Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Face au scepticisme affiché par certains, au rejet pour d’autre vis-à-vis de l’accord proposé par le gouvernement aux soldats mutins, un groupe de ces militaires a entrepris depuis la nuit de lundi à mardi à sensibiliser leurs camarades afin d’accepter cet arrangement. Le gouvernement n’a pas donné de détail sur ce deal mais des soldats affirment qu’il leur avait été proposé le paiement de la somme de 5 millions FCFA sur un total de 7 millions. Les deux millions restant devant être payés plus tard. Ce qu’un bon nombre d’entre eux n’acceptent pas, car voulant l’intégralité de cet argent.

 

Reprise de la circulation à Abidjan

Mais les choses semblent tout de même évoluer dans le bon sens puisqu’à Abidjan, signe de l’apaisement, la circulation a repris sur les principales artères coupées la veille par ces soldats. Ceux-ci ont regagné les casernes et n’étaient pas visibles en dehors de leurs camps respectifs (Gallieni au Plateau, Akouédo à Cocody).

A Bouaké, épicentre de la crise, certains mutins (en faible quantité par rapport à la veille)  étaient encore visibles aux corridors de la ville. Plusieurs d’entre eux ont regagné leurs bases. Certains de leurs leaders, favorable à l’accord proposé par le gouvernement, appellent leurs camarades à l’apaisement et les sensibilisent à accepter cette offre de règlement de la crise.

Sensibilisation

 

’Nous sommes en train d’expliquer à nos camarades les modalités de sortie de crise proposées par le gouvernement. Nous devrons être au même niveau d’information pour éviter des divergences après ’’, a déclaré un soldat mutiné, cité par l’agence de presse APA. Ce militaire réagissait à la déclaration du ministre auprès du Président de la République chargé de la défense, Alain Richard Donwahi.

‘’Nous sommes des militaires et nous ne pouvons pas à l’état actuel dévoiler le contenu de ce que le gouvernement nous propose. Il s’agit pour nous de sensibiliser nos camarades sur ce contenu car notre objectif n’est pas de fatiguer le Président Alassane Ouattara. Nous allons l’accompagner dans sa mission’’ a-t-il ajouté.

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Invité spécial des « Africa Days » de HEC-Paris, le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, a échangé lundi avec diverses personnalités du monde des affaires, annonce le service de communication dans une note d’information dont l’AIP a reçu copie.

La première personnalité à être reçue a été le délégué général du Cercle franco-ivoirien de coopération économique et commissaire du Forum d’affaires du grand Est avec la Côte d’Ivoire et la Tunisie, Jean Dollé, qui était accompagné de Stéphane Boulet, conseiller du Commerce extérieur, a fait le point sur l’organisation de ce rendez-vous et les entreprises qui y sont attendues autour du thème « l’industrialisation des filières » au service de l’emploi et de la croissance, les 14 et 15 décembre prochains à Nancy.

Le vice-président Duncan s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, « permettra d’avoir de bons résultats ».

Le deuxième interlocuteur a été le directeur général de AfricaFrance, M. Jean-Michel Debrat, qui lui a annoncé l’organisation, du 2 au 3 octobre, à Abidjan, les « Rencontres Africa 2017 », un autre grand forum d’affaires. A cet effet, l’appui du vice-président de la République pour la mobilisation d’un plus grand nombre d’entreprises participantes a été sollicité par le DG de AfricaFrance qui a fait place à l’associé-gérant statutaire de Rotschild, David de Rotschild, accompagné de son vice-président, Jean-Claude Meyer, de son adjoint, Alexandre de Rotschild, de Mme Anne-Laure Kiechel, associé gérant, et du directeur, Stéphane Charbit.

Le secrétaire général adjoint de l’Organisation de coopération économique (OCDE), Douglas Frantz, accompagné de Laurent Bossard, directeur du Club du sahel et de l’Afrique de l’Ouest, a été la dernière délégation à échanger avec le vice-président ivoirien. Les deux parties exploré les axes et domaines de la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’OCDE, notamment les atouts et ambitions de développement de la Côte d’Ivoire, sur la base d’une forte implication du secteur privé, de la promotion du capital humain et des technologies de l’information et de la communication (TIC).
M. Douglas a offert toute la disponibilité de l’OCDE pour tout ce que souhaitera la Côte d’Ivoire tout en promettant une visite à Abidjan, fin juin, pour tout finaliser.

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Trois villages de la sous-préfecture de Samatiguila ont été mis sous tension samedi par le représentant du ministre de l’économie et des finances, Gueu Patrice, raporte l'AIP.

Selon le chef de village de Tiesserila, Konaté Brahima, depuis 39 ans les populations ont espéré avoir la lumière sans succès. Il a fallu l’avènement de SEM Alassane Ouattara pour que leur rêve devienne réalité. «Aujourd’hui, nous avons la lumière, nous disons merci à Alassane Ouattara, notre cher président » a-t-il souligné.

Le porte-parole des chefs de villages électrifiés a réaffirmé le soutien des populations à la politique de SEM Alassane Ouattara, car selon lui, en peu temps, il a apporté la lumière et l’eau potable dans plusieurs villages du département de Samatiguila.

Le représentant du parrain de la cérémonie le préfet de Samatiguila, Patrice Gueu a salué les populations pour leur soutien au ministre Koné Adama, lors des élections législatives et a appelé population et cadre à l’union pour développer le département. Selon lui nombre d’infrastructures réalisées à Samatiguila porte la marque du Ministre de l’économie et des finances qui est un artisan du développement à Samatiguila.

Tiesserila, Keningouara et Kerebadougou sont les villages récemment électrifiés grâce au programme présidentiel d’urgence. Pour les populations, la lumière est le départ de l’émergence de leur village sur le chemin du développement.

Marché et hotel de ville 



Le maire Diaby Lanciné, a annoncé dimanche lors d’une réunion du conseil municipal, à Samatiguila, la livraison dans les prochains jours d’un marché d’une valeur de 100 millions FCFA et un hôtel de ville de 147 millions FCFA aux populations. « Bientôt, nous allons procéder à la l’ouverture officielle du nouveau marché de Samatiguila que nous avons réalisé à 100 millions pour permettre à nos maman de faire leur commerce dans les meilleures conditions », a indiqué M. Diaby.

Après le marché, ce sera la livraison de l’hôtel de ville réalisé à hauteur de 147 millions FCFA pour recaser les services municipaux abrités en ce moment dans des bâtiments de fortunes.Depuis son élection à la tête de la commune de Samatiguila en 2013, Diaby Lanciné ambitionne d’en faire une ville moderne.

L'appel du maire Diaby Lanciné

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Le maire Diaby Lanciné, a appelé, samedi, lors de cette fête de la lumière à Kéningouara, les populations des villages de Tiésserila,  Keningouara et Kérébadougou à écouter et à suivre les cadres capables de leur apporter le développement. «Chers parents, n’écoutez plus les cadres qui ne peuvent pas vous aider. Suivez ceux qui sont dans les instances de décision. Ecoutez ceux qui sont capables de vous apporter le développement. Aujourd’hui, je travaille pour le ministre Adama Koné. Ce qu’il dit, il le fait. Ne vous laissez par tromper par ceux qui veulent retarder le développement de la région », a indiqué le maire de Samatiguila.

Il a rendu un vibrant hommage au Président de la République Alassane Ouattara et son premier ministre Amadou Gon Coulibaly et salué la vision du ministre de l’économie fils de la région qui travaille au quotidien selon lui pour sortir la région du Kabadougou de la pauvreté.

 

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Le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel de Souza, suit avec préoccupation la reprise de la mutinerie dans des casernes militaires de Côte d’Ivoire depuis jeudi.

« Cette reprise est d’autant plus surprenante qu’elle intervient à la suite d’une rencontre d’une délégation des mutins avec le Chef de l’Etat, le 10 mai, pour lui exprimer leurs regrets, lui présenter leurs excuses et l’informer qu’ils renonçaient définitivement au solde des primes qui étaient réclamées lors du mouvement du 10 janvier 2017 et pour lesquelles un début de paiement est déjà intervenu », relate la CEDEAO dans un communiqué publié lundi.

Il s’y ajoute que la rencontre a été marquée par l’annonce, par le Président de la République, de nouvelles mesures prises pour améliorer les conditions de vie et de travail des soldats, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, précise le communiqué.

A ce propos, le Président de la Commission de la CEDEAO déplore l’utilisation de la violence comme mode de revendication et de règlement des conflits sociaux et lance un appel aux soldats mécontents pour qu’ils recourent exclusivement aux voies pacifiques qui leur sont ouvertes par les plus hautes autorités de leur pays pour obtenir la satisfaction de leurs réclamations.

« Il encourage les autorités ivoiriennes à maintenir leur volonté de trouver des solutions aux problèmes qui sont à l’origine du mécontentement des soldats, afin de préserver les importants acquis de la reconstruction post-conflit, ainsi que le climat de paix qui prévaut dans le pays et dans la sous-région », conclut le texte.

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Le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi, a annoncé ce lundi 15 mai qu’un accord a été trouvé entre le gouvernement et les soldats entrés en mutinerie depuis vendredi pour des revendications d’ordre financière.

Mais ces derniers n’ont pas attendus longtemps pour se faire entendre. En effet, des porte-paroles de ces soldats, cités par l’agence Reuters disent rejeter cet accord.

"Ils nous ont proposé de nous payer 5 millions francs CFA dès demain (pour chacun). Mais nous voulons que les 7 millions nous soient payés en une seule échéance and immédiatement", a confié le  Sergent Seydou Koné, l’un des porte-paroles des mutins à Reuters.

 Un autre porte-parole des mutins à Bouaké, le sergent Cissé, promet que les soldats retourneront dans leurs différentes casernes « une fois que les 7 millions seront déposés sur nos comptes ».

 

Ces mutins réclament le paiement à chacun d’eux de la somme de 7 millions de FCFA, représentant le reliquat des primes de 12 millions que le gouvernement leur avait promis après une première mutinerie en janvier.

Lire l'article original sur Reuters

 

:::Dernière heure: Côte d’Ivoire : Les mutins acceptent finalement l’accord proposé par le gouvernement. 5 millions versés immédiatement, 2 millions fin juin

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Le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi, a annoncé ce lundi  mai  qu’un accord a été trouvé entre le gouvernement et les soldats entrés en mutinerie depuis vendredi pour des revendications d’ordre financière.

 

Selon M. Donwahi qui s’exprimait sur les antennes de la RTI, la télévision nationale, cet accord fait suite à des discussions entre les mutins et des émissaires du gouvernement. Toutefois, il n’a pas dévoilé les termes de l’accord. Alain Richard Donwahi a à nouveau appelé les mutins à regagner les carnes.

Ces mutins réclament le paiement à chacun d’eux de la somme de 7 millions de FCFA, représentant le reliquat des primes de 12 millions que le gouvernement leur avait promis après une première mutinerie en janvier.

Inquiétant déploiement des mutins

De leur côté, les mutins n’ont pas encore réagi. Durant le long de la journée de lundi, ils ont plutôt élargi leur surface de présence, en se déployant au-delà de leurs bases à Abidjan et Bouaké malgré les négociations.

A Abidjan, ils étaient visibles dans plusieurs points névralgiques, dont le carrefour de l’Indénié non loin de la base des sapeurs-pompiers militaires, sur la voie principale menant à Bingerville à l’est de la capitale économique.

 

A Bouaké, plusieurs faits de pillages ont été signalés, notamment aux domiciles de plusieurs personnalités politiques et administratives, mais aussi chez des opérateurs économiques.

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Face à la persistance des tirs d’un groupe de soldats ivoirien entrés en mutinerie pour des revendications financières, qui a débuté vendredi, plusieurs banques, services et commerces n’ont pas ouvert (ou ont fermé après avoir ouvert les portes) ce lundi 15 mai 2017 au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire. 

Fermés

Pourtant, plusieurs travailleurs sont arrivés dans la commune centrale d’Abidjan dès les premières heures de la matinée. Aux environs de 5h30 du matin, les tirs ont repris de belle au Camp Gallieni abritant l’Etat-major de l’armée et situé au Plateau, ainsi qu’au camp d’Akouédo à l’Est d’Abidjan dans la commune de Cocody. 

Une situation qui a obligé les banques et plusieurs services publics et privés, ainsi que des commerces à fermer (ou rester fermer) au Plateau dont les rues, d’ordinaire très animées,  sont quasi désertes, constate La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).

A Bouaké au centre, les autorités militaires tentent depuis dimanche une ultime négociation avec les mutins, avant tout éventuel assaut pour rétablir l’ordre. 

Frontières nord toujours occupées

Dans septentrion ivoirien à Ouangolo, des soldats mécontents occupent les frontières avec le Mali et le Burkina. Aux dernières nouvelles, ils auraient ouvert ces corridors à la circulation qui y resterait tout de même très filtrée.  

Ces militaires réclament paiement du reliquat des primes d’un montant de 7 millions FCFA que le gouvernement était censé leur verser après des mutineries en janvier. 

Pour l’heure, l’Etat-major fait tout pour éviter ou empêcher un déploiement des mutins en dehors de leurs bases.  

 

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Longue nuit de négociation. Les autorités militaires ivoiriennes tentent depuis dimanche soir une ultime négociation pour faire entendre raison aux soldats entrés en mutinerie depuis vendredi 15 mai 2017. Mis en mission par leur hiérarchie auprès des mutins, les colonel Issiaka Ouattara dit Wattao, commandant de la garde républicaine, Chérif Ousmane, commandant du 1er bataillon des commandos et parachutistes, et Koné Zakaria,  commandant de l'unité de commandement et de soutien (UCS), ont longuement discuté avec les soldats mécontents afin de convaincre d’entrer dans les casernes.

Premier acquis encourageant

Même si, selon les informations en notre possession, la position de ces mutins n’a vraiment pas assez bougé au bout de ces négociations,  les commandants ont pu obtenir l’ouverture des corridors de la deuxième ville ivoirienne. Permettant ainsi aux véhicules de transports de personnes et de marchandises, bloqués à ces endroits depuis deux jours de pouvoir circuler. Et cela constitue déjà un premier acquis encourageant.

Mais les accès de Bouaké restent malgré tout contrôlés par ces militaires qui réclament paiement du reliquat des primes que le gouvernement était censé leur verser après des mutineries en janvier.

Après les mouvements de janvier, ils avaient obtenu la somme de 5 millions de francs CFA sur un total de 12 millions acquis par accord entre eux et le gouvernement. Mais leurs leaders ont annoncé jeudi 11 mai leur décision de renoncer aux 7 millions restants ; ce que le groupe de militaires en mutinerie depuis vendredi réfute et continue de réclamer le reliquat.    

Eviter à tout prix le sang versé

Il est évident que le durcissement du mouvement des mutins depuis samedi avec des tirs sur des foules excédées par leur action ouvre des voies à un rétablissement de l’ordre par les forces. Mais du côté du pouvoir ivoirien, le dialogue semble la voie privilégiée pour éviter le sang versé. Ce, en dépit de la fermeté affichée des autorités politiques, mais aussi militaires qui ont annoncé dimanche « une opération militaire  pour rétablir l’ordre ». A cet effet des moyens opérationnels colossaux, notamment des blindés, tanks et unités d’élites, ont été déployés depuis dimanche aux alentours de Bouaké, épicentre de la mutinerie, pour parer à toute éventualité.

Dans la matinée de lundi encore, des tirs étaient entendus en provenance des camps militaires à Bouaké et Abidjan, signe que le mouvement d'humeur se poursuit.

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Le Chef d’Etat-major des armées de Côte d’Ivoire, le général Touré Sékou, annonce une opération militaire » contre les mutins «récalcitrants », afin de rétablir l’ordre dans villes touchées par une mutinerie militaire depuis vendredi 11 mai 2017. C’est ce qu’indique un communiqué daté de dimanche transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).

« Dans une déclaration le vendredi 12 Mai 2017, le chef d'Etat-major général des Armées demandait aux soldats ayant entrepris de perpétrer des actes de défiance à l'autorité et continuant de revendiquer des primes de mettre fin à leur mouvement, sous peine de sanctions disciplinaires. L'Etat-major se félicite de ce que la majorité des soldats ait entendu son message et que le retour à la normalité se soit amorcé au sein des casernes militaires », note d’entrée le communiqué.

"Militaires récalcitrants" 

« Cependant certains militaires récalcitrants continuent de désobéir, en se livrant depuis la journée du samedi 13 Mai à des actes contraires à l’éthique militaires et de nature à perturber la quiétude des populations: usage d’armes à feu contre les populations civiles excédées par leurs agissements ; actes de pillages et Racket systématique de transporteurs et d’opérateurs économiques ; voies de faits contre certains leaders d’opinion. Ces actes d’une extrême gravité sont contraires à la mission de protection assignée aux forces armées. En conséquence une opération militaire est en cours pour rétablir l'ordre », poursuit le communiqué.

Toutefois, le chef d'Etat-ajor lance un ultime appel aux« soldats indisciplinés ». Il leur demande de libérer immédiatement les corridors, retourner en caserne et déposer les armes.

Ultime appel

« Tous ceux qui continueront de défier les autorités, d'entraver les activités et la quiétude des populations ainsi que le fonctionnement normal de l'Etat subiront les sanctions disciplinaires les plus sévères, telles que prévues par le Règlement de Discipline Générale », avertit le communiqué. 

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Le mouvement d’humeur de certains soldats ivoiriens qui a déclenché à Abidjan et dans certaines villes de la Côte d’Ivoire vendredi 12 mai 2017 se poursuit encore dimanche notamment à Bouaké (Centre). Dans la deuxième ville du pays, ces soldats qui revendiquent le paiement d’une prime de 7 millions de francs CFA chacun (représentant le reliquat des 12 millions réclamés au gouvernement lors d’événement pareils en janvier), ont manifestement durci le ton depuis samedi. Occupant des zones stratégique de Bouaké, dont les principaux accès de la ville, ils n’ont pas hésité à ouvrir le feu contre des civils, blessant grièvement vendredi un ex-combattant ainsi que six personnes dont une femme ce dimanche.

 

Signes inquiétants

En plus ces soldats ont tenté à la mi-journée de dimanche à faire passer une déclaration sur les antennes de la « RTI » Bouaké. Mais une fois sur les lieux ils se sont retrouvés dans un bâtiment désert, tout le personnel ayant quitté les lieux pour se mettre à l’abri. A cela, s’ajoute l’occupation par certains de leurs camarades des frontières nord de la Côte d’Ivoire dans le département de Ouangolodougou. Des signes inquiétant qui poussent à se demander si les revendications financière ne se sont pas muées en d’autres visées. Sommes-nous en train d’assister à la naissance un mouvement d’insurrection dans une Côte d’Ivoire qui ne veut plus retomber dans affres des années de crise militaro-politique (2010-2011) dont elle a tant souffert ?

Tout compte fait, le gouvernement a décidé de jouer la carte de la fermeté contre ces soldats. Faut-il le rappeler, les porte-parole des mutins de janvier ont librement renoncé, le 11 mai, à toute revendication d’ordre financière. Une décision qui avait été pourtant salué par plusieurs observateurs de la vie socio-politique ivoirienne.

Fermeté

 

 Les autorités ivoiriennes qui ne veulent pas se laisser surprendre ont d’ores et déjà pris en mettant les troupes d’élites en d’alerte. Des colonnes de blindés étaient en route en début d’après-midi, dimanche, pour rétablir l’ordre à Bouaké. Comment tout cela va finir ? Bien malin qui pourra y répondre. Seul bémol dans cette situation, c’est le fait de laisser des populations aux mains- quoiqu’exaspérées par les agissements des mutins- à aller affronter des soldats armés et intransigeants.

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