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Le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan, Adou Richard a fait, au cours d’une conférence de presse tenue au ministère de la Justice lundi, à Abidjan plateau » la lumière » sur les difficultés des structures l’agro-business.
Selon le procureur, le parquet a été saisi le 30 septembre 2016 par l’agence judiciaire du Trésor d’une plainte pour escroquerie et blanchiment d’argent à l’encontre de certaines structures d’agro-business. Ayant confié l’enquête à la police économique et financière, il en ressort, selon lui, que ces structures « ont promis à leur souscripteurs des ristournes sur investissement allant de 300 à 1000 % dans un délai de trois à six mois après qu’ils ont injecté des fonds dans la création de plantations de cultures vivrières ».
Cependant, révèle le magistrat, bien que certaines structures aient créé des plantations qu’il a jugées « insignifiantes », les autres n’ont que des plantations virtuelles. Pourtant, ces entreprises ont distribué des ristournes aux premiers souscripteurs. » Nous nous sommes retrouvés donc en face de personnes qui ont pris de l’argent à des souscripteurs pour faire des plantations, les récolter, vendre les produits et payer des ristournes allant de 300 à 1009% à leurs souscripteurs, mais en réalité, il n’en est rien », a conclu le procureur, faisant état des difficultés que rencontrent certaines des ces restructures depuis plusieurs mois à payer leurs souscripteurs.
Le procureur qui souligne que les responsables des structures avaient commencé à s’emparer des fonds qui existaient sur leurs comptes bancaires quand une cellule du ministère de l’Economie a voulu vérifier leurs activités. Ces structures ont donc vu leurs avoirs gelés, « en vue de préserver l’intérêt des souscripteurs ». Le magistrat a indiqué que trois responsables de structures dont les identités n’ont pas été révélées ont été inculpés et sont actuellement en détention, et plusieurs autres en audition.
M. Adou Richard a décidé de faire cette lumière, car des informations font état de manifestations qu’envisagent d’organiser certains souscripteurs de l’agro-business au parquet près du tribunal de première instance d’Abidjan.
Fin du blocus imposé par des gendarmes en colères ? Le corridor Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, précisément au quartier de la Gesco, a été rouvert après un mouvement d’humeur de gendarmes qui y avaient boqué, tôt le lundi matin, la circulation dans les deux sens. Comme constaté par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ) à 12 h (locales et GMT), tous les mouvements de véhicules ont repris à cet important corridor. Les longues files de cars et autres véhicules de transport qui avaient été occasionnées par cette situation ont disparues. De sources sécuritaires, l’envoie d’une «équipe d’approche » sur les lieux a permis de dénouer cette énième crise due à un mécontentement des hommes en armes en moins d’un mois. Plusieurs employés d’entreprises de la nouvelle zone industrielle du PK 24 sur l’autoroute du Nord qui étaient bloqué ont pu pour certains accéder à leurs lieux de travail, quand d’autres ont, par peur, préféré rebrousser chemin.
Au moment, des sapeurs-pompiers civils de l’Office national de la protection civile avaient bloqué la circulation au niveau de la Riviera 4 (Abidjan-Est) dans la commune de Cocody. Ces derniers ont, aux dernières nouvelles, levé leurs barricades.
La Côte d’Ivoire fait face à une vague de mutineries militaires depuis le 6 janvier 2017. Les soldats réclamant des primes et de meilleures conditions de vie et de travail. Un accord avait été trouvé entre eux et le gouvernement la semaine dernière. Tout compte fait, cette situation qui suscite des craintes au sein des populations n’est pas faite pour encourager les investisseurs à s’intéresser au pays.
A T
Au nombre des 1 500 exposants à la 82ème Semaine Verte Internationale de Berlin, la plus grande foire mondiale consacrée à l’agriculture, à l’agroalimentaire et à l’horticulture, figure Key-Gate Group, une société qui transforme et commercialise des produits sous diverses marques dont Diegonefla.
Interrogé samedi par l’AIP, le PDG de Key-Gate Group, Frank E. W. Fromme, a expliqué que sa société a tissé plusieurs partenariats avec diverses structures en Afrique, en Europe et au Moyen Orient, en vue de promouvoir leurs marques en Allemagne et ailleurs.
« Personne ne connaît les marques de l’Afrique en Allemagne », a-t-il poursuivi, indiquant ainsi créer des marques de qualité consacrés à des produits de qualité et haut de gamme.
Concernant Diegonefla, c’est une marque de Key-Gate Group. Cette société achète des matières premières notamment du cacao, du café et du maïs dans la localité de Diégonéfla (située dans le département d’Oumé, région du Goh) et la transforme en divers produits finis sous la marque « Gouolia Diegonefla ».
Ces produits sont revendus sur les marchés en Côte d’Ivoire et en Afrique ainsi qu’en Europe. « Diegonefla est une marque +parapluie+ » spécialisée dans l’alimentation, la gastronomie et le tourisme, selon son promoteur.
AIP
Les fonctionnaires et agents de l’Etat ivoiriens étaient censés reprendre, dès ce lundi 23 janvier 2017, le travail, après deux semaines de grève. Leurs principaux groupement syndicaux, dont la Plateforme des professionnels du secteur public de Côte d’Ivoire et L’Intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, avaient annoncé, dimanche 22 janvier, la reprise du travail pour le lendemain, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, avec lequel, pour le compte du gouvernement, un accord a été conclu pour poursuivre les négociations sur les points restant en suspens.
Mais plusieurs services publics parcourus ce lundi par des équipes de La Diplomatique d’Abidjan, notamment des établissements scolaires (primaires et secondaires) comme lycée municipal de Yopougon (Abidjan), le Lycée Abdoulaye Fadiga de Touba sont restés fermés. Idem pour les services administratifs tels que les préfectures et les directions régionales des ministères. Au Plateau, quartier administratifs et des affaires d’Abidjan, c’est un désert constaté à la cité administrative où la plupart des fonctionnaires n’a pas répondu. « Il ne faut pas s’alarmer. Je crois que c’est parce que la levée du mot d’ordre de grève est intervenue très tard dans la nuit. Donc nos agents n’ont certainement pas vu l’élément à la télé, ce qui explique qu’ils ne sont pas à leurs poste », justifie un directeur rencontré au ministère de la construction à la tour D.
Mais du côté des syndicalistes, des responsables de base dénoncent une volonté du gouvernement de forcer la main à leurs leaders. « C’est à l’AG (Assemblée générale) que nous avons reconduit la grève, et c’est seulement l’AG qui peut lever le ce mot d’ordre. En dehors de cette forme, ne n’obéissons à aucune autre consigne », lance pour sa part un syndicaliste du même ministère.
A Touba, des élèves ont manifesté ce lundi devant la préfecture, appelant le gouvernement à faire en sorte qu’il n’y ait pas d’année blanche cette année.
Jeudi et vendredi derniers, un accord a été obtenu sur quatre des six points figurant au cahier de revendications ayant fait l’objet de la grève, notamment le retrait de l’ordonnance N°2012-303 du 04 avril 2012, portant organisation des régimes de pensions gérés par la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).
Les deux autres points, selon le porte-parole de ce syndicat, devront être discutés lors du prochain forum social, prévu le 23 février. A cet égard, il appelle à la reprise totale pour donner toutes ses chances à la poursuite des négociations avec le gouvernement.
Dans la même foulée, un groupement de corps constitués, comprenant comités de gestion de l’école, chefs traditionnels, guides religieux et parents d’élèves, a, à son tour, appelé à la reprise des cours dans l’enseignement, afin de sauver l’école du spectre d’une année blanche qui se profilait, à l’horizon.
Samedi, ces organisations ont tenu des assemblées générales avec l’ensemble de leurs membres afin de se prononcer sur la question.
A T
Décidément, la Côte d’Ivoire n’est pas encore sortie du tourbillon de la grogne militaire. Tôt ce lundi 23 janvier 2017, des gendarmes, en colère, ont bloqué le corridor Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, précisément au quartier de la Gesco, constate La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ). Tous les mouvements de véhicules ont été interrompus par ces hommes en armes dans les deux sens. Pas d’entrée, pas de sortie. Occasionnant ainsi de longues files de cars et autres véhicules de transport en communs bloqués.
Pire, plusieurs employés d’entreprises de la nouvelle zone industrielle du PK 24 sur l’autoroute du Nord sont empêchés d’accéder à leur lieu de travail. La Côte d’Ivoire fait face à une vague de mutineries militaires depuis le 6 janvier 2017. Les soldats réclamant des primes et de meilleures conditions de vie et de travail. Un accord avait été trouvé entre eux et le gouvernement la semaine dernière. Tout compte fait, cette situation qui suscite des craintes au sein des populations n’est pas de nature à encourager les investisseurs à s’intéresser au pays.
A T
Les fonctionnaires et agents de l’Etat ivoiriens reprennent, lundi, le travail, après deux semaines de grève, suite au mot d’ordre de débrayage déclenché par deux collectifs de syndicats depuis le 9 janvier.
Ces organisations dont la Plateforme des professionnels du secteur public de Côte d’Ivoire, l’ont annoncé, dimanche, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, avec lequel, pour le compte du gouvernement, un accord a été conclu pour poursuivre les négociations sur les points restant en suspens.
Jeudi et vendredi, un accord a été obtenu sur quatre des six points figurant au cahier de revendications ayant fait l’objet de la grève, notamment le retrait de l’ordonnance N°2012-303 du 04 avril 2012, portant organisation des régimes de pensions gérés par la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).
Les deux autres points, selon le porte-parole de ce syndicat, devront être discutés lors du prochain forum social, prévu le 23 février. A cet égard, il appelle à la reprise totale pour donner toutes ses chances à la poursuite des négociations avec le gouvernement.
Dans la même foulée, un groupement de corps constitués, comprenant comités de gestion de l’école, chefs traditionnels, guides religieux et parents d’élèves, a, à son tour, appelé à la reprise des cours dans l’enseignement, afin de sauver l’école du spectre d’une année blanche qui se profilait, à l’horizon.
Samedi, ces organisations ont tenu des assemblées générales avec l’ensemble de leurs membres afin de se prononcer sur la question.
Les syndicats de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), notamment le SYNINFO et l’Intersyndicale des professionnels des médias de Côte d’Ivoire, ont lancé, depuis le 11 janvier, un préavis de grève qui court jusqu’au 30 janvier 2017. Si ces syndicats n’ont pas satisfaction de leurs revendications, l’on devrait s’attendre à un arrêt de travail 48 heures par leurs syndiqués à la date indiqué. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Que réclament les acteurs sociaux de la maison bleue ? Leurs revendications justifient-elles l’action en vue ? Quid de la position de la direction de l’entreprise? Enquête sur un malaise qui met en danger le bon fonctionnement la RTI.
Revendications majeures
Selon le courrier de préavis de grève des deux syndicats [Télécharger préavis], dont La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) a pu se procurer copie, cinq (5) revendications majeures peuvent être relevées. Il s’agit notamment du paiement des effets financiers des avancements catégoriels, la transformation en Contrat à durée indéterminé (CDI) les contrats des agents en situation de Contrat d’assistance technique (CAT) et Contrat à durée déterminée (CDD) ayant effectué au moins deux années d’activité au sein de la boite.
Mais aussi, la relocalisation des directions et certains services dont l’infirmerie, le Conseil d’administration et la Direction commerciale et marketing (DCM) au sein de la maison de la Télévision à Cocody, le recrutement aux postes stratégiques par appel à candidatures interne, un cadre d’échanges pour la gestion de la scission de la RTI en deux entités distinctes et la libéralisation de l’espace télévisuel.
Confrontations
Concernant le point de revendication sur le paiement des avancements, une convention conclue au premier trimestre 2016 entre la direction générale et les partenaires sociaux fixe un avancement négocié d’une enveloppe globale de 100 millions FCFA, compte tenu des problèmes de trésorerie de l’entreprise. La date d’effet étant fixée au 1er janvier 2017, selon l’accord consulté par LDA. Ainsi, les effets de cette convention devraient être sentis sur les soldes des agents à partir de fin janvier 2017. Un proche de la direction générale de la RTI approché, s’étonne que cette revendication figure parmi les griefs des syndicats. « A chaque fois que nous avançons, les syndicats reviennent sur les engagements qu’ils ont pris. Nous voulons un dialogue constructif et dans l’intérêt de l’entreprise », mentionne ce responsable qui a requis l’anonymat.
Se prononçant sur la question du basculement des CAT et CDD en CDI, la même source craint « un risque financier pour l’entreprise ». « Dans le domaine de l’audiovisuel, quand nous avons des moments de forte activités, nous utilisons ce genre de contrats. Et puis, plusieurs personnes dans ce cas ont intégré avec des CDD depuis mai 2015», défend-t-il. Pis, le document de contrat CAT [Télécharger modèle de Contrat CAT] signé par les assistants techniques et la RTI stipule en son article 8 que ces travailleurs n’ont pas qualité d’agent de la RTI. Ils sont donc recrutés pour leur expertise en qualité de prestataires extérieurs, précise le document consulté par LDA.
Sur le troisième point, portant sur ‘’la relocalisation de l’infirmerie, du Conseil d’Administration et de la Direction Commerciale et Marketing au sein de la maison de la Télévision à Cocody’’, ce cadre constate que « cela n’est pas réaliste ». « Nos bâtiments datent des années 60 et nos activités ont changé dans la forme et dans le fond. Nous avons des nouveaux métiers qui engendrent des nouvelles organisations. La direction générale a un plan de construction de nouveaux bâtiments, de nouveaux studios et autres. Il faut trouver le financement pour regrouper toutes les entités en une seule place », justifie-t-il.
Quant à la question des recrutements aux postes stratégiques, cette investigation a permis d’observer que des appels à candidaturesinternes se font régulièrement au sein de l’entreprise pour ce genre de poste. Ce, dans le cadre de la mobilité et la motivation du personnel, dit-on. Dernière vague en date, une dizaine d’appels à candidature internes [Télécharger copies des apels à candidatures] lancée en octobre 2016 pour divers postes, dont « chef de section innovation et développement », « coordonnateur éditorial des jeux et divertissements à TV 2», « administrateur des bases de données junior », etc. « Comme dans toute entreprise moderne, nous recherchons d’abord des profils en interne. Lorsque les profils en interne ne répondent pas aux critères spécifiques requis, nous procédons à des appels à candidature externe », précise le responsable avant d’affirmer que plusieurs recrutements et promotions ont été effectués en interne.
Pour ce qui est de la libéralisation de l’espace télévisuel, il est prévu une scission de la RTI en deux entités distinctes, apprend-on. Le 21 décembre un coordonnateur du Projet de scission de la RTI a été nommé. « La scission ne devrait, en réalité, pas être une revendication. C’est l’Etat, dans la gestion de la libéralisation, qui a décidé, pour une question d’indépendance, de créer l’entité qui va gérer la diffusion, s’étonne le cadre de la direction. « Tous les agents sont informés sur les questions liées à la scission et de la libéralisation. Plusieurs rencontres ont été consacrées à ce changement au sein de la RTI’’, insiste-t-il.
Mais en face, les Syndicats restent catégoriques. La grève aura lieu s’ils n’obtiennent pas satisfaction de leurs revendications. Pour le SG du Syninfo, Kouadio Amonzame, la direction veut fuir les vrais débats et refuse d’ouvrir une négociation franche avec eux. « Nos revendications sont fondées et légitimes. Tout travailleur a droit à l’amélioration de ses conditions de vie et de travail », clame-t-il. Revenant sur les points de revendications cités plus haut, M. Amonzame affirme que le « risque financier » ne saurait s’expliquer pour ne pas embaucher les contractuels, « surtout que la RTI perçoit des redevances sur toutes les factures d’électricité depuis plusieurs années ». « D’ailleurs, l’une de nos revendications est aussi que la lumière soit faite sur cette redevance que les populations paient pour soutenir leur télévision », lance un autre syndicaliste qui dénonce une « attitude méprisante de la part de la direction vis-à-vis des syndicats, en se fermant totalement au dialogue ».
Mais selon des informations recueillis auprès de la direction, le DG, Ahmadou Bakayoko, devrait rencontrer les syndicats avant donc le 30 janvier pour trouver un terrain d’entente, gage de la levée du mot d’ordre de la grève. En attendant, Lanciné Koné (Ex-Directeur de l’information) a été désigné nouveau Médiateur social [Télécharger copie de la note d'information]. Cet homme, considéré comme neutre, respecté des agents avec sa grande expérience de syndicaliste devra continuer le dialogue. « Tout cela vise à rassurer les syndicats de la volonté du DG à agir pour la pérennité de l’entreprise dans un environnement de plus en plus concurrentiel », commente un autre cadre de la direction, qui perçoit derrière cette menace de grève des intentions cachées.
« Desseins inavoués »
« A l’analyse et au vue des concessions et réponses apportées aux exigences, il y a la crédibilité des syndicats. En lieu en place de véritables revendications, il y a un dessein inavoué derrière ce chantage, d’où le revirement à chaque fois des syndicats», dénonce-t-il, mettant même en cause la crédibilité des syndicats. Pour lui, « La méthode Ahmadou Bakayoko » dérange à plus d’un titre les syndicats.
D’abord, s’explique-t-il, la rigueur dans la gestion et la vision de ce polytechnicien de 40 ans qui tient les rênes de la RTI depuis près de 4 ans, ne laissent plus la place à l’improvisation. Cette rigueur, dit-il, a d’ailleurs permis à la RTI depuis des années faire de bons résultats financiers certifiés et approuvés par le commissaires aux comptes. « La RTI est devenue une entreprise crédible avec un rayonnement qui dépasse les frontières de la Côte d’Ivoire », dit-il assurant que « le DG a toujours été ouvert au dialogue et a toujours appelé les syndicats à la négociation ».
Dans cette guéguerre, les positions semblent donc tranchées. Et le bon fonctionnement de la RTI reste l’enjeu crucial face aux possibles perturbations que pourrait induire cette grève.
Armand Tanoh
Considéré comme l’un des pères du panafricanisme économique et l’un des premiers «Champions de l’Afrique», Monsieur Djondo est un modèle pour tous les entrepreneurs du continent. |
Yahya Jammeh a annoncé samedi à la télévision d'Etat gambienne qu'il allait quitter le pouvoir, après des discussions de dernière heure avec les médiateurs et sous la menace d'une intervention militaire ouest-africaine.
"J'ai décidé aujourd'hui en conscience de quitter la direction de cette grande nation, avec une infinie gratitude envers tous les Gambiens", a déclaré M. Jammeh.
A la tête de la Gambie depuis 1994, M. Jammeh refusait auparavant de céder le pouvoir à Adama Barrow malgré sa défaite à l'élection présidentielle du 1er décembre dont il contestait le résultat.
M. Jammeh a déclaré que son départ du pouvoir, après des semaines de crise, relevait de sa seule décision, malgré la très forte pression exercée par les dirigeants de l'Afrique de l'ouest pour qu'il se retire et malgré une opération militaire ouest-africaine en territoire gambien, opération actuellement suspendue dans l'attente des résultats de la médiation en cours.
Cette médiation de la dernière chance était menée à Banjul par les présidents guinéen Alpha Condé et mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Ma décision d'aujourd'hui n'a pas été dictée par quoi que ce soit d'autre que l'intérêt suprême du peuple gambien et de notre cher pays", a assuré M. Jammeh à la télévision.
Une source mauritanienne proche du dossier a indiqué vendredi soir à l'AFP que les choses étaient "quasiment réglées". "Jammeh a accepté de quitter le pouvoir. Les tractations tournent autour d'un point de chute pour son exil et des conditions qui doivent accompagner cet exil", a déclaré cette source.
Apparemment la médiation de la « dernière chance » des présidents guinéens et mauritaniens, respectivement Alpha Condé et Mohamed Aziz, semblent porter fruit. Le président sortant de la Gambie, Yaya Jammeh, aurait accepté ce vendredi 20 janvier 2017 de quitter le pouvoir pour permettre au président élu à la dernière présidentielle, Adama Barrow, de prendre fonction.
En effet, selon le site d’information sénégalais, dakaractu.com, l’homme qui a régné durant 22 ans à la tête de son pays, a choisi de s’exiler à Conakry en Guinée, et devra quitter Banjul, la capitale gambienne, ce même jeudi, en compagnie d’Alpha Condé. Il a souhaité également avoir des garanties auprès des médiateurs afin qu'aucune poursuite judiciaire ne soit intentée à son encontre.
Rappelons que cette ultime médiation a emmené la CEDEAO a suspendu son intervention militaire qui vise à chasser, par la force, Yahya Jammeh du pouvoir afin d’installer Adama Barrow, momentanément installé au Sénégal voisin, où il a prêté serment, jeudi 19 janvier, à l’ambassade de la Gambie.
Yahya Jammeh avait reconnu sa défaite et la victoire de son adversaire Adama Barrow, à la dernière élection présidentielle, avant de faire plus tard volte-face.
A T