Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, a apporté certaines précisions sur les évènements qui se sont produits, il y a quelques jours, à l’Université Felix Houphouët Boigny de Cocody. Lesquels événements ont enregistrés des blessés, des arrestations, et des cas de viol, selon ce qui a été rapporté.
« C’est regrettable ce qui est arrivée. Il y a eu des blessés, des arrestations, mais aucun cas de viol ne nous a été signalé. Que ceux qui disent qu’il a eu des viols qu’ils nous apportent les éléments de preuves », a réagi le porte-parole du gouvernement aux évènements survenus sur le campus de Cocody.
Prenant ainsi le contre-pied de ceux qui rapportent que des étudiantes ont été violés, lors de ces événements malheureux. « Tout le monde reste au niveau des « on dit ». Nous attendons donc les preuves », a-t-il insisté.
Pour lui, il faut aller au-delà et éviter de faire de la récupération politique avec ces événements. « Il ne faut pas se laisser tromper par ceux qui cherchent à récupérer ces évènements sur le plan politique », a-t-il indiqué.
Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste a précisé par ailleurs qu’il n’y a jamais eu de documents officiels signifiant aux étudiants qu’ils devraient quitter les chambres. « Il y avait des discussions qui se déroulaient quand les événements ont déclenché. Elles continueront afin de trouver un terrain d’entente », a-t-il dit, soulignant que le gouvernement est prêt à accompagner les étudiants, mais n’acceptera pas qu’il ait la chienlit sur le campus.
Auteur:
Armand Tanoh
