Côte d’Ivoire/ Lettre ouverte d'un groupement de vétérans du renseignement au peuple ivoirien : «Alassane Ouattara, victime de complot extérieur »

Ivoiriennes, Ivoiriens,

En 2015, combien d’ivoiriens se sont-ils posés la question de savoir pourquoi le président Alassane Ouattara a dû se rendre (presque précipitamment) à Daoukro rencontré son ainé le président Henry Konan Bédié pour qu’ensemble ils décident de ne retenir qu’une seule candidature (la sienne) aux présidentielles de 2015 pour le compte du RHDP ? Très peu d’ivoiriens l’ont fait bien évidemment.

Aujourd’hui nous nous obligeons à mettre notre base de connaissance a disposition de tous, car nous sommes de ces rares ivoiriens qui, ne comprenant pas la démarche de cette candidature unique au RHDP à cette époque, avons entrepris de rechercher les raisons profondes qui la sous-tendait, notre radar  avait bien capté le signal émis.

Cette action de captation de signaux par notre radar, de portée hautement stratégique, a permis ainsi de comprendre mieux la situation du moment mais de bien appréhender ce qui se tramait dans l’ombre et qui fait aujourd’hui encore, la trame d’un stratagème rondement conçus et mis en œuvre par des mains obscures tapis à l’étranger et presqu’insoupçonnables, instrumentalisant certains compatriotes avides de pouvoir et d'argent.

De l’analyse des signaux captés, il en résulte qu’à cette époque déjà, une puissance étrangère (dont nous tairons le nom pour l’instant) non contente de l’attitude du président Alassane Ouattara à ouvrir la côte d’Ivoire à tout pays désireux investir en côte d'ivoire et, donner forme à sa vision du développement, de la globalisation et de la mondialisation pour le bien de son pays, a estimé que ses intérêts (ceux de la puissance étrangère) sont menacés, ainsi ; le président Alassane Ouattara devenait un homme à abattre.

Les services spéciaux de cette puissance ont élaboré à cet effet, un plan à déclinaisons multiples en vue de déstabiliser la Côte d’Ivoire.  Nous en listons quelques unes, la première centrée sur l’économie, notamment le café et le cacao (point fort du régime du président Alassane Ouattara) avec une incitation au soulèvement populaire en ligne de mire et la seconde une guerre civile qui serait orchestrée lors des élections présidentielles de 2015, le même scenarii est en cours en 2020 mais avec une criticité moindre. il faut le noter tout de même, à l’époque c'était le prétexte pour « capturer le président Alassane Ouattara » l’expression  est des services spéciaux eux-mêmes.

Le groupe de contact de ce service spécial aurait pourtant bien contacté des personnalités ivoiriennes tels qu’un ancien président de l’Assemblée Nationale aujourd’hui dans l’opposition et un ancien Ministre des Affaires étrangères de la période 2015 etc… en vue de les recruter (tamponner) comme pions locaux pour l’opérationnalité de leur plan de déstabilisation (principe de la tropicalisation du complot oblige),  l’éminent journaliste d’investigation Ivoiro-français nous en donne les prémices de ce stratagème, il en sait un peu plus sur la question nous supposons, nous recommandons d’ailleurs à chacun de visiter son blog ou sa page Facebook. Refermons ici cette parenthèse.

Il est donc démontré que quand vous êtes attaqués vous vous défendez. c’est le principe de toute action de résilience, c’est bien ce que le président Ouattara a fait en partageant avec son ainé le président Bédié le rapport l’informant de ce qu’une puissance étrangère avait concocté comme stratagème pour déstabiliser la côte d’Ivoire et l’écarter du pouvoir, c’est ce que d’autres ont appelé « le lâchage de Ouattara ».

Ainsi,  la candidature unique au RHDP, la date des présidentielles 2015 presque précipitée était la tactique la meilleure pour le président Ouattara et son ainé le président Bédié pour contrer le stratagème mis en place par la puissance étrangère et ses suppôts locaux dont nous parlions plus haut.

Ivoiriennes, Ivoiriens,

Aujourd’hui, avec le desemparentement du PDCI (version Bédié) de l’alliance politique RHDP, diverses notes stratégiques montrent avec persistance que le président Bédié se trouve être la nouvelle recrue de ce service spécial en remplacement des personnes citées plus haut qui entretemps, ont tous deux, fait échec lors de la mise en œuvre du stratagème de 2015.

L’ex président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro est lui aussi indexé comme étant une recrue de ce service spécial, la preuve il mène des actions politiques depuis des pays européens sans être recadré, chose jamais vu en Europe.

D'autres tamponnés (termes des services de renseignement, désignant une personne en collusion avec un service secret) se feront remarquer à travers des mises en scène qu’ils appellent démission. Nous vous révélerons des noms plus tard.  

 Aujourd’hui l'on comprend mieux les raisons de cette valse de démission.

Conseil National de Transition organe subversif dont ils devraient être des membres influents.

Ivoiriennes, Ivoiriens, fiers Ivoiriens

La Côte d’Ivoire de 2020 ne peut plus se permettre d’être la république de l’immobilisme aussi, si nous voulons échapper à la dégradation voire la déstructuration de notre pays, il est plus qu’impérieux de dessiner certes une alternative qui romprait avec les discours purement démagogiques et les agitations médiatiques (facebook …) pour éclipser une sombre réalité préoccupante, qui ne fait qu’enfoncer la Cote d’ivoire dans une sinistre dérive.

L’inaction, le vandalisme, la guérilla urbaine ou rurale et l’invective ne planifient pas le développement, mais préparent la ruine de notre pays, Nous sommes dans un processus de sélection naturelle, conjugué à un monde en perpétuel changement et, le peuple ou la nation qui ne s’adapte pas, disparaîtra.

C’est pour quoi « Si le général est généreux, mais incapable de diriger, bienveillant, mais incapable de rétablir l’ordre, ses soldats, tels des enfants gâtés, seront inutiles. »: Un bon leader (Président de la république) doit être à la fois souple et rigoureux, quand il le faut. Gentillesse ou compassion ne suffisent pas, et doivent être associées à une discipline de son esprit, de ses émotions, et de ses actions. Cette discipline doit se transmettre à tous ceux qui approchent le leader (le président de la république). Merci d’avoir compris que ce général est bien Alassane Ouattara.

Malheureusement, au moment précis où nous devons opérer un changement radical de notre façon de nous apercevoir, de notre logiciel mental et de notre façon de nous projeter dans le monde qui nous entoure, la meilleure offre politique de l’opposition, se caractérise par le vandalisme, la guérilla, pendant que le parti présidentiel oppose une offre audacieuse, le moindre appel à la responsabilité est accueillis par une levée de boucliers indignée, une fin de non-recevoir, souventes fois par l’indifférence de notre opposition notamment. Ce refus global du changement peut faire très mal à la Côte d’Ivoire qui s’enliserait silencieusement et se noierait progressivement dans les labyrinthes des républiques en déshérence, et ce au profit de la puissance ordonnatrice de cette crise fabriquée de toute pièce.

La situation serait inquiétante pour la Côte d’Ivoire qui a survécu contre vents et marées à la crise post-électorale de 2010, mais beaucoup de politiciens ne semblent pas être concernés par les écueils qui menacent aujourd’hui l’avenir de la Côte d’Ivoire si les choses se passent comme ils l’entendent, seules leurs aspirations comptent.

Ce fait insinue clairement que ceux et celles qui nient le danger sont aveuglés par les actions psychologiques de manipulation du service spécial tapis dans l’ombre, par le vent de corruption et de passe-droit à grande échelle qu’ils projettent une fois au pouvoir dont ils profiteront à souhait, afin de brader les richesses du pays et gangréner ses institutions jusqu’à ce que mort s’en suivent.  Ils sont habitués à semer la pagaille, afin que la magouille leur soit toujours profitable, c’est la devise de ces politiciens qui parasitent la Côte d’Ivoire depuis son indépendance. 

Sinon c’est la raison d’être de l’état qui est remise en cause tout simplement. Aussi, il est plus que prégnant aujourd’hui, de rendre à la politique toute sa noblesse, à la démocratie son sens et sa splendeur et aux peuples de Côte d’Ivoire son droit d’avoir des droits à coté de ses devoirs avant qu’il ne soit trop tard.

Il est vrai que nous ne sommes pas au milieu d’une grave crise apparente comme celle des années 90, 2000 et 2010, mais les signaux sont tous feux allumés. La particularité de la situation actuelle, c’est que le danger ne se présente pas sous forme de précipice, mais d’une longue pente descendante, orchestrée par une force étrangère qui ne voit que ses intérêts et ne fait que faire coïncider ceux-ci avec les aspirations de certains d’entre nous (politiciens) en les incitants à s’opposer systémiquement aux tenants du pouvoir du moment.

Quoiqu’au premier coup d’œil, il ne semble pas y avoir de risque. Mais une fois amorcée, la glissade sera inexorable, fatale pour les générations futures.

Encore faut-il que nous ayons, au préalable, la lucidité et la responsabilité pour arrêter de nous bercer d’illusions afin de reconnaître l’ampleur des obstacles à surmonter et des défis à relever. Que nous prenions nos responsabilités en faisant, individuellement et collectivement, les choix qui s’imposent.

L’objectif aujourd’hui et avant tout est de sensibiliser les Ivoiriens aux défis qui se présentent à nous. Nous n’avons pas de potion magique à offrir; il nous importe, nous Ivoiriens et Ivoiriennes, d’adopter davantage le changement d’attitudes pour une participation active, lucide et responsable de tous pour affronter les problèmes auxquels notre pays est confronté sans faux-fuyants.

Est-il nécessaire encore de préciser qu’une seule certitude émerge ? : Celle qui sache mettre la Côte d’Ivoire au cœur de tous les débats, de toutes les actions et attentions.

Ivoiriennes, Ivoiriens, fiers Ivoiriens

La Cote d’ivoire a besoin d’un consensus national pour un rééquilibrage harmonieux. Il est important de rappeler qu’aucune dictature, aucune manipulation extérieure, aucune armée étrangère, n’est plus forte qu’un peuple avisé et déterminé.

En effet, face à des menaces externes qui pleuvent de partout,  de plus en plus pesantes et un danger interne encore plus menaçant, notamment les errements et louvoiements de l’opposition qui minent notre pays, le dogme de l’incompétence qui règne à tous les niveaux, les manipulations tribales et ethniques(en politique), il est inconcevable et difficilement envisageable que l’appel pour la reconstruction d’un consensus national n’ait pas encore trouvé un plus large écho dans la classe politique de l'opposition.

La construction du consensus national est l’unique alternative démocratique pour préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale. En fait, c’est le seul socle de la solution à toute crise.

La Côte d’Ivoire de 2020 a plus besoin de faire un consensus autour de l’indépendance de la justice, consensus autour du patrimoine (matériel et immatériel) nationale, sur les ressources foncières rurales (le président  Bédié avait presque détruit, voire le déclassement des forêts classées du GoinDebé, du Scio etc…) et agricoles, consensus autour de l’identité nationale, consensus autour d’une politique de promotion des peuples Ivoiriens, consensus sur la lutte contre la violence sous toutes ces formes, consensus sur l’égalité entre homme et femme, consensus sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision politique etc… des consensus à construire dans la société, pour elle et avec elle, car sans la société, aucune construction durable n’est possible

Après les consensus révolutionnaires qui ont libérés le pays suivant les époques d’Houphouët (1990) à Gbagbo (2010) en passant par Bédié (1999) et dans l’espoir de sortir de la torpeur actuelle que l’opposition s’échine à instaurer sans succès, il est plus qu’impératif d’envisager un consensus démocratique qui permettra d’arrêter notre avilissement avancé, éviter notre effondrement amorcé et assurer la pérennité et le développement économique et humain de notre pays. Il s’agit d’un appel à la lucidité et à la responsabilité qui passent inéluctablement par un consensus national pour le salut de la Côte d’Ivoire. Le silence et l’inaction sont confortables pour certains, mais le péril nous l’interdit. Un consensus national permettra aux Ivoiriens de prendre leur sort en main, car le peuple qui veut exister, doit s’affirmer, c'est pourquoi être allé aux urnes le 31 octobre 2020 exprimer son choix est un acte responsable.

L’espoir de faire de la Côte d’Ivoire un havre de la démocratie, de liberté intellectuelle et économique pour ouvrir les vannes de l’émergence, de l’originalité et de la créativité est une question d’intelligence individuelle et collective, l’intelligence de ne pas accepter la fatalité pour rendre possible cet espérance. L’avenir de la Cote d’ivoire n’est donc pas ce qui va arriver, mais plutôt ce que nous entreprenons ici et maintenant.

Très patriotiquement.

Le Groupement des Vétérans du Renseignement

Auteur:
LDA Journaliste

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