La direction de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse(DPJEJ), en partenariat avec l’ONG Brin d’Espoir international, a organisé un arbre de Noël pour 170 enfants, à la salle des Pas perdus du Palais de Justice d'Abidjan-Plateau, le samedi 24 décembre 2016.
L’objectif de cette action était de briser le mur de méfiance qu’il y a entre la Justice et les populations. Ainsi, elle a permis au Palais de Justice de vivre sa première magie de Noël avec 170 enfants, dont 107 issus de centres sociaux et de familles moins aisées.
Contrairement à l’ambiance peu gaie à laquelle on assiste avec les procès, l’atmosphère était plutôt joviale. Et ces enfants ont reçu des mains du « Père Noël Judiciaire » de nombreux cadeaux.
Selon le président du Tribunal de Première Instance d'Abidjan-Plateau, M. Coulibaly Hamed, cette initiative vise à montrer aux yeux des populations que l’appareil judiciaire n’est pas que répressif, mais il a aussi un côté affectif et humain. «Nous avons des sentiments de joie de célébrer les enfants, en leur faisant comprendre que leurs difficultés sont partagées et l’avenir leur appartient », a dit M. Coulibaly, indiquant que célébrer Noël au Palais du Justice, c’est tout un symbole. Sans manquer de saluer les actions de l’ONG Brin d’Espoir international en faveur des enfants de Côte d’Ivoire.
Pour sa part, Marguerite Koffi GOUN, directeur de la Protection judiciaire de l’Enfance et de la jeunesse, a décrié le fait que la plupart du temps des parents sacrifient leurs enfants à l’hôtel de leur conflit d’amour. C’est pourquoi, elle a suggéré qu’il ait un centre de formation où certains parents apprendraient à "devenir des parents". « Il faut éviter de laisser nos enfants dans la rue, car ce sont nos richesses. Les parents doivent s’unir pour leur offrir un avenir meilleur», a-t-elle conseillé.
De son côté, Mme Konet Massaty Touré, présidente de l’ONG Brin d’Espoir international, a soutenu que les enfants sont une bénédiction de Dieu qu’il faut aimer et protéger. «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime», a dit Mme Konet, qui pense que « tant qu’il y a la vie, il y a toujours de l’espoir ».
C’est toute émue que la petite Sarah(10 ans) porte-parole des enfants a exprimé sa gratitude à ses bienfaiteurs. « Nous sommes heureux. Merci d’avoir pensé à nous», s’est-elle réjouie.
Auteur: Daniel Coulibaly
