Débuté le lundi 14 novembre, la 4ème session de formation en droit international humanitaire à Abidjan a pris fin samedi 19 novembre 2016 en présence de la ministre ivoirienne des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Paulette Badjo Ezouehu.
«La consolidation des droits de l’Homme dans le processus de reconstruction post-crise de la Côte d’Ivoire». Ce thème central de cette session a constitué l’objet de communication de la ministre Paulette Badjo Ezouehu.
Selon elle, après la crise-post électorale, l’Etat ivoirien a fait de véritables réformes afin d’améliorer les conditions de vie, des droits de l’homme dans le pays, à travers des institutions, des textes de loi sur la nationalité, le foncier rural, le code pénal et une nouvelle constitution récente, etc.
Ainsi plusieurs structures permanentes comme la CDVR, la CONARIV… et temporelles: commission nationale d’enquêtes etc, ont permis de créer les conditions de paix et de réconciliation des Ivoiriens.
Tout cela, a-t-elle souligné, a contribué à la création du ministère des Droits de l’homme et des Libertés publiques. « Le gouvernent fait du respect des droits de l’homme l’une de ses préoccupations majeures. Car c’est une quête permanente», a-t-elle dit, exprimant le soutien de l’Etat à cette initiative qui fait la promotion des droits de l’homme.
Daouda Seck, chargé de programmes de la Fondation Friedrich Naumann Sénégal et représentant de la directrice régionale Afrique de l’Ouest, a exprimé toute sa satisfaction pour cette session d’Abidjan, souhaitant l’engagement de tous pour les droits de l’homme.
Pour sa part, Muriel Sognigbe Sangbana, chargée de programmes de la Fondation Réné Cassin, a demandé que tous s’engagent contre les violences, l'injustice... faites aux plus faibles en temps de guerre. Sans manquer de partager sa joie pour son séjour d’Abidjan.
76 participants outillés
Sur 219 enregistrés, 150 présélectionnés, c’est finalement 76 participants qui ont remplis les conditions pour prendre part à la session de formation sur le droit international humanitaire à Abidjan. Ils sont venus de 8 pays africains, et ont pu bénéficier d’une formation donnée par des professeurs de Droits outillés en la matière, afin d’être capables de mener des réflexions, échanges, dialogues et des plaidoiries solides sur le droit international humanitaire. Parmi les partipants, il y avaient des juristes, défenseurs des droits de l’homme, d'étudiants, etc. Le major de cette promotion a été Rombiré Bakieka(Burkina) qui a reçu une bourse de réduction de frais pour la session de Bamako. Aussi des attestions de fin de formation ont-elles été délivrées aux plus méritants.
La 4ème session de la formation en droit international humanitaire a été organisée par les Fondations Friedrich Naumann et Réné Cassin. Elle avait pour objectif de renforcer les capacités des participants en droit international humanitaire, en vue de leur permettre de relever les défis liés à la protection et aux violations des droits de l’Homme. Le cap a été mis sur la prochaine session à Bamako(Mali) en février 2017.
Auteur: Daniel Coulibaly
