Corée du Nord: des doutes sur l'exécution du ministre de la Défense


Des doutes sont apparus jeudi sur l'exécution du ministre nord-coréen de la Défense. Les services sud-coréens du renseignement, à l'origine de cette information, ont souligné qu'ils n'avaient pas pu vérifier que Hyon Yong-Chol avait bien été passé par les armes.


Mercredi, lors d'une réunion d'information devant une Commission parlementaire, Han Ki-Beom, vice-directeur des services de renseignements nationaux (NIS), avait annoncé son exécution. Le NIS a ajouté, citant des renseignements, que le ministre aurait été exécuté au canon anti-aérien aux alentours du 30 avril, devant des centaines de personnes, dans une académie militaire du nord de Pyongyang.


Cette annonce a fait la Une de la presse nationale et internationale, mais les services secrets ont souligné jeudi que l'exécution n'avait jamais été confirmée. "Hyon a été victime d'une purge", a déclaré un porte-parole du NIS. "Il existe des rapports du renseignement montrant qu'il a pu être exécuté, mais ils doivent encore être vérifiés", a ajouté le porte-parole sud-coréen.


Information confuse
La confusion tient en partie à la manière dont se déroulent les réunions d'information du NIS. Elles sont organisées à huis clos, à la suite de quoi des parlementaires désignés à cet effet transmettent ce qui s'y est dit aux médias sud-coréens. Il existe de ce fait de multiples niveaux intermédiaires entre la réunion et les titres des journaux qui en résultent.


Les députés avaient expliqué que le numéro un nord-coréen Kim Jong-un reprochait à son ministre son insubordination, son manque de loyauté et le fait qu'il avait sommeillé pendant un défilé militaire.

ATS

Auteur:
Armand Tanoh

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