Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Enigme. Où se cache le restant des primes des héros de Bata ? La fédération ivoirienne de football (FIF) n’en sait rien. Le ministère des Sport fait la langue de bois. Et pourtant, la polémique enfle, aussi bien en hauts lieux que dans les médias. 

 

C’est désormais clair ! La FIF a confirmé jeudi 16 avril 2015 les informations relayées dans la presse faisant état du non paiement d’une partie des primes dévolues aux joueurs et encadreurs ivoiriens qui ont pris part à la 30ème édition de la coupe d’Afrique des nations (CAN) du 17 janvier au 08 février, en Guinée Equatoriale. « Ce que vous avez lu dans la presse n’est pas faux. Ce ne sont pas des rumeurs. Il y a une question de primes en cours. Ce que nous constatons, c’est que certains joueurs et encadreurs n’ont toujours pas perçu une partie de leurs primes », a déclaré le premier vice-président de la FIF, Sorry Diabaté, sur les ondes de Radio Côte d’Ivoire.

M. Diabaté a décliné la responsabilité de l’instance fédérale dans la gestion de ces fonds d’un montant d’environ 3,5 milliards de francs CFA décaissés par la présidence de la République et mis à la disposition du ministère de la promotion de la jeunesse, des sports et des loisirs pour permettre aux Eléphants d’avoir les moyens de faire une bonne campagne. Il  a donc exhorté les personnes ayant eu la gestion de cette manne, à faire en sorte que les acteurs  du deuxième sacre de la Côte d’Ivoire à la plus prestigieuse des compétitions au niveau de la confédération africaine de football (CAN) soient récompensés du fruit de leurs efforts. « Pour le reste, ceux qui s’en chargent doivent faire l’effort de mettre ces fonds à la disposition des bénéficiaires. Nous dirigeants fédéraux, ce que nous attendons, c’est que les primes des demi-finales et de la finale soient payées », a-t-il souhaité.

Le montant des primes encore dues aux membres de la délégation ivoirienne ayant participé à la CAN 2015, serait de l’ordre de 720 millions de francs CFA, selon certaines sources. Alors question : qu’a-t-on fait des plus de 3 milliards de francs CFA décaissé par le président Alassane Ouattara, pour couvrir toutes les dépenses de la CAN avant même le début de la compétition ? Un affaire flou qui risque de laisser des traces.

Armand Tanoh

 

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Depuis 2010, un processus d'harmonisation du bordereau de suivi des cargaisons(BSC) a été lancé au niveau de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Mais celui-ci a été interrompu du fait de plusieurs divergences des acteurs du transport maritime de ces zones concernées. Plusieurs réunions ont été organisées à cet effet afin de parvenir à un consensus. Mais rien n'y fit. Toujours dans le but de lever ses blocages, une énième réunion spéciale de l'Union des conseils des chargeurs africain(UCCA), avec l'appui de l'office ivoirien des chargeurs(OIC), sur la question s’est tenue du 9 au 10 avril 2015 à Abidjan. 

Au terme des travaux, le Secrétaire Général de l’OMAOC(Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre), l’ambassadeur Alain Michel Luvambano, s’est réjoui de l’engouement et de la forte participation des acteurs du secteur maritime, preuve d’une réelle prise de conscience de la nécessité d’accélérer la procédure d’harmonisation en cours. Pour le secrétaire général de l’OMAOC, ce sujet brûlant et sensible doit plutôt amener les pays africains à conjuguer leurs compétences pour être forts en matière de transport maritime et du commerce international, et non le contraire.

C’est pourquoi, M. Adamou Saley Abdourahamane, secrétaire général de l’UCCA, est optimiste : « A la réunion d’Abidjan nous sommes tombés d’accord pour relancer le projet de l’harmonisation des systèmes de gestion du BSC », a-t-il confié.

Un Comité Ad’Hoc a été donc mandaté à l’effet d’élaborer une feuille de route du projet à présenter pour validation à la prochaine réunion du Comité Directeur de l’UCCA qui se tiendra du 22 au 24 Avril 2015 à Douala (Cameroun).

Daniel Coulibaly

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Jusque-là chef de production du quotidien ivoirien l’Intelligent d’Abidjan (IA), Joël Haguib Touré, vient d’être nommé directeur de publication (DP) de ce journal, a appris l’AIP jeudi.

"Je remercie la direction du l’IA pour cette marque de confiance. Je mesure la tâche, et j’envisage apporter ma pierre à l’édifice ", a confié à l’AIP, M. Touré, qui devient l’un des plus jeunes DP de la presse ivoirienne.

Journaliste à l’IA depuis la création du journal en  septembre 2003, Joël Touré qui a été nommé DP le 8 avril succède à ce poste à Hamadou Djibril Coulibaly.

"Merci aux lecteurs et aux annonceurs qui, grâce à eux, le journal ne ménagera aucun effort pour apporter sa contribution à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 ", a-t-il ajouté.

L’Intelligent d’Abidjan est un journal non partisan d’informations générales.

Source AIP

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Le ministère ivoirien des Infrastructures économiques a accordé au consortium mené par Louis Berger  un contrat pour la supervision des travaux de construction de l’axe routier Ferkessadougou-Ouangolodougou dans le nord de la Côte d’Ivoire. Ce contrat de supervision dont la valeur s’élève à 1,65 million d’euros (soit 1,08 milliards de FCFA),  est financé le programme du contrat de désendettement et de développement entre la Côte d’Ivoire et la France.

Le consortium supervisera la construction des 45 km de bitume reliant ces deux villes, sur cette importante voie qui se prolonge jusqu’à la frontière avec le Burkina Faso. Les travaux porteront également sur la remise en état de divers carrefours.

 "Lorsqu’elle sera terminée, cette route permettra aux producteurs locaux de transporter leurs produits au marché plus rapidement et dans de meilleures conditions », affirme Jean-Pierre Dupacq, directeur général délégué, responsable des opérations de Louis Berger en Afrique, dans un communiqué transmis à La Diplomatique d’Abidjan par l’APO.

 "Cette route, qui permettra de relier la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali, générera de nouveaux échanges commerciaux dans la région, et d’importantes retombées économiques", a-t-il ajouté.

Fort de plus de 50 années d’expérience en Afrique, Louis Berger travaille depuis 20 ans en Côte d’Ivoire, et a mis en œuvre près de 15 projets portant sur un large éventail de services dans les secteurs de l’agriculture et des transports.

Armand Tanoh

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Traoré Salif dit Asalfo, lead vocal du groupe Magic System et ambassadeur chargé de l’alphabétisation et de la culture de la paix de l’Unesco, est engagé dans un projet de renaissance de la Côte d’Ivoire. 


Ce projet dénommé « Arbre de la renaissance » est à l’initiative de l’artiste peintre Kaïdin Monique Lehouelleur dont l’œuvre allie sculpture et art nomade. Il a pour but de réunir des mains en bronze de ceux ou celles qui ont œuvré ou œuvrent pour une Côte d’Ivoire nouvelle. Ainsi la main en bronze d'Asalfo a été présentée à la presse au cours d’une cérémonie officielle à la Villa Kaïdin. Le lead vocal du groupe Magic System, en présence des trois autres: Manager, Goudé et Tino, a dit sa joie d’être associé à ce projet porteur d’espoir pour son pays. Sa main sera donc sur « L’Arbre de la Renaissance » qui porte déjà celle de Tiken Jah, Akissi Delta, Didier Drogba, Bert Koenders, Bernard B. Dadié, Murielle Ahouré, Feu Yves Lambelin pour ne citer que ceux-là.  

Pour sa part, Kaïdin Lehouelleur a remercié Asalfo pour son engagement à œuvrer pour l’aboutissement de ce projet, surtout que l’artiste a, à plusieurs occasions, montré sa bonne volonté de voir la Côte d’Ivoire réconcilier. Elle a, par ailleurs, annoncé l’exposition du projet Renaissance au Musée de la culture et des Civilisations au Plateau à partir de juillet.

ASalfo Main de bronze 2

« L’Arbre de la Renaissance » vise la réalisation d’une œuvre artistique de la forme d’un arbre, un monument sur lequel figureront 50 mains (30 à ce jour) en bronze porteuses d’espoir pour le développement et pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire. Ces mains constitueront des « fruits » de tous les efforts réunis dans le but d’une reconstruction du pays. Ce projet est soutenu par l’UNESCO, l’ONUCI et le ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

Daniel Coulibaly

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Une ONG, "Initiatives Coul Isac" a été portée sur les fonts baptismaux pour stimuler les initiatives et encourager les actions de développement communautaire, par la création de cadres d’échanges et de partage d’expériences, en vue de la création d’emplois et de richesses.

"ICI" a pour objet "d’unir par des liens de solidarité et d’amitié, des hommes et des femmes représentatifs et qualifiés, et leur donner l’occasion de servir en toutes circonstances, l’intérêt général", a confié mardi, à l’AIP, son président, Coulibaly Issiaka.

"ICI poursuit des buts purement philanthropiques et altruistes. Sa neutralité est absolue sur les plans politique et confessionnel. Elle s'adresse à toute personne majeure de bonne moralité et de bonne réputation disposée à servir les autres", a-t-il insisté.

Cette nouvelle ONG, dont le slogan est "tout commence par un rêve, tout débute par une initiative", a présenté son plan d’actions et ses missions samedi, à l’Ivoire Golf club avec en point de mire la lutte contre le chômage des jeunes diplômés et la promotion de repères et de modèles pour ces jeunes.

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La Côte d'Ivoire est candidate à l'organisation, en 2020, du congrès mondial de l'Union postale universelle (UPU), a annoncé, lundi, à Génève le Premier ministre, Daniel Kablan Ducan, qui y  prend part à  la Conférence stratégique mondiale de l’UPU, selon un communiqué de presse dont l’AIP a reçu copie mercredi.

"La Côte d’Ivoire veut demeurer parmi les acteurs du changement dans ce monde en constant mouvement, et participer aux côtés de l’UPU à la construction de la Poste du futur. C'est dans ce cadre que la Côte d’Ivoire, après les deux rendez-vous manqués, le Congrès mondial de l’UPU en 2004  et la Conférence stratégique de l’UPU en 2014 (...) serait très heureuse et honorée d’accueillir  le congrès mondial de l’UPU en 2020" a expliqué M. Duncan.

Le chef du gouvernement, entouré du ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Bruno Nabagné Koné, et du directeur général de l’UPU, Hussein Bishar, a animé un point de presse sur l’intention de la Côte d’Ivoire pour le congrès de 2020.

Il a accordé des audiences à de hautes personnalités de la poste universelle, entre autres le secrétaire général de l’Union panafricaine des postes (UPAP),Younouss Djibrine, Celles de l’Union postale des Amériques, de l’Espagne et du Portugal (UPAEP), Roberto Cavanna Merchan,  de l’Union postale de l’Asie-Pacifique (APPU), Hongliang Lin (...).

Les travaux  de la conférence, meublés de panels, se sont poursuivis mardi, sous la présidence du ministre Bruno Koné. Le Premier ministre s'est envolé pour Washington où il participe aux réunions de printemps du Fonds monétaire international(FMI) et de la Banque mondiale du 15 au 18 avril.

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En 2050, il y aura assez d’eau pour produire la nourriture nécessaire à l’alimentation de la population mondiale qui dépassera les neuf milliards, mais la surconsommation, la dégradation des ressources et l’impact du changement climatique réduiront la disponibilité en eau dans de nombreuses régions, en particulier dans les pays en développement, mettent en garde dans un document diffusé, mardi, la FAO et le Conseil mondial de l’eau (CME).

Intitulé "Towards a water and food secure future" (Vers un avenir sûr en eau et nourriture), le rapport souligne que les politiques et les investissements des secteurs public et privé doivent faire en sorte que les cultures, le bétail et le poisson soient produits de manière durable et en sauvegardant les ressources en eau.

Ces actions sont essentielles pour réduire la pauvreté, accroître les revenus et assurer la sécurité alimentaire à de nombreuses personnes vivant dans les zones rurales et urbaines, selon le rapport.

«Sécurité alimentaire et eau sont intimement liées. Nous estimons qu’en élaborant des approches locales et en faisant les bons investissements, les dirigeants mondiaux seront en mesure de garantir qu’il y aura assez d’eau en volume, qualité et accès pour satisfaire la sécurité alimentaire en 2050 et au-delà», a déclaré Benedito Braga, Président du Conseil mondial de l’eau, lors de la présentation du rapport au cours du 7ème Forum mondial de l’eau à Daegu et Gyeongbuk, en Corée du Sud.

«L’essence du défi consiste à adopter des programmes d’investissement qui procurent des rendements à long terme, notamment la réhabilitation des infrastructures. L’agriculture doit suivre la voie de la durabilité et non celle de la rentabilité immédiate», a-t-il ajouté.

«En cette époque de changements accélérés et sans précédent, notre capacité à assurer de manière durable une nourriture suffisante, saine et nutritive est plus que jamais d’actualité. L’eau, comme élément irremplaçable pour parvenir à cette fin, est déjà sous pression du fait à la fois de la demande croissante pour d’autres utilisations, de la mauvaise gouvernance, de l’insuffisance des capacités et du sous-investissement», a déclaré de son côté Maria Helena Semedo, Directrice générale adjointe de la FAO.

En 2050, quelque 60 pour cent de plus de nourriture – jusqu’à 100 pour cent dans les pays en développement – seront nécessaires pour nourrir l’humanité tandis que l’agriculture restera le premier secteur consommateur d’eau dans le monde, absorbant dans de nombreux pays environ les deux tiers ou plus des disponibilités tirées des rivières, des lacs et des aquifères.

En dépit de l’urbanisation rampante, une grande partie de la population mondiale et la plupart des pauvres continueront en 2050 à tirer leurs moyens de subsistance de l’agriculture. Mais le volume d’eau disponible pour l’agriculture se réduira en raison de la demande concurrentielle des villes et de l’industrie, note le rapport.

Dans ce contexte, les agriculteurs, notamment les petits exploitants, devront recourir à des technologies et à des pratiques de gestion judicieuses pour accroître leur production sur des disponibilités limitées en terre et en eau.

Actuellement, la rareté de l’eau affecte plus de 40 pour cent de la population mondiale, une proportion qui devrait atteindre les deux tiers d’ici à 2050.

Cela est largement dû à la surconsommation d’eau pour l’agriculture et la production alimentaire. Dans certaines régions, l’agriculture intensive, le développement industriel et les villes en expansion sont tous responsables de la pollution des sources d’eau, ajoute le rapport.

Pour remédier à la dégradation des ressources et au gaspillage de l’eau, les institutions concernées devraient être plus transparentes en ce qui a trait à leurs mécanismes d’attribution et de tarification, soulignent la FAO et le CME. Fondamentalement, les droits relatifs à l’eau doivent être alloués de manière équitable et inclusive.

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Les étudiants ivoiriens disposeront bientôt d’ordinateurs à moindre coût pour faciliter le téléenseignement, a annoncé mercredi, à Abidjan, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan.

"Le président de la République a accepté de mettre à la disposition des étudiants des ordinateurs de 50.000 FCFA. Nous recherchons des fournisseurs qui nous proposeront des ordinateurs d’une capacité d’au moins deux Rams à 200 dollars (100.000 FCFA) qui seront exonérés de taxe pour qu’ils reviennent à environ 50.000 FCFA aux étudiants", a déclaré Gnamien Konan, lors d’une cérémonie de réception des maquettes pédagogiques consignant les offres de formation des universités publiques.

Il a ajouté que des travaux pour l’amélioration du WIFI sur le campus de l’université de Cocody sont en cours à hauteur de 4,2 milliards de FCFA et que l’université numérique démarrera effectivement ses activités le 22 mai, avec des milliers de documents disponibles, "pour réduire la pression sur le matériel physique".

Gnamien Konan a aussi promis le recrutement d’enseignants et exhorté les présidents des universités à mettre le cap sur le recrutement de 70% des étudiants en fin de formation.

La Côte d’Ivoire est le premier des 19 pays membres du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) a avoir reconfiguré toutes les offres de formations au format Licence-Master-Doctorat (LMD) dans une démarche d’amélioration de l’employabilité des diplômés du supérieur, note-t-on.
AIP

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Les entreprises ivoiriennes invitées à une adhésion massive au projet de certificat d’origine UEMOA
Le ministère de l’Industrie et  des mines invite les entreprises ivoiriennes à adhérer massivement au projet pilote sur le certificat d’origine de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest  (UEMOA) entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

"Nous attendons donc des entreprises une adhésion massive à ce projet pour confirmer la place dévolue à la Côte d’Ivoire dans les échanges  au sein de l’espace communautaire", a déclaré mercredi, le directeur général de l’activité industrielle, Mougo Komenan, à l’ouverture de l’atelier de sensibilisation et de généralisation du projet pilote d’échange électronique sur ledit certificat.

Selon M. Komenan qui représentait le ministre, Jean Claude Brou, ce projet pilote d’échange électronique du certificat d’origine, déjà en vigueur au Sénégal depuis 2004, constitue "un véritable test dans la mise en œuvre du guichet unique pour le commerce extérieur dans la zone UEMOA".

Le directeur général de l’activité industrielle a pour ce faire, réitéré "le ferme engagement  du ministère ivoirien de l’Industrie et des mines, à la mise en œuvre réussie de ce projet" qui a pour objectif principal de préparer tous les acteurs à une phase de  généralisation dans tout l’espace communautaire.

Financé à hauteur de 20 000 $ US (environ 10 millions de FCFA) par l’Alliance africaine pour le commerce électronique (AACE), ce projet d’échange électronique du certificat d’origine s’inscrit dans une perspective de promouvoir la libre circulation des personnes, des biens et des services entre les différents pays, précise-t-on.

Armand Tanoh, avec AIP

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