Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
A la faveur de l’édition 2016 du Salon international du Tourisme d’Abidjan(SITA) qui a lieu du 20 au 24 avril, à Heden Golf Hôtel d’Abidjan Riviéra, certains artisans dont le talent et la créativité ont déjà dépassés les frontières ivoiriennes, proposent des articles de grande qualité, à des prix étudiés.
Parmi eux, figurent en bonne place, les artisanes d’art et de maroquinerie africaine de luxe, membres de la Fédération des associations de femmes de la commune de Cocody, présidée par Mme Yvette Akpoué. Face à la presse le mercredi 20 avril dernier, à son stand de l’espace artisanal, Mme Akpoué a levé un coin de voile sur son organisation, avant de présenter les activités et des produits de ses camarades. « Nous sommes une fédération d’ong et d’associations. Certaines œuvrent dans le domaine de l’art. Les produits proposés sont les pagnes kita, les pagnes tissés, la décoration et accessoires pour les nouveaux mariés et grands évènements etc », a-t-elle fait savoir avant d’inviter vivement l’ensemble des associations et groupement de femmes vivant ou exerçant à Cocody à adhérer à cette faitière, soutenue, selon elle par le maire de Cocody Mathias Aka N’goan. « C’est un homme rompu aux affaires et qui accorde une place de choix dans sa politique de gestion participative de la commune de Cocody ».
La présidente Akpoué a terminé en invitant tous les opérateurs économiques, les femmes, jeunes filles de Cocody à prendre part à la 2ème édition de son l’évènement dénommé ‘’Marché forêt’’, qui aura lieu à l’espace St Jean du 06 au 08 mai 2016.
Izoudine Youssef
Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a procédé jeudi à l’ouverture d’un séminaire interministériel sur l' "Analyse et prévention des conflits inter communautaires en Côte d’Ivoire", dans la ville balnéaire de Grand-Bassam. A cette occasion, il a exhorté les populations à recourir à la justice et non à se faire justice en cas de conflits.
En Afrique, la plupart des causes des conflits inter communautaires sont dues à une mauvaise prévention, appréciaion d’une situation conflictuelle qui finit par dégénérer. Et en Côte d’Ivoire, les mêmes causes ont produit les mêmes effets. Plusieurs conflits de ce genre ont éclaté dans le pays, dont le plus récent est celui de la ville de Bouna.
Le Premier ministre ivoirien a déploré ces événements malheureux qui ont causé des blessés, des morts et des déplacés, surtout ce qui s’est passé à Bouna les 24 et 25 mars entre agriculteurs et éléveurs. Le dernier bilan fait état de 33 morts, 52 blessés, 2.640 déplacés, selon Daniel Kablan Duncan, contre 19 morts et 41 blessés précédemment. Dans tous les conflits « il faut recourir à la justice et non se faire justice », a-t-il exhorté.
Pour M. Duncan, ces événements ont mis en évidence l’urgence de révisiter, de jeter un regard sur les mécanismes et pratiques en cours au reglement et la prévention des conflits, notamment entre agriculteurs et éléveurs. «la question des conflits communautaires sous toutes ses formes constitue une problématique essentielle, un réel défit qui pourrait s’il n’était pas relever "entraver notre modèle de vie et le fondement de notre société, à savoir la solidarité, l’hospitalité et le vivre ensemble", a-t-il soutenu, ajoutant que «La problématique est globale et transversale, et touche également la question de la transhumance et du transport des bétails, ainsi que la cohabitation entre bergers et agriculteurs, mais elle considère aussi la question d’élévage, de la propriété et de la gestion des terres cultivables".
"Ce séminaire devra donc sonder et en dégager les causes profondes, analyser les conséquences, et proposer des solutions adaptées et perennes pour préserver ou prévenir durablement ces conflits. (…) les solutions aux conflits communautaires ne peuvent être trouvées seulement que dans les textes de lois ", a-t-il indiqué, remerciant le président Alassane Ouattara pour son soutien aux victimes de Grand-Basam et celles des affrontements fratricides sur l’étendue du territoire national.
"Des recommandations concrètes, a estimé Hamed Bakayoko ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, au gouvernement afin de gérer au mieux les conflits inter communautaires".
Il faut noter aussi la participation active du ministre Kobenan Adjoumani Kouassi des Ressources Animales et Halieutiques, et Mme Koné Mariatou, ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l'Indemnisation des Victimes.
Les participants sont entre autres les représentants des ministères et des institutions, et les autorités préfectorales, etc. Rappelons que ce séminaire a lieu du 21 au 22 avril 2016.
Habib ESSID, Chef du Gouvernement de la République de Tunisie, sera en Côte d'Ivoire, à l'occasion de la 8ème Session de la Grande Commission Mixte ivoiro-tunisienne, et du Forum économique ivoiro-tunisien, les 25 et 26 avril 2016. La délégation de M. Essid est composée d’une trentaine de membres, dont deux ministres, des membres de son cabinet, des experts et des journalistes de la presse tunisienne.
La cérémonie d'ouverture de la 8eme Session de la Commission Mixte ivoiro-tunisienne est prévue le lundi 25 avril 2016 au Golf Hôtel. L’Ivoirien Daniel Kablan DUNCAN et son homologue tunisien Habib ESSID coprésideront cette cérémonie qui sera précédée des travaux des experts en séance plénière et commissions, le dimanche 24 avril 2016.
Plusieurs projets d'accords dans les domaines de l'Enseignement supérieur, la Culture, l'Emploi, l'Enseignement technique, l'Education nationale, la Santé, la Promotion de la femme, la Gestion des ressources en eau, le Logement, la Communication, pour le renforcement des relations bilatérales entre Abidjan et Tunis.
Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale (PAN) de Côte d’Ivoire: visé par des coups bas de certains adversaires politques qui souhaiteraient le voir disparaître de la scène politique ivoirienne? Ces proches et fidèles y croient fort. Cité dans plusieurs affaires qui ternissent son image, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire est bien en mauvaise posture pour une éventuelle ambition pour le fauteuil présidentiel. Autant qu'on puisse le dire, M. Soro est bien enmerdé par diverses affaires, dont les plus sérieuses sont le scandale des écoutes téléphoniques relatives au coup d’Etat manqué au Burkina-Faso, l’affaire de plainte de Michel Gbagbo contre lui en France, et maintenant une affaire de détention d’armes lourdes, selon l’ONU.
"Tous les coups sont bons"
"Tous les coups sont bons pour faire tomber Guillaume Soro Kigbafori(GSK)", rigole-t-on dans l'entourage du PAN. Sauf que pour l’instant, les coups portés contre lui semblent bien l’atteindre. Dans les lianes des affaires qui l'accablent, il opte pour la discretion. Visé par un mandat d'arrêt burkinabé consécutif au scandale des écoutes téléphoniques, après avoir échappé de justesse à mandat d’amener émis contre lui par la juge d'instruction, Sabine Kheris, en France, dans le cadre de la plainte de 2012 de Michel Gbagbo pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain", il doit faire face maintenant à une affaire de détention d’armes lourdes estimé à 30 % de l’armement du pays, selon des experts de l’ONU qui ont mené leur enquête sur cette question.
Choqué, M. Soro n’a pas tardé à réagir de façon virulente à ces accusations. Des « farceurs », a-t-il traité ces experts onuciens. Soutenu par un de ses collaborateurs qui n’est pas passé par quatre chemins pour accusser ouvertement l’ONU de les avoir aidés à s’armer militairement à une période cruciale de la crise ivoirienne. L'affaire suit son cours.
Celui qui, dans le secret, se preparerait à se positionner pour la présidentielle 2020, n'aura pas fini de faire face à ces déboires qu'il voit son statut de "dauphain constitutionnel" menacé, avec la création d'un poste de vice-président qui pourrait être proposé par la réforme constitutionnelle à soumettre bientôt à reférendum.
Un poste de vice-président « menaçant »
Si la révision de la Constitution adopte la création de ce poste de vice-président, c’est dire que constitutionnellement, le président de l’Assemblée nationale ne sera plus le deuxième personnage de l’Etat en cas de vacance du pouvoir. Joël N'Guessan, le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR), le parti présidentiel, réfute l'idée selon laquelle cette réforme est faite pour écarter politiquement le président de l'Assemblée : « Sachez que l’idée de poste de vice-président n’est pas nouvelle. Au temps du président Félix Houphouët-Boigny, en 80 et 85, voire même en 90, il avait institué ce poste de vice-président pour éviter le vide constitutionnel », a souligné M. N’Guessan.
Une évidence… le réduire au silence politiquement
Pour les "pro-Soro", il n'y a aucun doute. Il s'agit de "tuer politiquement" leur leader. Et cette période que traverse Guillaume Soro Kigbafori(GSK) pourrait être assimilée au cas Dominique Strauss Khan (DSK), politique français. GSK connait bien l’histoire de DSK qui, alors DG du Fonds monétaire international (FMI), était bien parti pour la présidentielle de 2012 en France, mais qui finalement s’est vu mêler dans une affaire de mœurs. Accusé de tentative de viol et séquestration sur une femme de chambre de l’Hôtel Sofitel de New York, DSK dira finalement adieu à ses ambitions politiques, et s’effacera même de la scène politique française. Sa femme Anne Sinclair le quittera.
L’ancien patron du FMI a été « tué » politiquement par ses adversaires. Pour dire qu’"en politique, il n’y pas de sentiments". Mais les soutiens de Guillaume Soro, leur champion, en "fin stratège", saura rebondir. "Il n’est pas DSK et DSK n’est pas non plus GSK", tonnent-ils. Les pays et le contexte politique diffèrent aussi.
A la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci), où il a fait ses armes en tant que secrétaire général, l’homme réussissait, dit-on, à chaque fois à sortir le grand jeu pour se repositionner. Cependant, le terrain de la lutte syndicale est différent de celui de la lutte politique. Et ça, "Bogota" comme l'appellent affectueusement ses amis, le sait très bien.Surtout que 2020, n’est pas loin.
Il peut toujours rébondir
Pendant que les alliés de la coalition au pouvoir passent leur temps à se battre pour une affaire d’"alternance", Soro pourrait bien se frayer un chemin pour se positionner. Car dans la "jungle politique", c’est souvent le plus rusé qui survit. Mais dans ce cas, ce qui pourrait constituer un autre ennemi à M. Soro, c'est bien qu'il n'aura pas de parti politique sur lequel s'appuyer.
Or cans un parti politique, que peut-il faire dans un pays comme la Côte d’Ivoire qui l’a vu assumer la tête d’une rebellion qui n'a pas eu que des admirateurs. En vérité, Guillaume Soro sait bien qu’il lui sera difficile de s’en sortir avec toutes ses casseroles sans un véritable soutien du Président Alassane Outtara. Alors, Bogota, futur vice-président de Côte d'Ivoire, avec un président de l'Assemblée nationale PDCI, pourquoi pas?, murmure-t-on dans son entourage. "Tout est possible en politique", dit-on. Et dans son lourd silence, pèse, lui seul sait, ce qu’il prepare…
Le lundi 18 avril 2016, à l’hôtel ibis plateau , s’est tenu un séminaire portant sur le financement de l’habitat abordable et du secteur de l’immobilier en Afrique, détenu par 44 pays actionnaires souverains, regroupés au sein de Shelter Afrique , institution panafricaine de financement. Ce séminaire organisé par Shelter Afrique a été présidé par Enclude solutions , consultants de recherche et marketing pour Shelter Afrique, en présence du président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d'Ivoire (CNPC-CI), Siriki Sangaré.
Cette rencontre de travail a enregistré la présence de plusieurs promoteurs , constructeurs immobiliers , des représentants d’institutions bancaires , des représentants de ministères, des acquéreurs inscrits dans des programmes immobiliers.
M. Diouf du Cabinet Enclude agissant pour le compte de Shelter Afrique, accompagné de son équipe et du Président de la CNPC-CI, Siriki Sangaré, a donné les nouvelles stratégies de Shelter Afrique en tant que partenaire et acteur clé du secteur de l’immobilier. Ainsi, il a précisé que Shelter Afrique agit désormais dans le moyen et bas standing de logements et serait favorable à mettre en place des fonds qui permettront de faire des prêts aux acquéreurs. « Il y a dans la chaîne de valeurs de l’habitat, plusieurs étapes…Shelter Afrique veut mettre en place un fonds pour que les établissements financiers fassent des prêts aux acquéreurs ». En plus, « Shelter Afrique prévoit des constructions de logements avec achat-vente et location-vente », a-t-il ajouté.
A ce séminaire, le consultant d’Enclude a aussi annoncé une amélioration de la qualité d’actif, du portefeuille, lever les capitaux de Shelter Afrique en mettant des obligations à des taux intéressants .
Shelter Afrique qui appartient à 44 Etats avec des fonds d’investissements dont ceux de la BAD, la société africaine de réassurance a été mis en place pour résoudre les questions liés à l’habitat en Afrique . C’est dire donc, que sa priorité est de permettre à l’habitat de se développer .
A ce jour, avec un Portefeuille de 800 millions de dollars, le capital de Shelter Afrique est estimé à 600 millions de dollars dédié à l’Habitat. Notons, en définitive, que le mode de financement de Shelter Afrique n’est pas différent des autres banques. Par ailleurs , lors de ces échanges , les participants dont des promoteurs comme le Dga d’Interbat, n’ont pas manqué de solliciter de Shelter Afrique , un assouplissement de ses conditions d’octroi de crédit. Tout comme des banquiers présents qui ont sollicité plus de facilité dans les conditions de prêts et de crédits concédés par Shelter Afrique.
Précisons à toutes fins utiles que M .Siriki Sangaré , Pdg d’opes holding et président de la Chambre Nationale des Promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire, a pris une part active à ce séminaire, où , à la table de séance, il a participé à éclairer la lanterne de certains participants sur la spécificité de Shelter Afrique, qui n’est pas une banque ordinaire , en tant que tel , mais plutôt une institution qui fonctionne avec des fonds d’investissement et dont l’objectif est d’aider nos opérateurs immobiliers, promoteurs et constructeurs à poursuivre leurs projets ou à entamer leurs projets de construction et de promotion immobilières avec des financements structurés . Car a-t-il dit, « Le cash, la trésorerie de nos banques locales ne peuvent à elles seules permettre de financer l’objectif de 150000 logements à bâtir à l’horizon 2020 tel que voulu par le président Ouattara. Pour cela, Shelter Afrique est une aubaine à saisir pour tous les promoteurs, constructeurs immobiliers et même pour nos banques locales afin de leur donner les moyens financiers nécessaires pour le financement des programmes immobiliers ».
Soulignons, qu’à la suite de ce séminaire, des rencontres Be to Be sont prévues du Mardi 19 avril au vendredi 22 mars 2016 toujours à l’hôtel Ibis avec les promoteurs, constructeurs , acquéreurs , banquiers avec les consultants d’Enclude agissant pour le compte de Shelter Afrique.
Plus les jours passent, plus Dilma Rousseff se rapproche de la destitution. Les députés ont voté à une large majorité pour sa mise à l'écart à la tête du pays. Dilma Rousseff est accusée d'avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa réélection pour un second mandat de quatre ans en 2014.
Avec ce vote en sa défaveur, la présidente du Brésil a perdu une bataille cruciale dans sa lutte pour son maintien à la tête du pays avec le feu vert donné par les députés pour sa destitution. Et cela venait à se confirmer, ça sera la fin de 13 années de pouvoir du Parti des travailleurs (PT). Après décompte final des votes, 367 élus se sont prononcés pour qu’elle quitte le pouvoir, 137 pour qu’elle reste et sept se sont abstenus. Deux députés n'ont pas pris part au scrutin.
Le Sénat doit prendre la décision finale
C’est au Sénat désormais de prendre la décision finale. S’il décide que la procédure peut se poursuivre, Dilma Rousseff, qui est de plus en plus lâchée par ses alliés, sera automatiquement suspendue et son vice-président Michel Temer dirigera le pays. Ce dernier sera à la tête du Brésil jusqu'à la fin prévue du mandat de Dilma Rousseff, soit 2018.
“Tentative de coup d'Etat”
Déjà fragilisée par l’affaire de corruption Petrobras qui éclabousse l’ancien président Lula Da Silva et le parti au pouvoir, Dilma Rousseff est accusée par l'opposition d'avoir maquillé les comptes publics. On lui repproche d’avoir manifestement fait supporter temporairement à des banques publiques des dépenses incombant au gouvernement, afin, selon l'opposition, de dissimuler l'ampleur des déficits publics, en 2014, année de sa réélection, et en 2015.
Pour la présidente, il s’agit clairement d’une procédure “sans base légale” solide, masquant une “tentative de coup d'État” institutionnel. Selon les sondages, 68 % des Brésiliens souhaitent son départ.
Suite aux événements malheureux du jeudi 24 mars 2016 à Bouna(ville située au Nord-est de la Côte d’Ivoire), le Pr Amoa Urbain, le recteur de l’Université Charles de Montesquieu, a séjourné dans la ville du 2 au 10 avril 2016. L’Universitaire a pu échanger avec les autorités locales, des cadres, les différentes communautés, les leaders religieux, etc.
Selon le Pr Amoa son voyage sur Bouna avait pour objectif principal de contribuer au retour de la paix dans cette ville qui a été le théâtre d’affrontements inter-communautaires en mars dernier. Ces événements qui ont fait plusieurs morts, des blessés et de nombreux déplacés ont conduit l’homme de culture, le Scientifique, le Chercheur à se rendre sur le terrain pour comprendre ce qu’il a appelé les nœuds cachés du conflit. "Une initiative personnelle qui a pu avoir l’appui de l’Unesco et des autorités locales", précise-t-il.
12 mots clés…
Avec les différents échanges qu’il a eus, le Pr Amoa a resumé en 12 mots clés ce qui a pu se passer à Bouna. Et ces mots permettent de décrire et comprendre le conflit :
1)-Croyance,
2)-Identité,
3)-Territorialité,
4)-Autorité,
5)-Production,
6)-Migration,
7)-Injustice,
8)-Frustration,
9)-Impunité,
10)-Connaissance,
11)-Anticipation,
12)-Réparation.
Il observe que le manque d’anticipation sur un certain nombre de problèmes survenus dans la ville et mal reglés sont à la base de ces affrontements communautaires.« C’est l’expression d’un étouffement qui a provoqué ces événements malheureux», a-t-il soutenu.
Pour aboutir à cette conclusion, il dit avoir employé plusieurs méthodes dont la théorie de la diplomatie coutumière, l’élégane langagière, la vérité scientifique, la verité divine, la vérité consensuelle, etc pour essayer de comprendre en profondeur ce conflit.
Bouna : une ville encore sous le choc
Après les événements, le temps d’une semaine que le Pr Amoa a pu passer à Bouna, la ville n’a pas encore retrouvé son ambiance des grands jours, relate-t-il. Une reprise timide due à une peur certaine qui anime encore les uns et les autres. « Les populations vivent encore dans la pychose d’un retour des violences », pense-t-il. « Même si la tempête s’est apaisée, il faut aller vite pour trouver des solutions durables à ce qui est arrivée», suggère-t-il, annonçant un autre voyage dans les jours à venir dans la ville avec 1000 jeunes volontaires pour contribuer au retour de la paix.
La résidence du préfet : camp de déplacés
Selon le Pr Amoa, le conflit a fait de nombreux blessés, des morts, des maissons détruites, le marché central brûlé, etc. Surtout de nombreux déplacés qui ont trouvé refuge dans la cour de la résidence du Préfet de région du Boukani, Tuo Fozié, qui a été transformé en un camp de déplacés. De milliers de personnes y vivent avec l’accord du Préfet de région. « C’est une cour pleine de personnes qui ont fui les violences», a-t-il souligné. D’autres déplacés ont trouvé un abri dans le camp de l’ONUCI de la ville.
Ses propositions
« Le conflit de Bouna n’est pas un petit conflit, mais un conflit sous régional. Il y a lieu de prendre ce qui s’est passé avec beaucoup de sérieux. Le climat social est tendu, il faut savoir alors anticipé pour regler les problèmes», prévient-il, proposant donc :
Une gouvernance de proximité,
Un cadre réglementaire statutaire des villages,
un statut des rois,
Une réglementation des réparations, etc.
Par ailleurs, le Pr Amoa Urbain a annoncé l’adoption d’une charte de cohabitation fraternelle pacifique par les communautés Koulango, Lobi, Malinké, Peulhs, le collectif des leaders religieux et la société civile, sous l’autorité d’un représentant du Préfet de Région du Boukani, après une journée de concertation et de dialogue intercommunautaire. Aussi la première pierre d’un centre d’incubation a-t-elle été posée.
La sélection nationale de la 1ère édition du concours panafricain « The entrepreneurship Challenge » initié par le groupe MTN a eu lieu le samedi 9 avril 2016 à Abidjan. Points et Monartisan sont les deux projets qui représenteront la Côte d’Ivoire, à la finale de ce concours « Le big Event » en Afrique du Sud. Plus de 25 000 dolllars sont en jeu.
Des jeunes ivoiriens ont eu l'occasion de présenter leur projet devant un jury présidé par Francis Dufay, DG de Jumia-CI, partenaire du concours, dans le cadre de la sélection nationale des représentants de la Côte d’Ivoire pour le concours panafricain "MTN entrepreneurship Challenge" 2016. Que de beaux projets. Et que d’esprit d’initiative et de créativité. Face à huit autres concurrents, Work’D/Points(1er) et Monartisan(2ème) ont été retenus par ce jury composé de sept personnes.
Des projets innovateurs
Work’D est une start-up qui a décidé de construire dans divers domaines des solutions informatiques inspirées du contexte africain mais pouvant intéresser le monde entier quelles que soit ses origines. Spécialisée dans la production de jeux vidéos son projet « Points » devra s’imposer en Afrique du Sud.
Monartisan est une plateforme web et mobile de géolocalisation d'artisans, proches de soi, testé, évalué et recommandé, qui met en relation artisans et clients, ayant pour objectif d'accroître le revenu des artisans et de répondre aux besoins des populations.
Ces deux projets innovateurs représenteront la Côte d’Ivoire à la finale « Le big Event » à Cape-Town, en Afrique du Sud. Ils doivent rivaliser avec plusieurs autres conccurents venus du continent pour un investissement de plus de 25 000 dolllars dans la cagnotte. Les porteurs de ces différents projets se félicitent pour le choix porté sur leur idée, et restent également conscients de la lourde mission qui est la leur au pays de Nelson Mandela.
Troisième (recevra un soutien local de MTN), Booking Travel est une application mobile permettant aux personnes désireuses de voyager via les compagnies de transport de planifier en ligne leur voyage (achat de tickets, informations sur les horaires de départ, etc…).
Objectif : encourager l’entrepreneuriat des jeunes
Selon Francis Dufay, les deux projets sélectionnés ont pu surclasser les autres grâce à leur originalité et leur simplicité. «Work’D/Points et Monartisan sont des projets très clairs dans leur présentation et qui s’appuient sur les réalités locales, avec un plan financier raisonnable. Le concept est bien pensé et surtout avec beaucoup de sérieux. Jumia en accompagnant ce projet apporte son assistance à la promotion d’entrepreneuriat des jeunes qui se lancent dans l’économie numérique avec de bonnes idées», a-t-il dit.
Pour Naminsata Bakayoko, Sous directrice de la Responsabilité sociétable à MTN-CI, cette initiative du groupe a pour objectif principal d’encourager l'esprit d'entrepreneuriat chez les jeunes. Surtout que le continentdoit faire face au manque d'emplois des jeunes. « Nous nous sommes associés à Jumia, leader du e-commerce pour encourager les jeunes qui ont des projets numériques à les partager afin d’avoir des financements », a soutenu Naminsata Bakayoko, précisant que les sélections nationales ont eu lieu dans les 15 pays africains couverts par MTN.
La finale de "MTN entrepreneurship Challenge" dénommée le« Big Event » a lieu en mai à Cap-Town, en Afrique du Sud.
Le Dr Dosso Karim, Doyen de la Faculté de Droit de l'université Alassane Ouattara de Bouaké, s’est prononcé sur «Les enjeux juridiques du référendum» à venir, lors de la 13ème édition des « Jeudis Libéraux » de la Fondation Friedrich Naumann à Abidjan.
Dr Dosso Karim ne trouve aucun inconvénient sur la révision constitutionnelle, mais il a des inquiétudes qui se situent au niveau de la manipulation qui pourrait se faire derrière cette révision. Si donc le référendum est un instrument par excellence de la démocratie, fait-il remarquer, il peut être utilisé contre la démocratie. « En Afrique, sur la close limitative du mandat, on cherche la caution, la légitimité, la légalité du peuple pour assouvir une ambition personnelle qui est de conserver le pouvoir. Si le reférendum se retrouve ainsi contre la démocratie et elle tue la démocratie », explique-t-il.
Alors, pour lui, si tout le monde s’accorde à dire qu’il y a des parties de la Constitutionn qui sont sources de conflits, « ça sera l’occasion pour le peuple de revoir certaines dispositions de cette Constitution qui posent problème . C’est donc une étape essentielle et importante pour les Ivoiriens de se prononcer sur ce texte", soutient-il. Juridiquement, insiste-t-il, le peuple en se prononçant par voie référendaire est l’auteur de ce texte».
Pour parvenir à cette révision sans créer de conflits et de frustrations, il propose la mise en place d’une commission de réforme de la Constitution, la close limitative du mandat soit intégrée dans les dispositions intengibles de la Constitution, le parlement puisse partager l’initiative du référendum avec le président de la République, le Conseil constitutionnel puissse se prononcer sur tout projet de lois avant la consultation du peuple, etc.
Pour Dr Adama Dosso, président de l’ONG PDRE.CI (Mouvement des peuples pour l’Education aux droits Humains-Côte d’Ivoire ) le référendum est l’expression la plus aboutie de la démocratie directe. De ce fait, il est un instrument juridique très important. «Nous pensons que le référendum qui arrive doit appeler, doit inviter, doit s’ouvrir à toute la nation ivoirienne. Il faut que le peuple soit entièrement impliqué dans cette action. Si le peuple est impliqué, il pourra se prononcer sur un texte dont il a lui-même participé à son élaboration », a-t-il dit.
Sophie Konaté de la Fondation Friedrich Naumann souhaite, pour sa part, que tous les acteurs de la société soient impliqués pour éviter les travers de 2000, et surtout que les parties confligènes de la loi fondamentale du pays soient revues.
En Afrique comme dans le monde, la venue d'un enfant dans une famille est une bénédiction. Mais en recevoir des jumeaux, en est encore double. Pour ces êtres qui naissent 2, 3, 4, et même plus, les célébrés ne relève pas de l'ordinaire. Bien que certains pays africains et européens le font. Ainsi, que Dagry Géneviève, présidente de l'ONG Nklo Bakan a renoué avec les jumeaux, au cour de la 2e édition journée nationale des Jumeaux, tenues le 18 mars à l'école primaire M'Pouto dans la commune de Cocody, ou l’Ong N’Klo Bakn a réunit 120 couples d’enfants jumeaux.
Pour la directrice de l'EPP M'Pouto, « cela parait anodin de célébrer les jumeaux. Mais, en réalité, c'est la marque de la continuité de ce que nos valeurs traditionnelles, nous enseignent » à signifier Ballé Nadau, conseillère pédagogique. Qui mieux qu'une ONG qui lutte pour le bien-être des enfants peut mener un tel combat. A cette rencontre festif des bambins, danse, jeux, défilé et autres actrations ont meublé cette journée. Faire valoir les potentialités de ces mômes dont la ressemblance ne souffre d'aucune ambiguïté pour certains et viennent au monde le même jour. C'est tout le caractère que révèle cette célébration à l'endroit des clones vrais. La promotrice du festival 24 heures reggae d'Abidjan, initiatrices de l'événement, Dagry Geneviève a salué le déplacement massif des parents de ''besson'' avec leurs progénitures. « Loin de nous de montrer que les jumeaux sont extraordinaires, car ils sont normaux, c'est juste nous inspirer de ces être unis et solidaires ». Tout en invitant à s'inspirer du style de vie de ces jumeaux, elle a ajouté « le rassemblement des jumeaux se veut un cadre entre les concerner. Aussi, une tribune pour amener à prendre conscience de leur force ». Les gémeaux sont rentrés les bras chargés de cadeaux. Dagry Géneviève, réussi le pari, après la première édition tenu en 2015, elle ne compte pas baisser les bras. Son Ong qui est en plein dans la recherche de fond pour faire mettre sur pied le centre sociaux culturel dont le terrain est acquis. Au cour de la cérémonie, un sos a été lancé par la fondatrice de l'Ong N'Klo Bakan en vers les autorités pour l'EPP M'Pouto. Lieu de la célébration de la deuxième journée nationale des jumeaux. L’EPP M'Pouto souffre d’un manque cria de salle. Les élèves engouffrés dans les salles, souvent atteignant 100 apprenants pour un instituteur, tels est le drame que vivent les dirigeants de cette école. Lors de la célébration de cette journée dédiée aux jumeaux, la présidente-fondatrice de l’Ong N’Klo Bakan a lancé un cri de cœur à l’endroit de ce lieu du savoir. Afin que le gouvernement qui a pris à bras-le-corps la question de l'éducation. Et espère que la ministre Kandia Camara.
Izoudine Youssef