Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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La nouvelle franchise de jouetspour enfants ToyCity vient d’ouvrir son premier magasin de 750 m2 à Abidjan. L’inauguration de cette boutique spécialisée dans la vente de jouets pour enfants située sur le boulevard VGE(Marcory-Zone4) a eu lieu le samedi 10 décembre 2016. 

 

ToyCity c’est tout  un ensemble de jouets de plusieurs marques dont Mattel, Disney Princesses, Hasbro, Play-Doh etc. Le tout à des prix adaptés à toutes les catégories socioprofessionnelles( à partir de 5000 Cfa ). Une belle opportunité pour tous les parents à la recherche de cadeaux pour leurs enfants à quelque jours de la fête de Noël. D’où le slogan : « ToyCity, là où parents et enfants partagent les mêmes rêves ».

Selon Céline Anweiller, gérante de  cette boutique, l’ouverture répond à la très forte demande de jouets de qualité. « Nous avons ouvert ce magasin pour rendre les jouets accessibles aux enfants de Côte d’Ivoire. Leur proposer des jouets de marque de premier choix et surtout qui ne soient pas dangereux pour leur santé », a indiqué Mme Anweiller.

«Nous nous sommes rendus compte que tous les enfants  d’ici n’avaient pas à leur accessibilité tous les types de jouets. Nous proposons donc des jouets de qualité, de tendance, provenant directement des fabricants », a dit Larissa Stocchi, la Responsable marketing et communication de ToyCity, justifiant le choix de la Côte d’Ivoire par son réveil  économique, et sans manquer d’annoncer un deuxième magasin dans les mois à venir dans la commune du plateau(Abidjan), Tchad et Bénin. Et de nombreux autres ailleurs en Afrique de l’Ouest(plus d’une quinzaine).

Pour  son directeur général exécutif, Alain Choucai, l’objectif est de s’imposer sur le marché de l’Afrique de l’Ouest, où l’enfant est roi. « Nous espérons que nos jouets procurerons de la joie aux enfants et parents, autant nous en avons eu à faire aboutir ce projet. L’Afrique de l’Ouest n’a jamais été considéré comme un marché potentiel, alors que nous le voyons comme le marché du futur(…) », a-t-il dit. 

 

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Le Pr Amoa Urbain, recteur de l’Université Charles-Louis de Montesquieu, a annoncé au cours d’une conférence de presse la création de la « Fondation de la route des Reines et Rois »  pour le retour  du festival de la « route des Reines et Rois ».

Le Pr Amoa Urbain veut exporter le festival de la route des Reines et des Rois qui a longtemps sillonné plusieurs villes ivoiriennes. Cette orientation, selon lui, vise à « internationaliser le concept » dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest tel que le Burkina, le Mali, etc. 

Pour ce retour, il s’agira de la 11ème édition sous le thème : « Chefferie traditionnelle, gouvernance de proximité et autonomisation des femmes » du 1 er au 15 août 2017. 

Chambre africaine de Rois et chefs traditionnels près de l’UA

Pour le règlement des conflits intercommunautaires, le Pr Amoa a indiqué qu’il n’y a pas meilleure voie que de passer par les chefs de communautés.

C’est pourquoi, il déplore le mode de fonctionnement de l’actuelle Chambre des Rois et chefs traditionnels qu'il dit s'être détournée de sa mission première. Son combat aujourd’hui, a-t-il dit, c’est de parvenir à la création d’une Chambre africaine de Rois et chefs traditionnels près de l’UA.

C'est bien cette détermination pour la promotion de la culture africaine qui lui a permis de recevoir le prix d'honneur du festival « PRINGRE Kuni », lors de sa 3ème édition à Ouagadougou, le  11 novembre 2016. 

Par ailleurs, il souhaite que les Institutions comme le sien puisse être subventionnés par l’Etat dans les travaux de leurs recherches

Rentrée académique 2016-2017 

Il faut savoir que les cours ont débuté à l’université Charles Louis de Montesquieu. Mais la cérémonie officielle marquant la rentrée académique 2016-2017 aura lieu du 14 au 17 décembre 2016 dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Il aura plusieurs conférences dites par des professeurs nationaux et internationaux. «Elle est placée sous la double vision de la culture et de l’éducation », a indiqué le Pr Amoa Urbain.

 

 

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Au moins 2000 mille pasteurs des églises protestantes évangéliques ont pris part à l’Assemblée générale de la commission protestante évangélique de Côte d’Ivoire, le mercredi 7 décembre 2016 à l’hôtel communal de Cocody.

A cette occasion, le Révérend Camille Makosso, secrétaire général de cette commission, a appelé les pasteurs à l’union autour du corps du Christ. 

Pour lui, les églises protestantes évangéliques doivent taire leurs querelles internes et penser à s'organiser. «Le temps des palabres au sein des églises est passé», a-t-il clamé, indiquant même avoir fait la paix avec le Bishop Kassi d’Azito avec qui il était en conflit depuis des années. « Les différends entre moi et lui sont réglés », a soutenu l'homme de Dieu.

Il n’a pas manqué d’attirer l’attention des pasteurs sur les propositions malsaines à leur faites par des hommes politiques, et qui conduisent l’église dans le désordre. « Rien ne nous divisait, mais c’est l’argent hélas souvent provenant des hommes politiques qui était notre problème», a-t-il avoué, rassurant que les hommes de Dieu ne feront plus la politique. 

Camille Makosso estime que «les organisations des églises n’ont pas été créées pour aller racketter les hommes politiques », ajoutant que le temps de tendre la main est fini. « Il faut respecter ce que nous faisons. Soyons fiers de ce que nous sommes des hommes de Dieu », a-t-il exhorté. 

Conquérir le pays

Celui qui se fait appeler le « Général de Dieu » a aussi dit à son « armée » que les années 2017, 2018, 2019 et 2020 seront des temps d’évangélisation, parce que l’église doit aller à la conquête de la Côte d’Ivoire. Un engagement a été pris à cet effet par les pasteurs.

Camille Makosso est convaincu que les fidèles protestantes évangéliques représentent plus de 7 millions donc 35% de la population nationale. 

Financement de projets

«Nous refusons d’être exclus de la vie sociale de la Côte d’Ivoire. Nous voulons participer au développement économique du pays en amenant les églises à cultiver la terre», a-t-il affirmé.

Pour ce faire, il compte mettre à la disposition des différentes églises un budget de 200 millions Fcfa dans les mois à venir.

Présent à cette cérémonie, le directeur général du Culte, M. Bamba Messamba, a salué le travail des pasteurs, mais surtout les a invités à plus de sérieux dans leur sacerdoce. «Vous devez vous unir dans le travail que vous faites. Les fidèles comptent sur vous et le pays également. Vous devez pratiquer ce que vous enseignez", a souhaité Messamba Bamba.  

Par ailleurs, de l’aides ont été apportées aux familles des pasteurs qui ont perdu la vie par noyade lors d’une cérémonie de baptême récemment dans la lagune à Yopougon. Sans oublier les prix qui ont été remis à des personnalités.

 

 

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UniFrance en partenariat avec Majestic Cinéma organise les 1ers rendez-vous du cinéma francophone du 8 au 10 décembre 2016 à Abidjan. En conférence de presse jeudi, les organisateurs ont présenté les grandes articulations de ce festival de films. 

 

Il s’agit de 6 films avec en avant-première en Côte d’Ivoire «Bienvenue au Gondwana», de Mamane, l’humoriste chroniqueur de RFI et le concepteur du Gondwana City. Réalisé à Abidjan et Yamoussoukro avec des acteurs africains, ce film constituera le clap d’ouverture de ce festival avec un public select à Majectic ivoire, le jeudi 8 décembre(20H 30mn).

En plus de « Bienvenue au Gondwna », cinq autres films issus de la francophonie sont au programme: « Tour de France » de Rachid Djaidani(France), « Ma vie de Gougette » de Claude Barras(Suisse), « Les Chevaliers Blancs» de Joachim Lafosse(Belgique), « Wùlu » de Daouda Coulibaly(France/Sénégal) et « Il a déjà tes yeux » de Lucien Jean-Baptiste. 

Selon Jean Christophe Baubiat de UniFrance, l’objectif principal est de faire la promotion des films de l’espace francophone. Le but visé : « Investir l’espace francophone et surtout l’Afrique de l’Ouest avec des films adaptés au public » a-t-il ajouté. 

Et la Côte d’Ivoire sera le point de départ d’une aventure cinématographique qui pourra s’étendre au Mali, Sénégal, Burkina-Faso, etc, si l’expérience ivoirienne venait à être un succès. C’est pourquoi, M. Baubiat souhaite qu’il en soit ainsi pour en faire un événement annuel.

Pour sa part Sylvain Agbé, manager général de Majestic Cinéma, a indiqué qu’il voudrait redonner le goût du cinéma en salle aux Ivoiriens. « Offrir le meilleur au public ivoirien avec des projections en 3D », a-t-il dit, pouvant participer, selon lui, à l’essor de nouveaux talents du cinéma africain.

Les tickets d’entrée sont à 2000 francs par projection. Cependant, une faveur est faite à tous les adhérents du l’Institut français(1 ticket acheté, 1 offert). Pour les cinq films, il y a aussi une possibilité de payer un pass rendez-vous à 5000 frs.

La promotion de la langue française

L’autre aspect de ce festival est la promotion de la langue française, aujourd’hui avec plus de 220 millions de locuteurs dont 50% en Afrique. Le nombre de ses utilisateurs est appelé à croitre en 2050 avec 750 à 800 millions de personnes dont plus de 85% sur le continent. Ainsi, la langue française sera, avec l’Anglais et le mandarin, l’une des langues les plus pratiquées au monde. Si bien entendu, elle est enseignée et diffusée. 

 

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Le procès pour crimes contre l’humanité de l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo a repris lundi avec la participation de ses avocats, après une semaine de suspension. L'accusée était quant à elle absente. Le président de la Cour d’assises d’Abidjan, le juge Boiqui Kouadjo, a renvoyé le procès au mardi 29 novembre 2016 avec possibilité d’établir un calendrier pour le passage à la barre des témoins cités par la Défense. 

 

Après des explications sur ce qui a pu conduire à la suspension du procès, les deux camps et même le président de la Cour d’assises se sont réjouis du retour de la défense à la Cour. Et cela, après une médiation du bâtonnier de l’Ordre des avocats. 

Le procès a été renvoyé au mardi avec la présence de Simone Gbagbo, et aussi de la mise sur pied d’un calendrier permettant aux témoins cités par la défense de comparaître à la barre.

C’est bien à ce niveau que se situe le désaccord entre les deux parties. En effet, après les témoins de l’accusation, les avocats de la défense ont demandé à la Cour la comparution d’un certain nombre de personnalités du pays dont l’actuel président de l’Assemblée nationale et ancien chef de la rébellion Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre Jeannot Kouadio Ahoussou ou l’ex-ministre Charles Koffi Diby. A ceux-là s’ajoutent l’ancien chef de l’armée ivoirienne, Philippe Mangou, ambassadeur au Gabon, et l'ex-patron de la gendarmerie, le général Kassaraté Tiapé, ambassadeur au Sénégal. 

La Cour avait répondu que cette requête était nulle et qu’elle passait outre la comparution de ces personnalités. Ce qui a donc conduit Mme Gbagbo et ses avocats à suspendre leur participation au procès.

Aujourd’hui, la question semble être résolue avec une probabilité que ces personnalités soient à la barre pour donner leur part de vérité sur la crise postélectorale de 2011. Mais cela n’est pas chose aisée. Car, fait savoir le procureur général, on ne peut pas faire comparaître une personnalité à la barre comme un citoyen ordinaire. C’est  tout un processus qu’il faut respecter.

 « (…) Pour ceux qu’ils exigent à comparaître comme témoins, il leur est demandé de formuler leurs demandes à l’audience. Et si la loi permet de les  satisfaire, elles seront satisfaites, mais si la loi ne le permet pas, elles ne pourront pas être satisfaites», a-t-il indiqué, soulignant quand même que le code prévoit des dispositions pour le témoignage d’un certain nombre de personnalités: les présidents d’institutions, les ministres, etc. 

«Ce qu’il veut dire que la demande doit être présentée en conseil des ministres, et une fois  que le Conseil donne son accord, le président de la République l’acte avec un décret pour que le principal concerné puisse comparaître », a-t-il précisé.  

De son côté Me Rodrigue Dadje, avocat de Simone Gbagbo, soutient le contraire. Pour lui, il suffit tout simplement de faire respecter la loi. 

«Non, la procédure pour faire comparaître un ministre n’est pas trop longue. Elle peut se faire en une journée avec un courrier adressé au concerné ou au gouvernement qui donne son accord pour sa comparution et la rédaction d’un décret ne prend pas du temps. Si donc nous sommes revenus, c’est grâce à la médiation du bâtonnier et considérons que, plus aucune citation n’a été annulée. Ceux dont la Cour avait décidé de passer outre, elle n’en passe plus outre ces derniers. Nous avons donc la possibilité de citer tous les acteurs des faits sans exception…», a expliqué Me Rodrigue Dadje, annonçant le retour de sa cliente à l’audience, parce qu’il a reçu l’assurance que les droits de la Défense seront garanties.  

Pour rappel, le président de la Cour d’assises d’Abidjan, le juge Boiqui Kouadjo, avait décidé le 16 novembre que le procès de l’ex-première dame se poursuivrait sans elle et avec des avocats commis d’office. Suite donc au refus de celle-ci et de ses avocats de venir au procès.

Depuis le 31 mai 2016, Mme Gbagbo est jugée pour son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, et pour sa participation à une cellule de crise qui planifiait et organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches de l’ancien régime, lors de la crise postélectorale de 2011, qui a fait plus de 3.000 morts.

 

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Depuis le vendredi 25 novembre 2016, la CEI(Commission électorale indépendante) présidée par Youssouf Bakayoko, a publié la liste officielle des candidats retenus pour les législatives de décembre prochain. Sur  1080 candidatures, 676 sont des indépendants et 404 candidatures issues de partis politiques. 

Les candidats aux législatives de décembre sont connus. Selon la liste officielle publiée sur le site web de l’institution en charge des élections en Côte d’Ivoire, la CEI, il y a au total 1080 candidats dont 199 issus du RHDP, 148 FPI (Tendance Affi N’Guessan), 20 UDPCI, 24 UPCI, 13 Lider et 676 indépendants.

Ce qui saute aux yeux sur cette liste, c’est bien le nombre impressionnant des indépendants : 676 candidats. C’est vraiment énorme. Même en additionnant les candidatures des différents partis(199 RHDP+ 148 FPI+20 UDPCI + 24 UPCI+ 13 Lider= 404 candts), leur nombre ne dépasse pas celui des indépendants. Plus de 200 candidatures de différence.  

On peut aisément imaginer que ces candidatures ont pu être favorisés par l’organisation interne de certains partis, dont les décisions ont poussé des militants à se présenter en indépendant, et d’autres comptant sur leur popularité dans leur circonscription d’origine sans être affiliés à un parti politique. 

Tout porte à croire que les 255 sièges à l’hémicycle seront âprement disputés entre partis politiques et indépendants. 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces législatives 2016 réservent  bien des surprises à l’horizon. 

 

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Le secteur de l’immobilier en Côte d’Ivoire vient d’enregistrer la naissance de la FIABCI(Fédération internationale des professions immobilières de Côte d’Ivoire). Une association à vocation internationale sous la dénomination de FIABCI-Afrique.

Son tout premier président est Siriki Sangaré, PDG de Holpes Holding, et président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs de Côte d’Ivoire(CNPC-CI). Il a été élu face à Ma Jun Marcel de la société Mingda Opes SA au cours d’une Assemblée générale constitutive pour un mandat de 4 ansSon élection s’est déroulée en présence de Me Didier Dougoué, notaire, au Palm Club à Abidjan. 

Siriki Sangaré entend œuvrer pour la professionnalisation du secteur, permettre aux membres d’avoir des financements de crédits promoteurs, aux acquéreurs d’avoir  des crédits, et aussi une exonération dans les différentes promotions immobilières dans le cadre des logements sociaux, etc. Il veut surtout « réduire le déficit de logements » dans nos différents pays africains, a-t-il soutenu, soulignant que toutes ces actions ont pour but de faire des professionnels du secteur des élites de « très bonne volonté ».

La FIABCI-Afrique a pour objectifs, entre autres, de lutter pour les intérêts collectifs, moraux et professionnels des membres et de ceux des groupements qui la composent, permettre aux professionnels du secteur immobilier d’améliorer la qualité de leurs activités, et faciliter les échanges sur le marché, Contribuer à améliorer les relations entre le public et les professionnels du secteur privé, au profit de la société, Contribuer aux échanges culturels et éducatifs entre les professionnels de l’immobilier, etc. Les actions de cette association couvrent la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, et le Bénin. Son siège social est à Abidjan(Cocody).

 

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Dans un communiqué de la présidence de la République ivoirienne lu par le secrétaire général, Amadou Gon Coulibaly,  le vendredi 25 novembre 2016, le président Alassane Ouattara a mis fin au fonction de deux de ses ministres. Gnamien Konan de l’Habitat et de Logement social, et Albert Mabri Toiseuse des Affaires étrangères. Ce dernier n’a pas tardé à réagir.

 

« Le PR ADO vient de mettre un terme à notre collaboration au sein du gouvernement. Ce fût une belle aventure. Dieu bénisse la Côte d'Ivoire! », a indiqué le désormais ex-ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, auparavant ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, sur sa page officielle facebook.

Comme lui, son désormais ex-collègue de l'Habitat et de Logement social Gnamien Konan a été également limogé. M. Konan n’a pas encore réagi à cette décision du président Alassane Ouattara.

L’intérim des Affaires Etrangères sera assuré par Marcel Amon Tanoh, jusque-là directeur de cabinet du président de la République, et celui de l’Habitat et du Logement social par  le ministre de la Construction et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo, précise le même communiqué. 

Ce remaniement au sein du gouvernement serait parti de ce que les deux ministres ont opposé un refus catégorique à la décision de la direction du RHDP, une alliance dont est membre l’UDPCI d’Albert Mabri Toikeuse et de l’UPCI de Gnamien Konan, de ne pas présenter de candidats aux législatives 2016, après que des candidatures ont été proposées pour représenter l'Alliance des houphouétistes. 

On se souvient que le président Ouattara et Bédié, patron du RHDP, avaient donné un nombre de candidats pour représenter le RHDP dans plusieurs circonscriptions. Cette décision qui n’a pas rencontré l’assentiment de plusieurs membres de cette alliance a donc créé la vague des candidats indépendants. 

 

 

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La banque européenne d’investissement(BEI) en partenariat avec la banque africaine de développement(BAD), et avec le soutien de l’Union l’européenne(UE) a organisé la 2ème journée de l’Afrique dénommée « Africa Day 2016 », au siège de la BAD à Abidjan. L’initiative « Boost Africa » a été lancée afin de financer les start-up et PME africaines pour le développement et la croissance économique du continent. 

 

Africa Day 2016 : une  opportunité pour le continent

Après la 1ère journée à Luxembourg, l’Afrique a eu son « Africa Day » et précisément en Côte d’Ivoire. Un important événement pour le développement et la croissance économique du continent. C’est une première et une grande opportunité pour les jeunes entrepreneurs africains. Tous les intervenants ont été unanimes sur cette opportunité pour l'Afrique.

 

« Boost Africa »  pour financer les jeunes entrepreneurs

Cette édition de la journée de l’Afrique a mis l’accent sur l’investissement des « projets bancables » des jeunes start-up africaines comme l’a indiqué M. Akinwumi Ayodeji Adesina, président de la BAD, afin de booster l’économie africaine. 1500 start-ups et des PME(Petites et moyennes entreprises) du continent pourront bénéficier de financement à travers le programme « Boost Africa ». Un fonds mis sur pied par la BEI et la BAD de plus de 150 millions d’euros, afin d’aider à la création d’emplois, une solution au chômage de la jeunessse africaine. Ce que M. Akinwumi a appelé « un fonds de confiance ». Les projets devront concernés les domaines de l’éducation, la santé, l’agriculture, la technologie et l’information. Et bien d’autres pourvoyeuses de richesses.

Pour le président de la BAD, l’Afrique continue d’être un continent où l’on peut faire des affaires. Elle a donc besoin d’être éclairée, nourrie, industrialisée... A cet effet, 24 milliards Us sont prévus pour l’Agriculture et l'alimentation, l’électrification 12 milliards de dollars US dans les 5 années à venir, une industrialisation plus forte avec des investissements dans les ports, les routes, voies ferrées. «Il faut créer les conditions pour aider les jeunes entrepreneurs », a-t-il dit, ajoutant que l’Afrique a la solution pour nourrir le monde, parce qu’elle possède des terres non cultivées.  

La Banque africaine compte également met un accent particulier sur le financement des femmes à hauteur de 3 milliards de dollars. 

C’est à juste titre que la Banque européenne d’investissement s’intéresse au continent. D’ailleurs son président M. Werner Hoyer, a salué la tenue de cet événement en terre africaine qui va occasionner des partenariats, annonçant un investissement de 2 milliards d’euros pour le continent sur un total de 84,5 milliards d’euros à travers le monde. « Nous croyons que les leaders d’opinions, les entrepreneurs et politiques travailleront ensemble pour le développement de l’Afrique », a soutenu Hoyer Werner.

M. Stefano Manservisi, directeur général de la coopération internationale et du développement de l’Union européenne(UE), a indiqué que l’Afrique a besoin d’une croissance quantitative et à la fois qualitative, surtout durable. La commission européenne annonce un investissement de plus de 40 milliards d’euros dans le secteur  privé en Afrique. 

Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a indiqué que l’Afrique est la nouvelle frontière du développement, car elle est un partenaire privilégié de l’Europe. « Il faut conjuguer tous les efforts pour relever les défis. Le continent doit assurer l’essentiel de ses besoins avec l’appui de ses partenaires", a affirmé M. Duncan. Et de poursuivre pour dire qu’il faut accroître les investissements pour la création d’emplois pour les jeunes. 

 

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Débuté le lundi 14 novembre, la 4ème session de formation en droit international humanitaire à Abidjan a pris fin samedi 19 novembre 2016 en présence de la ministre ivoirienne des Droits de l’Homme et des Libertés  publiques, Paulette Badjo Ezouehu.

 

«La consolidation des droits de l’Homme dans le processus de reconstruction post-crise de la Côte d’Ivoire». Ce thème central de cette session a constitué l’objet de communication de la ministre Paulette Badjo Ezouehu.  

Selon elle, après la crise-post électorale, l’Etat ivoirien a fait de véritables réformes afin d’améliorer les conditions de vie, des droits de l’homme dans le pays, à travers des institutions, des textes de loi sur la nationalité, le foncier rural, le code pénal et une nouvelle constitution récente, etc. 

Ainsi plusieurs structures permanentes comme la CDVR, la CONARIV… et temporelles: commission nationale d’enquêtes etc, ont permis de créer les conditions de paix et de réconciliation des Ivoiriens. 

Tout cela, a-t-elle souligné, a contribué à la création du ministère des Droits de l’homme et des Libertés  publiques. « Le gouvernent fait du respect des droits de l’homme l’une de ses préoccupations majeures. Car c’est une quête permanente», a-t-elle dit, exprimant le soutien de l’Etat à cette initiative qui fait la promotion des droits de l’homme. 

Daouda Seck, chargé de programmes de la Fondation Friedrich Naumann Sénégal et représentant de la directrice régionale Afrique de l’Ouest, a exprimé toute sa satisfaction pour cette session d’Abidjan, souhaitant l’engagement de tous pour les droits de l’homme. 

Pour sa part, Muriel Sognigbe Sangbana, chargée de programmes de la Fondation Réné Cassin, a demandé que tous s’engagent contre les violences, l'injustice... faites aux plus faibles en temps de guerre. Sans manquer de partager sa joie pour son séjour d’Abidjan. 

76 participants outillés

Sur 219 enregistrés, 150 présélectionnés, c’est finalement 76 participants qui ont remplis les conditions pour prendre part à la session de formation sur le droit international humanitaire à Abidjan. Ils sont venus de 8 pays africains, et ont pu bénéficier d’une formation donnée par des professeurs de Droits outillés en la matière, afin d’être capables de mener des réflexions, échanges, dialogues et des plaidoiries solides sur le droit international humanitaire. Parmi les partipants, il y avaient des juristes, défenseurs des droits de l’homme, d'étudiants, etc. Le major de cette promotion a été Rombiré Bakieka(Burkina) qui a reçu une bourse de réduction de frais pour la session de Bamako. Aussi des attestions de fin de formation ont-elles été délivrées aux plus méritants. 

La 4ème session de la formation en droit international humanitaire a été organisée par les Fondations Friedrich Naumann et Réné Cassin. Elle avait pour objectif de renforcer les capacités des participants en droit international humanitaire, en vue de leur permettre de relever les défis liés à la protection et aux violations des droits de l’Homme. Le cap a été mis sur la prochaine session à Bamako(Mali) en février 2017. 

 

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