Les nouveaux chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS) publiés cette semaine montrent que 8,8 millions de personnes meurent chaque année d’un cancer, pour l’essentiel dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, du fait du diagnostic tardif, même dans les pays où les systèmes et services de santé sont optimums.
« Le diagnostic tardif du cancer et l’inaptitude à proposer un traitement condamnent beaucoup de personnes à souffrir inutilement et à mourir prématurément », le directeur du Département Prise en charge des maladies non transmissibles, handicap, prévention de la violence et du traumatisme de l’OMS, Dr Etienne Krug.
L’OMS dans son nouveau guide propose des mesures pour le diagnostic précoce, à savoir améliorer la sensibilisation du public aux différents symptômes du cancer et encourager les personnes à consulter lorsqu’ils se manifestent, investir dans le renforcement et l’équipement des services de santé et la formation des soignants de façon à ce qu’ils puissent poser un diagnostic correct en temps utile, et veiller à ce que les personnes atteintes d’un cancer aient accès à un traitement sûr et efficace, y compris pour soulager la douleur, sans être en proie à des difficultés personnelles ou financières prohibitives.
Selon l’OMS, le cancer est désormais responsable de près d’un décès sur six dans le monde. Plus de 14 millions de personnes développent un cancer chaque année, et ce chiffre devrait dépasser les 21 millions à l’horizon 2030. Les progrès accomplis pour renforcer le diagnostic précoce et fournir un traitement de base pour tous pourront aider les pays à atteindre leurs cibles nationales liées aux ODD.
Sous le slogan « Nous pouvons, je peux », la journée internationale du cancer pour la période 2016-2018 étudiera comment chacun, en groupe ou individuellement, peut prendre part à la réduction du fardeau mondial du cancer. Cette journée est célébrée tous les 04 février.
AIP
Auteur: Armand Tanoh