Le gouvernement ivoirien a décidé de supprimer plusieurs taxes à l’aéroport international Félix Houphouet Boigny. La décret a été pris mercredi en conseil des ministres présidé par Alassane Ouattara au Palais présidentiel d’Abidjan.
Il s’agit de la suppression de la taxe tresor (1000/passager), de la taxe solidarité nationale(2000/passager). A cela s’ajaute la réduction de moitié la taxe touristique qui passe de 8000 à 4000 FCFA sur les vols internationaux ainsi que la suppression du prélèvement de 10 000 FCFA en remplacement par une redevance de 5000 FCFA à percevoir par l’ANAC (l’Agence nationale de l’aviation civile de Côte d’Ivoire) au profit de la police nationale pour l’acquisition d’équipements…
«Le total des taxes aujourd’hui à l’aéroport d’Abidjan est de 52 500 FCFA, là où, il est de 60 000 FCFA au Ghana, 64 000 FCFA au Sénégal et 65 900 FCFA au Nigeria », a fait remarquer Bruno Koné, ministre de l'Economie numérique et de la Poste, rassurant que ces mesures s’inscrivent dans la dynamique des réformes engagées pour faire de cet aéroport l’un des plus compétitifs de l’Afrique de l’Ouest.
Les tradi-praticiens interdits d’utiliser les parties du corps humain pour soigner
Le conseil des ministres a également pris un décret interdisant aux tradi-praticiens de mener toute action à caractère publicitaire. « On voit partout des publicités dans la ville d’Abidjan, dans les journaux, la radio souvent même à la télévision. Désormais ces publicités sont interdites. », a-t-il laissé entendre.
Ils ont été aussi interdits d’utiliser des parties du corps humain(cheveux, organes vitaux etc,), pour des remèdes theurapeutiques. « Souvent on entend les praticiens de la medecine traditionnelle dire utiliser des parties du corps humain pour soigner des malades », a-t-il dénoncé.
Le gouvernement a aussi proscrit l’usage du titre de docteur ou de professeur ou de tout autre titre de la médecine conventionnelle par les tradi-praticiens.
Mais cette disposition, a précisé Bruno Koné, ne concerne pas les Marabouts, les charlatans, les féticheurs, etc.
Selon le porte-parole du gouvernement, ces mesures visent à réorganiser le secteur.
Auteur: Daniel Coulibaly
