Abidjan, le lundi 18 août 2025(LDA)-La première édition de la Journée de Promotion de l’Activité Physique, organisée par l’Agence PRIMUS en partenariat avec le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a eu lieu dans l’enceinte de la forêt du Banco, le samedi 16 août à Abidjan.

Placé sous le thème « En marche, pour la vie, prévenons les AVC, un pas à la fois », l’événement a réuni de nombreux participants – jeunes, femmes et personnes âgées – autour de randonnées, de séances de fitness et d’activités conviviales.

Au-delà du caractère sportif et festif, cette initiative a mis en lumière une réalité alarmante. Selon le ministère ivoirien de la Santé, la Côte d’Ivoire enregistre chaque année environ 15 000 cas d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), dont 10 000 entraînent la mort. Ce bilan dramatique illustre l’urgence de renforcer la prévention contre ce fléau silencieux, insiste-t-il.

Représentant le ministre, l’Inspecteur général de la Santé, Dr Kpaho Bernard, a rappelé que l’activité physique joue un rôle central dans la lutte contre les maladies non transmissibles. L’AVC survient lorsque l’irrigation sanguine du cerveau est interrompue, soit par une obstruction (ischémique), soit par une rupture (hémorragique) d’un vaisseau. Les principaux facteurs de risque identifiés restent l’hypertension, le diabète, la sédentarité, le tabagisme et une mauvaise alimentation.

Pour réduire ces drames, les experts préconisent la pratique régulière d’un sport, une alimentation équilibrée ainsi qu’un suivi médical adapté. La prévention demeure aujourd’hui la meilleure arme pour sauver des milliers de vies chaque année.

Séduits par l’initiative, les participants ont salué l’engagement du ministère de la Santé qui, à travers la vision du ministre Pierre N’Gou Dimba, ambitionne de bâtir un système de santé préventif capable de réduire ces 10 000 décès évitables.

Le site Allo Docteur souligne que les AVC touchent de plus en plus d’adultes de moins de 65 ans en Afrique, particulièrement en Côte d’Ivoire. Ils constituent l’une des principales causes de mortalité dans le pays et la première cause de handicap acquis chez l’adulte, représentant plus de 30 % des pathologies traitées dans les services de neurologie des hôpitaux ivoiriens.