Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Le gouvernement ivoirien a décidé de supprimer plusieurs taxes à l’aéroport international Félix Houphouet Boigny. La décret a été pris mercredi en conseil des ministres présidé par Alassane Ouattara au Palais présidentiel d’Abidjan.

 

Il s’agit de la suppression de la taxe tresor (1000/passager), de la taxe solidarité nationale(2000/passager). A cela s’ajaute la réduction de moitié la taxe touristique qui passe de 8000 à 4000 FCFA sur les vols internationaux ainsi que la suppression du prélèvement de 10 000 FCFA en remplacement par une redevance de 5000 FCFA à percevoir par l’ANAC (l’Agence nationale de l’aviation civile de Côte d’Ivoire) au profit de la police nationale pour l’acquisition d’équipements… 

«Le total des taxes aujourd’hui à l’aéroport d’Abidjan est de 52 500 FCFA, là où, il est de 60 000 FCFA au Ghana, 64 000 FCFA au Sénégal et 65 900 FCFA au Nigeria », a fait remarquer Bruno Koné, ministre de l'Economie numérique et de la Poste, rassurant que ces mesures s’inscrivent dans la dynamique des réformes engagées pour faire de cet aéroport l’un des plus compétitifs de l’Afrique de l’Ouest. 

Les tradi-praticiens interdits d’utiliser les parties du corps humain pour soigner

Le conseil des ministres a également pris un décret interdisant aux tradi-praticiens de mener toute action à caractère publicitaire. « On voit partout des publicités dans la ville d’Abidjan, dans les journaux, la radio souvent même à la télévision. Désormais ces publicités sont interdites. », a-t-il laissé entendre.

Ils ont été aussi interdits d’utiliser des parties du corps humain(cheveux, organes vitaux etc,), pour des remèdes theurapeutiques. « Souvent on entend les praticiens de la medecine traditionnelle dire utiliser des parties du corps humain pour soigner des malades », a-t-il dénoncé.

Le gouvernement a aussi proscrit l’usage du titre de docteur ou de professeur ou de tout autre titre de la médecine conventionnelle par les tradi-praticiens. 

Mais  cette disposition, a précisé Bruno Koné, ne concerne pas les Marabouts, les charlatans, les féticheurs, etc. 

Selon le porte-parole du gouvernement, ces mesures visent à réorganiser le secteur.

 

 

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Le président ivoirien, Alassane Ouattarra quitte Abidjan ce jeudi pour Addis-Abeba où il prendra part à la 28ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine(UA) à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.


Alassane Ouattarra assistera à cette rencontre dont l'ouverture est prévue ce samedi. L’information a été donnée par le porte parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, juste après le conseil des ministres.

Le ministre de la Technologie et de l’Information a aussi indiqué que M. Ouattara se rendra à Paris pour rencontrer son homologue français après le sommet d’Addis-Abeba. 

 

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Sauf changement de dernière minute, le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, tous deux incarcérés à la Haye(Pays-Bas) s’ouvre ce jeudi 28 janvier 2016. Et depuis quelque jours, à en croire certaines déclarations de leurs proches, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé entendent plaider non coupable à l’ouverture de leur procès. 

 

«Non coupable », pourraient plaider Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à l’ouverture de leur procès, selon des proches de ces deux détenus de la Haye. L’information qui a été relayée dans la presse ivoirienne a conduit un journaliste à demander l’avis du gouvernement ivoirien sur ce procès très attendu par les Ivoiriens.

M. Koné Bruno, ministre de l'Economie numérique et de la Poste, Porte-parole du Gouvernement, a réagi à cette information, au cours de la conférence de presse juste après le conseil des ministres. 

« C’est une déformation inacceptable pour ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire », a-t-il soutenu, si Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé venaient à plaider non coupable. 

« L’essentiel est que la vérité soit connue, a-t-il ajouté, sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. Et que cela serve de leçons ». 

Incarcéré depuis 2011, l’ancien président Ivoirien, Laurent Gbagbo sera jugé ce 28 janvier à la Cour pénale internationale (CPI) avec son ancien bras droit, Charles Blé Goudé, ex-ministre de la jeunesse, chargé à l’époque des « Jeunes Patriotes ». 

Les deux hommes sont poursuivis pour quatre charges de crimes contre l'humanité: «meurtre, viol, autres actes inhumains ou, à titre subsidiaire, tentative de meurtre, et persécution».

 

 

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La start-up, Jovago Côte d’Ivoire, a présenté son bilan de l’année 2015 et ses perspectives à venir au cours de son traditionnel dîner de nouvel an dénommé « Diner Happy New Year » avec ses partenaires hôteliers et presses. Sa directrice pays Cynthia Adédiran, a annoncé de grandes innovations pour la clientèle à partir de 2016. 

 

L’objectif de ce dîner, selon les responsables de Jovago Côte d’Ivoire, est de renforcer les liens de collaboration, impliquer tous les partenaires dans les perspectives 2016, et présenter les vœux du nouvel an. 

25 000 hôtels

Pour Cynthia Adédiran, directrice Jovago Côte d’Ivoire, l’année 2015 a permis à la plateforme panafricaine de réservation d'hôtels en ligne d'asseoir sa notoriété en Côte d’Ivoire, et d’offrir ses services aux internautes ivoiriens en particulier et africains en général. Ce sont au total 25 000 hôtels qui sont repertoriés, aujourd'hui, sur le site jovago.com. Devenant ainsi le site de réservation d’hôtels numéro 1 en Afrique.

 

Les défis

Les défis à relever pour Jovago.CI dans les mois à venir sont, entre autres:

     Continuer à accroître son inventaire avec +1 000 hôtels en CIV

     Se concentrer sur les villes à forte affluence ainsi que celles en pleine expansion (ex. Jaqueville avec les relais Paillotes)

      Lancement de l’application mobile pour ses clients et lesmanagers d’hôtels (Android, iOS)

      Développer des outils d’intégration afin d’améliorer sa productivité

      Proposer des meilleurs prix à sa clientèle

      Accroître sa notoriété via les RP & TV/radio/Display push, etc. 

 

Les objectifs

      Etre en partenariat avec tous les hôtels dans la majorité des pays africains & conserver notre place N°1 en inventaire d’hôtels 

        Mettre en place un système de management des réservations 

        Inclure les paiements 100% mobile 

        Créer un produit spécialement pour les clients africains 

        Devenir la première et la meilleure marque de réservation d’hôtels pour les clients africains 

        Modifier le comportement du client: du Offline au Online, etc.

Le e-commerce en pleine ascension en Côte d’Ivoire, mais...

Des échanges qui ont eu lieu autour du thème : «L’impact du e-commerce en Côte d’Ivoire » a permis de souligner que le commerce en ligne est pleine ascension dans le pays. Selon les responsables de Jovago Côte d’Ivoire, au niveau des entreprises, on a pu observer des économies de production, le développement du paiement en ligne, l’accès des entreprises ivoiriennes au marché mondial, etc. Pour les consommateurs: une observation d’une baisse des prix dû à l’absence d’intermédiaires et de magasins, le changement du comportement des consommateurs ivoiriens avec une nouvelle expérience de consommation avec davantage de choix, etc. Pour le pays: le développement de nombreuses startups ( boom depuis 2013), l’augmentation des emplois liés au e-commerce, l’essor d’une  économie numérique, etc.

 

Perspectives

Le commerce en ligne pourrait représenter 10% des ventes dans les économies africaines les plus dynamiques.

 

Challages

        Encadrement de l’activité de l’e-commerce: ex. cybercriminalité (réticence au niveau des paiements, etc)

      Favoriser l’acte d’achat en ligne : faible taux d’équipement Internet, coût du haut débit, réticences face au paiement en ligne, taux d’alphabétisation encore faible, etc,

       Facilitation de l’acheminement des produits aux clients : contraintes logistiques, insécurité, etc, une utilisation de plus en plus poussée du commerce électronique,etc. 

Il reste néanmoins des efforts à fournir afin que la Côte d’Ivoire trouve une place dans le Top 10 des pays africains au niveau du développement de l’E-commerce. 

 

 

 

 

 

 

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La traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux entre le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, et les professionnels de la presse et des médias s'est tenue mercredi à la salle «Des Pas perdus » du Palais présidentiel d’Abidjan. Elle s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. Revendications, «dénonciations », rires…étaient au menu. 

 

Les échanges de voeux du nouvel an entre les professionnels de la presse et des médias et le président Alassane Ouattara au palais présidentiel d'Abidjan a tenu toutes ses promesses. 

 

De la solennité de la cérémonie, on a vite passé à un moment de détente avec un langage direct entre le président et ses hôtes. Dans les revendications des patrons de presse de la GEPCI(Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire) portées par Antoine Assalé Tiémoko, directeur général de « l’Eléphant Déchaîné », il y a bien eu certaines paroles qui ont produit de l’étonnement chez M. Ouattara et d’autres qui lui ont arraché des sourires. 

 

Etonnement de Ouattara

 

M. Ouattara ne savait pas que la subvention de l’Etat à la presse de 800 millions Fcfa(2014), était passée à 200 millions Fcfa en 2015. Etonné, il a demandé illico à la ministre Affoussiatou Bamba Lamine de la Communication et de l’information, de donner des explications, car il n’a jamais été tenu informé de ce changement. L’injonction du Président à la ministre a fait tiquer toute la salle. La ministre qui s'est expliquée devant le Président et tout le monde a été plus ou moins convaincante. M. Ouattara a demandé sur le champ que la subvention aux entreprises de presse revienne à 800 millions de Fcfa. Un tonnerre d’acclamations a accueilli cette bonne nouvelle.

 

Pour la seconde fois qu'elle prenait la parole pour s'expliquer sur demande du Président, la ministre Affoussiatou Bamba a parlé du SMIG(Salaire minimum garanti) qui est de 60.mille francs et ne serait pas respecté au niveau des employés des radios de proximité, selon une voix dans la salle. Sur cette question, M. Ouattara a donné l’ordre à la ministre de veiller à ce que les choses se passent selon la loi pour tous les employés des radios de proximité.

 

Suite aux nombreuses questions de fond soulevées par les patrons de presse, le président Ouattara a demandé que désormais tous les discours parviennent au secrétarait de la présidence afin d'accorder les violons pour éviter d'éventuels désagréments. 

 

Un journaliste réclame son argent...

 

Sous forme d’une dénonciation, un conflit datant d’un an entre le patron du site Acturoutes, Barthélemy Kouamé, et le directeur général de Fraternité Matin, Venance Konan, a été évoqué par le premier. Evidemment, cette affaire a plus plongé la salle dans une grande gêne. Selon M. Kouamé, le directeur général de Fraternité Matin lui doit au moins 18 millions de Fcfa, dans le cadre de la collaboration entre Fraternité Matin et sa structure qui avait en charge le volet technique du produit Frat-Mat Mobile.

 

Et depuis un an que cela dure, il aurait utilisé toutes les voies possibles pour que cette affaire soit reglée à l’amiable. Mais M. Konan ne lui aurait pas accordé une oreille attentive. Alors, cette tribune était une belle occasion pour lui pour exposer son problème au Chef de l’Etat. Et la encore, la salle n’a pas manqué de réagir. Présent dans la salle, M. Konan n’a pas pris la parole pour donner sa version des faits. 

 

Le Président Alassane Ouattara a donc chargé la ministre Affoussiatou Bamba et le secrétaire général de la présidence de chercher plus à comprendre les contours et détours de cette affaire. Et s’il saverait que M. Kouamé a bien raison, il lui sera payé ses 18 millions de Fcfa. 

 

Après lui, le président Alassane Ouattara a demandé « s’il n’ y avait pas d’autres dénonciations ». Cette expression a bien arraché des éclats de rires et des acclamations à la salle. Personne d'autre n'a posé de questions, ni faire une dénonciation. 

C’est bien sur un présent(un ensemble de livres dédicacés) des journalistes au président ivoirien dans la salle "Des pas perdus" et  un cocktail dans le jardin du Palais présidentiel que la cérémonie a pris fin.    

 

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L’intérêt porté par les Ivoiriens à l’utilisation de l’internet est de plus en plus grand. Conscient des possibilités infinies que présente cet outil révolutionnaire, l'état a lancé plusieurs opérations visant à vulgariser l’internet auprès des populations ivoiriennes. Cette initiative présente le double avantage de répondre non seulement à la gouvernance électronique chère à l'état ivoirien mais aussi de placer le e-commerce au cœur de l’activité économique.

Le passage de la Côte d’Ivoire à la gouvernance électronique 

La gouvernance électronique ou simplement l’utilisation des techniques de l’information et de la communication (TIC) dans l’administration publique est une nécessité. Aussi bien dans la transmission de données, que le traitement des actes administratifs de tous les jours.

« Le passage de la Côte d’Ivoire à la gouvernance électronique s’impose, car d’énormes pertes financières sont liées au mode de gestion actuel de l’administration. Les coûts des services pour le contribuable demeurent élevés parce qu’ils sont très peu informatisés » explique Bruno KONE, Ministre de la poste et de l'économie numérique. Mais pour atteindre cet objectif, d’énormes efforts restent à faire, notamment en vue de l’accès à l’internet, maillon essentiel à la réalisation d’un tel projet.

Aussi, depuis 2012, plusieurs projets ont été lancés dont les principaux sont la pose de 7 000 km de fibre optique à travers tout le pays, la création de 3 000 cyber centres (même dans les localités les plus isolées) et le lancement de l’opération dénommée :‘’un ivoirien, un ordinateur’’, visant à distribuer gratuitement quelques 500 000 ordinateurs aux ivoiriens.

Un apport de 7% à 8% du PIB national

Outre l’ambition de l’Etat ivoirien, la vulgarisation de l’outil internet vient placer le e-commerce au cœur de l’activité économique boostant ainsi un secteur déjà en pleine évolution.

Au cours de ces dernières années, le secteur des TIC a connu une forte croissance sur le marché ivoirien. Réalisant un chiffre d’affaires de 1000 Milliards de FCFA en 2014. Ce secteur a contribué à 7% à 8% du PIB national, soutient Bruno KONE.

Avec la percée de l’internet mobile, dont le nombre d’abonnés est estimé à plus de 7 millions au premier trimestre de 2015, selon l’agence de régulation des télécommunications (ARTCI), des entreprises du groupe Afrique Internet Groupe (AIG) telles que Kaymu et Carmudi, spécialisées dans le domaine du e-commerce ont connu une percée fulgurante sur le marché ivoirien et ont également lancé des applications mobiles dans le but de faciliter l’accès à des services tels que le e-achat.

“La percée de l’internet mobile représente une réelle opportunité pour le secteur du e-commerce ivoirien.  Cela a entraîné un désenclavement des populations rurales tout en permettant un accès plus facile à des services de base tels que le paiement mobile ou encore le transfert d’argent” explique Guy-Florent ATTIGBI, chargé des relations publiques à Kaymu Côte d’Ivoire.

Cette tendance devrait se poursuivre avec la récente création du ministère de l'économie numérique, ministère dont hérite Bruno KONE avec comme prérogatives de faire de ce secteur a fort potentiel économique, un maillon essentiel de la politique d'Emergence.

 

Source: Annicet Dally

 

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Interrogé par l'humoriste Jerémy Ferrari, Manuel Valls, Premier ministre français, a tenu des propos, lors de l’émission « On n'est pas couché »  sur France 2, qui agitent depuis samedi soir le Gabon. Selon RFI, dimanche 17 janvier, Libreville a rappelé son ambassadeur, Germain Ngoyo Moussavou.

 

Manuel Valls : Ali Bongo "pas élu comme on l'entend"

"Comment vous expliquez qu’Ali Bongo se retrouve en tête d’une marche pour la liberté d’expression ?, lui demande Ferrari.

– Dans cette manifestation, il y avait des chefs d’Etat et de gouvernement. Vous retenez Ali Bongo, moi, je retiens surtout un autre Africain, élu lui : Ibrahim Boubacar Keïta.

– Ah, parce qu'il n'est pas élu Ali Bongo finalement ?

– Non, pas comme on l'entend."

Ces propos de Manuel Valls lors de son entretien avec l'humoriste Jérémy Ferrari n’ont pas du tout été appréciés par les autorités gabonaises. Surtout la dernière phrase de M. Valls. "Non, pas comme on l’entend". 

C’est cette petite phrase de Manuel Valls qui met Libreville dans une colère noire depuis samedi soir. En effet, le Premier ministre a sous-entendu que la président du Gabon n'avait pas été élu démocratiquement. 

Cet incident diplomatique a bien conduit Libreville à "rappeler son ambassadeur en France pour consultation", selon RFI. "Je rentre aujourd'hui à Libreville avec le premier avion, on va voir pour la suite", a déclaré l'ambassadeur du Gabon en France à un journaliste. 

 

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Les forces de sécurité burkinabé ont lutté contre des terroristes qui ont pris d’assaut le Splendid Hôtel et le restaurant Capucino vendredi soir en plein centre de Ouagadougou. Selon un bilan officiel et encore provisoire, il y a eu au moins 26 morts côté civils. Du côté des assaillants, quatre jihadistes ont été tués, dont deux femmes.

A quelques heures de la fin de l'attaque terroriste en plein centre de Ouagadougou, le bilan des victimes est encore incertain. Le Quai d'Orsay a annoncé ce samedi en fin d'après-midi que deux Français ont été tués et une Française blessée. 

L’assaut lancé aux alentours de 1h30 (heure locale et TU) a permis d'évacuer 126 personnes, dont 150 blessés. Lors de son déplacement au Splendid Hôtel en début d'après-midi, le président burkinabè Roch Marc Kaboré a fait état d’au moins 23 morts de plusieurs nationalités.

Quelques heures plus tard et interviewé par RFI, Alpha Barry, le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a affirmé : « Le dernier bilan qui nous a été communiqué fait état de 28 morts. »

De son côté, le ministre de la Communication burkinabè, Rémi Dandjinou, a communiqué le dernier bilan officiel : au moins 26 personnes ont été tuées.

Sur son compte Twitter, Gilles Thibault, l'ambassadeur de France, indique que l'attaque a fait 27 morts, que la nationalité des décédés n'est pas encore connue et « qu'environ 150 personnes de 18 nationalités différentes » ont été « évacuées et traitées par le centre de soins primaires ». 

L’identité des terroristes

Le mode opératoire indique qu’il s’agit des mêmes terroristes à l'origine en novembre dernier de l'attaque meurtrière contre un autre hôtel fréquenté par les Occidentaux, le Radisson Blu à Bamako(Mali). D’ailleurs, l'attentat a été revendiqué par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), au nom du groupe al-Mourabitoune. 

Dans les rangs des assaillants, on annonce la mort de trois jihadistes au Splendid Hôtel tués par les forces de sécurité burkinabè, appuyées par les forces françaises et américaines. « Il s'agit d'un Arabe et deux Africains noirs », a déclaré le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. 

Un officier de gendarmerie burkinabè confie de son côté un quatrième islamiste armé a été tué dans l'hôtel Yibi, où il s'était retranché après l'assaut donné par les forces de sécurité contre le Splendid Hôtel. Il a précisé que deux femmes faisaient parties du commando jihadiste, même si cette information reste à confirmer. 

A en croire aux informations de RFI, le commando terroriste était composé d'une quizaine d'hommes. Ce qui voudrait dire que plusieurs se sont évaporés dans la nature. 

Titre : La Diplomatique d’Abidjan

Source : RFI

 

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M. Gré Faustin, président du Synafeci(Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire) a tenu un point de presse mercredi à Abidjan. M. Gré a saisi cette occasion pour expliquer les conditions difficiles dans lesquelles vivent de nombreuses familles des fournisseurs de Côte d'Ivoire. C'est pourquoi, il a plaidé pour que le Président Alassane Ouattara intervienne afin de soulager ces familles en détresses à cause du non paiement de la dette intérieure de l'Etat.

Pour Faustin Gré, il n’y a aucun doute, le président Alassane Ouattara n’est pas bien informé de la situation que vit les fournisseurs de Côte d’Ivoire. «Les gens trompent le Président de la République. On ne lui dit pas la vérité, c’est pourquoi nos factures sont restées jusque là impayées », a-t-il dénoncé. 

Selon lui, les factures impayées concernent la période de 2000-2010(plus de 356 millards de Fcfa), de 2011-2015(non évaluées), mais auditées par l’Inspection générale des Finances(IGF). 

«Nous demandons pardon au président Alassane Ouattara d’agir en faisant parler son cœur paternel et présidentiel pour aider les fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire afin de soulager de nombreuses familles en détresses…», a-t-il plaidé. 

Par ailleurs, M. Gré a annoncé l'arrivée d'un conseil juridique international habilité et engagé à défendre les intérêts du Syndicat contre les mauvais payeurs. «Désormais, les mauvais payeurs seront poursuivis au-délà de 90 jours, et paieront avec un intérêt», a prevenu le président du Synafeci, annonçant la présentation officielle de ce Conseil juridique dans les mois à venir. 

 

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L’OIDH(Observatoire ivoirien des Droits de l’Homme) soutenu par la Fondation Friedrich Naumann Stiftung a organisé avec le partenariat de South African Institute of International Affairs(SAIIA), un atelier de formation de la société civile sur son engagement dans le processus du MAEP(Mécanisme africain d’évaluation par les pairs) à Abidjan. Thème : « Quel engagement de la société civile et du patronat ivoirien dans le processus du MAEP en Côte d’Ivoire ? ».

L’objectif principal, selon Eric-Aimé Semien, président de l’OIDH, est de former les acteurs de la société civile et du patronat ivoirien sur le monitoring du processus national sur le MAEP et susciter leur engagement autour de ce processus. « La marche vers le MAEP n’est pas facile », a-t-il souligné. C’est pourquoi, il faut saluer l’engouement qu’il y a autour de ce processus. «Nous y avons cru, et nous continuons de croire que de nombreuses questions liées à la bonne gouvernance seront réglées», a-t-il ajouté. 

Mme Joséphine Charlotte Mayumakala, représentente spéciale de la présidente de la commission de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, a soutenu que le MAEP est un instrument novateur d’auto-évaluation qu’il faut saluer. « La bonne gouvernance constitue un défi majeur dans nos pays africains. La société civile se doit de se former et renforcer ses capacités afin de jouer son rôle de monitoring de façon efficace du processus piloté par la commission nationale sur le MAEP », a-t-elle indiqué.  

Pr Lath Yédo, représentant le président de la commission nationale sur le MAEP, Bernard Konan, a traduit les encouragements de celui-ci aux organisateurs de cet atellier. Avant de rassurer que la Commission reste ouverte à toutes propositions de la société civile. 

Pour Sophie Konaté, chargée de programme de la Fondation Friedrich Naumann Stiftung, sa présence se justifie par le fait que les domaines d’action du MAEP s’inscrivent dans les axes d’intervention de la Fondation. 

Traoré Wodjo, vice-président du CNDH-CI(Commission nationale des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire), Steven Gudz, représentant de la commision MAEP Afrique du Sud, et des experts africains(Bénin, Sénégal, Burkina-Faso etc,)…ont partagé leurs expériences au cours de cet atelier. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la convention le 29 janvier 2015 à l’occasion de la 22ème réunion du MAEP à Addis-Abeba(Ethiopie). Elle est le 35ème Etat partie. 

 

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