Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Le Président élu de la Gambie, Adama Barrow, se trouve en ce moment au Sénégal. Dans un article publié dimanche par l’Agence de presse sénégalaise (APS) citant une source officielle, rapporté par l’AFP, le Sénégal a accepté l’accueillir jusqu’à son investiture le 19 janvier prochain, à la demande de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

"Le président sénégalais Macky Sall a accepté samedi à Bamako d’accueillir le président élu gambien Adama Barrow à Dakar jusqu’à son investiture", fixée au 19 janvier, indique l’APS.

Selon les différentes informations, M. Barrow qui s’est rendu à Bamako, afin de prendre part au Sommet France-Afrique, s’est retrouvé à Dakar à la suite de consultations avec des responsables de la CEDEAO.

"Le président de la République du Sénégal a répondu favorablement à la demande de son homologue du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, présidente en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), en marge du sommet France-Afrique", fait savoir l’agence de presse sénégalaise. Toujours selon l’APS, le président élu de la Gambie pourrait y rester « jusqu’à son investiture prévue le 19 janvier ». 

La CEDEAO mène des discussions avec Yahya Jammeh qui refuse de céder le pouvoir à Adama Barrow déclaré élu à l’élection présidentielle du dimanche 1er décembre 2016, une semaine après avoir pourtant reconnu sa défaite. Depuis ce volte face, la Cédéao, de nombreux pays et organisations, dont l’ONU, font pression sur M. Jammeh qui a saisi la justice pour faire annuler les résultats de l’élection et se dit déterminé à rester président tant qu’elle n’aura pas statué sur ses recours.

 

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Alassane Ouattara et Patrice Talon ont évoqué les relations entre la Côte d’Ivoire et le Bénin, et surtout la crise qui secoue la Gambie, le mercredi 11 janvier 2016, lors d’une visite officielle du président béninois à Abidjan. Les deux chefs d’Etat se rendront à Banjul, le 19 janvier prochain en vue de contribuer à ramener la paix dans ce pays. 

Reçu en audience par le président ivoirien, Patrice Talon a indiqué, à sa sortie d’audience avec Alassane Ouattara, que la crise gambienne pourrait trouver une solution pacifique vu les dernières déclarations de Yahya Jammeh qui semble avoir mis un peu d'eau dans son vin. Ainsi, les deux Chefs d'Etat se rendront le 19 janvier 2017 à Banjul, capitale gambienne, pour rencontrer Yahya Jammeh, candidat malheureux à la dernière présidentielle qui refuse de céder le pouvoir après avoir reconnu sa défaite, et Adama Barrow, président élu. 

Par ailleurs, M. Talon a dit avoir échangé sur les relations entre la Côte d’Ivoire et le Bénin avec le président Ouattara. « Je suis très heureux d’être en Côte d’Ivoire et d’avoir été accueilli par le vice-président du pays. Cela démontre combien de fois, les relations entre les deux pays sont meilleures », a-t-il confié, saluant le leadership sous-régional de son aîné. 

De son côté, le chef de l’Etat ivoirien n’a pas caché sa joie de recevoir son homologue béninois. « Le Bénin a toujours été un pays d’hospitalité, d’amitié. Nous continuerons de travailler ensemble pour que les choses avancent entre nos deux pays et la sous-région », a ajouté M. Ouattara.

 

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Dans  un scrutin où, il partait déjà favori face à son adversaire, Guillaume Soro, président sortant a réussi à se faire réélire pour un second mandat à la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne. Sur 242 suffrages exprimés, il a obtenu 230 voix soit 95,4% des suffrages contre 12 voix soit 4,95% pour son concurrent Evariste Méambly. Mais les ambitions politiques de Guillaume Soro vont au-delà de la présidence de l’Assemblée nationale. 

 

1-Une institution au service des populations

Fraichement réélu, Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de la 3ème République a tenu son tout premier discours sur le perchoir. « J’accueille avec beaucoup d’humilité cette présidence de l’Assemblée nationale de la 3ème République. Je mesure le poids de la responsabilité », a-t-il dit. Il entend lutter pour l’unité et la solidarité au sein de l’hémicycle. « Ce qu’il nous unit est plus fort que ce qui nous divise », a-t-il soutenu. Au cours de son mandat,  il travaillera pour que cette institution soit au service des populations. C’est pourquoi, il compte lutter contre la pauvreté et l’insécurité, afin d’offrir des conditions de vie meilleure à la population du pays. Avant de dire « merci au président Ouattara et son aîné Bédié » pour leur soutien à sa candidature. 

2-Ambitions politiques

Oui ! Guillaume Soro a bien des ambitions politiques. Le président de l’Assemblée nationale ne le cache pas. Il veut un jour être à la magistrature suprême. Et cela est su de tous. Si sa première élection à la tête de cette Institution se présentait comme une sorte de récompense pour lui de la part du Président Ouattara, pour certains, ce second mandat sonne comme l’accomplissement d’une politique de l’homme, pour d’autres. Même s'il a été adoubé du soutien des partie du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), M. Soro reste très souvent critiqué et même souvent humilié par ses détracteurs dans son propre camp. Qu'à celà ne tienne! Car ce n'est pas ce qui l'empêchera de viser loin. On se pose souvent la question de savoir jusqu’où ira l’enfant de Ferkessédougou? Mais c’est simple, il veut la présidence de la République. En 2020, il pourrait se lancer dans cette bataille. Surtout que M. Ouattara a annoncé son départ du pouvoir. Le seul hic, c’est que c’est tout le peuple de Côte d’Ivoire qui va choisir son Président. C’est différent d’une élection entre députés. Et quand on sait que son passé de chef de rébelle continue d'être un boulet à ses pieds, puisque de nombreux Ivoiriens ne lui ont pas encore pardonné. Et que dire de ceux qui lui prédisent plutôt un avenir dans les geôles de la CPI.

3- S’accrocher à un parti politique

S’il est candidat à la présidentielle de 2020, soit il se fait accepté comme le candidat du RHDP, chose quasiment peu probable, soit il lance son propre parti. En 2020, le PDCI d’Henri Konan Bédié voudrait bien tenter son retour le pouvoir perdu en 1999 par un coup d'Etat, en présentant un candidat. Et attendra un retour de l'assenseur de la part de son allié le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) en vue d'un soutien au candidat PDCI. Alors l’idée d'une candidature ou soutien du RHDP pourrait bien s’envoler. Il lui faudra alors à Guillaume Soro de s’accrocher à un parti politique. Une primaire au sein du RDR à l'avenir? Le temps nous contera.

Daniel Coulibaly

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Alain-Richard Donwahi, ministre chargé de la Défense, a indiqué dans le journal télévisé de 20 heures du vendredi 6 janvier 2017, qu’il se rendra à Bouaké le samedi 7 janvier 2017 pour discuter avec les soldats mécontents.

Selon le ministre chargé de la Défense, cette décision fait suite à une réunion du conseil de sécurité avec le président Alassane Ouattara qui l’a instruit à se rendre à Bouaké, ville située au centre-ouest du pays d’où est partie cette mutinerie dans la nuit du jeudi à vendredi. «Nous allons discuter demain(Ndlr: samedi 7 janvier 2016)… et trouver les solutions à cette situation compréhensible, mais déplorable », a-t-il dit, ajoutant que l’appel aux soldats à rentrer dans les casernes a été respecté. « Il n’y a eu aucun dégât matériel et aucune perte en vie humaine », a-t-il souligné.  

Mais avant, M. Donwahi a précisé que ce sont 5 villes ivoiriennes: Bouaké, Daloa, Korogho...qui ont été touchées par cette journée de mutinerie. Les revendications portent sur le paiement de primes, de grades, les conditions de vie des militaires, etc.

 

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La traditionnelle cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au président Alassane Ouattara a eu lieu mercredi 4 janvier 2017 au Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau. Au cours de ces échanges de voeux, une phrase prononcée par le porte-parole du forum national des confessions religieuses a arracher un sourire au Chef de l’Etat.

Dans son intervention, Mgr Alexis Touably YOULO, Evêque du Diocèse d’Agboville, a mis les pieds dans les plats. Il a joué une note d’humour qui a fait sourire tout le monde et surtout le président Alassane Ouattara.

Le prête catholique demandait au président Ouattara de faire en sorte que les retombées économiques profitent à tous les citoyens en cette année 2017. Il serait donc dommage d’entendre que «  des gens sont malades parce qu’ils ne mangent pas, pendant que d’autres sont malades parce qu’ils mangent trop », a-t-il dit.

Cette observation satirique a presque faire rire tout le monde dans la salle, et même le président  Alassane Ouattara qui en prenant la parole a rassuré que tous les efforts se poursuivront pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens. 

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a réitéré sa volonté de quitter la scène politique après un demi siècle en activité en référence à sa carrière professionnelle comme politique, lors de la cérémonie traditionnelle de présentation des vœux de nouvel an mercredi 4 janvier 2017 au Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.  

«(…)merci pour le joyeux anniversaire à l’occasion de mes 75 ans. Cela me rappelle que j’ai commencé à travailler à 25 ans. Et cela fait un demi-siècle (50 ans) que je suis en activité. Il faut mettre en place très prochainement les Institutions de la 3ème République qui me permettront de prendre congé en 2020 », a indiqué Alassane Ouattara, faisant allusion à toutes ses activités politiques et dans le monde des finances.  Il a tenu ces propos en face de la grande famille du corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire avec à sa tête le Nonce apostolique Mgr Joseph Spiteri.  

Cette affirmation devra donc rassuré tous ceux qui soupçonneraient M. Ouattara de vouloir s'accrocher au pouvoir en  2020. C'est aujourd'hui clair qu'il est prêt à partir à la fin de son mandat. D’où sa détermination à faire des réformes permettant au pays d’amorcer la modernisation.  

Les reformes, soutient le Président ivoirien, ont pour objectif de faire de la Côte d’Ivoire, un pays moderne à l’horizon 2020. C’est pourquoi, « les Institutions de la 3ème République seront mises en place dans les plus brefs délais », a-t-il insisté, exprimant son attachement aux relations extérieures.  

Au  plan social, il s’est engagé surtout à lutter contre le phénomène de «enfants en conflit avec la loi », communément appelés "Les microbes", en renforçant les actions des structures en charge de la resocialisation de ces enfants. Pour cela, il encourage l’Armée pour ses efforts à assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire nationale.

Le président Ouattara n’a pas manqué de faire observer la croissance économique considérable du pays depuis son arrivée aux affaires. Une croissance à deux chiffres (9,5 en 2016) qui fait du pays l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique et dans le monde. Il a aussi rassuré sur sa politique de libéralisation de l’environnement des affaires. Toute chose, selon lui, contribuera à la création d’emplois pour les jeunes dont il en fait sa priorité au cours de cette année.

Par ailleurs, Alassane Ouattara a invité le Patronat ivoirien a prendre le relais de l’administration publique afin de l’application effective du SMIG au sein des entreprises. 

Il convient de préciser que la présentation des vœux a débuté avec les membres du gouvernement et les présidents des Institutions de la République. Après ont suivi la grande famille diplomatique, les Consuls honoraires, les représentants des bureaux des institutions et des juridictions étatiques, le corps préfectoral, les maires, les conseils généraux, l’Armée, les directeurs généraux et centraux, les centrales syndicales, l’Association des droits de l’Homme, les religieux, les chefs traditions et Rois... ont présenté leurs meilleurs vœux de nouvel an chef de l’Etat ivoirien, et ont reçu les siens. 

 

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Siriki SANGARE, PDG  de OPES HOLDING, a signé un protocole d’accord avec le groupe turc IKDAM TURC CI.SA en présence de son PDG  Murtaza Okumus, pour la construction de 50 mille logements en Côte d’Ivoire, le mardi 03 janvier 2017 à Abidjan. 

Cet accord est un engagement pour la société de promotion et de construction immobilière Olpes Holding à réaliser 50.000 logements sur toute l’étendue du territoire national dans un délais de 15 ans.

Pour Siriki Sangaré, il n’y a pas d’inquiétude à se faire quant à la construction de ses logements dans le temps indiqué.  «Nous continuerons d’œuvrer autant que faire se peut , à assurer dans la mesure de nos possibilités des logements décents aux ivoiriens sur toute l’étendue du territoire national. C’est conscient de cet engagement que nous venons de signer ce protocole d’accord avec nos partenaires turcs, qui nous aidera à combler un temps soi peu le déficit criard en logement à l’endroit de nos concitoyens. », a-t-il affirmé, sans manquer d’exprimer sa joie pour ce partenariat. 

De son côté, Murtaza Okumus, PDG de IkDAM TURC CI .SA, a rassuré de sa disponibilité à aider les Ivoiriens à travers ce projet de construction à acquérir des logements avec des technologies innovantes et de qualité. « Nous travaillerons main dans la main avec Opes Holding pour réussir ce pari de produire et mettre à la disposition des Ivoiriens, 50000 logements sur 15 années », a-t-il dit.  

Ces logements dont la première phase débutera dans le District d’Abidjan seront commercialisés sous le mode de la vente directe et de la location-vente. L'objectif est de participer activement à garantir un logement de qualité à chaque citoyen du pays. 

 

Source: SerVCom/Opes Holding

 

 

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Dans un communiqué publié sur le site web de l’entreprise le vendredi 30 décembre 2016, la société d'Agri-business Monhevea.com confrontée à des difficultés a annoncé la suspension des souscriptions. Cette décision intervient deux jours après l'appel du gouvernement aux populations de mettre fin à tout engagement financier avec ces structures d'agribusiness. 

 

Chers Partenaires, Chers Souscripteurs,

J’ai débuté l’activité de plantations clé en main courant 2008-2009, afin de répondre à l’intérêt des ivoiriens pour l’agriculture.

Vu la satisfaction de mes clients, je suis passé, en  2012, de la forme d’entreprise individuelle, à celle de SARL, afin de mieux répondre à la demande grandissante. Auparavant cantonnée à la création de plantation d’hévéa (d’où la dénomination « MONHEVEA.COM), cette activité, avec la baisse des cours du latex, s’est réorientée vers la création de plantation de vivriers et de maraichers. En effet, la production de vivriers et maraichers, en plus de satisfaire directement les besoins de base de la population, s’est avérée plus rapidement rémunératrice pour toutes les personnes qui nous ont fait confiance, en nous confiant leur argent.

D’une petite entreprise de prestations de services, MONHEVEA.COM est rapidement devenue une grosse entreprise, avec un impact direct et indirect sur des milliers de personnes et de familles.Depuis sa création, MONHEVEA.COM a redistribué des sommes très importantes à des milliers de récipiendaires, personnes physiques ou entreprises de petite taille, faisant chaque jour des heureux, et permettant à des milliers de familles d’espérer en des lendemains meilleurs.

Cependant, depuis quelque mois, notre attention est attirée par nos Autorités de régulation et de conformité sur la particularité de notre modèle économique qui est susceptible, s’il n’est pas bien maîtrisé et encadré, de créer des perturbations endémiques sur le système financier ivoirien, ce qui n’est pas, et ne sera jamais notre objectif.MONHEVEA.COM connaît aujourd’hui des soubresauts significatifs, dû à des incompréhensions en matière de conformité et de réglementation. Nous avons conscience de la pleine mesure de ces difficultés qui sont inhérentes à toute entreprise qui se donne de grands défis. Afin de prendre le temps de bien traiter ces difficultés, nous avons décidé, en toute objectivité, de suspendre nos activités de réalisation de plantations clé en main.

Les souscriptions sont donc suspendues sur toute l’étendue du territoire national à compter de ce vendredi 30 décembre 2016.

Nous poursuivons nos activités agricoles en attendant les clarifications et recommandations qui découleront de nos prochains travaux avec le Groupe de Travail sur l’Agri business.S’agissant des engagements avec nos clients qui courent jusqu’en juillet 2017, nous vous rassurons sur le fait que la situation financière et patrimoniale de notre société nous permet de les assumer jusqu’au bout, et de payer jusqu’au dernier souscripteur.

Pour ce faire nous avons besoin de travailler dans un climat de sérénité pour auditer tous nos contrats en vue de la programmation de paiement des RSI dans les meilleurs délais.Nous en profitons pour vous informer sur le fait que toutes les personnes qui n’ont pas reversé spontanément leur trop-payés, recevront très bientôt la visite d’huissiers de justice pour le recouvrement des fonds.Nous nous excusons auprès de tous nos clients pour tous les désagréments subis et vous remercions pour la foi en notre modèle économique de création de richesse.

Nous vous invitons à nous faire confiance, car notre structure est pleine de ressources et de génie.

NB : le traitement et la liquidation totale des RSI se poursuit, ainsi que ceux de Novembre et Décembre qui seront traités en priorité..et nous rassurons nos souscripteurs sur cet engagement.

Grâce à vous, le meilleur reste à venir.

Excellente année 2017.

Honoré Christophe YAPI 

Directeur Général de MONHEVEA.COM

 

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L’atelier bilan 2013-2016 et renforcement des capacités du Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat Secteur privé (Se-Ccesp) a eu lieu du 14 au 17 décembre dernier  à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne. Mariam Fadiga, secrétaire exécutif du Comité de Ccesp (Se-Ccesp), a pris part à ces travaux.

Les travaux de l’atelier bilan 2013-2016 du Se-Ccesp et du renforcement des capacités de ses membres  se sont déroulés à l’Hôtel président de Yamoussoukro avec l’appui du Programme pays de renforcement des capacités (Pprc). Quatre jours ont suivi pour évaluer les activités du Se-Ccesp, de définir les perspectives pour la période 2017-2020 et de renforcer les capacités techniques de ses membres.

Le rapport d’activité 2016 indique que 25 préoccupations ont été enregistrées auprès du secteur privé dans le cadre de l’animation du dialogue Public Privé. Lesquelles préoccupations ont été traitées sur la base des orientations issues des réunions du Comité technique de concertation (Ctc) et des diligences exécutées par le Se-Ccesp.

A cela s’ajoute, l’organisation de la 2ème édition de la Journée nationale du partenariat Etat Secteur privé (Jnp 2016) avec pour thème central : « Enjeux d’un dialogue public privé constructif pour la vision 2020 de l’économie ivoirienne », avec la participation de 05 pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). 

La Jnp 2016 a été également l’occasion pour les opérateurs économiques de rencontrer les structures de l’administration publique à travers des rencontres Business to Government (B to G). Grâce à ces rencontres, 615 opérateurs économiques ou chefs d’entreprises ont pu échanger avec 23 administrations publiques, en vue de s’informer sur les missions et attributions des administrations publiques et de poser leurs préoccupations.

Aussi la Commission de l’Uemoa en collaboration avec le Se-Ccesp a-t-il organisé un atelier sous-régional sur le Dpp en octobre à Abidjan, visant à promouvoir le Dialogue Public Privé (Dpp) dans l’espace communautaire, 

Les acquis du Dialogue public privé(Dpp)

Le rapport d’activités 2016 met en lumière les acquis du DPP qui se résument en la contribution du Se-Ccesp à la politique de développement du secteur privé. En témoigne son assistance au Programme d’amélioration du système d’inspections, puis la mise en place d’un observatoire national de la compétitivité des entreprises, de même que des saisines, et bien d’autres activités. 

En outre, le Se-Ccesp a été saisi à maintes reprises par des opérateurs économiques et organisations pour faciliter le traitement de leurs requêtes. A titre d’exemple, une saisine a porté sur le règlement des arriérés fournisseurs, sur l’augmentation du tarif de l’électricité et une autre préoccupation relative à la Taxe spéciale (Ts) sur les boissons et l’importation frauduleuse de boissons sur le territoire ivoirien.

Le Secrétariat exécutif a réussi à booster le remboursement des crédits de Taxes sur la valeur ajoutée (Tva). Ainsi, un nouveau mécanisme de gestion de crédits de Tva a été mis en place et a permis de mobiliser plus de 80,5 milliards de Fcfa de janvier à octobre 2016 pour approvisionner la régie de la Direction générale des impôts (Dgi). 

Toute chose qui a conduit au règlement de 762 dossiers admis en remboursement sur cette période, estimés à 78,5 milliards de Fcfa. Sans oublier, l’organisation tribune d’échanges Twins Times et d’un zoom sur les nouvelles procédures d’acquisition de terrains à usage industriel.

 Les limites de l’animation du Dpp

Le rapport d’activités relève, en effet, des limites au niveau de l’animation du Dpp. Il s’agit de difficultés rencontrées à la planification des outils opérationnels, du fait de l’absence d’un calendrier des activités ; une insuffisance des relations avec les points focaux des missions économiques implantées en Côte d’Ivoire et la faible participation du Ccesp aux activités de nombreux cadres paritaires sectoriels. 

Comme recommandations, l’atelier bilan propose entre autres, la validation et la mise en œuvre de la Stratégie nationale de Dialogue public privé (Sndpp), l’adoption de la loi sur le Dpp, la mise en place des plateformes de Dpp au niveau des pôles régionaux et la mise en place d’une plateforme de Dpp au niveau sous-régional.

Matrice d’activités 2017

Pour être plus performant, le Se-Ccesp s’est doté d’une matrice d’activités pour l’exercice 2017. Cette matrice est articulée autour de plusieurs points à savoir : l’amélioration du cadre juridique, institutionnel et fonctionnel ; le renforcement de l’animation du Dpp ; la contribution à la politique de développement du secteur privé ; le renforcement des capacités opérationnelles et matérielles du Ccesp et le renforcement de la communication dudit comité. Tout cela doit aboutir à la signature par le ministère auprès du premier ministre, ministère de l’Economie et des finances, de l’Arrêté d’application du décret portant création du Ccesp ; la validation et la mise en œuvre du calendrier des réunions du Conseil de concertation (Cc) et du Comité technique de concertation (Ctc). 

Le plan d’actions 2017 prévoit la conduite de lobbying auprès des Partenaires techniques et financiers (Ptf) pour le financement de la Sndpp, de même que son adoption en Conseil des ministres. Le Se-Ccesp prévoit aussi de mener un lobbying auprès de la Commission de l’Uemoa pour la validation du projet de plateforme sous-régionale du Dpp. Il s’agira également, au cours de la période 2017, de parvenir à faire adopter les lois sur les licences et les inspections, de même que l’arrêté de l’observatoire sur la compétitivité des entreprises, puis la définition et la validation du cadre opérationnel de l’observatoire sur la compétitivité des entreprises. S’agissant du renforcement des capacités du Ccesp, il est envisagé l’établissement au sein du Se-Ccesp d’une base de données des entreprises par secteurs d’activités, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de signatures de conventions avec les organismes de recherche et la conception et l’évaluation du coût total de la future maison du Partenariat. Puis, pour le renforcement des partenariats avec les services et structures de communications, une rencontre d’information avec le Fordpci (Forum des directeurs de publication de Côte d’Ivoire) est annoncée.

 

Source : L’inter 

 

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Le foncier avant tout. La direction des examens et des concours(DECO) sera provisoirement délocalisée sur le site de la bibliothèque nationale de Côte d’Ivoire au Plateau. Cette information émane du dernier conseil des ministres de l’année tenu le mercredi 28 décembre 2016.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien le ministre Bruno Koné, l’Etat de Côte d’Ivoire a donné son accord pour la construction et à l’équipement d’une bibliothèque africaine sur le site de la DECO au Plateau. Il s’agit de « la bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan », dont le début de construction est prévu au premier trimestre 2017, a indiqué Bruno Koné, précisant qu’elle va se réaliser dans le cadre d’un partenariat public-privé.

«La DECO sera provisoirement localisée sur  le site de la bibliothèque nationale », a fait savoir le ministre, rassurant que les activités de cette direction du ministère de l'Education nationale ne seront pas perturbées. 

A cet effet, un accord cadre avait été signé le 28 décembre 2015 entre le Premier ministre Daniel Kablan Duncan et M. Ibrahima Konaré, PCA du Groupement Côte d’Ivoire Invest (C2I)/ Archi 2000, à la Primature, pour un investissement global de 49 milliards de FCFA.

 

 

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