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uelque soixante douze cas de grosses en milieu scolaire ont été enregistrés à Issia durant l'année scolaire 2015-2016, selon le directeur départementale de l’Education nationale (DDEN), Ehounou Kacou.
M. Kacou a présenté samedi lors d’une cérémonie de récompense des meilleurs élèves du canton Zabouo, le tableau, expliquant qu’il s’agit pour cette année, de 72 cas de grossesses dont trois cas au primaire, la plus jeune fille ayant neuf ans et en classe de CE1.
Pour le chargé d’études de projet, membre du secrétariat permanent du programme de lutte contre les grossesses en milieu scolaire, Zouzoua Kouko Jean, cette situation est imputable aux parents. "Les parents ont jeté l’éponge dans l’encadrement de leur progéniture en jetant le dévolu sur l’école qui pour eux doit tout faire", a-t-il déclaré, estimant que la plus part des grossesses sont contractées pendant les vacances.
L’an dernier, 125 jeunes filles ont arrêté les études pour cause de grossesse dans le département, rappelle-t-on.
AIP
Un marin, Konan Kouamé Thomas, est mort en mer noyé dans la nuit du 14 au 15 juillet alors qu’il était sur un bateau de pêche, dans la périphérie du canal de Vridi, annonce une dépêche de l’AIP. Alors qu’il venait d’achever son service, le 14 juillet à 23h et devait regagner le sol à 1h du matin ce 15 juillet, M. Konan s’est retrouvé dans l’eau dans des conditions non encore élucidées. Sa famille a été informée de sa disparition en mer, ce même 15 juillet à 20h, selon une de ses proches.
Son corps retrouvé, le 19 juillet, en état de dégradation portait des traces de sang au niveau du nez, selon la même source, soulignant qu’il a été conservé dans une morgue en attendant son inhumation. Aucune autopsie n’a été pratiquée sur son corps, fait-on savoir.
Selon des sources proches du dossier approchées par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), le bateau en question, baptisé CHE N°52, appartient à l’armateur chinois CHE, et la compagnie Bolloré en est le consignataire.
Abdoul Razak Dembélé
Le crédit-bail améliorerait le taux de bancarisation, selon un expert international en la matière, Me Nizar Snoussi, relevant que ce taux est de seulement 15% en Côte d’Ivoire.
Me Snoussi s’exprimait, jeudi, à Abidjan, lors d’une formation initiée jeudi par le ministère auprès du Premier ministre Chargé de l’Economie et des Finances en collaboration avec la Société financière internationales (SFI). Ce mécanisme constitue une nouvelle alternative pour le financement des entreprises ivoiriennes, et présente d’énormes avantages tant pour l’Etat, les établissements financiers que pour les PME et PMI.
Outre l’amélioration du taux de bancarisation, le crédit-bail, a-t-il expliqué, permet d’améliorer la rentabilité des entreprises, garantir leur stabilité financière à long terme, formaliser l’informel, améliorer les mécanismes de l’agriculture et des autres moyens de production, favoriser le développement du marché de l’assurance et créer des emplois.
Il faut encourager le crédit-bail, a exhorté l’expert, relevant qu’il ne requiert pas de garant, ni d’apport personnel initial pour les PME, et est rapidement octroyé comparativement au crédit bancaire.
« Le leasing ou crédit-bail minimise les risques du financier, car celui-ci ne donne pas de liquidité à l’entreprise, le crédit octroyé est bien affecté au besoin du demandeur, le bien financé appartient à la structure de crédit jusqu’à l’achat total par le demandeur », a-t-il expliqué, présentant la procédure de montage d’un dossier de crédit-bail
Ce 29ième atelier sur une série de 35 a été organisé en partenariat avec l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Il s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de renforcement des capacités des acteurs clés du crédit-bail du pays, au dire du conseiller technique du ministre Auprès du Premier ministre Chargé de l’Economie et des Finances, Issaka Fadiga.
AIP
L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de sortir définitivement du capital de la société sucrière Sucrivoire, en cédant ses parts constituées de 563.500 actions.
Dans le communiqué de sa réunion hebdomadaire du 20 juillet, le Conseil des ministres a adopté un décret autorisant la cession de la participation détenue par l’Etat dans le capital de Sucrivoire, conformément au programme de privatisation et à la politique de promotion de l’actionnariat populaire mise en œuvre par le gouvernement.
Ainsi, la participation détenue par l’Etat représentant 23% dans le capital de la société Sucrivoire, sera cédée à travers la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), signale-t-on.
Filiale du groupe SIFCA depuis 1997, la société Sucrivoire a un capital social de 14,6 milliards de FCFA, signale-t-on.
AIP
En fin de mission, après quatre années de service en Côte d’Ivoire, le directeur et représentant pays du programme alimentaire mondial (PAM), Gianluca Ferrera, a été élevé au grade d’officier dans l’Ordre du mérite de l’Education nationale, a appris l’AIP du service de communication du ministère de l’Education nationale.
La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, remettant la médaille au récipiendaire, le 15 juillet, à Abidjan, a souligné la sollicitude de M. Ferrera, relevant que « c’est grâce à la requête que vous avez introduite à Rôme, que la Côte d’Ivoire bénéficie aujourd’hui du programme Mc Govern Dole ».
Et de souhaiter qu’en dépit de son départ pour le siège de l’agence à Rome, Gianluca Ferrera « continuera de nous soutenir », se félicitant en outre de l’immense travail abattu par le représentant onusien pour la réouverture des écoles après la grave crise post-électorale de 2011 qui a affecté le système éducatif ivoirien.
« Je quitte définitivement la Côte d’Ivoire. Ce départ est beaucoup dur » a déclaré M. Ferrera, transi d’émotion. Il a salué « le leadership éclairé » de Kandia Camara et la collaboration avec la direction nationale des cantines scolaires, rassurant de sa volonté de toujours accompagner la politique éducative de la Côte d’Ivoire.
AIP
Plus de 218 milliards de francs cfa, dont 56,635 milliards pour des projets structurants, sont nécessaires au gouvernement pour lutter contre l’insalubrité et assainir la Côte d’Ivoire, fait savoir le ministre ivoirien de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto, indiquant que la grande partie, évaluée à 162,035 milliards, sera affectée à la salubrité.
Invitée, jeudi, au 26ème « Rendez-vous du Gouvernement », Mme Ouloto a estimé que la transformation de la Côte d’Ivoire dans le cadre de son émergence en 2020, doit s’opérer également au niveau de la salubrité et de l’assainissement, d’où la nécessité d’un « investissement soutenu ». Dans cette perspective, elle a annoncé la valorisation de la baie de Cocody, à travers le projet de gestion intégré du bassin du versant du Gourou, la réhabilitation de la décharge d’Akouédo, la construction de trois centres de groupages, de deux centres de transfert ainsi que trois centres d’enfouissement technique.
Le commissaire du gouvernement ivoirien a en outre souligné que pour la salubrité urbaine, des études et l’acquisition de sites indiqués vont permettre de réaliser la construction de centres d’enfouissement technique dans les 31 chefs-lieux de région, ainsi que la sensibilisation au changement de mentalités et de comportements et la mise en œuvre de la mesure d’interdiction de sachets plastiques, en vigueur depuis bientôt deux ans.
« Tout cela a malheureusement disparu et nous pensons qu’il est important que cette fête nationale rappelle aux ivoiriens leur responsabilité. Le bon citoyen c’est celui qui pendant la SNP sortira pour la propreté générale à laquelle il sera invité », a conclu le ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, soulignant que l’opération va concerner toutes les catégories socioprofessionnelles.
Le gouvernement a institué mercredi en conseil des ministres, une Semaine nationale de la propreté (SNP) dont la première édition est prévue pour se tenir, du 1er au 6 août 2016, dans le district autonome d’Abidjan sur le thème : « Une ville propre et assainie c’est l’affaire de tous ».
AIP
L’Union européenne a élaboré « une feuille de route » de son accompagnement à la Société civile ivoirienne sur la période 2016-2020 qui définie notamment les domaines prioritaires sur lesquels va porter son action en faveur des organisations agissant sous le titre.
Les ambassadeurs de l’institution et ceux des Etats membres représentés en Côte d’Ivoire à savoir la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas ont paraphé le document, lors d’une cérémonie solennel, jeudi, à la délégation de l’UE au plateau, en présence d’officielles ivoiriens et de responsables d’Organisations de la société civile (OSC).
Selon l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jean François Valette, ce guide vise à conférer, à travers une plus grande synergie d’action, davantage d’efficacité aux initiatives conduites par l’institution, en vue de parvenir à l’émergence et à l’enracinement en Côte d’Ivoire d’une société civile forte à même de pouvoir jouer son rôle de sentinelle.
L’initiative, a-t-il poursuivi, repose sur la conviction qui fonde l’intervention de l’UE auprès des organisations regroupés sous ce vocable, tant en Côte d’Ivoire qu’ailleurs, « qu’une société civile forte contribue à l’enracinement de la démocratie et d’un développement durable ».
« La feuille de route de l’UE pour l’engagement envers la société civile » est axée autour de trois priorités. D’abord l’institution entend promouvoir sur la période visée un environnement propice au développement de la Société civile à travers l’amélioration du cadre juridique et institutionnel relatif à l’existence des organisations.
Ensuite, promouvoir le dialogue entre la Société civile, l’Etat et les institutions de coopération, notamment dans la définition et le suivi des politiques publiques. Enfin, les actions de l’UE et de ses Etats membres à l’égard de la société civile viseront à renforcer les capacités institutionnelles et organisationnelles des OSC comme acteurs de développement et de contrôle citoyen.
Selon l’ambassadeur Jean François Valette, l’Union européenne conduit un programme d’accompagnement des OSC ivoirienne d’un coût global de cinq millions d’Euros (3,275 milliards F CFA). La deuxième phase de ce programme est évaluée à six millions d’Euros (3,930 milliards F CFA).
AIP
Les journalistes et correspondants de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), se sont dotés, mercredi, d’une charte de déontologie, une sorte de bréviaire pour mieux exercer leur profession.
Ce code, résumé en 10 points, a été présenté officiellement lors d’une cérémonie en présence du ministre de la Communication, Affoussiata Bamba-Lamine, de son collègue de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, et de la directrice de l’Agence, Barry-Sana Oumou. Il renferme les principes éthiques et déontologiques que se sont eux-même fixés, librement, ces hommes de médias, qui exercent leur profession dans un quasi anonymat.
Les journalistes de l’agence ou agenciers expriment par cette charte « leur engagement à couvrir l’actualité en toute disponibilité, avec courtoisie, et sang-froid », a déclaré, au nom de ses collègues, la journaliste Kouamé Mireille, lisant les différents points de ce document.
A travers cette charte, les agenciers s’engagent également à faire montre d’une culture personnelle, de rapidité, de donner des informations fiables, crédibles, dans le respect de la vérité et de la vie privée. Ils veulent aussi travailler en protégeant leurs sources, bannissant les stéréotypes qui avilissent l’image de la femme, des mineurs et des victimes. Toutes ces actions menées, seront dépourvues de tout profit personnel.
Cette charte de déontologie est la première du genre adopté par les journalistes de l’AIP, depuis la création de ce média d’Etat en 1961. Elle a été rédigée conformément au décret de janvier 2013 portant organisation et fonctionnement de l’Agence.
Ils ont dit....
Raphael Lapké (Président du Conseil national de la presse, CNP) : « Un exemple qui doit faire tâche d’huile » (Pdt CNP)
« En tant que régulateur, nous avons trouvé là un exemple qui doit faire tache d’huile nous souhaitons d’abord que les engagements pris soient respectés, et que les autres rédactions fassent la même chose.».
Maurice Bandaman (ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie) : "
« Madame le Ministre, Madame la directrice, je voudrais vous féliciter pour le travail que vous (AIP) faites. Et je peux en témoigner, parce que même souvent dans ma région, votre correspondant m’appelle pour vérifier des informations, et parfois c’est lui qui m’informe sur des faits. (…) Vous méritez l’appui de l’Etat, vous méritez l’appui du gouvernement. Les journalistes de l’AIP sont au quotidien aux côtés des populations, car ceux-là vivent les réalités du terrain. C’est pourquoi, les grands médias se fondent sur les dépêches, car les dépêches sont la vérité du terrain ."
Source: AIP
Comme c’est le cas tous les cinq ans, la Côte d’Ivoire abrite le tirage de la Tranche Commune Entente dont la 22ème édition aura lieu du 25 au 29 juillet, a annoncé jeudi après-midi lors d’un point presse, M. Dramane Coulibaly, directeur général adjoint (DGA) de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI).
A l’occasion de cet évènement, la localité de Garango, située dans la sous-préfecture de Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué), réceptionnera le 28 juillet, le centre de santé intégré avec une maternité dont les travaux ont coûté quelque 150 millions FCFA à la LONACI.
Les travaux de la TCE seront marqués par trois temps forts à savoir la réunion des directeurs généraux des loteries des pays membres du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina Faso, Niger, Togo, Côte d’Ivoire), la remise de l’œuvre sociale et la cérémonie de tirage du gros lot.
Créée le 31 juillet 1970 à Niamey (Niger) par les Présidents des pays membres du Conseil de l’entente, la TCE est une loterie à grattage annuelle dont les bénéfices servent à financer une œuvre dans le domaine social, culturel ou sportif, au profit du pays d’accueil du tirage. En 2011, c’est l’hôpital général de Daloa (Centre-ouest, région du Haut Sassandra) qui avait bénéficié d’équipements médicaux et de médicaments d’une valeur de 150 millions FCFA.
AIP
Sur 150 marchés publics passés en 2014 dans des ministères et sociétés d’Etat, l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP) en dénombre 58% qui sont faits de façon irrégulière, a-t-on appris jeudi lors d’une séance de restitution de ces audits.
D’un montant global de 123.717.865.204 FCFA, 48 marchés sont classés « réguliers », soit 32% pour un montant d’environ 37 milliards FCFA; 87 marchés sont jugés « irréguliers », soit 58%, à hauteur de plus de 86,6 milliards FCFA; tandis que 15 marchés (10%) déclarés « sans documentation » n’ont pu être audités.
En procédant à la restitution de l’audit des marchés passés au titre de la gestion 2014, le secrétaire général adjoint chargé des audits indépendants à l’ANRMP, Félix Adou, a explicité la procédure qui a abouti à la sélection de deux cabinets sur huit participants à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Autorité, ainsi que la méthodologie appliquée par ceux-ci.
Ainsi, les cabinets ivoirien Yzas Baker Tilly et béninois BEC Sarl ont travaillé chacun sur un échantillonnage, soit deux lots de 75 chacun. Il en ressort que du 1er janvier au 31 décembre 2014, trois catégories de marchés ont été passés dans les 150 structures publiques concernées à savoir les procédures « régulières », « irrégulières » et « sans documentation ».
Après avoir présenté les résultats aussitôt publiés sur le site Internet de l’ANRMP (www.anrmp.ci), la Cellule des audits indépendants a fait plusieurs recommandations à l’autorité contractante, en vue de corriger les différents cas de non-conformité observés.
Celle-ci devra « veiller à l’application de l’arrêté interministériel n°484 sur l’archivage centralisé pour les documents relatifs aux marchés et contrats; élaborer un programme prévisionnel révisable de passation des marchés publics conformément à l’article 18 du Code des marchés publics; informer les soumissionnaires non retenus du rejet de leur offre (…); respecter la composition de la Commission d’ouverture des plis et de jugement des offres (COJO)… ».
Les recommandations générales pour l’amélioration du système des marchés publics consistent à emmener les sociétés d’Etat à se soumettre au Code des marchés publics; renforcer l’information, la formation et la sensibilisation des acteurs de la commande publique. L’Etat et tous les acteurs de la commande publique ont été invités à tenir compte des conclusions et recommandations de cet audit car l’objectif de leur publication est l’amélioration du système des marchés publics en Côte d’Ivoire.
Auparavant, le président de l’ANRMP, Coulibaly Non Karna, a insisté sur les caractéristiques particulières de cet audit effectué sur un échantillonnage aléatoire. « C’est un audit sincère. Rien n’a été retouché, rien n’est arrondi », a-t-il précisé, rappelant que durant six années, les audits étaient transversaux, c’est-à-dire à thème.
Le président de l’ANRMP a annoncé, en outre, que conformément à ses principes de bonne gouvernance au nombre desquels figure la redevabilité, l’ANRMP a décidé d’auditer toutes les structures publiques « parce que toutes ont besoin d’être améliorées » et d’en publier les résultats.
AIP