge de la Solidarité, Myss Belmonde Dogo et du ministre sénégalais de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Alioune Badara Diop.
« Contrairement au modèle économique classique, l’économie sociale et solidaire incarne une vision alternative du développement fondée sur des valeurs de solidarité, de participation et de durabilité. Ainsi notre continent, en raison de sa longue tradition de pratique économique communautaire et solidaire, est davantage prédisposé à tirer le meilleur parti de ce paradigme économique, pour peu qu’il soit davantage formalisé », a souligné le Premier Ministre.
Pour lui, l’économie sociale et solidaire qui est un outil et un modèle fondé sur les principes de solidarité, vient soutenir les efforts du gouvernement en matière de planification des actions visant le développement durable et inclusif.
Il a rappelé qu’en Côte d’Ivoire, d’importants résultats ont été obtenus en l’espace d’une décennie : « Le taux de croissance moyen de notre pays depuis 2012 se situe entre 7 et 8%. Il a été de 0,7% en 2020 à cause du Covid-19, mais les perspectives de croissance d’ici à 2027 restent favorables et varieront entre 6,1% et 7% ».
Du point de vue de l’évolution sociale, a-t-il poursuivi, le revenu moyen par habitant a doublé en Côte d’Ivoire en moins de dix ans, plus de la moitié de la population est inscrite à la Couverture Maladie universelle (CMU) et le taux de pauvreté est passé de 55% en 2011 à 37,5% en 2021. L’objectif, à l’horizon 2030, avec le plan stratégique ‘’Côte d’Ivoire solidaire’’ du Président Ouattara, est de ramener le taux de pauvreté à 20%.
Source : CICG