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Le dernier conseil des ministres de l’année 2016 du mercredi 28 décembre a pris d’importantes mesures sur les concours d’entrée à l'Ecole nationale d’administration(ENA). Il s’agit de mesures permettant la redynamisation et la modernisation de l’administration de cette école.
Le porte-parole du gouvernement Bruno Koné a indiqué qu’au niveau des évolutions: il s’agit du détachement physique de l'ENA de l'école de la magistrature et des professions judiciaires qui a été transformée en Institut national de formation judiciaire.
Au niveau de l’organisation, on note la création d’un conseil pédagogique et scientifique, un conseil de discipline, une direction des recherches et la veille et de l’ingénierie administrative, une sous-direction au sein de la direction centrale pour « un meilleur fonctionnement administratif de l’école».
Au niveau du fonctionnement, on enregistre l’arrivée de la société civile et du secteur privé dans le conseil de gestion de l’ENA.
Pour les conditions d’accès : il faut souligner la limite d’âge qui était de 35 ans revue à 40 ans pour les concours professionnels et d’accès direct, "pour tenir compte du relèvement de l’âge du départ à la retraite", a précisé le porte-parole du gouvernement.
Et la condition d’ancienneté pour les concours professionnels d’accès au cycle moyen est désormais portée à 5 ans à compter de la titularisation. A cela s’ajoute une phase de présélection dans la phase écrite pour l’admissibilité des concours directs, "cela pour éviter la fraude", justifie M. Nabagné.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie numérique et de la Poste a également souligné que la préparation aux concours d’entrée à l’ENA est désormais obligatoire pour tous les candidats quelque soit le concours.
« La terre de trahit pas ! » : laconique slogan passe-partout utilisé comme credo par la plupart de ces entreprises qui fleurissent comme des champignons dans le secteur des services à Abidjan. Gram’s, Agromix (monhevea.com), Agrizinet, Agro Finances, Agro-Fin, Ivoire Agro, Agro Invest Côte d’Ivoire, Welle Agri Service, Ivagroup, etc. La liste est longue, celle des souscripteurs s’allonge à grande vitesse. Mais de quoi s’agit-il ?
Bénéfice massif
Il s’agit d’offres que font ces entreprises à leurs souscripteurs en leur proposant des plans d’investissement agricoles, notamment dans le domaine des cultures vivrières. Le souscripteur, via l’entreprise d’agro-business investit de l’argent sur une parcelle de terre, existant normalement quelque part dans le pays, pour réaliser un champ. Et une fois la récolte effectuée et les produits vendus, dans un délai généralement de six mois, le souscripteur reçoit un retour sur investissement avec un bénéfice pouvant aller jusqu’à 400% de la somme investie.
Exemple concret : une entreprise X lance un produit qui demande des souscriptions en raison de 2,3 millions de francs CFA la part. Le produit peut être une culture agricole, soit de la tomate, des mangues, du piment, etc. Les souscripteurs après investissement attendront six avant de revenir retirer un chèque d’un peu plus de 8 millions. Une affaire intéressante, qui suscite alors une véritable affluence des souscripteurs aux guichets des entreprises exerçant ce nouveau business.
Mais le hic, c’est que ces structures travaillent dans conditions encore floues, avec un modèle économique qui laisse penser à un système Ponzi ou vente pyramidale – sauf que là, les clients ne sont dans les faits attirés par d’autres clients vers le produits, mais le sont de façon subtile après avoir vu les gains des premiers souscripteurs- ; et dans ce genre de situation, seuls les premiers à investir perçoivent les retours sur investissements promis. Ils serviront d’appâts pour enfariner la grande masse de souscripteurs qui suivront.
Pire, c’est que ces activités rappellent insidieusement le phénomène des placements des maisons de argents qui avaient, il y a quelques années, plongé le pays dans une grave crise, plongeant dans la désolation plusieurs Ivoiriens qui y avaient investi toutes leurs épargnes sans rien recevoir en retour.
Ni banques, ni bourses ni microcrédits
D’abord l’un des problèmes de ces établissements d’agro-business, c’est que même les régulateurs du secteur économique et financier, notamment le ministère de l’Economie et des Finances, ne savent dans quelle catégorie les classer. En effet, elles ne sont ni de banques ni des établissements boursiers, encore moins des microcrédits. Si bien que la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’Ouest s’est souventes fois inquiété de leurs activités qui brassent d’importantes sommes d’argent, le plus souvent constituées d’épargnes publiques, mais dont on ne dispose pas d’informations fiable sur leurs provenances.
Aussi, des investigations menées par La Diplomatique d’Abidjan (www.ladiplomatiquedabidjan.net) dans deux localités (Didiévi et Bocanda) où certaines de ces entreprises prétendent avoir des terres cultivables affectées à leurs souscripteurs, a permis de constater que les parcelles disponibles étaient juste des moyens de communication pour appâter des clients. Dans la mesure où, pour une entreprise ayant bouclé depuis trois mois un programme « tomate » pour 1500 souscripteurs, sa parcelle disponible atteignait à peine un demi-hectare.
De son côté, le gouvernement qui a mis en place un groupe de travail pour analyser les activités de ces entreprises, appelle à la « vigilance », en attendant les conclusions de cette enquête.
« Vigilance et prudence»
En fait, lors du dernier Conseil des ministres de l’année 2016 tenu le mercredi 28 décembre, le gouvernement a pris d’importantes mesures sur le fonctionnement des entreprises d'agrobusiness en Côte d’Ivoire. Il s’agit de mesures appelant les populations à la vigilance et à la prudence sur les activités que mènent ces sociétés.
Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagne Koné, ministre de l’Economie numérique et de la Poste, des résultats partiels d’enquêtes sur les activités de ces entreprises, ont donné de savoir qu’il y a des risques réels liés au mode de financement.
« Il faut être prudent et vigilant », a-t-il conseillé, rappelant le mauvais souvenir des maisons de placement d’argent à un moment donné dans le pays, un business dans lequel plusieurs citoyens se sont vus grugés.
Pour le gouvernement, il faut sursoir à tout engagement lié à ce business en attendant qu’il ait une visibilité dans les activités de ces structures qui offriraient aux souscripteurs des possibilités d’investissements agricoles ou de placement de leur épargne…
« Les conclusions partielles des travaux de ce groupe laissent entrevoir l’existence de risques réels liés à ce type de financement. Aussi, dans l’attente des conclusions définitives de l’étude et vu l’importance des flux financiers en jeu, le gouvernement appelle-t-il les populations à faire preuve de vigilance pour tout acte d’investissement et de placement de capital de ce type », a-t-il prévenu.
« Avoir une idée claire des activités et du mode de financement » est l’objectif du gouvernement, a soutenu Bruno Koné. Et ce, jusqu’à ce que les résultats entiers de l’enquête soient connus.
Daniel Coulibaly
«La direction de la Protection judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse est le visage humain de la justice qui protège et qui ne fait pas que condamner », ces propos sont de Marguerite Koffi GOUN, magistrat hors hiérarchie, et directeur de la Protection judiciaire de l’Enfance et de la jeunesse(DPJEJ), des juridictions de Côte d’Ivoire.
Elle se prononçait à l’occasion d’une cérémonie d’arbre de Noël au Palais de Justice d’Abidjan-Plateau à l’intention de plusieurs enfants.
Pour Marguerite Koffi GOUN, les populations doivent retenir que la Justice n’est pas là seulement pour envoyer des gens en prison, elle a aussi un visage affectif et qui protège surtout les enfants rattrapés par la loi-en centre d’observation des mineurs-et ceux sacrifiés au profit des intérêts des deux parents en instance de divorce ou de séparation.
Selon Mme Goun, la mission de la direction de la Protection judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse et des différents services rattachés est de protéger et faire respecter les droits de ces enfants, mais plus principalement humaniser la Justice. Pour cela, souligne-t-elle, sa direction travaille en étroite collaboration avec les magistrats pour mineurs, les commissariats de police et les brigades de gendarmerie, etc.
Il faut indiquer que la direction de la Protection judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse a été créée par décret en 2000. Et jusque-là, elle est en expérimentation, depuis 2 ans, dans quatre juridictions du pays, à savoir Abidjan-Plateau, Yopougon, Bouaké et Man.
La direction de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse(DPJEJ), en partenariat avec l’ONG Brin d’Espoir international, a organisé un arbre de Noël pour 170 enfants, à la salle des Pas perdus du Palais de Justice d'Abidjan-Plateau, le samedi 24 décembre 2016.
L’objectif de cette action était de briser le mur de méfiance qu’il y a entre la Justice et les populations. Ainsi, elle a permis au Palais de Justice de vivre sa première magie de Noël avec 170 enfants, dont 107 issus de centres sociaux et de familles moins aisées.
Contrairement à l’ambiance peu gaie à laquelle on assiste avec les procès, l’atmosphère était plutôt joviale. Et ces enfants ont reçu des mains du « Père Noël Judiciaire » de nombreux cadeaux.
Selon le président du Tribunal de Première Instance d'Abidjan-Plateau, M. Coulibaly Hamed, cette initiative vise à montrer aux yeux des populations que l’appareil judiciaire n’est pas que répressif, mais il a aussi un côté affectif et humain. «Nous avons des sentiments de joie de célébrer les enfants, en leur faisant comprendre que leurs difficultés sont partagées et l’avenir leur appartient », a dit M. Coulibaly, indiquant que célébrer Noël au Palais du Justice, c’est tout un symbole. Sans manquer de saluer les actions de l’ONG Brin d’Espoir international en faveur des enfants de Côte d’Ivoire.
Pour sa part, Marguerite Koffi GOUN, directeur de la Protection judiciaire de l’Enfance et de la jeunesse, a décrié le fait que la plupart du temps des parents sacrifient leurs enfants à l’hôtel de leur conflit d’amour. C’est pourquoi, elle a suggéré qu’il ait un centre de formation où certains parents apprendraient à "devenir des parents". « Il faut éviter de laisser nos enfants dans la rue, car ce sont nos richesses. Les parents doivent s’unir pour leur offrir un avenir meilleur», a-t-elle conseillé.
De son côté, Mme Konet Massaty Touré, présidente de l’ONG Brin d’Espoir international, a soutenu que les enfants sont une bénédiction de Dieu qu’il faut aimer et protéger. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime», a dit Mme Konet, qui pense que « tant qu’il y a la vie, il y a toujours de l’espoir ».
C’est toute émue que la petite Sarah(10 ans) porte-parole des enfants a exprimé sa gratitude à ses bienfaiteurs. « Nous sommes heureux. Merci d’avoir pensé à nous», s’est-elle réjouie.
Guillaume Soro, actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, se dit prêt pour occuper le poste de vice-président de la 3ème République. Il est intervenu en direct sur la RTI1 au cours d’une émission sur les législatives 2016 avec le journaliste David Mobio, le dimanche 18 décembre. Se prononçant sur le scrutin, par téléphone depuis la ville de Ferkessedougou où rempile pour un second mandat de député, M. Soro s’est estimé heureux du déroulement du scrutin dans son ensemble sur le territoire national. « Je veux bien rempiler pour un deuxième mandat, je pense que tout mon programme n’a pas été mis en œuvre…», a-t-il soutenu. En réponse à une question du journaliste sur sa volonté ou non d'occuper à nouveau le perchoir, Guillaume Soro ne s'est pas montré désintéressé. « Tout dépend du président Alassane Ouattara et du président Henri Konan Bédié », a-t-il dit.
Plus de 6 millions d’électeurs étaient appelés au vote, le dimanche 18 décembre 2016, pour élire les députés devant constituer le premier parlement de la 3ème République de Côte d’Ivoire. Au total 1337 candidats étaient en lice pour 255 sièges de députés.
Des enfants mineurs de la MACA (Maison d’Arrêt et de correction d’Abidjan), ainsi que le personnel du COM (Centre d’observation des mineurs) ont bénéficié de 104 doses de vaccins contre la fièvre typhoïde, le samedi 04 décembre 2016.
Ce sont au total 76 enfants sous OGP (Ordonnance de garde provisoire) et 23 encadreurs qui ont reçu la dose permettant d’être immunisés contre la fièvre typhoïde.
« (…) Vous êtes nos enfants, nous vous aimons. C’est pourquoi nous sommes venus vous donner la protection pour trois (3) ans contre cette maladie la fièvre typhoïde qui tue. C’est un cadeau qui va durer dans votre corps », a dit Massaty Konet, présidente de l’ONG Brin d’Espoir International, déplorant la démission de certains parents à prendre soins de leurs enfants.
De son côté, Dagnogo Kapari, directeur du COM de la MACA, a salué cette initiative. Selon lui, cette campagne de vaccination est la toute première initiée à l’intention de ses pensionnaires depuis février 2016 qu’il dirige ce centre, reconnaissant tout de même les efforts de l’Etat à offrir un mieux être aux différents pensionnaires, même si beaucoup reste à faire. Avant de plaider : « Nous attendons beaucoup de vivres et non vivre pour les fêtes de fin d’année, notamment du riz, de l’huile, des produits détergents (eau de javel, omo, grésil et savons), des sardines, des pâtes alimentaire, etc. ».
Il faut préciser que cette campagne de vaccination a été possible grâce à la DPJEJ (Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse), autorité de tutelle de la COM (Centre d’observation des mineurs) de la MACA. Bien avant cette action, l'ONG Brin d'Espoir International s’est engagée à soutenir Agodio Archange Peter, élève en classe de CM2 au groupe scolaire Vridi Canal 2.
Le Pr Amoa Urbain a indiqué, lors de la cérémonie officielle marquant la rentrée solennelle de l’Université Charles-Louis de Montesquieu, le jeudi 15 décembre 2016, qu’il faut « repenser en profondeur le système éducatif scolaire en Afrique » comme le prévoit l’Unesco dans le rapport d'un atelier tenu à Dakar en novembre 2016, sur le thème: "Repenser l'éducation".
Selon M. Amoa, il faut passer à une alternance universitaire( avoir la possibilité d’étudier durant toute sa vie), que l’éducation soit humanisée et ait une approche heuristique(qui prend en compte la formation classique, la formation des arts, cultures et civilisation). « Cette réforme du système éducatif doit prendre en compte une approche humaniste, linguistique et socio-sportive ou culturelle », a-t-il soutenu.
Le Recteur de l’Université Charles-Louis de Montesquieu a annoncé la construction d’un campus universitaire pour les étudiants. Cet édifice prévu dans la localité de Ahouakro(Taabo) verra la pose de la première pierre le samedi 17 décembre 2017, en présence de Maitre Frédéric Titinga Pacere du Burkina-Faso.
En outre, le défenseur des chefs coutumiers et des valeurs traditionnelles a également affirmé qu’il faut revoir la gouvernance dans nos localités en donnant les moyens aux détenteurs des pouvoirs de proximité. « Il faut une prise en charge de nos chefs de villages et de nos localités respectives », a-t-il plaidé.
Par ailleurs, la conférence inaugurale de cette journée a été dite par Maitre Frédéric Titinga Pacéré sur le thème: «Université nouvelle, culture de paix et éducation en Afrique : plaidoyer pour une chefferie traditionnelle éclairée au cœur des Cités modernes ».
L’étudiant Diakité Mory, Doctorant en 1ère année de thèse, a eu l’autorisation du jury présidé par le Pr Union Edibiri de l’Université de la Cité de Bénin(Nigéria), pour son admission en 2ème année après une soutenance de son travail de Recherches.
Autres faits marquant de cette cérémonie, c'est la distinction de plusieurs personnalités, la remise de diplômes de fin de formation à des étudiants, et la dédicace du livre «Démocratie et cheffocratie du Pr Albert Ouédraogo de l’Université Ouaga1-Burkina-Faso.
Jennyfer, la marque française de la mode féminine, continue son expansion en Afrique avec l’ouverture de sa première boutique à Abidjan
Enseigne phare de la fast-fashion française destinée aux filles de 15 à 35 ans, Jennyfer vient d’ouvrir sa première boutique à Abidjan, au sein du centre commercial Cap-Sud, dans la commune de Marcory. Cette nouvelle boutique présentera désormais, uniformément avec toutes les autres boutiques de la marque à travers le monde, les collections à des prix accessibles.
Dans une ambiance cosy et son décor boisé, la boutique Jennyfer logée au rez-de-chaussée du centre commercial Cap-sud, présente les dernières collections de la marque et accueille déjà de nombreuses clientes. Jennyfer entend s’adresser à la nouvelle consommatrice Ivoirienne avec un pouvoir d’achat stable, habituée de ces nouveaux centres commerciaux qui fleurissent aux quatre coins de la capitale abidjanaise et recherchant des pièces ultra tendances, à des prix abordables.
« Nos clientes sont des cool-girls qui trouveront à Jennyfer, une collection qui reflète les différentes facettes de leur style. Qu’elles soient trendy, casual, denim ou party, les nouveautés très régulières permettront à nos clientes de toujours trouver une sélection dans l’air du temps» a déclaré Mme Lamia Attoui, Responsable de la boutique.
Le premier magasin Jennyfer a ouvert ses portes en France en 1986 avec le concept de proposer aux jeunes de moins de 20 ans, les dernières tendances de mode à des prix abordables. Depuis son ouverture, la marque a beaucoup changé. Aujourd’hui, la boutique fait partie du top 3 des marques destinées au 15-35 ans en France avec près de 400 magasins. Elle a également entamé une importante expansion internationale avec plus d’une centaine de boutiques en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En ouvrant cette nouvelle boutique dans le centre de la capitale Ivoirienne, Jennyfer rejoint plusieurs marques Françaises de mode, attirées par l’attractivité du marché Ivoirien.
L’Agence française de développement(AFD) apporte un appui financier à hauteur de 10.000.000 euros, soit 6,5 milliards de Cfa à l’Organisation ouest africaine de la santé(OOAS) dans le cadre de la mise en œuvre du projet régional «DEMSAN » sur la planification familiale.
La cérémonie de signature de cette convention de coopération entre l'AFD et l'OOAS a eu lieu à l’occasion de la 5ème réunion annuelle du partenariat Ouagadougou du 12 au 14 décembre 2016 à Abidjan.
Transition démographique
L’AFD fait de la transition démographique une de ses priorités dans le cadre de ses actions. Ce projet régional sur la planification familiale auquel elle accorde une aide de 10.000.000 d’euros, soit 6,5 milliards de Fca, permettra d’accompagner l’accélération de la transition démographique dans les pays de la CEDEAO, en améliorant les droits et la santé sexuelle et reproductive. Pour les zones d’actions, il s’agit, pour ce projet-ci, du Mali, Niger et du Burkina-Faso . Et suivront les autres pays lusophones et anglophones.
«Merci à la France pour cet important appui financier », s’est réjoui Dr Xavier Crespin, DG de l’OOAS, promettant de faire bon usage de ce fonds.
De son côté, Marie-Pierre Nicolett, directrice département du Développement humain de l’AFD, a indiqué que le domaine de la santé maternelle et infantile fait partie des priorités de l’Agence dans ses actions. « L’hospitalité de la planète », « vivre bien »…sont importants, a ajouté Mme Nicollet.
Les objectifs du DEMSAN(Démographie santé)
Dans la mise en œuvre, ce projet prendra en compte 3 axes :
• Renforcer la fonction d’observatoire de l’OOAS,
• Contribuer au mécanisme de financement régional,
• Renforcer les capacités des Etats membres pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et stratégies en faveur des droits et de la santé sexuelle et reproductive.
Gilbert Kafana Koné tête de liste RHDP à Yopougon a appelé les militants des différents partis à faire bloc autour des candidats choisis dans le cadre des législatives 2016, lors d’un meeting à la place CP1 de cette commune. Cet appel arrive un jour après l’ouverture officielle de la campagne des législatives 2016 et le lancement de la campagne de la coalition RHDP, la veille.
« Nous sommes ensemble et je suis persuadé que c’est pour toujours », a clamé Gilbert Kafana Koné. Et de poursuivre pour lancer cet appel à tous les militants PDCI qui ont quitté le navire RHDP-Yopougon: « L’instrument de combat commun, c’est le RHDP. Ne nous laissons pas manipulés par des personnes qui ont des ambitions inavouées ».
Sur le cas Zié Coulibaly dont la présence sur la liste de la coalition a suscité assez de mécontentements, Kafana Koné a clarifié les choses. « Le choix de Zié relève de la volonté de Bédié et Ouattara. Et cela à cause de son engagement et son respect », a-t-il dit.
En ce qui concerne l’absence de Doukouré Moustapha(PDCI) sur la liste commune RHDP, l’actuel député-maire de Yopougon a encore éclairé la lanterne de tous. « Ce n’est pas de ma faute si nous allons en rangs dispersés. Doukouré ne voulait pas que je sois en tête de liste. Il a donc fait une liste d’indépendants pour contrer notre candidature», a dénoncé M. Kafana, promettant d’œuvrer pour que l'esprit RHDP soit une réalité dans sa commune.
De son côté, Zié Coulibaly a dit toute sa reconnaissance à MM. Bédié et Ouattara qui lui ont fait confiance, avant de s’engager à apporter sa contribution à la redynamisation de la coalition à Yopougon.
Il faut souligner que dans la commune de Yopougon la liste RHDP comporte 6 candidats conduite par Gilbert Kafana Koné. Cette liste mènera une bataille électorale contre d’autres candidatures telle que celle du FPI tendance Affi, la liste de FNDR-Nouvelle génération et une liste d’indépendants.