Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le document national de stratégie d’entretien et de développement du réseau routier rural, dans le cadre du projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (PSACI), a été validé mercredi à l’occasion d’un atelier organisé à Yamoussoukro avec la proposition de la création, au plan institutionnel, d’une direction centrale chargée spécialement de l’entretien des routes rurales.


Cette direction centrale des routes rurales sera logée au ministère de l'Agriculture ont décidé les participants qui ont également souhaité la mise en place de comités nationaux, régionaux et départementaux de programmation de l’entretien des routes.

L’atelier de validation du document national de la stratégie d’entretien et de développement du réseau des routes rurales en Côte d’Ivoire a proposé la contribution des financements, à hauteur de deux tiers pour l’État et l’autre tiers imputable aux autres acteurs, y compris les filières agricoles.

Au chapitre des normes de construction et d’entretien, l’atelier a recommandé un inventaire physique et précis du réseau routier rural en Côte d’Ivoire, et préconisé la prise en compte du matériau utilisé pour les couches de roulement, l’impact environnemental et ainsi que les préoccupations de la filière du vivrier.

Le directeur général du Développement rural, de la maîtrise de l’eau dans le domaine agricole, Véhi Touré, s’est réjoui du projet "innovateur" qui permettra de mieux organiser le secteur et rendre plus efficientes toutes les actions d’entretien des routes rurales.

"Nous venons de poser une action historique d’orientation en matière de réseau routier", a déclaré Véhi Touré qui a qualifié de positif le passage à la loupe du document de la stratégie d’entretien et de développement du réseau des routes rurales en Côte d’Ivoire qui a permis de comprendre les enjeux et les défis, et souhaité que la stratégie se transforme en plan d’action en vue de sa réalisation effective.

L’atelier de validation du document de la stratégique d’entretien du réseau de routes rurales qui s’est achevé mercredi à Yamoussoukro, s’inscrit dans le cadre du projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (PSAC) et est organisé par le ministère de l'Agriculture dans l’optique de la réhabilitation de 5.800 km de pistes rurales dans le Gbèkè, le Hambol, le Gkoklè et la Nawa pour assurer le désenclavement et la desserte des villages et des plantations.

Il a réuni, de lundi à mercredi, les représentants des ministères techniques, des structures étatiques, des filières agricoles, les ONG et les coopératives agricoles.

Le réseau routier ivoirien est passé de 25.000 km, en 1960 ; à plus de 82.000 km, en 2000, avec 6.500 km de routes bitumées.

Depuis deux décennies, le réseau routier ivoirien, outil de collecte et d’évacuation des produits de base vers les centres de commercialisation, a connu des insuffisances, du fait des crises répétées que le pays a connues. 

Malgré les efforts entrepris depuis 2011, les routes rurales, particulièrement les voies de collecte des produits agricoles, continuent de présenter des dégradations importantes causant une perte de 30% de production aux agriculteurs.

 

AIP

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Le coordonnateur du projet du processus de la recherche de l’amélioration de la condition de vie et de nutrition de la Fondation SPLAR à Korhogo, Erick Yakozo, a révélé, lors de la célébration de la fête nationale d’Israël à Foro, dans la sous-préfecture de Tioro, que plus de la moitié de la mortalité chez les enfants au Nord est dû à la malnutrition.

Face à cette situation, selon M. Yakozo, sa structure a décidé d’apporter aux enfants de la farine nutritionnelle qui est un complément d’aliment.

A ce titre également, la Fondation a initié un projet "mouvement zéro malnutri–SPLAR" qui va consister à distribuer gratuitement la farine nutritionnelle, appelée "Mosa", dans la région de Poro.

L’ambassadeur d’Israël, Isi Yanouka, a offert 2.000 sachets de farine nutritionnelle aux enfants du Nord ivoirien.

A l’occasion de la célébration de cette fête nationale, les populations de Foro et des villages environnants qui bénéficient déjà du projet SPLAR ont sollicité comme doléances à l’Etat d’Israël, du matériel pour la culture maraichère, la construction d’un bâtiment de trois classes, la construction d’un centre de santé pour éviter de se rendre à Korhogo pour des soins.

Pour la prise en charge des enfants atteints de la malnutrition, la Fondation SPLAR Côte d’Ivoire dispose à Korhogo d’un centre nutritionnel, équipé d’un service de consultation gratuite, d’un laboratoire avec des appareils de dernière génération pour permettre aux enfants et aux mères de faire leurs examens à moindre coût, et d’une pharmacie qui permet d’avoir des médicaments également à moindre coût.

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 Le gouvernement ivoirien, par l’entremise de la coopération japonaise, dispose désormais d’un schéma directeur d’urbanisme du grand Abidjan incluant un schéma directeur des transports urbains qui prend en compte le district d’Abidjan et les six communes périphériques que sont Alépé, Azaguié, Dabou, Bonoua, Jacqueville et Grand-Bassam. 

Débutée en mars 2013, la réalisation du SDUGA a pris fin en mars 2015 avec le soutien financier et technique du Japon, par l’entremise de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) qui a contribué à hauteur de trois milliards de FCFA. Ce projet permettra une meilleure structuration de l’espace et du cadre de vie des populations abidjanaises et des zones périphériques en tenant compte de la création de nouvelles voies avec des ponts et échangeurs, et l’utilisation de nouveaux modes de transport en commun tels que les trains urbains et le transport lagunaire avec des bateaux de grande capacité. 

Selon l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Kawamura Hiroshi, qui s’est exprimé mercredi lors de la remise à Abidjan de ce SDUGA au Premier ministre Daniel Kablan Duncan, ce schéma directeur né d’une "parfaite collaboration et de nombreux échanges entre les experts de la JICA et leurs homologues ivoiriens (…) trace les bases du développement d’Abidjan et de ses agglomérations d’ici à l’horizon 2030". 

Ce schéma directeur, comme l’a attesté, pour sa part, le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo, fait aussi apparaitre des zones d’habitation, des zones industrielles, artisanales et commerciales, ainsi que des équipements (centres universitaires, centres de santé, complexes sportifs, etc.) et des voies structurantes sur l’horizon 2030. 

Ce schéma directeur, s’il est adopté par le gouvernement, permettra un meilleur épanouissement des populations locales, a ajouté Mamadou Sanogo en remettant le document au Premier ministre. 

"Le SDUGA couplé du schéma directeur des transports urbains est là. Il nous faut maintenant le mettre en pratique. Il n’aura de sens que s’il est effectivement mis en œuvre, afin de booster le développement d’Abidjan, voire la postérité de la Côte d’Ivoire", a dit, quant à lui, le diplomate japonais. 

Le ministre de la Construction a assuré le diplomate du "suivi rigoureux de la mise en œuvre de ce schéma directeur d’urbanisme après son adoption par le gouvernement et l’Assemblée nationale".

 

AIP

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Que penser d'un élu, de surcroît Maire d'une ville de France, et donc en charge de la défense des valeurs républicaines, de la démocratie, des libertés et de la tolérance, qui a pris la liberté de ficher les élèves musulmans de sa commune.

Une grave atteinte à la Constitution française qui a été perpétrée par le Maire de Béziers, Robert Ménard, un élu du Front National, dont il s'en est vantée, le 04 mai 2015, devant les caméras de la chaîne publique France 2.

Ses statistiques sont basées sur les prénoms des enfants. Or, il est vrai que cet édile d'une ville France, abritant une importante population d'origine marocaine, est dans une totale ignorance qu'un prénom ne peut en aucun cas définir l'appartenance à une religion.

Pour un ancien membre de Reporters Sans Frontière, c'est là une grave lacune car il devrait être au fait que Bachir Gemayel, dont le prénom est musulman, est un chrétien maronite, tout comme son défunt frère Amine, prénom également musulman, tous deux anciens Présidents libanais. Que dire de celles qui se prénomment Fatima, qui est une Sainte au Portugal ? Ou Maria ? des Adam ? Zacharie ? Isaac ? Nadia ? Sami ? Et j'en passe.

Monsieur Ménard se comporte comme ceux qui ont eu leurs heures de gloire dans les pages les plus sombres de l'Europe, et notamment du Sud de la France sous le nazisme.

Monsieur Ménard imposera-t-il le port du "Croissant Vert" aux musulmans comme les juifs ont porté "l'Etoile Jaune" ?

Aux autorités françaises compétentes de réagir promptement pour mettre un terme à cette dérive qui porte atteinte aux principes mêmes de la République et met en danger la société française.

Farid Mnebhi

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Soumahoro Gaoussou, président de la section boxe de la SOA , a été élu à la tête de la fédération ivoirienne de boxe(FIB). Il remplace à ce poste Wiby Spider, au bout de deux années de crise qui ont plombé le fonctionnement de cette fédération.

Soumahoro Gaoussou est désormais le président de la fédération ivoirienne de la boxe(FIB). Il a été élu à l’issue d’une assemblée élective à huit clos. Deux candidats se sont présentés à cette élection censée donner un nouveau départ au noble Art ivoirien, notamment Boua Artur Emmanuel et Soumahoro Gaoussou. Le premier s’est désisté au profit du second.  Soumahoro Gaoussou a donc obtenu 33 voix sur 35 votants dont deux absents soit 100% .

Le sort de Waby scellé

 

Le farouche opposant au président pasteur Waby Spider vient de lui ravir le poste de premier responsable de la discipline. Une élection qui s’est déroulée sous la supervision de l’Association internationale de Boxe amateur, scellant du coup le sort de Waby de façon définitive.

Toutefois, il faut relever que les circonstances de cette élection suscitent assez d’interrogations. Seule la RTI(Radio télévision diffusion) a été admise dans la salle où se tenait l’élection. Un huit clos qui a écarté tous les autres médias présents. C’est à sortie qu’il s’est adressé à la presse en ces termes : « Je remercie toute la famille de la boxe. Nous savons tous que la fédération ivoirienne est affiliée à l’AIBA et au comité olympique, ce qui est important, c’est la renaissance de la boxe. Les premières actions que je vais mener sont les états généraux de la boxe. Ils nous permettrons de voir plus claire et de se fixer certains objectifs, penser aux athlètes, aux actions des clubs et aux formateurs, afin de ramener tous les acteurs de la boxe. Nous allons aussi chercher à rencontrer notre tutelle… pour nous mettre à sa disposition pour la renaissance de la boxe ivoirienne », a déclaré le nouveau président de la Fib.

Par ailleurs, pour les postes de commissaires au compte, Traoré Siaka a été élu premier commissaire au compte avec 26 voix contre 5 voix pour Touré Nahissou qui du coup devient son adjointe.

Izoudine Youssef

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Une ambiance festive a régné le samedi 9 mai 2015 dans les jardins de l’hôtel de ville de Bondoukou. Il s’y déroulait la 4ème édition de la journée des Oscars de la communication du Zanzan. Une tribune pour la promotion de tous les journalistes de la région, et qui récompense surtout ceux ayant pris part au concours organisé à cet effet. 

Anzata, troisième sacre consécutif

Grâce à son dossier sur la maladie à virus Ebola, Staky Mouroufié (Radio-Koun-Fao) s'est vu attribuer l’oscar radio de l’année 2015. Son sujet a retenu l'attention du jury qui lui a décerné le prix du meilleur dossier radio. Anicet Kouadio de Fréquence 2 a été désigné meilleur reporter radio. Quand Anzata Ouattara de Go Magazine s’offrait pour la troisième fois consécutive le prix de la meilleure œuvre littéraire et journaliste pour son roman à succès « Altiné…mon unique péché ». Une confirmation pour cette journaliste qui n’a vraiment pas de concurrent dans ce domaine journalistique. " C'est un plaisir et une fierté pour moi de participer chaque année à ce concours", a-t-elle dit. Le prix du meilleur photographe (prix d’encouragement) est resté, une fois encore, dans le champ de vision de Pascal Sécrédou de Top Visages. Un prix spécial du meilleur rédacteur en chef a été décerné à Narcis’K , rédacteur en chef de Gbich, Allo Police et Go Magazine.

Par ailleurs, dans la catégorie presse écrite, il n’ y a pas eu de lauréat pour cette édition. Le jury présidé par M. Domo Francis a estimé que les productions qui ont été soumises avaient des insuffisances qualitatives et rédactionnelles, le tout mêlé à une confusion de genre de la part des journalistes (Reportage, Enquête et Interview). C’est avec beaucoup de peine que le jury a regretté l’absence des journalistes Krou Patrick, Kra Bernard, pour ne citer que les deux, qui n’ont pas soumis de productions pour cette édition 2015.

Pari réussi

En outre, Didier Yeboua a eu la faveur d'un jury régional présidé par Ouattara Sita pour le prix du meilleur maître de cérémonie de la région du Zanzan devant Solange Koblan, animatrice-productrice à « Radio Zanzan ». Et M. Yeboua Kouabenan Sévérin, député-maire de Transua-Assuéffry, et parrain de la cérémonie, a été désigné meilleur agent de développement de ladite région pour ses nombreuses réalisations au profit des populations. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’il a tenu à saluer cette initiative qui valorise les communicateurs ressortissants de la région, et d’insister sur le pouvoir que les journalistes détiennent. « Les journalistes ont le pouvoir de faire et de défaire le monde, C’est pourquoi, des personnes publiques n’hésitent pas à les solliciter pour se faire entendre ou écouter. Ils sont donc incontournables dans notre société», a-t-il dit. Avant d’encourager l’équipe de « Vision de star » initiatrice de cette journée, conduite de main de maître par Timité Mory, pour tout ce qu’elle fait pour la région du Gontougo.

C’est tout heureux que Timité Mory de « Vision de Star », commissaire général des Oscars de la Communication, a remercié le parrain pour sa disponibilité à soutenir cette initiative. Et de rappeler la mission de sa structure qui est celle de récompenser les journalistes qui œuvrent pour la promotion de la région du Zanzan reconnus comme tel dans leur rédaction respective et qui exercent leur métier dans le respect des règles de l’étique et de la déontologie.

Ethique et déontologie journalistique au menu

Une belle transition toute trouvée pour M. Zio Moussa, président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’étique et de la déontologie(OLPED) présent à cette cérémonie, pour insister sur ces valeurs indissociables à la pratique du métier de journaliste. « L’étique et la déontologie sont des règles qui ne sont pas négociables », a-t-il indiqué, annonçant qu’en 20 ans d’existence l’OLPED a déjà rendu 10 milles décisions pour fautes graves. 

Pour lui, il faut absolument exercer ce métier dans le respect de ses règles, car les vrais patrons des journalistes ce sont les lecteurs, les auditeurs, les téléspectateurs, les internautes à qui, ils doivent rendre compte. Il faut donc respecter entièrement les règles d’étique et de la déontologie, insiste-t-il, pour éviter toutes les pressions des politiques qui conduisent à des fautes graves.  

M. Germain François Goun, préfet de la région du Gontougo, M. Kossonou Kouassi Ignace, président du conseil régional du Gontougo, M. Michel Kouamé, vice-président du conseil régional et ancien directeur général de Fraternité Matin, et bien d’autres autorités de la région étaient à cette cérémonie.

Daniel Coulibaly, envoyé spécial dans le Gontougo

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Le Mozambique et la Côte d'Ivoire vont établir des relations diplomatiques pour la première fois depuis que l'ancienne colonie portugaise a déclaré son indépendance en 1975, a annoncé mercredi le ministre mozambicain des Affaires étrangères et de la Coopération, Oldemiro Baloi.

M. Baloi a indiqué que le gouvernement du Mozambique aimerait coopérer avec de nombreux pays en Afrique dans un grand nombre de secteurs socio-économiques. Il a également confié à Xinhua que le président ivoirien, Alassane Ouatara, a invité son homologue mozambicain Filipe Nyusi à visiter son pays.

Cette invitation a été délivrée mardi à Maputo, capitale mozambicaine, par le ministre ivoirien du Plan et du Développement, Mabri Toikeuse.

M. Baloi a fait savoir que durant la visite du président Nyusi, lui et son homologue ivoirien discuteront de l'amitié et des relations économiques entre les deux nations.

Les Ivoiriens désireraient coopérer avec le Mozambique dans les domaines des hydrocarbures, de l'agriculture et du commerce. Les deux pays africains, bien que tous deux membres de l'Union africaine, ne coopèrent pas vraiment pour le moment. Mais de fortes relations diplomatiques entre les deux nations seront établies prochainement, a précisé M. Baloi.

Lors de sa visite, le président Nyusi assistera à la réunion annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) et aux célébrations pour le 50e anniversaire de la banque, qui soutient aussi financièrement le Mozambique.

"Nous aimerions que le président mozambicain Filipe Nyusi et sa délégation assistent à la réunion vers la fin de ce mois et saisissent cette opportunité pour discuter de la coopération, en particulier sur les ressources naturelles", a indiqué M. Toikeuse aux journalistes après avoir rencontré M. Baloi mardi.

M. Baloi a exprimé la gratitude de son gouvernement pour cette invitation et a promis que le Mozambique serait représenté aux deux cérémonies au niveau le plus approprié.

Xinhua

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Un Américain qui prenait au Mexique des photos pornographiques d'une jeune fille mineure avec le consentement de sa mère a été condamné à 199 ans de prison. Il avait été arrêté à Manzanillo, dans l'Etat de Colima, dans l'ouest du Mexique.
Ce citoyen américain, dont l'identité n'est pas précisée, était accusé "de prendre des photographies à caractère sexuel d'une mineure et de les transmettre par internet vers d'autres pays", selon un communiqué du bureau du procureur général du Mexique.
Reconnu coupable d'activité pornographique concernant une personne âgée de moins de dix-huit ans et de port illégal d'arme à feu, l'Américain a été condamné à "199 ans de prison et une amende de 1,5 million de pesos (90'000 francs)", indique le communiqué.
Le service mexicain de répression de la violence contre les femmes et de la traite des personnes a détecté sur internet au cours des cinq dernières années plus de 4000 pages de pornographie infantile créées au Mexique.

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Des doutes sont apparus jeudi sur l'exécution du ministre nord-coréen de la Défense. Les services sud-coréens du renseignement, à l'origine de cette information, ont souligné qu'ils n'avaient pas pu vérifier que Hyon Yong-Chol avait bien été passé par les armes.


Mercredi, lors d'une réunion d'information devant une Commission parlementaire, Han Ki-Beom, vice-directeur des services de renseignements nationaux (NIS), avait annoncé son exécution. Le NIS a ajouté, citant des renseignements, que le ministre aurait été exécuté au canon anti-aérien aux alentours du 30 avril, devant des centaines de personnes, dans une académie militaire du nord de Pyongyang.


Cette annonce a fait la Une de la presse nationale et internationale, mais les services secrets ont souligné jeudi que l'exécution n'avait jamais été confirmée. "Hyon a été victime d'une purge", a déclaré un porte-parole du NIS. "Il existe des rapports du renseignement montrant qu'il a pu être exécuté, mais ils doivent encore être vérifiés", a ajouté le porte-parole sud-coréen.


Information confuse
La confusion tient en partie à la manière dont se déroulent les réunions d'information du NIS. Elles sont organisées à huis clos, à la suite de quoi des parlementaires désignés à cet effet transmettent ce qui s'y est dit aux médias sud-coréens. Il existe de ce fait de multiples niveaux intermédiaires entre la réunion et les titres des journaux qui en résultent.


Les députés avaient expliqué que le numéro un nord-coréen Kim Jong-un reprochait à son ministre son insubordination, son manque de loyauté et le fait qu'il avait sommeillé pendant un défilé militaire.

ATS

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Je dédie cette lettre à tous mes frères, chômeurs et sans emplois (et Dieu seul sait à quel point ils sont nombreux), en proie au doute et à l’incertitude, même devant les promesses de la Côte d’Ivoire nouvelle.

 

 

Cher ami Zokou,

 

                        Nous voici encore,  fut-il sous un jour nouveau, embarqués dans le vaisseau de nos rêves respectifs pour une nouvelle aventure. En effet, depuis que tu nous as quittés pour aller te chercher derrière l’eau, la situation n’a pas trop évoluée ici. Toujours des demandes d’emplois ! Toujours jamais d’échos ! « Pas d’embauche ! ».  Alors que l’âge avance et le pain quotidien ne se négocie pas. Comment s’empêcher ainsi d’être parfois un poids mort pour la famille qui a tout donné pour nos études et qui s’essouffle de plus en plus ?  Et pourtant pouvions-nous, ô cher ami, à cette époque où nous étions bercés, t’en souviens-tu, par les perspectives hautement en couleurs que nous offrait l’obtention de notre baccalauréat, la fin de nos études supérieures ou universitaires… ?  Pouvions-nous, dis-je, soupçonner, que nos rêves allaient se décolorer, nos espoirs s’évaporer, à l’épreuve inattendue de cette dernière décennie de méchanceté politique?

 

Ici à Abidjan, les relations continuent de valoir mieux que diplômes. En tout cas, cette « vérité »,  je l’ai appris à mes dépens : chaque jour est une nouvelle aventure avec ses nuages d’intrigues, de stress, d’incertitudes ;  auxquels se mêle l’équation toujours à résoudre du pain quotidien.  L’alcool, la cigarette, la drogue, la prostitution ..., au cœur de l’oisiveté et du doute,  m’avaient promis de sécher mes larmes, même de m’ouvrir des portes... Mais, j’ai peur mon cher Zokou, très peur de décevoir ma mère qui, ayant tant souffert pour moi depuis la mort mon père, ô paix à son âme,  n’attend plus que je n’épice la poignée de jours qui lui reste encore ici-bas.

 

« Et les concours…, mon enfant ? », m’a-t-elle encore demandé hier. « Je passe les concours maman… », lui ai-je encore répondu, l’ayant compris,  bien au-delà des mots.  «  Vois-tu maman, pour les concours, il faut de l’argent… les dossiers,  les courses, les pots de vins …, il faut de l’argent maman », lui ai-je expliqué. A ces mots, un moment de silence, puis deux traînées de larmes descendirent silencieusement sur ses joues, ou je lisais presque pour la première fois, les ravages de la vieillesse accentuées par la dureté des travaux champêtres, son lot quotidien.  Mais je t’assure mon ami, ces larmes-là ont du réveillé, dès ce jour, quelque chose en moi. Oui, ce quelque chose qui semblait, à la racine de mon âme, dormir jusque-là ? Ce fut, en tout cas, une sorte de révolution intérieure cher ami, avec ce vent de révolte sournoise qui tourne presque toujours la page d’une vie.

 

 Devrais-je ainsi accepter de venir accompagner les autres sous le soleil, avec l’inconvénient certain de ne pas  pouvoir donner le sourire à cette pauvre femme qui à tout fait pour moi? Ces hommes, ces femmes des quatre coins du monde, dont j’ai eu à en entendre parler, non sans être infiniment émerveillé, ont rendu illustre le nom qu’on leur avait parfois transmis sans gloire, en l’écrivant même souvent dans le livre d’or de l’humanité.  Alors… Pourquoi pas moi !? Voici pourquoi, ce matin je me suis levée de bonheur pour t’écrire cette lettre. Je n’ai pu dormir toute la nuit écoulé. J’ai parcouru toutes ces lectures sur la trajectoire de ces grands hommes, qui me passionne tant. En espérances d’y trouver les aliments de mon rêve d’en être un. En tout cas avant que la flamme de ma bougie ne s’éteignent.

 

Dangui Dangui. E-mail :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

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