Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Un projet pilote de gestion électronique des données du système judiciaire ivoirien, notamment les procédures, a été lancé, jeudi, à Abidjan, à l’initiative de ProJustice et de son partenaire financier, l’agence américaine de développement international (USAID).
Les tribunaux de Yopougon (Abidjan) et de Dabou ont été choisis pour cette phase pilote du système d’informatisation de gestion des procédures judiciaires (SIGP) avec une centralisation des données au ministère de la Justice. Ce projet devra s’étendre, en cas de réussite, aux autres juridictions du pays.
Le SIGP est un ensemble intégré de modules fonctionnels qui permettent la gestion informatisée des procédures et documents judiciaires, des détenus, du suivi des dossiers en ligne, des reportings des statistiques de la caisse, de la gestion électronique des documents joints, des alertes et notifications et de la synchronisation et le partage des données entre les tribunaux.
Il permettra une facilitation du travail collaboratif, une nette amélioration des délais de traitement des dossiers, et le renforcement de l’efficacité des agents des services juridiques, selon le chef de projet ProJustice, Daniel Dobrovoljec.
Le système judiciaire ivoirien bénéficie, depuis 2013, d’un programme baptisé ProJusice, destiné à son amélioration, à son renforcement, à la responsabilisation de ses acteurs ainsi qu’à l’amélioration de l’accès à la justice des populations.
Le Directeur de cabinet du ministre de la Justice, M. Coulibaly Vagbé et l’ambassadeur des Etats-Unis, Terrence McCulley, présents au lancement du SIGP ont salué ce projet conçu, développé et mis en oeuvre par un consortium ivoirien composé de la société nationale de développement informatique (SNDI), SOCITECH et INOVA après un appel d’offres international.
AIP
Le ministre ivoirien de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Paul Koffi Koffi a procédé, jeudi à son cabinet, à Abidjan, au lancement d’une enquête statistique destinée à l’élaboration d’une bonne politique de gouvernance dans l’enseignement technique et la formation professionnelle (ETFP).
Elle se déroulera, du 02 au 13 mai, dans l’ensemble des structures sous la tutelle du ministère et devra permettre la mise à disposition du ministère d’informations sur le nombre des établissements, les effectifs des apprenants, le personnel enseignant, les encadreurs, les filières d’enseignement par niveau de qualification, a fait savoir Paul Koffi Koffi.
« Nous avons également besoin d’avoir des informations réparties par région, par département, par sexes, par niveau, connaître l’état de nos infrastructures, des ateliers qui utilisent les enfants dans les laboratoires pour les expérimentations. Nous avons besoin de connaitre les capacités disponibles que ça soit dans le public comme dans le privé », a-t-il renchéri.
Selon M. Koffi, à ce jour, la Côte d’Ivoire dispose de 62 établissements publics, de 13 unités d’apprentissage, d’un établissement de formation des enseignants, l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (INETP) et de 381 établissements du privé, expliquant que les établissements du public forment quelque 35000 apprenants et le privé 65000.
« Il est important que nous sachions la situation exacte de nos apprenants, qu’est-ce qu’ils sont devenus, les niveaux de réussite aux examens, aux concours, les diplômés qui sortent, savoir s’ils ont pu avoir du travail, combien de temps mettent-ils pour avoir du travail, tout cela est nécessaire pour bâtir une bonne politique d’enseignement technique et de formation professionnelle », a expliqué Paul Koffi Koffi.
AIP
Le directeur général de la Société ivoirienne de banque ( SIB), Daouda Coulibaly, a estimé jeudi que les banques ont joué leur rôle de financement dans l’économie ivoirienne en y injectant plus de fonds qu’elles ont eu en dépôt, à la fin de l’exercice de 2015.
Selon le DG qui s’exprimait au cours d’un panel portant sur le thème « Réussir le partenariat entrepreneurs / financier », animé au cours de la 5ème édition de CGECI Académy, en 2015 les banques ont été en position de déficit. Elles ont plus financé l’économie par rapport à leur capacité, empruntant ainsi une trentaine de milliards de dollars à la banque centrale. « Il y a vraiment du travail qui a été fait », a-t-il fait observer.
De plus, afin de garantir un écosystème propice aux « startup », aux jeunes entrepreneurs, la SIB a mis sur place un fonds de garantie assurant une enveloppe dédiée à ces entreprises naissantes ou en développement, a ajouté Daouda Coulibaly.
Ce panel a été co-animé par le ministre secrétaire général délégué de la Présidence de la République chargé des Affaires Economiques et Financières, Thierry Tanoh, par Moustapha Ben Barack, secrétaire général adjoint de la République du Mali, par Mossadeck Ball, président directeur général du groupe Azalaï Hôtels et par Thibault Lanxade, vice-président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF).
AIP
La Côte d’Ivoire va abriter la 21è Conférence des directeurs généraux des douanes de l’Afrique occidentale et centrale (AOC) prévue du 25 avril au 29 avril, a annoncé jeudi, le président du comité d’organisation, également directeur général adjoint des douanes, le colonel Da Pierre.
Le thème de la Conférence reprend le thème de l’année 2016 insituée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD), à savoir « La douane numérique pour un engagement progressif », a expliqué le colonel Da Pierre, indiquant la participation des 23 pays membres de l’Afrique de l’ouest et du centre, et de l’OMD.
L’ouverture de la Conférence est prévue le 29 avril et sera précédée les 25 et 26 avril d’une réunion des experts. Il est prévu également une visite du Centre régional de renforcement des capacités couvrant tous les pays de l’Afrique de l’ouest et du centre sis à Vridi (Abidjan Sud), de même qu’un dîner gala.
Les 21è assises en Côte d’Ivoire se tiennent après les 11è assises qui avaient eu lieu en 2006. Les directeurs généraux des douanes AOC se réunissent une fois par an dans un des pays AOC, souligne-t-on.
AIP
Tous les abonnés des sociétés de téléphonie mobile récemment dissoutes par le gouvernement conserveront leurs numéros en souscrivant à un nouvel abonnement chez d’autres opérateurs du secteur, a révélé jeudi, à Abidjan, le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné.
Le ministre Koné a fait cette annonce à l’occasion d’un panel sur « La maturité numérique du continent africain » qu’il animait avec son homologue sénégalais, Yaya Abdoul Kané, à l’ouverture des travaux de la 6è édition de Africa IT and Telecom Forum, une tribune de réflexion sur la contribution des technologies de l’information et de la communication (TIC) au développement économique du continent africain.
Cette mesure gouvernementale, entérinée la semaine dernière par le conseil de régulation de l’Agence de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), s’inscrit dans la mise en œuvre du projet de portabilité préconisé dans la loi de 2012 et qui donne la latitude aux concernés d’opter pour d’autres entreprises de téléphonie de leurs choix.
« La portabilité permet à un client ou un abonné d’aller chez un autre opérateur tout en gardant son numéro d’origine. Ce n’était pas une priorité pour nous jusque-là mais la décision récente de retrait de licences à quatre opérateurs nous a permis d’accélérer le pas sur la portabilité. Cela va permettre aux abonnés des opérateurs qui ne sont plus sur le marché de pouvoir garder leurs numéros en souscrivant à un nouvel abonnement », a expliqué M. Koné.
Cette information vient dissiper le doute dans l’esprit de plus d’un million d’abonnés de quatre opérateurs du secteur de la téléphonie mobile à qui le gouvernement vient de retirer la licence d’exploitation pour non compétitivité sur le marché, rappelle-t-on.
AIP
Le ministre des Sports et loisirs, François Albert Amichia, a accordé mercredi, une audience à une délégation de la Fédération ivoirienne d’athlétisme (FIA) au cours de laquelle il a annoncé le décaissement prochain de 240 millions de francs CFA en guise de préparation des athlètes ivoiriens pour les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil.
« L’Etat de Côte d’Ivoire avec à sa tête le président de la République Alassane Ouattara et le Premier ministre Daniel Kablan Duncan ont donné des instructions afin que les moyens soient dégagés pour permettre à nos athlètes de se préparer dans de bonnes conditions. Ce sont au total 240 millions de FCFA qui seront remis aux athlètes dans les prochains jours », a indiqué M. Amichia, promettant la cérémonie de remise de cette somme dans les jours à venir.
Dans la délégation fédérale, se trouvait la sprinteuse ivoirienne Ta Lou Marie-José qui s’était illustrée « brillamment » en remportant deux médailles d’or aux 100 et 200 m aux derniers Jeux de Brazzaville en juillet 2015. La nouvelle coqueluche de l’athlétisme ivoirien a dit « être à bloc » pour les JO et a démenti les rumeurs sur son changement de nationalité.
Les JO 2016 se dérouleront à Rio de Janeiro au Brésil du 05 au 25 Août. Outre Ta Lou, deux archers et un tae kwondo in sont déjà qualifiés pour la phase finale de ces jeux, rappelle-t-on.
AIP
Ethiopian Airlines lance une nouvelle ligne Abidjan-New York, via Lomé. Ce, à compter du 3 juillet 2016. C’est ce qu’indique un communiqué transmis par la compagnie à La Diplomatique d’Abidjan, le jeudi 21 avril 2016.
En effet, Ethiopian proposera trois vols par semaine à cet effet, à partir de Lomé, où les passagers d’Abidjan, ainsi que ceux d’autre villes africaines comme Bamako, Bissau, Brazzaville, Conakry, Dakar, Douala, Kinshasa, Lagos, Libreville, N'Djamena, Niamey, Ouagadougou et Yaoundé, seront acheminé par ASKY, partenaire stratégique de ce projet.
Pour cette nouvelle ligne, Ethiopian exploitera le B787 Dreamliner, avion ultra-moderne et exemplaire en matière de réduction de CO2 et de bruit, qu’elle a été la première compagnie en Afrique et la deuxième dans le monde à acquérir. Cet appareil dispose de 24 sièges en classe affaires et de 246 sièges en classe économique, tous équipés de systèmes de divertissement de dernière génération.
« Nous sommes ravis de reprendre notre service à New York, notre cinquième passerelle dans les Amériques. New York est l'une des villes les plus puissantes économiquement du monde, et l'inclure dans notre réseau en constante expansion va jouer un rôle essentiel dans le développement du commerce, du tourisme et de l'investissement entre le continent africain, en croissance rapide, et les États-Unis. Je voudrais remercier tous ceux qui ont travaillé dur pour rendre cela possible», commente le Directeur général du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam.
Les vols se feront tous le mardi, le jeudi et le dimanche, et iront d’Addis-Abeba à de Lomé, où ils récupèreront les passager d’Abidjan et les autres villes africaines, avant de redécoller à 13h00 GMT pour atterrir à New York-Newark à 19H15 locales. Ils quitteront New York-Newark le même jour à 21h15 locales pour attérir lendemain (mercredi, vendredi ou lundi) à Lomé à 11h30 GMT, avant de rallier Addis-Abbeba où l'avion atterira à 21h15.
Mais déjà à Lomé, les passagers pourront profiter des connexions directes à partir de et en direction de plusieurs destinations en Afrique de l'Ouest grâce au partenaire d’Ethiopian, ASKY, basé à Lomé. Les connexions seront disponibles à partir de et en direction de Abidjan, Bamako, Bissau, Brazzaville, Conakry, Dakar, Douala, Kinshasa, Lagos, Libreville, N'djamena, Niamey, Ouagadougou et Yaoundé.
A Addis-Abeba, les passagers pourront profiter des connexions directes à partir de et en direction de destinations en Afrique orientale et australe, y compris Nairobi, Dar es-Salaam, Khartoum, Kampala, Kigali, et Johannesburg.
New York-Newark devient la 93e passerelle internationale et la 4e en Amérique du Nord. Ethiopian exploite actuellement des vols quotidiens sans escale de Washington DC à Addis-Abeba, ainsi que trois vols hebdomadaires sans escale de Toronto à Addis-Abeba et trois vols hebdomadaires de Los Angeles à Addis-Abeba via Dublin. Ethiopian est en pleine expansion de son réseau. L'année dernière, elle a introduit des services à Tokyo, Manille, Dublin, Los Angeles, Le Cap, Durban, Gaborone, Yaoundé, et à Goma.
Déjà bon à prendre en attendant l'ouverture des lignes directes Abidjan-USA que les autorités ivoiriennes annoncent pour cette année.
Armand Tanoh
’entrepreneuriat est désormais au programme scolaire en Côte d’Ivoire, a annoncé, lundi, à Yamoussoukro, le ministre de l’Éducation nationale (MEN), Kandia Camara, à l’ouverture des travaux du séminaire de mise en œuvre du dispositif d’appui de l’entrepreneuriat scolaire, expliquant qu’il permettra de donner aux apprenants des compétences supplémentaires, en vue de la réalisation de leur avenir social et professionnel.
Mme Kandia a souligné qu’il est nécessaire que le système éducatif ivoirien soit revu pour tenir compte des réalités du moment, notamment de l’entrepreneuriat scolaire, « une approche éducative » de renforcement des acquis pédagogiques et des activités socio-éducatives et coopératives, mais également un pilier essentiel dans la construction de la Côte d’Ivoire émergente. Et ce pour répondre à deux problématiques majeures, « à savoir la question du décrochage scolaire et de l’employabilité dans une Afrique qui lutte à la fois de manière énergétique et contre l’analphabétisme ».
« Un projet d’une telle envergure ne peut connaitre un aboutissement heureux et profitable à toute la nation qu’à la seule unique condition qu’il existe autour de cette vision une synergie d’action à la fois entre l’école, la famille et toute la communauté », a souligné, le ministre de l’Éducation nationale en présence de son collègue de l’Entrepreneuriat national et de la promotion des PME Azoumana Moutayé venu apporter son soutien au projet.
Kandia Camara a exhorté les partenaires et les entreprises à faire de l’entrepreneuriat scolaire une priorité, afin qu’imprégnés de ce concept, les jeunes ivoiriens s’investissent et deviennent des entrepreneurs nouveaux, conscients de leurs responsabilités de citoyens qui s’auto-emploient et qui emploient d’autres citoyens.
L’entrepreneuriat scolaire s’inscrit dans la stratégie nationale de développement des petites et moyennes entreprises (PME) dénommée Phoenix. Initié par la Direction de la vie scolaire et financé par la fondation NSIA, le séminaire de mise en œuvre du dispositif d’appui de l’entrepreneuriat scolaire s’achève jeudi. Il est l’occasion pour les experts de définir les objectifs éducatifs qui doivent servir de base à la construction de cursus visant le développement de l’esprit d’entrepreneuriat, d’identifier les domaines qui passionnent les jeunes, de connaître leur potentiel, d’innover, d’agir positivement sur leur environnement, et de leur permettre de vivre une expérience d’entrepreneur.
AIP
Côte d'Ivoire va lever 4425 milliards de francs CFA (soit 7,65 milliards $) au cours d'une réunion avec les bailleurs de fonds en mai pour financer son ambitieux programme de développement qui devrait aboutir à en faire un pays émergent dans les cinq prochaines années.
Cette annonce a été faite mercredi 20 avril par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné, au terme d’un Conseil des ministres.
Environ 1800 milliards de francs CFA devraient provenir de l'investissement du secteur privé, avec une contribution du gouvernement à hauteur de 1100 milliards de francs CFA.
Bruno Koné a déclaré qu'un groupe consultatif dirigé par le président Alassane Ouattara se réunira à Paris le 17 et 18 mai.
"Il aura pour objectif de mobiliser la somme de 4425 milliards de francs pour les investissements publics prévus pour la période de 2016-2020", a-t-il dit. "Il s’agit de la part attendue des partenaires externes".
Pays phare de l’espace UEMOA, la Côte d’Ivoire qui vise à investir quelque 30 milliards Fcfa dans la période 2016-2020, entend intensifier les efforts en vue du développement économique et de la réduction de la pauvreté.
Après avoir renoué avec la croissance, suite à une décennie de troubles politiques qui s’est soldé en 2011 par une crise postélectorale ayant fait environ 3000, la Côte d'Ivoire, premier producteur et de cacao au monde, et puissance économie de l'Afrique de l'Ouest francophone, attire de plus en plus les investisseurs étrangers.
Le pays a réalisé une croissance économique d’environ 9% chacune des trois dernières années. Toutefois, il n’est pas encore parvenu à rendre cette croissance plus inclusive afin de la rendre profitable au plus grand nombre de populations qui vivent encore sous le seuil de pauvreté.
Armand Tanoh