Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné un message sur la migration lundi à l’ouverture des travaux pour l’adoption du Pacte mondial sur des migrations sûres, ordonnées et régulières. Son message a été livré par le chef du gouvernement, M. Saad Dine Otmani.

« Pour un rendez-vous historique, comme celui qui nous rassemble en ce jour, est-il un lieu plus symbolique que l’Afrique - origine même des premiers déplacements humains ; que le Maroc - terre d’immigration, de transit et d’émigration ; que Marrakech – son creuset intemporel ? », a indiqué Saad Dine Otmani.

Pour le Maroc, c’est une fierté d’accueillir un tel évènement dont l‘Afrique est en grande partie concernée. «Nous vous accueillons à Marrakech, en terre d’Afrique, avec fierté et humilité. Fierté, que la Communauté internationale ait choisi le Royaume du Maroc pour cet évènement planétaire ; et humilité, devant l’ampleur de la cause, du chemin parcouru et de l’œuvre qui reste à accomplir », a-t-il dit.

« L’Histoire retiendra que c’est sous le mandat et l’égide de Son Excellence Monsieur António Guterres, que se tint cet évènement fondateur », a fait observer le chef du gouvernement Marocain.

L’engagement du royaume chérifien à la question migratoire est reconnu de tous. « Il constitue, au contraire, un engagement ancien et volontaire qui s’exprime à travers une politique, humaniste dans sa philosophie, globale dans son contenu, pragmatique dans sa méthode et responsable dans sa démarche. Notre Vision, c’est d’anticiper l’avenir, pour construire une mobilité ordonnée », a poursuivi Saad Dine Otmani.

Cet engagement manifeste a conduit le pays à être leader de l’Union africaine sur la question migratoire qui a abouti à la mise en place d’un agenda africain pour la migration, adopté à l’unanimité par la conférence de l’UA en janvier 2018.

« La question migratoire n’est pas - et ne devrait pas - devenir une question sécuritaire. L’Afrique ne sera pas l’objet du Pacte Mondial. Elle en sera un acteur central », a-t-il laissé entendre.

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

 

 

Comment

183 pays ont finalement signé lundi 10 décembre le pacte mondial sur les migrations piloté par l'ONU, baptisé "pacte de Marrakech". Ce document promu par les Nations unies s'appuie notamment sur la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants de 2016.

Au niveau international, le pacte fait l’objet de critiques dans de nombreux pays, comme les Etats-Unis, l'Australie, la Suisse ou Israël qui après avoir initialement validé le texte au mois de juillet ont finalement mis en veille leur décision.

« Le pacte de Marrakech » est une liste de 23 objectifs au total, dont voici une sélection :

Le pacte mondial réaffirme le droit souverain des Etats de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international.
Le pacte souhaite "développer et diversifier les filières de migration sûre, ordonnée et régulière" afin de lutter contre les filières clandestines et de répondre aux besoins en main-d'œuvre des pays concernés.

L’objectif 5 de ce texte évoque notamment l'examen et la révision "des filières de migration existantes", afin de "mettre en correspondance les compétences sur le marché du travail" et les réalités démographiques. Il met l’accent sur l'immigration économique, souhaite la mise en place de "programmes de migration temporaire, saisonnière, circulaire et accélérée qui permettent de recruter des travailleurs dans les secteurs manquant de main-d’œuvre".

Pour atteindre cet objectif ci, le document fait appel à l’implication des autorités locales, le secteur privé et les syndicats, aux efforts d’analyse du marché du travail local.

Aussi, propose-t-il des "modalités flexibles et non-discriminatoires d’octroi de visas et de permis [de travail] convertibles", mais aussi de réduire les délais de traitement des demandes de visas et de permis "pour les autorisations de travail ordinaires" et de demander "aux employeurs qui ont systématiquement respecté leurs obligations une procédure accélérée de traitement des demandes de visas et de permis".

Le pacte de Marrakech veut "faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants, quel que soit leur niveau de compétence, en prenant des mesures favorisant l’exercice du droit à la vie de famille et l’intérêt supérieur de l’enfant".

L’objectif 8 du texte attrait à l'aide humanitaire et le secours donne aux pays signataires de s'engager à coopérer au niveau international, afin de "sauver des vies et [de] prévenir les risques de décès et de blessure des migrants", à travers des "opérations de recherche et de sauvetage individuelles ou conjointes".

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

 

Comment

Antonio Guteress, le secrétaire général de l’organisation des Nations unies, a déclaré que la migration est un acte de choix et non de désespoir, lundi, à l’ouverture de la conférence intergouvernementale pour l’adoption du pacte mondial sur les migrations à Marrakech(Maroc).

Antonio Guteress a exprimé son souhait de voir le mouvement des personnes du Nord au Sud sans contrainte, tel que signifié dans l’article 13(1-2) de la déclaration universelle des droits de l’homme.

« Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat » et « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».

« Les migrants dépensent 85% de ce qu’ils gagnent », a-t-il dit.

Il a ajouté que le pacte prend en compte le développement durable, met l’accent sur la préservation des droits de l’homme et surtout la protection des femmes et enfants migrants.

En outre, des dispositions du pacte permettent de lutter contre le trafic et exploitation des migrants.

« Les Nations unies appuieront au mieux les Etats membres dans la mise en œuvre de ce pacte », a promis M. Guteress.

Les chefs d’Etat et gouvernements, la société civile, etc prennent part à cette conférence intergouvernementale dont les travaux vont conduire à l'adoption défenitive du « pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières », non contraignant pour les Etats membres.

 

Daniel Coulibaly

 

 

Comment

Louise Arbour, secrétaire générale de la conférence intergouvernementale de Marrakech(une ville au centre Maroc ) a indiqué que 150 pays vont signer ce lundi un « pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières », non contraignant, pour une politique de migration protégeant les droits des migrants. C’était au cours d’une conférence de presse devant plus de 700 journalistes ce dimanche, en prélude à ce grand meeting intergouvernemental du 10 au 11 décembre.

«Le pacte n’est pas contraignant sur le plan juridique. Il tient compte de la souveraineté des Etats membres. », a déclaré Louise Arbour, espérant son application effective, après la signature. 

Cette initiative de plusieurs Etats a pour but de renforcer la coopération internationale en vue d’une «migration sûre, régulière et ordonnée», tout en contribuant au développement durable.

« Le choix revient aux Etats de trouver une meilleure politique de migration à leur niveau pour assurer la mobilité des personnes », a soutenu Mme Arbour.

Cependant, plusieurs pays comme les Etats-Unis, qui dès le départ ont exprimé leur désaccord, l’Australie, la République Dominicaine, l’Israël, la Slovaquie etc, sont rétissants à ce pacte.

Pour Louise Arbour, s'il faut déplorer cette attitude, le pacte sera signé malgré ces défections. « Il y a eu assez d’efforts pour parvenir à ce stade. (...) ce n’est pas une conférence de négociation. Tout a été fait depuis 18 mois. On n’a plus à convaincre ceux qui ne veulent pas se laisser convaincre. Les Etats membres vont donc signer ce pacte demain (Ndlr : lundi) pour sa mise en œuvre effective qui dépend d’eux », a-t-elle martelé.

En outre, elle a fait remarquer que ce pacte qui invite les pays à avoir une politique migratoire respectant les droits de l’homme aura un impact de grandes envergures sur le bien-être, la mobilité des personnes surtout des femmes migrantes travailleuses(48%) à travers le monde.

« 15 % des revenus des migrants retournent dans leur pays d’origine», a confié la secrétaire générale de la conférence de Marrackech pour l’adoption du « pacte sur les migrations".

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

 

Comment

Traoré Tié Médandjé du quotidien L’Inter a été sacré Super Ebony 2018, le prix distinguant le meilleur journaliste de l’année, au cours de la 20e nuit de la communication organisée samedi soir par l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire(UNJCI).

Traoré Tié a également raflé trois (3) autres prix, à savoir le prix spécial de la meilleure enquête, du prix spécial du meilleur reportage et du prix Ebony de la presse écrite et numérique.

L’édition 2017 de cette distinction avait été attribuée à Koné Pargassoro de la télévision ivoirienne.

La 20è édition du prix Ebony a été organisée autour du thème, « La presse ivoirienne face aux défis du numérique ». La marraine de la cérémonie était la première dame ivoirienne, Dominique Ouattara.

Les lauréats des prix spéciaux à Ebony 2018

1-Prix spécial Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête : Traoré Tié Medandje ( L’Inter)

2-Prix spécial Jean-Pierre Ayié de la meilleure interview : Ly Goua Aimé (Radio Yopougon)

3- Prix spécial Joseph Diomandé du meilleur reportage: Traoré Tié Médandje ( L’Inter)

4- Prix Zadi Zaourou de la meilleure production culturelle : Nesmon De Laure (Pôle Afrique)

5- Prix spécial de la lutte contre le travail des enfants : Soro Sita (Radio Côte d’Ivoire)

6- Prix Nady Rayess du meilleur journaliste en économie: Kouadio Paul (La tribune de l’économie)

7- Prix spécial du meilleur journaliste en Agro-Industrie: Joseph Attoungbré ( Le Temps)

8-Prix du meilleur présentateur du journal télévisé: Hamza Diaby ( RTI1)

9- Prix du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne: Mariam Coulibaly Sonia ( AIP)

10- Prix spécial pour la promotion des droits de l’homme : Emeline Péhe ( Fraternité Matin)

11- Prix spécial du meilleur journaliste sportif: Carlos Kouandé ( Radio Yopougon)

12- Prix spécial du meilleur journaliste de la lutte contre l’immigration clandestine: Serge Koléa (RTI1)

13- Prix spécial pour la promotion des transports: Bamba Mafoungbé ( LG Infos)

 

 

Daniel Coulibaly

 

 

Comment

Selon les chiffres officiels, le nombre de migrants a atteint 258 millions. Ils étaient 173 millions en 2000. Cependant, « la proportion de migrants internationaux au sein de la population mondiale n’est que légèrement plus grande, passant de 2,3% en 1980 à 2,8% en 2000 et 3,4M en 2017, relèvent les Nations unies.

Ces mêmes données estiment à 48% de femmes migrantes, 36,1 millions d’enfants, 4,4 millions d’étudiants internationaux et 150,3 millions de travailleurs migrants. Environ 31% de l’ensemble des migrants résident en Asie, 30% en Europe, 26% sur les continents américains, 10% en Afrique et 3% en Océanie. [Source: Portail des données migratoires mondiales]

Certains migrent volontairement pour chercher un mieux-être, d’autres, par contre, sont contraints par plusieurs raisons tels que les conflits, les persécutions, le terrorisme ou les violations des droits de l’homme, les effets des changements climatiques, les catastrophes naturelles ou à d’autres facteurs environnementaux.

A ce jour, on dénombre 68 millions de personnes déplacées de force, parmi lesquelles 25 millions de réfugiés, 3 millions de demandeurs d’asile et plus de 40 millions de personnes déplacées dans leur propre pays. Il n’y a jamais eu autant de personnes vivant hors de leur pays natal.

Depuis 2000, plus de 60.000 mille migrants ont perdu la vie en prenant le risque de voyager dans des conditions mortelles (traverser la méditerranée).

Les déplacements forcés massifs de populations constituent aujourd’hui une crise mondiale qui appelle une action collective de la part de la communauté internationale sous la bannière des dirigeants de ce monde.

Ainsi, "le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières"  adopté à New York en juillet dernier par tous les pays membres de l'ONU, à l'exception des Etats-Unis, sera soumis à l’approbation de ces pays lors d’une conférence intergouvernementale du 10 au 11 décembre 2018, à Marrakech, Maroc.5bf6d4e1488c7b0c7a8b4569

Ce pacte évoque les principes et les droits déjà existants (défense des droits de l'Homme, des enfants) et formule 23 objectifs pour aider les pays à faire face aux migrations, en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises.

L’objectif général est de promouvoir la diversité et l’inclusion des migrants dans les sociétés, et surtout trouver un cadre légal pour leur bien-être.

Cette conférence internationale se tiendra sous les auspices de l'Assemblée générale des Nations Unies, à travers la résolution 71/1 du 19 septembre 2016, intitulée « Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants », selon laquelle les États membres s'engagent à lancer un processus de négociations intergouvernementales devant conduire à l’adoption du pacte mondial. 

Il s'agit du tout premier accord sur une approche commune de la migration internationale dans toutes ses dimensions.

Depuis samedi 8 décembre, la ville de Marrackech, symbole d’espoir pour tous les migrants du monde entier, où se tiendra cette grande rencontre assiste à l'arrivée des différentes délégations de plusieurs pays du monde (Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie, Kenya, Somalie, Mali, Cameroun, etc.).

 

Daniel Coulibaly, envoyé spécial à Marrakech

 

 

 

Comment

 Les pays du G5 sahel ont obtenu, jeudi à Nouakchott, des promesses de financement de de 2,4 milliards, soit 1600 milliards de francs CFA,  contre un objectif initial de mobilisation de 2 milliards d’euro, pour la mise en œuvre de son Programme de son Programme d’investissements prioritaires (PIP) 2019-2021.

Ces engagements, qui correspondent à 127% des attentes, ont été pris lors d’une Conférence de coordination des bailleurs de fonds et partenaires du G5 Sahel, en présence de quatre chefs d’Etats membres, à savoir le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, le Nigérien Mahamadou Issoufou, et le Tchadien Idriss Débi Itno.

Ce Programme d’investissement prioritaire, dont la première phase s’étend sur la période 2019-2021, compte quarante projets dans les domaines de la défense et la sécurité, la gouvernance, la résilience et le développement humain, et les Infrastructures à réaliser dans les cinq pays membres du G5 Sahel, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.

Mahamadou Issoufou, président en exercice du G5 Sahel, a, au nom de ses pairs, exprimé ses remerciements aux donateurs, au nombre des quels figurent la France, l’Union européenne, la Banque islamique de développement, la Suède, l’Arabie Saoudite.

Le PIP prévoit notamment plusieurs travaux de construction routière transfrontalières, des chemins de fer, un centre d’analyse de menace et d’alerte précoce, ainsi que des projets de renforcement de la justice et à la promotion de l’Etat de droit dans les pays de cette région fragilisée par la montée de l’extrémisme violent et le terrorisme depuis ces cinq dernières années.

« A elle seule, l’approche du tout-sécuritaire est insuffisante pour résoudre définitivement le problème de la violence extrémiste», a estimé pour sa part le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

A ce pour, 13% des financements totaux ont été sécurisés par les Etats membres-même, à savoir 249 millions d’euros, à travers un fonds fiduciaire ouvert à la Banque centrale mauritanienne.

« Il s’agit de traduire concrètement sur le terrain la volonté de nos chefs d’Etat de privilégier le développement de notre région à travers des projets structurant qui vont améliorer les conditions de vie de nos différentes populations », a ajouté du G5 Sahel, Maman Sambo Sidikou.

Il est également prévu un projet d’appui à l’autonomisation des jeunes dans les zones affectées par les conflits et la migration.

Les pays du G5 Sahel, qui sont confrontés à de multiples défis sécuritaires, de migrations, de changement climatiques, de conflits intercommunautaires, comptabilisent d’un total de 300 millions d’habitants.

(AIP)

Comment

Une feuille de route pour le rapatriement de 11000 réfugiés ivoiriens a été signée avec les pays d’asile. C’est l’information qui ressort d’une réunion régionale sur les solutions durables pour les réfugiés ivoiriens qui s’est tenue les 28 et 29 novembre à Abidjan, sous les auspices du ministère des Affaires étrangères, de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, HCR, en présence des autorités du Ghana, de Guinée, du Libéria, du Mali et du Togo, principaux pays d’accueil des réfugiés ivoiriens.

A l’issue de cette réunion régionale, deuxième du genre après celle de 2016, les participants ont adopté une feuille de route de 18 mois, à compter de janvier 2019, pour d’une part, intensifier le rapatriement des réfugiés ivoiriens, ou faciliter leur intégration dans les pays d’asile selon leur choix et, d’autre part, élargir les stratégies d’interventions pour garantir un retour durable.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l’ordonnance d’amnistie du président ivoirien, en date du 6 août 2018, pour les personnes poursuivies ou condamnées en lien avec la crise post-électorale de 2010 ou pour des infractions contre la sûreté́ de l’Etat commises après le 21 mai 2011.

« Retourner chez soi reste l’espoir le plus fort pour les réfugiés. Le HCR poursuivra ses efforts pour répondre aux aspirations au retour des réfugiés ivoiriens et faciliter également leur réintégration durable dans leur communauté, une étape essentielle pour garantir la cohésion sociale et leur permettre de reconstruire leur vie dans la dignité », a déclaré Mohamed Askia Touré, Représentant résident du HCR en Côte d’Ivoire.

« Le peuple ivoirien et son gouvernement expriment toute leur gratitude aux pays qui ont accueilli les Ivoiriens en quête de protection et invitent tous les acteurs à faire de la mise en œuvre de cette feuille de route une priorité », a soutenu Daouda Diabate, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire.

A ce jour, notre pays compte plus de 23 000 réfugiés toujours enregistrés dans les pays d’accueil tel que le Ghana, la Guinée, le Libéria, le Mali et le Togo. On note le retour de 270 000 réfugiés ivoiriens au pays grâce aux efforts des autorités ivoiriennes et celles des pays d’asile, du HCR et de ses partenaires.

 

Daniel Coulibaly

 

 

Comment

Le président ivoirien Alassane Ouattara, a pris part, ce mardi 04 décembre 2018, à New York (USA), à une rencontre visant à créer des Centres d’excellence dans le domaine de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en Afrique de l’ouest, selon une note de la présidence ivoirienne que nous avons pu consulter.

Alassane Ouattara répondait à une invitation de l’Institut Afrique – Amérique (Africa – America Institute / AAI).

Le chef de l’Etat ivoirien a pu échanger avec des Professeurs des universités américaines ainsi que des responsables de grandes Fondations spécialisées dans la promotion de l’Enseignement Supérieur sur l’innovation et la science, la mise en place de Centres d’excellence au sein des universités au Sénégal, au Ghana et en Côte d’Ivoire.

Ces Centres, qui collaboreront entre eux seront soutenus par le secteur privé, les Institutions financières internationales et des Fondations pour faire avancer un certain nombre de projets technologiques et économiques. Lesquels projets devraient davantage mettre l’accent sur la transformation des produits de base, notamment du cacao, au bénéfice des populations, en particulier de la jeunesse.

C’est pourquoi, souligne la note, le président Ouattara a préconisé la collaboration entre les responsables des universités pour des échanges d’expériences, notamment dans le domaine de la Recherche scientifique, afin que ce système soit un succès.

 

Daniel Coulibaly

Comment

Niamkey Koffi, un cadre du parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a fait un malaise " toux cardiaque", lors de l’émission « Débat » de la RTI1 sur le « rôle des partis politiques dans la gestion de l’État » animée par Lassiné Fofana, le mardi 4 décembre 2018. Aux dernières nouvelles, il serait en observation à l’institut de cardiologie d’Abidjan. Plus de peur que de mal.

Le pire a été évité de justesse

Niamkey Koffi a fait un malaise qui a failli l’emporter en direct sur le plateau de la télévision ivoirienne. L'émission se déroulait tranquillement, quand subitement M. Niamkey qui avait la parole a commencé à tousser. Lui-même et les autres qui étaient sur le plateau ont pensé à une toux passagère. Mais que non. La toux sèche a persisté. Et cela pendant au moins une bonne vingtaine de minutes.

M. Niamkey qui manifestement voulait continuer le débat était obligé de dire « Je suis malade… », avant qu’il ne disparaisse du plateau pour ne plus y revenir jusqu’à la fin du débat. Triste ! Heureusement, le pire a été évité de justesse. 

Mais juste à la fin de l’émission, dans sa conclusion, Lassiné Fofana, a rassuré qu’il allait très bien grâce au concours de médecins. Or en réalité, le représentant du PDCI sur le plateau avait été transporté illico aux urgences de la clinique de l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica), selon des proches cités par koaci.com, ce mercredi.

Le pire aurait pu arriver. Dès l’instant ou M. Niamkey a commencé à tousser, on aurait dû dans l’immédiat lui apporter à boire. Un verre d’eau suffisait pour calmer la démangeaison de la gorge qui provoquait la toux. Mais rien. Le pauvre a toussé durant au moins une vingtaine de minutes sur le plateau pendant que les autres continuaient le débat. On aurait soit lui apporter à boire soit le retirer du plateau.

Il faut savoir que, dans les moments de parole de longue durée tels que les débats, causeries etc, il est conseillé de mettre de l’eau sur le plateau juste au cas ou un participant aurait un malaise de gorge comme ce fut le cas de M. Niamkey. Et cela se fait sur tous les plateaux de télé du monde entier.

Le constat est qu’à la RTI, cette prudence est occultée. Or, à force de parler longuement la gorge peut commencer à démanger. Il suffit juste d’un peu d’eau pour la nettoyer ou la « mouiller », parce que sèche.

C’est le même registre que chanter. Voilà pourquoi, la plupart des artistes pendant un concert ont une bouteille d’eau sur le podium qu’ils boivent de temps en temps pour permettre à la gorge de se reposer et éviter de tousser.

La preuve, aux dires du confrère Akody, le malaise du M.Niamkey était une « toux cardiaque » extrêmement sèche.

Le cas de M. Niamkey doit interpeller les chefs de plateaux des différents débats ou émissions sur la télévision nationale pour éviter un drame.

Le malaise de Niamkey Koffi doit interpeller aussi le PDCI

M. Niamkey Koffi est malade ou fatigué, c’est selon. Sûrement qu’il ne respirait pas la grande forme, avant de venir sur le plateau. Le Pr Niamkey Koffi, c’est vrai, est un doyen ou membre influent du parti septuagénaire jusqu’à son ADN. Mais pour un tel débat, il aurait fallu un moins vieux du parti. Un jeune compétent qui pouvait faire ce débat. Pourquoi, laisser M Niamkey qu’on sait malade venir sur un plateau de débat qui devrait durer au moins 2 heures de temps et qui mettrait à rudes épreuves sa gorge. Le malaise de Niamkey Koffi doit interpeller aussi le président de Henri Konan Bédié du PDCI. Le PDCI doit fait place à sa jeunesse. Les « vieux » doivent pouvoir accepter l’éclosion de la jeunesse. Henri Konan Bédié doit permettre à sa jeunesse de s’épanouir en la responsabilisant. Il en est de même pour tous les partis de Côte d’Ivoire.

M. Touré Mamadou qui était sur le plateau est membre du RDR et porte-parole adjoint du RHDP. Et le parti lui fait confiance en lui donnant cette responsabilité de parler dans toutes les émissions ou débats. Et pourtant au RDR, ce ne sont pas les plus âgés que lui qui manquent. Tout comme le Pr Dagbo Pierre (FPI) et M. Dely Mamadou (UDPCI) qui étaient sur le plateau.

Pourquoi, Maurice Kacou Djikahué ou Jean Louis Billon n’a pas été choisi? Et c’est, Niamkey Koffi qu’on a préféré ?

 

Daniel Coulibaly

 

 

Comment