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Près de deux mois après son arrivée au ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration Pascal Kouakou Abinan affiche déjà ses intentions de moderniser l’administration publique ivoirienne. Il a dévoilé les grands chantiers de cette action gouvernementale, lors de la 23ème édition des « Rendez-vous » du gouvernement organisée par le CICG(Centre d’information et de communication gouvernementale).
Les 3 grands axes de la modernisation de l’administration publique
Pour Pascal Abinan, la modernisation de l’administration passe par une informatisation des services publics. «L’informatisation est l’objectif essentiel dans la modernisation de l’administration », a relevé le ministre. Il a ainsi orienté ses actions autour de trois grands axes : le premier consiste à mettre à la disposition de l’Etat des ressources humaines compétentes et motivées, pour un service public de qualité; le deuxième contribuera à la mise en place d’une administration publique efficace et efficiente au service du développement, et le troisième travailler à satisfaire les usagers par la fourniture d’un service public de proximité, alliant célérité et transparence. Pour une administration publique qui crée un consensus autour de l’action de l’Etat.
Concours 2016 : tous les réseaux de fraudeurs seront démantelés
«Réadiquer complètement la corruption serait un leurre, mais on peut réduire ce phénomène », a dit M. Abinan. « Les réseaux de la corruption ayant pour but de salir la réputation de l’administration seront démantelés », a-t-il prevenu, précisant que tous les moyens légaux seront utilisés pour atteindre ses objectifs.
Les fonctionnaires qui partent à la retraite
Grâce à la numérisation, le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration dit avoir en prévision la liste des fonctionnaires qui partent à la retraite chaque année.
2016 : 3500 fonctionnaires
2017 : 4335 fonctionnaires
2018 : 4929 fonctionnaires
2019 : 5967 fonctionnaires
2020 : 5000 fonctionnaires
et c’est possible jusqu’en 2040, etc. Les ministères les plus concernés sont l’Education et la Santé.
L’ONG CIVIS-CI(Association pour l'Education à la Citoyenneté, la Promotion et la Défense des Droits Humains) en collaboration avec la Fondation allemande Friedrich Naumann a organisé un Panel-débat sur « Réforme constitutionnelle et démocratie en Côte d’Ivoire : Comment la réforme constitutionnelle peut-elle permettre un meilleur enracinement des valeurs démocratiques et d’Etat de droit ? », au siège de la Fondation à Abidjan.
La révision constitutionnelle a été annoncée pour 2016 par le président ivoirien Alassane Ouattara lors de la présidentielle de 2015. Le proposant, M. Ouattara espère, évidemment, «une nouvelle Constitution» pour le pays. Pour lui, ce projet de révision par reférendumm « permettra d’enlever tous les germes"confligènes" dans la Constitution actuelle [...] », avait-t-il précisé.
Ce projet de révision a été le sujet d’un panel qui a réuni plusieurs constitutionnalistes, des hommes politiques, des membres de la société civile, des diplomates, des organisations de jeunessse, etc, initié par le Dr Kouamé Christophe, président de l’ONG CIVIS-CI. Si au fond tout le monde approuve une telle initiative du président ivoirien, la question fondamentale qui constitue la pomme de discorde est bien les conditions dans lesquelles la révision se fera, c'est-à-dire les modalités de cette révision constitutionnelle. Et le débat houleux, mais courtois qui a eu lieu autour de cette question qui passionne tant les Ivoiriens a permis de savoir que les avis sont énormement partagés sur ce projet.
Pour le président de l’ONG CIVIS-CI, c’est bien à cela que repond ce panel-débat qui ambitionne engager une reflexion sur les mécanismes et démarches de cette révision qui à terme repondrait aux attentes d’un peuple avide de cohésion sociale, de paix, de liberté, de développement etc. Mais, selon lui, trois raisons fondamentales ont motivé ce panel : la paix sociale relative et la croissance économique soutenue, la lente amélioration des conditions de vie malgré les efforts du gouvernement et l’habitude pris par certains Chefs d'Etat africains( en fin de mandat) à modifier la constitution pour se maintenir au pouvoir.
M. Affi N’Guessan, président du FPI( Front populaire ivoirien), présent à cette rencontre, est plus ou moins favorable à cette révision constitutionnelle. « La révision est une étape perçue par tous les Ivoiriens comme une nécessité. Les dernières années ont montré qu’il y a urgence de fonder un nouveau contrat social du fait des différentes crises en Côte d’Ivoire. Le contenu doit permettre au pays de retrouver une vie démocratique, de consolidation de la cohésion nationale, organiser le développement du pays de façon équilibrer(..). C’est pourquoi nous verons un approndissement de toutes les questions liées à la liberté, à la laïcité de l’Etat, à la place des parties politiques, à la régionalisation du processus de développement, etc », a indiqué le président du FPI.
Pour Sophie Konaté, chargée de programme de la Fondation, la constitution étant la loi fondamentale d’un pays, il est capitale que tous les acteurs de la société civile, les politiques, et les citoyens soient associés à cette reforme constitutionnelle.
Ce panel-débat a réuni des acteurs partis politiques, institutions de la République, leaders religieux et communautaires, secteur privé et société civile, des acteurs internationaux (chancelleries), des organisations de jeunesse etc.
Le ministre Anzoumana Moutayé de lʼEntrepreneuriat national, de la Promotion des pme et pmi et de lʼartisanat) a conduit a une mission d’étude du projet CFA-R ,du 28 au 31 mars 2016 , à Saint-Etienne et Lyon, en France sur invitation de Thierry VIDONNE, Président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics de la Loire et de son Vice-président en charge des Affaires Internationales, Benoît FABRE. La délégation ivoirienne était également composée de Siriki Sangare, président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de C-I(CNPC-CI), des membres du ministère de l’ Entrepreneuriat national , de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, et du ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle.
Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane OUATTARA projette son pays dans un plan ambitieux d’expansion à l’horizon 2020. Pour ce faire, il a initié un Programme présidentiel des Logements sociaux, économiques et standing pour y parvenir. Ce plan prévoit de combler le déficit de 60 000 logements par an pour les Ivoiriens, afin de résorber un déficit de logements estimé à environ 600 000.
Ainsi, l’objectif de cette visite de travail est de lancer un programme de coopération entre la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI) et la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics de la Loire de France. La mission d’étude a permis de découvrir des situations pratiques en matière d’implantation de culture d’entreprise, de consolider et d’élargir l’expérience ivoirienne, d’envisager une entente fonctionnelle avec International BTP et l’entreprise RAID, ainsi que d’acquérir des instruments pertinents permettant l’éclosion d’auto- entrepreneurs susceptibles de devenir des PME.
La fonctionnement de l’apprentissage en France
Cette mission de travail a conduit également à la visite du CFA de la Loire , à St-Etienne pour s’imprégner et comprendre le fonctionnement de l’apprentissage en France, dont le dispositif de formation français a été établi à partir de la révolution (1789). Mais également de découvrir l’utilisation des NTIC pour créer les outils pédagogiques pour comprendre le dispositif pédagogique mis en œuvre et vérifier que la pédagogie permettra de s’affranchir de l’hétérogénéité des potentiels apprentis en Côte d’Ivoire, Visite d’une prison transformée en une université, Découverte du savoir-faire de la région en matière de rénovation de vieux bâtis, Partager sur les facteurs de réussite de l’entreprenariat, et identifier ce qui est transposable pour la problématique en Côte d’Ivoire.
Le design a été aussi au centre de cette mission par la visite d’une zone urbaine rénovée pour développer l’emploi à travers le design .Tout comme la visite d’une pépinière d’entreprises afin de voir des entreprises issues des métiers du design .
Signature d’un protocole d’accord
Le clou de cette mission de travail a été la Signature du protocole d’accord entre CNPC-CI et IBTP à la Préfecture de la Loire, le jeudi 31 mars à Saint-Etienne en présence du Préfet de la Loire représentant l’Etat Français et le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, ANzoumana Moutayé. Ce protocole prévoit la mise en œuvre d’un projet de CFA en Réseau (CFA-R). Celui-ci prévoit de former très vite les ouvriers présents sur les chantiers et permettra d’amener l’école sur les chantiers pour ne plus déplacer les ouvriers et ne plus être limité par la capacité d’accueil d’un CFA classique.
C’est pourquoi le ministre Azoumana Moutayé n’a pas manqué de dire que: « Ce projet Cfa-R permettra de former des jeunes apprentis, des artisans en faisant d’eux des personnes qualifiées pour les métiers du Bâtiment, et à même de créer leurs Pme, ou même de s’engager dans l’entrepreneuriat ». Aussi aidera-t-il à professionnaliser le secteur de l’artisanat en partie pour ce qui, des métiers du Bâtiment, a ajouté le ministre ivoirien.
Siriki Sangaré, PDG de OPES Olding, et président de la CNPC-CI,qui pilote ledit projet depuis 2 ans avec la Fédération Btp de la Loire a traduit toute l’importance et la nécessité que sa Chambre syndicale accorde à ce projet , où en tant que promoteurs et constructeurs agréées de C-I , lui et ses collaborateurs favoriseront cette formation des apprentis par Alternance sur les differents chantiers qui sont en plein essor en Côte d’Ivoire et surtout à Abidjan. « Le CFA-R est nécessaire pour une meilleure formation des apprentis afin qu’ils soient plus outillés et qu’ils deviennent des professionnels du Bâtiment pour garantir des finitions parfaites à la construction des maisons et autres activités du Bâtiment et des Travaux publics », a-t-il dit.
Le projet de CFA-R
Le projet de CFA-R (Centre de Formation par Apprentissage en Réseau) se fixe comme ambition de : Former en priorité les ouvriers déjà en activité, sur la base d’un référentiel technique en phase avec les solutions en cours de mise en œuvre Localiser l’école sur les chantiers pour en faciliter l’accès aux apprentis ; Fonder légalement le statut d’apprenti-salarié et intégrer un système de formation par apprentissage en réseau intégré au dispositif éducatif national.
Au-delà de la formation, le Cfa-R prévoit une analyse des technologies utilisées et la définition de référentiels techniques qui conduiront à établir des labels de qualité. En somme la coopération est organisée dans le cadre d’un transfert technologique orchestré par une coopération systématique entre des entreprises françaises et des entreprises ivoiriennes.
Source : CNPC-CI
Le ministre de l’Economie du numérique et de la Poste Bruno Koné a procédé jeudi au lancement des activités de la Fondation Jeunesse numérique pour le soutien et l’encadrement des jeunes au Vitib de Grand-Bassam. Il a pu bénéficier du soutien de Sidi Tiémoko Touré du ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l'Emploi des Jeunes et du Service Civique.
"La jeunesse est le terrain fertile..."
Sur 800 projets soumis au départ, 200 ont été préselectionnés et 50 sélectionnés finalement sur la base du potentiel économique et innovatif des business plans. Parmi ces 50 promoteurs retenus qui constituent la pipinière dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, dix(10) pu ont bénéficié d’un kit chacun au cours de ce lancement. Durant deux ans, l'ensemble de la pépinière sera accompagné par l’Etat de Côte d’Ivoire, afin que les différents projets deviennent des entreprises viables ou autonomes.
Visiblement très heureux de cette initiative, Burno Koné, a indiqué que c’est l’un des projets emblamatiques que son ministère pilote et fier d’accompagner. Il a même déclaré qu’il ce jour sera inscrit dans les annales des innovations de développement numérique en Côte d’Ivoire. «Il était temps d’accorder plus d’attention à la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes qui aboutira à la création d’emplois pour les jeunes et par les jeunes.La jeunesse est le terrain le plus fertile des nouvelles technologies qu’il faut soutenir. Nous apporterons un soutien réel à l’encadrement des jeunes pour le développement des TIC. », a-t-il indiqué .
« L’avenir est numérique », croit Bruno Koné. C'est pourquoi, il pense qu’il faut préparer les jeunes à rentrer dans cette ère du numérique en les accompagnant par la formation et l’initiation à la création d'emplois.
Par ailleurs, le ministre a salué le courage de ces jeunes promoteurs qui ont choisi de sortir du côté obscur du net afin de créer eux-mêmes leurs propres emplois et pour le pays. Toutefois, il leur demande de " produire des résultats tangibles utiles à la population, l’administration... et pour le développement de la Côte d'Ivoire".
Les membres de la Fondation et ses partenaires
Situé au sein du VITIB de Grand-Bassam, le centre d’incubation pour les jeunes porteurs de projets innovateurs regroupe les structures sous tutelle du ministère de l’Economie numériqiue et de la Poste.
ATCI : Autorité de régulation des télécommunications/Tic de Côte d'Ivoire
ANSUT : Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications/TIC
VITIB : Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie
AIGF : Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences Radioélectriques,
ESATIC : Ecole supérieure africaine des techniques de l’Information et de la Communication
Il a aussi pour partenaires techniques : Microsoft et ONUDI(organisation des nations Unies pour le developpement industriel).
Sa vision et mission
La Fondation jeune numérique est une association mise en place par le ministère de l’Economie numérique et de la Poste afin de favoriser l’innovation et d’accompagner la création d’entreprise innovante dans le secteur des télécoms/TIC en Côte d’Ivoire. Son activité principale consiste à la sélection et l’incubation de projets d’entreprises dans le secteur des Télécoms/TIC.
Sa mise sur pied s’inscrit dans le cadre du développement d’une expertise nationale en matière de TIC, l’un des axes stratégiques du programme de développement de la maturité numérique du pays. Grâce à ce programme d’incubatipon et de financement de nouvelles entreprises Télécoms/tic, le ministère de l’Economie numérique et de la Poste, et ses paratenaires entendent mutualiser les ressources des partenaires clés du secteur pour réussir le pari de la transition vers des modèles économiques davantage connectés, favorisant ainsi le developemment du numérique et la création de richesses à très haute valeur ajoutée.
Deux hommes de nationalité malienne impliqués dans l’attentat de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire), et qui a fait 19 morts et plusieurs blessés, ont été arrêtés au nord du Mali. Mais le cerveau de cette attaque meurtrière Kounta Dallah est toujours en fuite.
Ces deux hommes soupçonnés d'avoir "activement participé" à l'attaque djihadiste du 13 mars ont été arrêtés dans le nord du Mali. Ils ont pu être arrêtés grâce à leurs indices qui prouvent qu'ils ont activement participé à l'attaque de Grand-Bassam", selon des sources de sécurité.
C’est à Gossi, à 185 km au sud de Gao, la plus grande ville du nord du Mali que l’un des suspects a été arrêté. Il a reconnu avoir hébergé certains membres du commando à Abidjan et leur avoir fourni une aide logistique avant l'attaque.
L’autre suspect a été arrêté à Goundam, localité située à 80 km de kilomètres de Tombouctou (nord-ouest). Il a recconnu avoir été le chauffeur et bras droit du cerveau de l'attaque de Grand-Bassam, Kounta Dallah.
Kounta Dallah toujours en fuite
Dans l’évolution des enquêtes après l’attentat, il ressort qu’il y avait un homme qui a coordonné toute cette attaque. Il s’agit de Kounta Dallah. Mais ce dernier est depuis en fuite et est recherché activement dans la sous-région. Au total, quinze personnes ont été arrêtées.
L'attentat avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique(Aqmi) en réponse à l'opération antidjihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés. La Côte d'Ivoire a aussi été visée pour avoir livré quatre membres d'Aqmi aux autorités maliennes.
Les premières tendances du second tour de la présidentielle béninoise donnent largement gagnant Patrice Talon devant Lionel Zinsou, le premier ministre sortant. Dans la nuit de dimanche à lundi, M. Zinsou, a reconnu sa défaite face à M.Talon.
«Les résultats provisoires font apparaître une victoire très nette de Patrice Talon», a déclaré cette nuit par téléphone Lionel Zinsou à l'AFP, précisant que « l'écart est significatif». «J'ai appelé Patrice Talon ce soir pour le féliciter de sa victoire, lui souhaiter bonne chance et me mettre à sa disposition pour la préparation des dossiers de transition. J'ai eu une conversation cordiale avec lui », a-t-il ajouté.
Les résultats officiels du second tour de la présidentielle ne sont pas connus, mais ils donnent Patrice Talon largement en tête devant Lionel Zinsou. Une telle avance est à mettre sur le compte des ralliements de M. Talon. Avant la date du second tour, l'homme d'Affaires avait reçu le soutien de gros poids lourds comme Sébastien Ajavon qui s’est classé 3e du premier tour, le 4e Abdoulaye Bio Tchané, et le 5e, l’ancien Premier ministre du président Boni Yayi, Pascal Iréné Koukpaki.
L'Institut béninois de sondages, un institut sérieux, donne 64,8% des voix à Patrice Talon contre 35,2% à Lionel Zinsou, un sondage portant que sur 3% des suffrages. Aussi des décomptes auxquels ont assisté des citoyens et largement communiqués sur les réseaux sociaux prébiscitent-ils Patrice Talon en tête. D’ailleurs à Cotonou dans la capitale économique, dans son propre poste de vote, Lionel Zinsou a été battu par Patrice Talon, 190 voix à 100.
Dans un scrutin très ouvert le report des voix a normalement fonctionné pour permettre à M. Talon de remporter la présidentielle.
Le Bénin vient donc d'amorcer un nouveau départ avec Patrice Talon qui a longtemps été le bras droit de Boni Yayi, actuel président dont le mandat prend fin en avril 2016, avant de prendre ses distances à cause d'une affaire de tentative d'empoisonnement. Cette affaire fait toujours l'objet d'une procédure judiciaire en France.
Quelque 4,7 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans les 7 908 bureaux de vote du pays. La Commission électorale annonce les grandes tendances officielles dans les 48 heures.
Gnamien Konan, ministre de l’Habitat et du Logement social affiche sa détermination à améliorer le cadre de vie des Ivoiriens. Il a dévoilé les grands travaux qui seront mis en oeuvre par le gouvernement dans les mois à venir, et pilotés par son ministère, lors d'une cérémonie de remise de prix à des meilleurs acteurs de son secteur.
Dès son arrivée aux affaires, le président Alassane Ouattara a mis en place le programme Présidentiel de construction de logements sociaux, avec pour objectif la construction de 60 000 logements sociaux et économiques sur la période 2012-2015. Le nouvel objectif qui vient d’être fixé par le Gouvernement passe à 150 000 logements à construire au cours des 5 prochaines années. Mais dans quel cadre ces logements se trouveront-ils quelques années après leur occupation ? C’est bien à cette question que le gouvernement veut apporter une solution à travers le ministère de l’Habitat et du Logement social.
Selon le ministre Gnamien Konan, la décision a été prise de refaire les façades des habitations et des édifices publics. A cela s'ajoute l'assainissement des quartiers et trottoirs déjà mis en route par le ministère de la Salubrité urbaine et de l'Assainissement dirigé par la ministre Anne Désirée Ouloto.
En s’appuyant sur plusieurs faits dont il a été temoin par le passé, il a exhorté les Ivoiriens à rendre leur cadre de vie sain et agréable. « Il appartiendra donc aux populations de ravaler les façades par la peinture des bâtiments. Le Gouvernement y tient particulièrement. Cette opération va démarrer dans les jours à venir», a-t-il annoncé, regrettant que la plupart des trottoirs dans nos villes sont devenus des espaces commerciaux et les cours en maquis.
Sur la question de la copropriété, longtemps négligée dans notre pays, elle va désormais prendre de l’importance avec le développement de l’Habitat Social et la création de nouveaux quartiers et de villes nouvelles. «C’est en ces lieux que nous allons expérimenter le vivre ensemble, qui renvoi à la solidarité, à la convivialité mais aussi à la salubrité et à la propreté dans les cités», a-t-il soutenu, saluant toutes les actions des syndicats de copropriétaires qui œuvrent dans cette voie.
Le ministre Gnamien Konan de l’Habitat et du Logement Social a remis jeudi 17 mars 2016 à son cabinet sis au Plateau le 2ème et 3ème prix aux lauréats des meilleurs promoteurs immobiliers de l’année 2015. Ainsi que les prix du 2ème et 3ème meilleurs syndicats de copropriétaires.
Cette cérémonie de récompense s’inscrit dans le cadre de l’initiative du gouvernement ivoirien visant à célébrer les acteurs de la vie socio-économique et administrative ayant fait preuve d’exemplarité dans leurs domaines d’activités respectifs. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait remis lors de la cérémonie nationale du Prix d’Excellence, le jeudi 6 août 2015, le 1er prix du meilleur promoteur immobilier à l’entreprise de promotion immobilière S3I et le 1er prix des meilleurs syndicats de copropriétaires de l’année 2015 au Syndicat de la cité GENIE 2000 de la Rivera Faya.
Ainsi à son cabinet au Plateau, le ministre Gnamien Konan a honoré ces acteurs du secteur de l'Habitat et du logement social. Il a remis le 2ème et le 3ème prix recompensant respectivement l’entreprise OPES Holding et Ital Construzioni dans la catégorie des meilleurs promoteurs immobiliers de l’année 2015. Toutes deux ont reçu un chèque d’une valeur d’1 million de Fcfa, un diplôme et un trophée. Même récompense pour le Syndicat des locataires et copropriétaires de Cocody-Plateau Dokoui Zublin(2ème prix) et l’Association syndicale de lotissement de la Riviera3 Allabra(3ème prix) dans la catégorie des meilleurs syndicats de copropriétaires au niveau national.
Pour le ministre, le secteur de l’Habitat et du Logement Social occupe une place centrale dans la marche vers l’Emergence. « Les questions liées à l’Habitat et au Logement social ont un impact direct sur le bien-être des populations et constituent de ce fait une priorité pour le Gouvernement », a-t-il dit, invitant les promoteurs immobiliers à s’autonomiser financièrement.
Sur la question de la copropriété, M. Konan rassure qu’elle va désormais prendre de l’importance avec le développement de l’Habitat social et la création de nouveaux quartiers et de villes nouvelles. « C’est en ces lieux que nous allons expérimenter le vivre ensemble, qui renvoi à la solidarité, à la convivialité mais aussi à la salubrité et à la propreté dans les cités », a-t-il indiqué.
Siriki Sangaré, PDG de OPES Holding, et président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire(CNPC-CI), a partagé la joie et la satisfaction des promoteurs immobiliers présents. « Nous avons traversé des moments de difficultés, mais c’est à travers les épreuves qu’on atteint l’excellence. Nous continuerons de travailler afin d’être toujours parmi les meilleurs promoteurs de Côte d’Ivoire », a dit le président de la CNPC-CI, remerciant le ministre Gnamien Konan pour son engagement à soutenir la grande famille des promoteurs immobiliers ivoiriens.
M. Sanogo Siaka, président de l’Association syndicale de lotissement de Riviera 3 Allabra, a exprimé toute la gratitude des siens au gouvernement ivoirien pour cette initiative. Toutefois, il n’a pas manqué de souligner le côté bénévolat de leur activité, rendant leur tâche plus difficile sans subvention. C’est pourquoi, il a plaidé pour que l’Etat promeut la nouvelle loi sur la copropriété dans le but de professionnaliser ce secteur.
Rappelons cette 3ème édition du Prix d’Excellence 2015 a récompensé au total 78 personnes physiques et morales représentant divers secteurs d’activités de la vie socio-économique nationale. Les trois éditions auront coûté la somme de 2,3 milliards F CFA dont environ un milliard F CFA pour l’édition 2015.
Arrivée deuxième au premier tour de la présidentielle béninoise, l’homme d’affaires, Patrice Talon(24,8 %). sans parti politique, et qui s’est présenté en indépendant pourrait bien remporter le second tour de la présidentielle. Plusieurs candidats du premier tour ont fait bloc autour de lui, au détriment de Lionel Zinsou, candidat du parti au pouvoir arrivé premier(28,44%).
Le second tour du scrutin présidentiel au Bénin est prévu pour le 20 mars 2016. Qui de Lionel Zinsou et Patrice Talon remportera cette élection? L'ancien économiste et banquier d'affaires soutenu par le chef de l'État sortant et par le Parti du renouveau démocratique, principale formation de l'opposition, affrontera l'homme d'affaires Patrice Talon. De nationalité franco-béninoise, Lionel Zinsou est contesté par le parti au pouvoir, la FCBE (Force Cauris pour un Bénin émergent), et par les syndicats qui lui reprochent d'avoir passé une grande partie de sa vie en France, à l'écart de la politique locale.
De son côté, l’homme d’affaires bénéficie de plusieurs soutiens de poids lourds comme Sébastien Ajavon(2ème, 24,8 %), Abdoulaye Bio Tchané(4ème) et Pascal Irénée Koupaki(5ème). A ceux-là s'ajoutent d’anciens ministres de Boni Yayi qui étaient de la course.
Selon Abdoulaye Bio Tchané, porte-parole de la coalition, la déclaration de soutien est intervenue après un conclave entre les candidats et M.Talon. Il précise que Patrice Talon se serait engagé à éviter tout conflit d’intérêts une fois élu à la présidence.
Ces ralliements donnent de fortes chances à M. Talon de remporter ce second tour fixé au 20 mars haut les mains. Le président élu succèdera à Boni Yayi, dont le deuxième quinquennat arrive à son terme le 5 avril prochain.
Il fait partie des chefs d’Etat africain qui auront duré au pouvoir après leur accession à la Magistrature suprême de leur pays. Arrivée en 1979, l’homme fort de Luanda dont le mandat actuel fini en 2017 a décidé de partir en 2018. Il a annoncé lui-même son départ de la vie politique lors d’une rencontre avec le comité central de son parti, le MPLA.
"J'ai pris la décision de quitter la vie politique en 2018", a déclaré le chef de l'Etat de 73 ans devant le comité central de son parti, le MPLA, rapporté par AFP.
En juin dernier, le président avait indirectement abordé la question de sa succession, en déclarant notamment: "Il nous faut étudier très attentivement la façon de construire la transition", en appelant le MPLA à réfléchir à la nomination d'un candidat.
À la tête du pays depuis 1979, José Eduardo dos Santos, âgé de 73 ans, est le second plus ancien chef d'État au pouvoir en Afrique, devancé seulement par le dirigeant de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir un mois avant lui. Tous deux coiffés par le Zimbabwéen Robert Mugabé(92 ans), le plus âgé des chefs d'État d'Afrique et du monde en exercice. En 2018, José Eduardo dos Santos aura donc passé un peu près de 40 ans à la tête de l’Angola.