Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Nicolas Dibo, président sortant de la chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire(CCI-CI) était l’invité du 3ème numéro du « Twins Time » organisé par le Comité de concertation Etat/Secteur privé (CCESP) sur le thème : «Economie émergente :  enjeux et défis pour nos entreprises ». A cette occasion, Nicolas Djibo a indiqué que la plupart des entreprises ivoiriennes ne sont pas prêtes pour accompagner le pays vers une économie émergente à l’horizon 2020, parce qu’elles ne sont pas performantes. 

 

Selon M. Djibo, la Chambre assiste déjà les entreprises ivoiriennes de façon gracieuse. Il dénombre au moins 20 mille dans la base de données de la CCI-CI prédominées par les Petites et moyennes entreprises (PME), représentant 80% et contribuant à hauteur de 5% au PIB national.

Dans un tel contexte, soutient-t-il, ce ne sont pas toutes les entreprises ivoiriennes qui sont prêtes pour accompagner le pays à une économie émergente 2020. « Il leur faut au moins contribuer 30 à 40 % du PIB. », a-t-il ajouté. 

Pour lui, la plupart d’entre elles ont besoin d’un renforcement des capacités managériales de leur patron afin « qu’elles soient plus performantes », a-t-il soutenu.  

Pour y arriver, il préconise leur facilitation à l’accès au financement, une adaptation de la fiscalité, la sécurisation des investissements, des personnes et des biens. 

Pour ce qui concerne le fonctionnement de la CCI-CI, Nicolas Dibo pense que le « budget de 3 millards de Fcfa est insuffisant comparé à celui des chambres de commerce d’autres pays comme le Burkina-Faso( 9 millards Fcfa), le Mali (environ 8 millards Fcfa). « La Chambre mérite mieux», a-t-il affirmé, conseillant à son futur successeur de plaider auprès des pouvoirs publics pour que ce budget soit revu à la hausse, afin de permetrre à la Chambre d’avoir les moyens de sa politique. 

Il a, en outre, annoncé au moins un investissement de 30 mille millards de Cfa dans les années à venir pour les entreprises ivoiriennes qui doivent se rendre perfromantes pour prétendre à un appel d’offre. 

La secrétaire exécutive du CCESP, Mme Marime Fofana Fadiga a, à de son côté, signifié que ce cadre d’échanges a pour objectif principal de renforcer le partenariat entre Etat /Secteur privé prôné par le gouvernement. "Le cadre de cette concertation est de créer les conditions d’un dialogue fructueux entre l’Etat et le privé pour ensemble amener à terme une économie performante au service de la Côte d’Ivoire", a-t-elle dit.

 

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Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a indiqué dans conférence de presse à Abidjan que les montants des avoirs sur les factures d'électricité seront communiqués aux intéressés à partir du lundi 23 mai 2016, après une communication de la CIE (Compagnie ivoirienne de l’électricité) sur les modalités pratiques de remboursement. Avant d'annoncer une nouvelle grille tarifaire pour tous les abonnés.

 

« La CIE a été instruite à l’effet d’informer largement les populations sur les modalités pratiques de remboursement. Les montants des avoirs seront communiqués aux intéressés à partir du lundi 23 mai 2016 », a indiqué Daniel Kablan Duncan, précisant que la période de remboursement prendra trois mois.

Selon le Premier ministre ivoirien un ajustement au niveau des tarifs de l’électricité avait été décidé en conseil des ministres le 24 juin 2015, en vue de permettre à ce secteur d’atteindre son équilibre et de poursuivre son dévéloppement. Malheureusement cette mesure a été mal appliquée. « Il a été constaté que certains abonnés ont été impactés au-delà des taux de 10% en juillet 2015 et de 5% en janvier 2016 autorisés par le gouvernement », a-t-il déploré. 

Face donc à une mauvaise application, a dit Kablan Duncan, le Président Alassane Ouattara a décidé de l’annulation pure et simple de la hausse tarifaire de 5 % de janvier 2016 pour tous les abonnés, le retour aux anciennes plages horaires pour les abonnés industriels à compter de janvier 2016, le remboursement des montants payés au-delà des 10% autorisés en juillet 2015, après l’annulation de la hausse de 5% de janvier 2016 . 

M. Duncan a également confié que le gouvernement poursuivra ses efforts d’amélioration du secteur de l’électricité. Pour ce faire, il a décidé de renforcer la capacité de production d’électricité de 2000 mégawatt à 4000 mégatwatt en 2020 avec un investissement dans l’ordre de 350 milliards de Fcfa, renforcement et intensification de la lutte contre la fraude et l’amélioration des rendements techniques 71% en 2011 à 79% en 2015 à 87% en 2018, la mise en place d’un programme d’économie d’énergie tant pour l’administration, l’éclairage public que pour les ménages. 

En outre, sur la libéralisation du secteur de l’électricité, du transport…, Daniel Kablan Duncan a affirmé qu’un texte de lois a été déjà deposé à l’Assemblée nationale.

 

 

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L’investituture de Moussa Traoré(MT) président de l’UNJCI(Union des journalistes de Côte d’Ivoire) a eu lieu mercredi à la Maison de la Presse à Abidjan. A cette occasion, il a manifesté sa volonté de promouvoir l’image de l’union au plan continental et mondial, durant ce second mandat de 3 ans. 

 

«Je mesure l’immensité et la délicatesse de la tâche. Mon équipe et moi, nous comptons sur tous les journalistes pour qu’ensembble nous relevons de nouveaux défis. Nous devons nous battre pour repositionner notre union au plan continental et mondial», a dit Moussa Traoré, vêtu dans une tenue traditionnelle akan, installé par Serges Koffi, conseiller technique et représentant le parrain Bruno Koné, ministre de l’Economie numérique et de la Poste. 

MT a voulu toute de même marqué son territoire. " Je suis le président de tous les journalistes de Côte d’Ivoire", a-t-il indiqué, invitant tous les journalistes à l’union. Avant d'annoncer l'entrée de l'UNJCI à la confédération africaine des journalistes lors d'une élection à Abuja, Nigéria. 

Il a également promis oeuvrer pour le bien-être des journalistes en luttant pour l’application de la convention collective, la mise en place d’une mutuelle qui prendra en compte les problèmes sociaux et un plan de retraite pour les tous les journalistes.

De son côté, Serge Koffi a demandé au président de l'UNJCI de tout mettre en œuvre afin de réunir tous ses confrères autour de leur organisation.   

Quand M. Kouman Alexis, représentant du ministre de la Communication et présidente de la cérémonie, traduisait les félicitations de Mme Affoussiata Bamba-Lamine au président de l’UNJCI. « Il faut faire en sorte que la sérénité revienne dans la maison commune des journalistes », a-t-il ajouté. 

Plusieurs invités en majorité des hommes et femmes des médias, des journalistes, des présidents d’organisation de journalistes…ont réhaussé de leur présence cette cérémonie qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. 

Il faut rappeller que Moussa Traoré a été réélu à la tête de l’UNJCI lors du 9ème Congrès de cette organisation les 16 et 17 avril 2016 à l’auditorium du ministère des Affaires Etrangères. MT a obtenu 96,22% des suffrages exprimés soit 255 voix sur 267 votants contre 3,01% soit 8 voixpour son challenger Vamara Coulibaly qui, il faut le souligner, s’était retiré au dernier moment protextant d’une irrégularité sur la candidature du M. Traoré. Il avait alors annoncé au cours d’une conférence de presse traduire ce dernier devant les tribunaux pour faux et usage de faux. 

 

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La visite d’Etat d’Alassane Ouattara à Bouna lui aura permis de comprendre le conflit et de se rendre compte de certaines réalités que vivent les populations. Le nombre insuffisant de forces de l’ordre, la faible tension de l’électricité et le manque d’eau potable…ont amené M. Ouattara à prendre d'importantes mesures avant de quitter cette localité. 

 

Alassane Ouattara a réalisé que Bouna souffrait énormement d’un déficit d’eau potable. Et même des habitants de la ville que nous avons pu rencontrer n’ont pas cacher leur amertume sur cette question vitale. « Depuis un moment, l’eau est devenue une denrée rare à Bouna dû à une insuffisance du millimètre cube qui est en ce moment de 350 », ont-il confié. Ce qui fait que, selon eux, tous les quartiers ne peuvent avoir de l’eau en même temps. La Sodeci desservirait les populations en eau par alternance dans la ville. 

Alors, pour combler ce déficit, le président ivoirien a donné instructions au ministre des Infrastructures économiques Patrick Achi pour que les choses redeviennent normales dans les jours à venir comme par le passé. 

L’aspect sécuritaire a aussi attiré l’attention de M.Ouattara qui a décidé de maintenir l’armée aussi longtemps que nécessaire, ériger le commissariat en district et la création d’une brigarde de gendamerie à Bouna. 

Au plan économique et social, la construction d’un marché central d’une valeur de 355 millions de Fcfa et d’un parc à bétail d’1 milliard de Cfa. Sans oublier le financemnent des projets des jeunes et des femmes.

Ce sont entre autres, des mesures importantes prises par le président ivoirien Alassane Ouattara pour remettre Bouna sur la voie du développement avant de prendre la route pour Abidjan. 

 

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a effectué samedi une visité d’Etat à Bouna, dans la région du Bounkani, afin d’exprimer sa compassion et son soutien aux victimes des affrontements inter communautaires entre éléveurs et agriculteurs, les 23, 24 et 25 mars dernier, dont le bilan officiel fait état de 33 morts, 55 blessés, 2.640 déplacés internes et de nombreux dégats matériels enregistrés. Alassane Ouattara a annoncé des sanctions exemplaires contre les auteurs et commanditaires de ces tueries. 

«Une enquête sera ouverte et il n’aura pas d’impunité pour ceux qui ont décidé délibérement d’ôter la vie à leur semblable. La violence ne doit pas être un moyen de réglement de conflit, car nous avons une justice qui fonctionne », a laissé entendre Alassane Ouattara devant des populations du Bounkani encore sous le choc des récents affrontements inter communautaires entre éléveurs et agriculteurs à Bouna. 

Il y est allé pour exprimer sa compassion et présenter ses condoléances aux parents des victimes, et souhaiter un prompt rétablissement à tous les blessés de ce conflit. « Je suis contre la violence et je n’accepterai pas la division des Ivoiriens», a-t-il ajouté.     

Pour lui, le Bounkani ne mérite pas ce qui est arrivé. "Choqué et peiné", il a fermement condamné ces événements, avant d'inviter les populations à la tolérance, à la cohésion sociale et à vivre ensemble. « (…) Vous devez avoir l’amour du vivre ensemble, car vous êtes des frères et des sœurs. La paix a besoin d’être entretenue et consolidée», a-t-il dit. 

Le Chef de l'Etat ivoirien est convaincu que l’origine du conflit est bien au-déla d’une simple mésentente entre éléveurs et agriculteurs. «Nous savons qu’il y a eu des mains occultes qui ont poussé les communautés à s’affronter, à s'entredéchirer et à s'entretuer. Si les enquêtes montrent qu'il y a des autorités politiques que se soient impliquées toutes seront punies. Je prendrai les mesures qu’il faut et je serai sans état d’âme sur cette question », a prevenu le président ivoirien, exhortant à l’utilisation du dialogue comme moyen de réglement des différents.

Par ailleurs, M. Ouattara a offert 200 millions FCFA pour les réparations de tous les dégâts enregistrés lors de ce conflit inter communautaires.

Il faut souligner que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, la ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l'Indemnisation des Victimes, Mariatou Koné, et le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi Jerôme...ont effectué le déplacement de Bouna.

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara s’adressera à la population ivoirienne le dimanche 1er mai à l’occasion de la cérémonie officielle de la  fête du travail qu’il présidera au Palais présidentiel. Selon Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, en conférence de presse juste après le conseil des ministres du mercredi 27 avril à  Abidjan, M. Ouattara répondra à plusieurs préoccupations des populations relatives à la grogne sociale qui a court en ce moment dans le pays. 

 

A en croire au porte-parole du gouvernement, le président ivoirien a accordé une attention particulière sur la situation sociale du pays  au cours de ce conseil. « Le président à posé des questions précises aux ministres concernés, afin d’avoir les moindres détails des préoccupations des populations », a-t-il dit. 

Tout naturellement dans son adresse aux travailleurs le 1er mai,  M. Ouattara parlera à toute la population ivoirienne. « Il compte donc  apporter des réponses aux préoccupations qui  suscitent la grogne sociale depuis un certain temps », a-t-il rassuré.

Il s’agira de celles relatives à la cherté de la vie, surtout l’augmentation drastique de la facture de Cie, la question du renouvellement du  permis de conduire, etc.

Alassane Ouattara s’est donc montré, fait-il savoir, très exigent sur ces questions avant son adresse à la population, ajoutant qu’il a même donné des instructions aux ministres concernés afin de lui remettre des propositions avant son adresse du dimanche 1er mai  prochain. 

« Le gouvernement est à la disposition de la population. Il met tout en oeuvre afin  de lui offrir le maximum d’opportunités pour s’épanouir…Il s’impose l’obligation donc d’être à l’écoute permanente de celle-ci. Il se peut  que certains soient plus pressés, cela est compréhensible, mais que chacun soit rassuré, il a les oreilles attentives et les yeux ouverts sur tout ce qui se passe dans le pays », a-t-il soutenu.

 

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Le gouvernement ivoirien a décidé de céder ses parts d’actions dans plusieurs sociétés dans le cadre de sa politique de privatisation.  La décision a été prise en conseil des ministres du mercredi 27 avril 2016 à Abidjan.

 

Dans le cadre de la politique de privatisation, le gouvernement ivoirien a pris d’importantes décisions en conseil des ministres. Il a adopté un décret autorisant la cession de la moitié de la participation de l’Etat détenue dans le capital de la société ivoirienne de banque(’SIB), aujourd’hui Attijariwafa bank. A cela s’ajoute la privatisation de la société Industrial promotion services West Africa (IPSWA), avec la cession de la totalité de la participation détenue par de l’Etat de Côte d’Ivoire dans le capital représentant 5%.

Aussi la participation résiduelle de 2,2% de l’Etat de Côte d’Ivoire dans la SN SOSUCO(Société nouvelle sucrière de la Comoé), société de droit burkinabé, a-t-elle été cédée totalement à une société privée.  

La société Côte d’Ivoire Engineering (créé en 1997)  passera aux mains d’un privé par la cession de la totalité de la participation de 74% détenus par l’Etat dans le capital de cette société par un appel d’offre ouvert.

M. Bruno soutient que ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la politique de privation engagée part l’État de Côte d’Ivoire. « La cession des parts détenues par l’Etat dans ces différentes sociétés s’inscrit dans le cadre du programme de privatisation engagé par le gouvernement depuis plusieurs années. L’accord du conseil relatif à ces privatisations sera confirmé ultérieurement par des décrets au cours d'un conseil des ministres », a-t-il soutenu.

Par ailleurs, un décret portant ratification d’un accord de prêt d’un montant de 12 millions de dollars soit environ 6 milliards 928 millions Fcfa a été conclu le 21 mars 2016 entre la BADEA(Banque Arabe pour le développement économique en Afrique) et la Côte d’Ivoire pour le financement du projet de construction et d’équipements du centre hospitalier régional (CHR) de Yopougon. «Ce projet s’inscrit dans la stratégie sectorielle du gouvernement du plan national de développement du secteur sanitaire 2012-2015 », a-t-il indiqué. Il a pour objectif, selon le ministre ivoirien de l'Economie numérique et de la Poste, le renforcement des infrastructures sanitaires, l’amélioration, la qualité et les performances des prestations sanitaires, etc dans notre pays. 

 

 

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L’État de Côte d’Ivoire a décidé d’ouvrir trois nouvelles ambassades dans trois pays. Il s’agit de la République de l’Australie, le Kenya et le Congo-Brazzaville.

 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné, le conseil a adopté un projet d’ouverture de trois nouvelles ambassades de Côte d’Ivoire en Australie, au Kenya et au Congo-Brazzaville, en vue de l'amélioration du taux de couverture diplomatique du pays. 

Selon Bruno Koné, l’objectif du président Alassane Ouattara est de voir la carte diplomatique du pays atteindre « 90% en 2018», soulignant que le pays est actuellement à 70% de sa couverture diplomatique contre 48,5% en 2013 avec 50 ambassades et 4 Consulats généraux.  

Par ailleurs, le conseil a nommé deux ambassadeurs. Le premier est M. Yapi Koffi Evariste, actuel ambassadeur de Côte d’Ivoire près de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près de la République de Djibouti, avec résidence à Addis-Abeba. Le second est M. AKA Amon Kassi Sylvestre, actuellement Ambassadeur de Côte d’Ivoire près de la République Fédérative du Brésil, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire, près la République du Suriname, avec résidence à Brasilia. A cela s’ajoute la mise en activité du Consulat général de Paris au deuxième trimestre 2016. 

Il faut noter que M. GONE FEH MOUSSA a été nommé en qualité de Représentant Permanent Adjoint de la Côte d’Ivoire auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York (USA).

 

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Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncn a prodécé lundi à l’ouverture du 1er forum économique ivoiro-tunisien en présence de son homologue tunisien, Habib Essid, dans le cadre la 8ème session de la grande Commission mixte de coopération ivoiro-tunisienne à Abidjan. Daniel Kablan Duncn a souligné que les relations entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie ont considérablement évolué depuis 1965. La preuve « le volume d’échanges entre les deux pays est en hausse de 29% en 5 ans".

 

‘’Au niveau des échanges commerciaux, il faut relever que le volume d’échange est passé de 22,4 milliards FCFA en 2010 à 28,9 milliards FCFA en 2015 soit une hausse de 29% en cinq ans’’, a indiqué Daniel Kablan Duncan, rappelant que ‘’les relations diplomatiques et de coopération établies entre la Côte d’Ivoire et la Tunisie, le 15 janvier 1965, se sont intensifiées, diversifiées, au fil des années, notamment, au niveau économique, avec d’importants accords conclus dans de nombreux domaines tels que, le transport, le commerce, les finances etc.’’.

Pour M. Duncan, ce forum doit permettre de consolider les ‘’liens d’amitié et de fraternité au niveau politique, social et économique’’ entre les deux pays. Et au-dela des aspects économiques, il représente une opportunité pour les deux pays de se solidariser davantage dans leur collaboration bilatérale.

Habib Essid, chef du gouvernement tunisien a, pour sa part, salué la tenue de ce forum qui s’inscrit dans le cadre des relations bilatériales économiques entre les deux pays frères. « Les relations entre les deux pays sont au beau fixe », a-t-il affirmé, encourageant les opérateurs économiques à saisir les différentes opportunités qui s’offrent à eux. Espérant que les échanges contribueront à redynamiser les relations de coopération. ’Ce forum favorisera la mise en place d’une nouvelle plate-forme de rencontres entre les opérateurs économiques des deux pays ainsi que l’accès aux opportunités d’affaires’’’’, a-t-il souhaité. 

Selon le directeur général du CEPICI, M. Essis Esmel Emmanuel, ce sont près de 35 entreprises tunisiens qui sont implantées en Côte d’Ivoire excerçant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, BTP, industrie extractive, produits, pétroliers, santé et TICs, etc. 

«La Côte d’Ivoire est engagée sur le sentier d’une croissance forte et soutenue grâce à un secteur privé et compétitif. Et les perspectives économiques du pays sont promotteuses et soutenues par la mise en œuvre de grands projets structurants », rassurant que le CEPICI est disposée à accompagner tous les investisseurs tunisiens.  

‘’Coopération Sud-sud : renforcement des relations économiques ivoiro-tunisiennes’’, tel est le thème de ce premier forum économique ivoiro-tunisien qui a vu la signature de plusieurs accords de coopérations entre la Côte d'Ivoire et la Tunisie dans différents domaines d'activités économiques. 

 

 

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Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le Club « Les amis de la Paix » exprime sa grande consternation à la suite du décès brutal et inattendu de M. Jules Shungu Wembadio, alias PAPA WEMBA, à l’âge de 67 ans ce dimanche 24 avril 2016 alors qu’il était en pleine prestation pour le compte du FEMUA (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, à Abidjan en Côte d’Ivoire.

« Nous nous inclinons respectueusement devant la mémoire de l’illustre disparu, dont le talent et le succès se confondaient harmonieusement avec l’identité culturelle et musicale de l’Afrique », indique le président de ce Club  PATRICK KROU. 

Au peuple frère du Congo, à la grande famille biologique et musicale du regretté disparu, « nous témoignons toute notre compassion en cette douloureuse circonstance. Aussi, voudrons-nous traduire toute notre fierté devant l’immensité de la tâche accomplie et surtout son rôle déterminant dans la promotion de la musique congolaise, voire de la musique africaine pour laquelle il fut un vaillant artisan et véritable ambassadeur », ajoute-t-il. 

Au Gouvernement ivoirien, suggère-t-il, d’une part, une implication résolue dans l’organisation des obsèques de PAPA WEMBA et d’autre part, l’érection d’une stèle en sa mémoire, lui qui fut un artiste africain à l’art musical transgénérationnel et interculturel. 

« Dans le dessein de pérenniser l’œuvre titanesque de ce rossignol de l’Africanité – identité culturelle africaine et l’une des plus grandes figures de la musique africaine, nous - Club « Les Amis de la PAIX » - adjurons les promoteurs du FEMUA à dénommer désormais ce festival : Festival PAPA WEMBA des musiques urbaines d’Anoumabo », conclu M. KROU PATRICK. 

 

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