Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a présidé, vendredi, la cérémonie de signature de la convention de cession  entre l’Etat et la Société d’exploitation touristique hôtelière de l’Indénié (SETHI) qui permet ainsi audit groupe gérée par l’ivoirien Amoi Adou, de privatiser totalement l’hôtel Indénié d’Abengourou et ses dix villas attenantes.

Dans le cadre des négociations qui ont précédé la signature, la SETHI s’est engagée à investir 2OO millions F CFA en transformant les villas en résidences-hôtels, augmentant ainsi la capacité d’accueil de l’Hôtel Indénié d’Abengourou en créant une trentaine d’emplois dont 17 directs et 13 indirects.

"Le Comité de privatisation, sur mes instructions, a finalisé la cession de l’ensemble des 10 villas de l’hôtel Indénié, dont le processus de privatisation avait démarré depuis 2001. Sur proposition de ce Comité, l’Etat a décidé  de céder l’ensemble des dix villas à la SETHI, société crée par des cadres de la région de l’Indénié-Djuablin, dont M .Amoi Adou, ici présent est le gérant", a souligné le Premier ministre lors de la signature de cession.

Le Chef de gouvernement a relevé par ailleurs que le programme de privatisation qui occupe une place de choix dans la politique économique "encourage une participation de plus en plus active des nationaux à l’essor de l’économie nationale. La prise de 5% du capital de la Société des mines d’Ity par le célèbre footballeur Didier Drogba, en est une belle illustration que nous pouvons tous suivre " a-t-il exhorté.

Pour sa part, M. Adou a témoigné sa gratitude envers le gouvernement en rappelant que c’est lors du conseil des ministre du 18 février que le président de la République Alassane Ouattara,  "grand acteur de l’émergence de notre pays", a signé par décret la session définitive desdites villas "après 14 ans d’intenses négociations".

Il y’a 21 ans, indique-t-on, que le gouvernement de Côte d’Ivoire a décidé de privatiser les hôtels de l’ex-Société ivoirienne d’expansion touristique et hôtelière (SIETHO).

Ces hôtels étaient au nombre de 11 notamment  celui de l’Indénié d’Abengourou dont la première phase de privatisation a permis, en 1997, de céder ledit complexe hôtelier à la SETHI, sans les villas attenantes. En 2001, la deuxième phase de privatisation, portant sur l’ensemble des villas a été initiée, mais n’a pu être achevée.

Cinq autres, ont leur processus de privatisation qui a déjà été  entamé. Il s’agit des hôtels le Mont Korhogo, les Cascades de Man, les Frontières d’Odienné, le Fromager de Gagnoa et le Mkoa de Jacqueville.

Le Pr Mamadou Koulibaly, président de LIDER(Liberté et démocratie pour la République) sera l’invité de le « Café des élections », le 6 juin prochain à la Maison de la Presse d’Abidjan–Plateau. L’occasion sera donc donnée à Mamadou Koulibaly de se prononcer sur les «Conditions d'une élection transparente, sécurisée et apaisée: responsabilité des partis politiques ». Tel est ainsi défini le thème qui sera au centre des échanges de cette tribune qui réunit en toute convivialité des acteurs de la vie politique, l’intelligentsia et la société civile ivoirienne.

Le faisant, les initiateurs les Communicateurs pour la Paix et le développement(COMPAD) entendent, par cette tribune, jouer un rôle d’éveilleur de conscience et de sensibilisateur en vue d’une élection transparente, sécurisée et apaisée en Côte d’Ivoire. Leur vision, c’est d’encourager et de renforcer la synergie entre les différents acteurs de la vie sociale ivoirienne, à la création d’un environnement propice à la tenue d’un scrutin présidentiel apaisé en octobre 2015 à tous les niveaux…

Selon Patrick Krou, le coordonnateur général des COMPAD, le « Café des élections » permettra à cours terme, de jeter les bases d’un environnement serein, apaisé, propice aux débats d’idées dans le respect des règles démocratiques et des engagements pris.

Les objectifs étant d’aider à obtenir un processus électoral apaisé, Encourager les populations à s’impliquer résolument dans la création d’un environnement de paix avant, pendant et après l’élection présidentielle,Informer les différents acteurs de leurs rôles et leurs responsabilités dans le processus électoral et vulgariser les informations relatives à l’organisation d’une élection libre, crédible et transparente…

Rappelons que les COMPAD (Communicateurs pour la Paix et le développement) est une association créée en juin 2014. Elle est composée de journalistes, animateurs, cadreurs, chargés de communication, attachés de presse, producteurs, techniciens et autres hommes de média. Sa mission première : la création d’une plateforme de propositions jouant le rôle de contrepoids, dont l’action consistera à éveiller les consciences, mais aussi et surtout à jouer un rôle catalyseur pour l’essor du développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.

Daniel Coulibaly

Les pagnes UNIWAX sont désormais disponibles sur JUMIA Côte d’Ivoire, dès le lundi 18 mai. Les deux entreprises ont signé un accord  de partenariat impliquant la création d’une boutique en ligne dédiée exclusivement au pagne WAX sur la plateforme du leader du E-commerce en Côte d’Ivoire, selon un communiqué de la direction générale du Jumia-CI dont avons reçue copie, le vendredi 15 mai 2015.

47 ans après sa création(1968), UNIWAX, qui a su s’imposer depuis lors comme le leader incontesté en matière de fabrication de pagne imprimé, vient de s’offrir une boutique en ligne pour vendre ses pagnes à travers Jumia-CI. Et c’est au nom d’un accord de partenariat gagnant-gagnant que les deux entreprises ont décidé de marcher ensemble.

Ainsi, après s’être lancé dans le numérique en 2011, à travers son site internet, ce nouveau partenariat vient renforcer la stratégie marketing d’UNIWAX. La mise en ligne d’une boutique virtuelle dédiée au pagne WAX sur Jumia conférera à la marque une couverture sans précédent : tous ses pagnes seront accessibles en quelques clics  24h/24 pour les 500 000 visiteurs mensuels du site et les livraisons possibles dans tout le pays dans un délai maximum de 5 jours.

Les amoureux du pagne pourront donc découvrir, dès le lundi 18 mai, toute la nouvelle collection, ainsi que de nouveaux produits, en avant-première, de la marque sur  Jumia-CI.

"Sho in Shop"

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du concept innovant de « Shop in Shop », qui permet à une grande marque d’ouvrir sa boutique en ligne sur JUMIA, facilement et dans le plus grand respect de l’image de marque, précise-t-on du côté du leader du E-commerce en Côte d’Ivoire.

Cette boutique en ligne permettra à UNIWAX de pallier la fracture géographique et d’offrir aux consommateurs le même éventail de choix de pagnes authentiques quel que soit leur localisation.

Et les responsables d'UNIWAX s’estiment heureux de ce partenariat gagnant-gagnant. « UNIWAX est heureuse de se joindre à JUMIA dans sa stratégie de développement du e-commerce en Côte d’Ivoire et ainsi permettre à ses utilisateurs, partout dans le pays, de pouvoir profiter des nouveautés de la marque», se réjoui Jean Louis MENUDIER, le président Directeur Général d’UNIWAX.

JUMIA, de son côté, est très fier de devenir le distributeur exclusif d’UNIWAX sur internet. « C’est une grande preuve de confiance envers JUMIA, et un beau cadeau pour nos clients dans tout le pays », indique Francis Dufay, son Directeur Général.

Daniel Coulibaly

Plus d’une dizaine de leaders et partis de l’opposition ivoirienne ont lancé vendredi à Abidjan la Coalition nationale pour le changement (CNC), à cinq mois de l’élection présidentielle prévue fin octobre.

L’on note parmi ces leaders, Charles Konan Banny et Kouadio Kouakou Bertin dit KKb issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, majorité), qui se sont portés candidats à la présidentielle, contre la décision de leur formation de soutenir le président Alassane Ouattara qui brigue un second mandat.

Le président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly, Laurent Akoun, l’un des membres de la dissidence au sein du Front populaire ivoirien (FPI), ainsi que le président de l'Union pour le développement et les libertés, y étaient également présents.

Le CNC exige la libération des prisonniers politiques, notamment du président Laurent Gbagbo, poursuivi pour crimes contre l’humanité devant la CPI, ainsi que la la dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) dans sa formule actuelle.

Un giga meeting prévu

Bien avant cette cérémonie, Mamadou Koulibaly donnait déjà le ton de la mobilisation la semaine dernière, lors d’une rencontre bilan de son parti, annonçant l’organisation prochaine d’un grand meeting à Abidjan à la mythique place de Répblique. "Un grand rassemblement de la CPC et les leaders politique de la 3e voie, à la place de la République.  Nous serons là jusqu’à ce que Ouattara, accepte de venir à la table de discussion pour renégocier", a déclaré le président de LIDER, avant de rassurer ses militants : "Vous pensez que Ouattara est fort mais c'est faux! C'est parce que nous ne sommes pas encore debout que vous pensez cela ».

 Armand Tanoh

Le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a lancé, vendredi, à Abidjan, les préparatifs de la Côte d'Ivoire pour sa participation à la 21ème Conférence des parties (COP 21) de Paris consacrée à l’adoption de mesures contraignantes pour la réduction des gaz à effet de serre en vue de préserver la vie sur terre pour les générations futures.

"La Côte d’Ivoire est favorable à un consensus à travers un engagement commun (…) par la prise d’une décision importante" au sortir de ce sommet prévu du 30 novembre au 11 décembre, dans la capitale française, a déclaré Kablan Duncan, lors de la cérémonie qui se déroulait à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, en présence de diplomates, ministres ivoiriens et personnalités engagées dans la lutte pour la préservation de l’environnement.

La 21ème Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques de 2015 constituera "un tournant décisif pour l’avenir de l’humanité", a indiqué le ministre de l’Environnement, du Cadre de vie et de la Salubrité, Allah Kouadio Rémi.

Comme tout autre pays, la Côte d’Ivoire souffre des effets négatifs des changements climatiques qui se traduisent par l’érosion côtière, la baisse des rendements et de la productivité agricole et l’amenuisement des ressources en eau.

La projection d’un film documentaire sur les effets du réchauffement climatique et la présentation, sur diaporama, des actions menées par la Côte d’Ivoire pour contribuer à la réduction, à 2% des émissions des gaz à effet de serre et à l’alimentation d’un "Fonds vert", étaient au programme de la cérémonie.

La Côte d’Ivoire a adhéré au programme de Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+). C’est un mécanisme qui encourage les pays forestiers en développement à réduire leur taux de déforestation afin de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Il leur permet d’obtenir des crédits carbones en renforçant leurs stocks de carbone forestiers et en conservant durablement leurs forêts, rappelle-t-on.

A l’initiative de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, la chorégraphe Celia Weiss Bambara a offert, vendredi soir, au Café-théâtre du Centre national d’action culturelle (CNAC) de Treichville, un spectacle de chorégraphie, en deux tableaux, autour du thème "Inherited dream 3" avec Bassa Bomou Aboubakar du Kiyi M’Bock au cours duquel vigueur, nonchalance, tendresse et douceur "déconstruisent et reconstruisent".

Autobiographie de Lassana Kamagaté qui se veut "un homme de bien", la pièce s’ouvre par des airs mandings où se découvre, statique, un danseur solitaire, accroupi qui se relève dans des gestes lents comme dans une quête d’émancipation, gestes des mains et du corps qui se font saccadés, comme secoués de spasmes, parcourant la scène dans une envolée de sauts pour cueillir un indicible, invisible et imaginaire fruit.

Le second tableau quant à lui, présente un couple métis évoluant d’abord au rythme langoureux des sonorités d’Abou Massa avant de se métamorphoser en un volcan et un déluge de gestes tantôt saccadés, tantôt synchronisés.

La scène devient alors dialogue, amour, attirance, désaffection, entrelacement, voltige, corps qui s’enroulent, trainent, s’élancent, se repoussent, se retrouvent, évoluent ensemble en totale harmonie ou complète dissonance lorsque le duo devient trio.

Deux heures après, le spectacle est salué par une salve d’applaudissements du public du Café-théâtre du CNAC.

"J’espère traduire par cette chorégraphie que des moments de communion permettant la réalisation de nos rêves pour abolir les questions de différence", a dit Celia Weiss à la fin de sa prestation.

"Le concept porte sur un ensemble de croisements de nos espérances, rêves, rituels et interfaces dans un dialogue interculturel qui traduit ce que nous avons en commun en ce moment", a-t-elle ajouté.

"C’est un spectacle très agréable dont je retiens le thème de la déconstruction-reconstruction avec une musique bien structurée, des dialogues des corps qui se mélangent, s’entrelacent, s’entremêlent, font dialoguer les cultures. C’est le symbole de l’art syncrétique", a analysé le directeur du CNAC, Alain Tailly.

L’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire a remis un chèque de 21 millions F CFA au Musée du costume de Grand-Bassam pour la préservation de son millier d’objets d’art, a organisé un concert de jazz avec Emmett McDonald, un musicien américain résidant en Côte d’Ivoire ou encore un concert de gospel dans le cadre de ses nombreuses activités de valorisation et de promotion de la culture ivoirienne, avait rappelé l’attachée culturelle, Alisande Pipkin, au début du spectacle.

AIP

Le 7^ème Sommet & Expo d’Afrique Centrale et de l’Ouest (WaCA) des Mines revient à Accra du 20 au 21 mai, pour donner à l’industrie la plateforme adéquate afin de trouver les moyens de surmonter les difficultés du secteur après une année de turbulences marquée par l’apparition du virus  Ebola, la chute des cours des minerais, et la baisse de la demande mondiale.

Le WaCA est le plus grand évènement de l’industrie minière de la région, selon un communiqué publié mercredi. Il se tiendra à l’Accra International Conference Centre.

Une fois de plus, Magenta Global sera l’hôte de cet évènement de grande envergure pour l’industrie, avec l’appui d’acteurs de premier rang dont le ministère de la Terre et des Ressources naturelles du Ghana et la Commission ghanéenne des mines.

Cet évènement bénéficiera d’une forte participation des acteurs principaux du secteur. Aussi connu sous l’appellation de WaCA Mining, le sommet régional verra la participation d’acteurs importants de l’industrie venant de plus de 30 pays, dont le  Congo, le Sénégal, le Bénin, la Guinée Equatoriale, le Nigéria, l’Afrique du Sud, la Namibie, et le Cameroun. Des délégations de hauts rangs des gouvernements du Benin, du Sénégal, du Congo, et de la Mauritanie, profiteront de cet évènement pour présenter les potentialités minières de leurs pays respectifs.

Selon Maggie Tan, PDG de Magenta Global, en dépit du fait que l’Afrique Centrale regorge de Bauxite et de réserves de minerai de fer de qualité supérieure, ces réserves sont sous-exploitées du fait des risques d’ordre politiques, de l’insuffisance des infrastructures,  des réseaux de transport inadéquats, et des problèmes de règlementation fiscale. 

“L’industrie minière fait face à l’un des environnements des affaires les plus difficiles avec la baisse des prix des produits de base, la hausse des coûts et la complexité des opérations minières. Face à ces nombreux défis, atteindre un niveau de performance soutenue et durable est la solution pour une survie des opérations minières”, a-t-il ajouté.

Les participants à ce sommet pourront participer à des discutions plénières sur des sous-thèmes importants, notamment la Table ronde des régulateurs qui adressera comment surmonter les difficultés infrastructurelles et la transparence des politiques.

La Table Ronde des Leaders de l’industrie adressera  la résilience dans les opérations minières en mettant un accent sur la gestion des coûts, la gestion des talents et l’engagement de la communauté. Quant à la  Table Ronde des investisseurs dans le secteur minier, elle est relative à l’évaluation d’alternatives financières crédibles pour les projets miniers dans la région.

Il y aura également 22 présentations qui couvriront les problèmes de politique, de stratégie, de commercialisation et d’opération.

Par ailleurs, les visiteurs de l’exposition pourront découvrir un large éventail de technologies et de services   et auront aussi la possibilité de participer à une multitude de séminaires gratuits.

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children of Africa, a procédé vendredi 15 mai 2015 à l’inauguration du service de néonatalogie du CHU de Yopougon (Abidjan-Ouest), après sa réhabilitation et sa dotation d’équipement  grâce à un don de la Fédération de Russie.

Ce service dont la réhabilitation et l’équipement s’élève à 100 millions de francs FCFA, comprend désormais du nouveau matériel moderne, à savoir six couveuses de thérapie intensive pour les nouveau-nés avec des moniteurs de surveillance intégrés, quatre lampes de photothérapie avec support, un appareil chauffant pour nouveau-né et un respirateur pour nouveau-né avec humidificateur.

Enjeu majeur de ce projet, c’est que dans le pays, selon le gouvernement, le taux de mortalité néonatale est de 38 pour 100 naissances vivantes, quand le taux de mortalité infanto-juvénile est de 108 pour 1000, soit 1 enfant sur 9 qui décède avant l’âge de 5 ans, à cause du manque de structures adaptées.

Cette initiative "s’inscrit dans la droite ligne de la volonté de la fondation Children of Africa, d’aider à réduire le taux de mortalité néonatale dans notre pays", a déclaré Mme Ouattara, lors de cette cérémonie au sein du CHU de Yopougon, exprimant ses remerciements à la Fédération de Russie ce "grand appui".

Dominique Ouattara qui a également fait des dons en nature et en espèce d’une valeur de huit millions au centre de traitement ambulatoire pédiatrique du VIH/SIDA et au personnel de l’établissement sanitaire, a invité ceux-ci à un bon usage du matériel reçu.

La Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie, a pour sa part exprimé le soulagement du gouvernement avec cet ouvrage, quand le député-maire de Yopougon, Gilbert Kafana Koné, dont les administrés en sont "les premier bénéficiaire", s’est dit très reconnaissant au donateur et à la Première dame, qui permettent ainsi de "sauver des milliers de vies".

Pour le chargé d’affaire de l’ambassade de Russie en Côte d’Ivoire, Igor Borkine, ce geste constitue un symbole des bonnes relations entre la Côte d’Ivoire et la Russie.

Armand Tanoh

« Apprendre la paix » est un projet intégré de renforcement de la cohésion par l’appropriation d’une culture de tolérance, de paix et de respect des droits de l’Homme de la part de la jeunesse. Il est né dans le contexte de la crise post-électorale survenue en 2011 en Côte d’Ivoire.

Communauté missionnaire Villaregia

C’est une initiative de la Communauté missionnaire Villaregia(CMV), une association religieuse et catholique au service de l’évangélisation et de la promotion humaine, et dont le responsable est le PèreMauro Draghi. La CMV, fait-il savoir, a plusieurs actions sociales à son actif dont des écoles d’alphabétisation de 600 jeunes femmes avec 80 moniteurs bénévoles. Et aussi des activités génératrices de revenues pour les jeunes. « Nous voulons une société plus juste et fraternelle », a souhaité Mauro Draghi.  

200 sentinelles de la paix en mission

Pour la mise en œuvre de ce projet, ce sont au moins 200 jeunes qui ont été formés en éducation aux Droits de l’Homme et à la citoyenneté (EDHC), et la mise sur pied de 216 clubs de la Paix dans plusieurs établissements secondaires dans la commune de Yopougon.

Ces 200 sentinelles de la paix ont prêté serment lors du lancement officiel dudit projet le mercredi 13 mai au centre polyvalent St Laurent de Yopougon-Kouté.

Selon Annamaria Aramante, chef de projet « Apprendre la paix », ces Sentinelles de la paix iront à la rencontre d’autres jeunes dans les écoles, les quartiers, les bibliothèques et de ceux qui sont dans les lieux d’incarcération tel que la MACA(avec les amis des prisonniers) pour leur inculquer la culture de la tolérance, de la Paix et du respect des Droits de l’Homme.

« La Paix on l’apprend, ce n’est pas un acquis de la vie sociale, mais plutôt un parcours d’apprentissage qui passe par l’appropriation des valeurs universelles telles que la tolérance, le respect des Droits de l’Homme, la capacité d’aller à la rencontre des autres en recherchant avec patience des facteurs générateurs d’unité… » a-t-elle indiqué. «  Nous devons être de véritables partisans de la paix. Et en nous regardant, il faut qu’on puisse dire ça vaut la peine de laisser « gbangban » et faire la paix », a-t-elle ajouté, soulignant que les actions se dérouleront dans les communes de Yopougon, d’Adjamé et de Treichville.

En collaboration avec la CMV dans l’exécution de ce projet, Mme Sonia Touré, présidente de l’association « Des Livres pour tous CI », a dit sa joie d’apporter sa contribution à travers ses bibliothèques de Treichville et d’Adjamé.  

Un projet cofinancé par l’UE…

Pour sa part, Félicité Kramoh, chargée de programme de la délégation de l’union européenne à Abidjan, a souligné que « Apprendre la paix » fait partie du projet LIANE(Leadership et initiatives des Acteurs non étatiques) qui a pour objectif de renforcer les capacités de la société civile ivoirienne pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle d’acteur de développement et de dialogue politique.

Pour elle, tout ceci doit permettre d’avoir des citoyens modèles. Des « interlocuteurs reconnus, informés et compétents pour le renforcement de la démocratie et de la réconciliation nationale ». « Nous pensons qu’une société civile forte et préparée est un acteur crucial en termes de développement. Nous voulons encourager les citoyens de la Côte d’Ivoire et en particulier les jeunes à s’approprier les valeurs de tolérance, de paix et de citoyenneté qui leur permettront de bâtir une meilleure vie, pour eux-mêmes et pour le pays dans son ensemble », a-t-elle dit.  

 La société civile prend une part active dans cette initiative avec la création de 10 Associations juvéniles engagées dans la promotion de la Paix et par un calendrier riche d’activités culturelles de formation et sensibilisation qui se dérouleront autour des bibliothèques.

Ayant pour slogan « Jeunes laissons « gbangban » apprenons la paix ! », le projet « Apprendre la paix » est cofinancé par l’Union européenne et l’ONG italienne CO.MI.VI.S.

Daniel Coulibaly

L'ONG N'klo Bakan  a organisé une campagne de vaccination contre la méningite et la fièvre jaune chez les tout-petits, le samedi 9 mai à l'institut d'hygiène public de Gonzaqueville. Au nombre de soixante, ces enfants bénéficiaires de 2 à 15 ans ont été immunisés contre la méningite et la fièvre jaune. Des maladies auxquelles ils sont vulnérables. Les parents ont dit un grand merci à leur bienfaitrice, Dagry Généviève, présidente de l'ONG N'Klo Bakan, pour cette action salvatrice.

Pour Dagry Généviève, cette action rentre dans le cadre des activités de son organisation. « Nous luttons pour le confort des tout-petits. Ils ont droit à l'éducation et à la santé comme tous les autres enfants », a fait savoir la promotrice des 24 H du reggae d'Abidjan, soulignant le soutien du  District d'Abidjan à cette campagne.

Les enfants sont repartis les mains chargées de cadeaux offerts par leur marraine ''Maman N'Klo Bakan''. La prochaine campagne de vaccination est réservée pour les villes de Grand-Bassam et Bouaké.

Izoudine Youssef