Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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 L’unité pédagogique (UP) d’allemand du département de Bongouanou a initié, samedi, un festival de la langue allemande qui  a enregistré la participation de tous les clubs d’allemand des différents établissements de la ville, des enseignants de la langue et des élèves, dans la salle de la cantine du lycée moderne de Bongouanou, annonce l'AIP.

Selon, l’animateur de l’UP d’allemand, Kakou Konin Franck Adam, ce festival est une occasion offerte aux apprenants de la langue de s’exprimer sur une même scène sans distinction en vue de favoriser des échanges culturels entre eux et de permettre de briser les barrières.

Au cours de cette première édition qui a réuni tous les clubs des différents  établissements  secondaires  de la ville de Bongouanou et d’Abongoua, les élèves ont mené diverses activités qui leur ont permis de montrer leur savoir-faire en allemand. Il s’agit, entre autres, des sketchs, des chants,  des poèmes, des danses et  des interprétations.

Le proviseur du lycée moderne de Bongouanou, N’dri Koffi,  a encouragé les élèves à s’approprier la langue et à faire en sorte que la langue allemande vive à Bongouanou.

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Le secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (SE-ETFP), Mamadou Touré, a lancé officiellement ses examens scolaires session 2017, par les épreuves d’éducation physiques et sportives (EPS), qui ont débuté ce lundi 24 Avril.

Le top départ de ces épreuves a été donné par Traoré Mariam, chef de cabinet, représentant le secrétaire d’Etat, annonce un communiqué de cette administration dont copie a été transmise à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net)

Cette année, c’est le Collège d’enseignement technique et industriel (CETI) sis à Marcory, qui a été retenu pour la cérémonie officielle de lancement de ces épreuves sportives qui se poursuivront jusqu’au vendredi 28 avril 2017 dans les 47 centres répartis sur toute l’étendue du territoire national. Un peu plus de 15 000 candidats sont concernés par ces dites épreuves.

La prochaine étape de ces examens sera la soutenance des rapports de stage qui se déroulera du Mercredi 14 au Vendredi 16 Juin 2017.

Pour ce qui est des épreuves orales et pratiques, elles auront lieu du 19 au 23 Juin 2017.

 

Si les épreuves écrites sont programmées pour la période du 26 au 30 Juin 2017, la proclamation des résultats de ces examens de fin d’année est quant à elle prévue pour la mi-juillet.

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La Banque d’investissement du groupe marocain Attijariwafa Bank va aider la Côte d’Ivoire à développer de 2 fonds d’investissement en vue de financer son secteur touristique. L’annonce a été faite par le ministre ivoirien du tourisme Siandou Fofana, lors d’une rencontre du Club Afrique Développement organisé jeudi 20 avril 2017.

 

Le premier de ces fonds est un « fonds d’investissement privé dédié au secteur touristique et hôtelier ». Selon le ministre ivoirien du tourisme, ce fonds aura pour vocation de consolider le financement du secteur touristique en mettant en commun plusieurs acteurs privés ayant comme but le financement de projets touristiques d’envergure avec une rentabilité importante.

Le deuxième sera un fonds souverain destiné au financement du secteur touristique. Toujours selon Siandou Fofana, ce fonds sera essentiellement constitué de capitaux souverains « de pays amis et alliés » et avec la participation en nature de l’Etat de Côte d’Ivoire. Il permettra d’orienter l'épargne institutionnelle vers le tourisme en Côte d’Ivoire. « Le fonds se veut aussi un moyen d'attirer, de piloter et d'accompagner les investissements étrangers, avec pour finalité le développement touristique régional, balnéaire et l’écotourisme » a-t-il fait remarquer.

Ces fonds devraient être pourvus à hauteur de 3000 milliards FCFA (environ 4,9 milliards $) au cours des quatre prochaines années. Leur mise en œuvre a été confiée par les autorités ivoiriennes, à la Banque d’investissement du groupe Attijariwafa Bank.

Le secteur du tourisme connait certain essor depuis quelques années en Côte d’Ivoire. En 2016, ce secteur a rapporté au pays 1543,9 milliards FCFA (environ 2,5 milliards $) contre 836 milliards FCFA (environ 1,3 milliards $) en 2015. Faisant ainsi progresser le poids de ce secteur dans le PIB du pays de 4,8% en 2015 à 7,5% en 2016.

Par ailleurs, dans le cadre d’un plan stratégique de développement touristique comportant de nombreux projets, les autorités ivoiriennes ambitionnent de faire passer le nombre de visiteurs de 1,5 millions en 2016 à 5 millions d’ici à 2020.

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Le représentant du premier responsable de l’Organisation mondiale de la santé en Côte d’Ivoire, Dr N’Zué Koffi, a déclaré qu’un enfant sur cinq en Afrique n’a pas accès aux vaccins salvateurs, lors du lancement, lundi, de la 7ème édition de la semaine africaine de vaccination (SAV) à Bouaflé (Centre-ouest, région de la Marahoué), rapporte l'AIP.

Selon Dr N’Zué,  Cette situation que vivent les enfants africains entraine des maladies évitables par la vaccination qui continuent de faire de nombreuses victimes, notamment la rougeole, qui à elle seule, cause chaque année  près de 61 000 décès en Afrique.

Le représentant du Représentant de l’OMS a reconnu que des avancées remarquables ont été enregistrées dans le domaine de la vaccination au cours des 15 dernières années. Il a néanmoins fait remarquer que ces efforts ont commencé a stagné, relevant par la même occasion que le continent africain reste aujourd’hui à la traine en ce qui concerne la réalisation des cibles mondiales.

Il s’est félicité de l’organisation de la SAV à Bouaflé qu’il juge de haute portée en matière de prévention, rappelant que la vaccination compte parmi les mesures les plus efficaces disponibles au service de la santé publique car, a-t-il ajouté, elle permet de sauver entre deux et trois millions de vie chaque année.

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Une campagne d’intensification de la vaccination de routine a été lancée lundi à Abengourou (centre-ouest, région de l’Indénié-Djuablin) par la direction départementale de la santé pour une durée de sept jours (24 au 30 avril), rapporte l'AIP.

Il s’agit d’une opération dont l’objectif est de rattraper tous les vaccins manqués. Environ 800 enfants sont attendus, selon le directeur départemental de la santé, Dr. Adjoro Doffou. A l’en croire, l’ensemble des services de vaccination du département sont mis à contribution pour réussir cette opération.

Outre ces postes fixes, des postes avancés ont également été créés dans certains quartiers de la ville d’Abengourou dépourvus de centres de santé. Il s’agit, notamment, des quartiers Cafétou, HKB, Lobikro et Plateau.

Cette campagne d’intensification de la vaccination de routine s’inscrit dans le cadre de la 7e semaine africaine de la vaccination (SAV) dont le lancement officielle a eu lieu ce lundi à Bouaflé. La SAV vise à promouvoir l’utilisation des vaccins pour protéger de la maladie les personnes de tout âge, précise-t-on.

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La première étude de consommation TV des enfants âgés de 4 à 10 ans en Afrique francophone, dénommée Kidscope et réalisée par Kantar TNS à Abidjan (Côte d’Ivoire) révèle un taux de 98% d’enfants de cette tranche qui regardent la télévision.

Selon l’étude publiée lundi, chaque jour, ils consacrent 269 minutes, soit près de 4 heures 30 minutes.

Les chaînes de jeunesse représentent 75% de l’univers TV des enfants, les 25% restants concernent les chaînes nationales et les chaînes panafricaines. Les deux principaux pics d’audience sont le matin et à la sortie des classes où 93% préférèrent regarder les dessins animés, selon cette étude.

En outre, Gulli Africa s’impose comme la chaîne préférée des enfants. Deux ans après son lancement par Lagardère Active dans 22 pays africains, un quart des répondants citent Gulli Africa comme leur chaîne préférée.

La part d’audience de la chaîne atteint ainsi près de 16% dans la tranche des 4-10 ans. Pour cette catégorie de téléspectateurs, Gulli Africa propose les meilleurs dessins animés mettant en scène leurs héros favoris. La chaîne est considérée à la fois comme « divertissante et pédagogique ».

« Nous nous réjouissons de voir l’une des chaînes, éditées en exclusivité dans nos bouquets CANAL+, être plébiscitée de manière aussi large par le jeune public africain, deux ans seulement après son lancement. Cela illustre le franc succès de notre stratégie axée sur une offre de chaînes et contenus adaptés à nos abonnés africains », a déclaré le directeur général de Canal+ Advertising, Pierre Paul.

L’étude s’est déroulée du 19 au 25 janvier sur un échantillon de 417 enfants de 4 à 10 ans. Tous résident dans un foyer abonné aux bouquets CANAL+ et ont été interviewés en présence de l’un de leurs parents selon la méthode des quotas. Elle visait à répondre à deux questions. Que regardent les enfants âgés de 4 à 10 ans à la télévision en Afrique subsaharienne francophone ? Quelles sont leurs émissions favorites?

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Le président de l’Intercoton, Tuo Lacina, a souhaité lundi, lors de la 10ème réunion bilan de filière tenue à Yamoussoukro, l’introduction de nouvelles variétés de culture de coton pour lutter contre les insectes ravageurs et aider les producteurs à réaliser de bon rendements, rapporte l'AIP.

Selon le président de l’Intercoton, tout producteur qui n’a produit plus de 1,2 T à l’hectare travaille à perte. Tuo Lacina a souligné qu’avec l’introduction de nouvelles variétés, le producteur pourra atteindre jusqu’à trois tonnes à l’hectare.

« Il faut donc travailler au financement de la recherche pour de nouvelles semences à haut rendement, avec des plantes protégées et capables de résister aux insectes ravageurs, pour accroître la productivité et améliorer les revenus des producteurs », a insisté le président de l’Intercoton à l’ouverture de la 10è réunion bilan du programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (PR-PICA).

Le directeur de l’administration centrale en charge de la santé végétale et de l’homologation des pesticides en Côte d’Ivoire, Silué Gneneyeri, représentant le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a recommandé que la recherche dans le secteur du coton prenne en compte toutes les perturbations climatiques observées ces dernières années, afin de sécuriser les revenus des coton-culteurs, tout en préservant les ressources humaines et naturelles.

La Côte d’Ivoire avec 330 000 T de coton graine occupe le troisième rang des producteurs de coton fibre en Afrique au sud de Sahara derrière le Burkina et le Mali. Le pays connaît un parasitisme diversifié du cotonnier, selon le centre national de recherche agronomique(CNRA). La 10ème réunion bilan s’inscrit dans le cadre PR-PICA regroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal et le Togo. Elle vise à faire le point des résultats obtenus après plusieurs années de recherche pour améliorer la productivité cotonnière de la sous-région.

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Le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, de retour de Washington, lundi, a salué les retombées économiques pour son pays  des réunions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se déroulées dans la capitale fédérale américaine du 21 au 23 avril, rapporte l'AIP.

« Notre économie est résiliente et elle se porte bien. Et les perspectives de développement de notre pays sont bonnes », a déclaré, au salon ministériel de l’aéroport international de Port-Bouët (Abidjan), le chef du gouvernement ivoirien.

Amadou Gon dit avoir échangé, durant cette « mission très très fructueuse », avec les premiers responsables de la Banque mondiale et du FMI sur « les meilleurs moyens d’accompagner la tendance économique de la croissance actuelle ».

Il dit avoir obtenu le soutien des instances économiques pour une croissance partagée et maintenue avec des projets répertoriés, des programmes « qui améliorent le quotidien des ivoiriens ».

« En marge de ces rencontres, un accord a été signé sur un projet électrique de près de 165 milliards francs CFA qui va permettre d’électrifier des villages et améliorer l’accès des populations à l’électricité », a-t-il révélé, ajoutant que des filets sociaux pour les plus démunis de la société ivoirienne seront initiés en accord avec la Banque mondiale.

Une initiative prochaine doit permettre l’exécution de grands projets d’infrastructures et d’amélioration de l’économie ivoirienne, grâce à un organisme gouvernemental de coopération des Etats-Unis d’Amérique, le Millenium Challenge Corporation (MCC) avec lequel des négociations doivent être entamées en juillet prochain, pour un accord majeur en septembre prochain, a-t-il indiqué.

La délégation ivoirienne à ces assises était composée du ministre du Plan et du Développement, Kaba Nialé, du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Abdourahmane Cissé, de la ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Désirée Ouloto, et du ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierry Tanoh.

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La place du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA) a été rebaptisée place Papa Wemba, lundi, à Anoumabo (Marcory), au cours de la journée d’hommage rendue à l’artiste décédé sur scène en avril 2016, en présence des membres de sa famille et de nombreuses personnalités, rapporte l'AIP.

« Aussi longtemps que la bonne musique guidera la vie des mélomanes et récupérera la cadence de notre société, Papa Wemba restera toujours en vie », a déclaré le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, soulignant qu’il laisse pour les postérités et en partage un testament musical aussi riche et varié dont le privilège est une véritable école pour la jeune génération de musiciens africains.

Le ministre de la Culture et des Arts de la République démocratique du Congo (RDC), Sylvain Maurice Mashéké, a souhaité que le décès de Papa Wemba soit l’amorce d’une nouvelle ère de coopération culturelle plus raffermie et consolidée entre la Côte d’Ivoire et la RDC. Il a traduit la reconnaissance du peuple congolais au gouvernement et au peuple ivoiriens pour leur soutien indéfectible qu’ils ne cessent de manifester.

Le commissaire général du FEMUA, Salif Traoré dit ‘Asalfo’ (lead vocal du groupe Magic system) a, déclaré que Papa Wemba lègue un héritage culturel colossal que les artistes africains et d’ailleurs se doivent d’assumer. « Malgré sa disparition, son héritage demeure », a-t-il déclaré.

Plusieurs temps forts ont marqué cette cérémonie d’hommage, notamment le défilé des membres de la société des ambianceurs et des personnes élégantes, mouvement de modes vestimentaires et de boucans créé par Papa Wemba et le concert de l’orchestre ‘Viva la musica’.

Les ministres de la Culture de l’Union africaine (UA) ont décrété le 24 avril, « journée africaine de la musique », en hommage à feu Papa Wemba. La cérémonie d’ouverture du FEMUA 10 aura lieu, mardi, à Anoumabo.

Papa Wemba a tiré sa révérence le 24 avril 2016 sur la scène du FEMUA 9, alors qu’il se produisait en spectacle, rappelle-t-on.

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Le prix du ciment grimpe en catastrophe depuis quelques mois en Côte d’Ivoire. D’une ville à l’autre les prix au consommateur final varient à l’achat selon un taux d’inflation allant de 15 à 25%. A Abidjan par exemple, le prix du sac de ciment de type CPK 32.5 est passé de 4500 FCFA avant février 2017 à 5500 FCFA après ce mois, tandis qu’à Daloa, ce produit est passé de 5000 FCA à 6000 FCFA à sur la même période.

La raison principale de cette situation, selon les autorités ivoiriennes, c’est que la période allant d’octobre à mars est d’ordinaire une période de forte demande en ciment qui correspond à la période propice pour la réalisation des travaux de construction, du fait de l’absence des pluies.

Mais aussi, le ralentissement des cadences de livraison au niveau des industriels et la raréfaction des camions destinés au transport du ciment, en sont également des facteurs, au dire du ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME, Souleymane Diarrassouba, qui co-animait une conférence de presse avec son collègue de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, sur cette question le lundi 24 avril 2017.  

150.000 tonnes à importer

Face à cette situation, le gouvernement ivoirien vient de prendre des mesures d’urgences. « Ainsi, pour faire face à la situation conjoncturelle actuelle et faire baisser la tension sur les prix, le Gouvernement a décidé de mener une opération d’urgence d’importation de 150.000 tonnes de ciment », a annoncé M. Diarrassouba, précisant que cette importation sera effectuée par les cimentiers en activité (SCA, CIMAF, LAFARGE HOLCIM) sur la période allant d’avril à juillet 2017.

Le chronogramme de ces importations prévoit 61.000 tonnes à la fin mai 2017 (36.000 tonnes entre le 12 et le 16 mai 2017 et 25.000 tonnes le 25 mai 2017), 64.000 tonnes fin juin, et 25.000 tonnes fin juillet.

« Des dispositions ont été prises au niveau douanier et portuaire pour faciliter l’opération d’importation », assure le ministre Diarrassouba.

Il convient aussi de rappeler que le marché  national du ciment à une capacité de production annuelle de 4,150 millions de tonnes pour des besoins de consommation estimés à 3,7 millions de tonnes. D’après le ministère du Commerce, au premier trimestre 2017, la quantité de ciment disponible sur le marché est évaluée à 918.582 tonnes contre une demande estimée à 972 082 tonnes. Il apparaît donc un déficit de 53.500 tonnes de ciment.

Toutefois, le ministre du commerce relève que les prix sortie-usine sont restés stables au niveau des différentes cimenteries, à savoir à 77.880 FCFA/tonne à SCA, 78500 FCFA/tonne chez CIMAF et 79.064 FCFA/tonne à LAFARGE HOLCIM.

Mafia des intermédiaires

« Suite à la forte demande de ciment auprès des industriels, les délais de chargement des camions sont passés de 1 à 7 jours au moins. Cette augmentation des délais entraine une spéculation sur les prix qui est la conséquence du trafic d’influence, de la création de circuit parallèle, en un mot du racket des opérateurs. Ainsi, pour charger dans un délai relativement court, il faut débourser auprès d’intermédiaires véreux la somme de 200 000 francs pour un chargement de 40 tonnes», dénonce le ministre du Commerce. Avant de poursuivre : « Il nous revient également que, sur une liste de 60 camions devant charger par jour, seuls 10 à 15 camions chargent  normalement, les autres sont obligés de payer 200 000 francs pour ne pas se voir refouler pour divers motifs et remplacer par des mieux-disant.    Ces sommes indument payées au moment des chargements, sont  répercutées sur le prix de la tonne au niveau des revendeurs entrainant une hausse du prix du ciment à la consommation », déplore-t-il.

Sanctions

Les services de surveillance du marché du ministère du Commerce vont intensifier les contrôles sur l’ensemble de la chaîne de distribution afin de rechercher, identifier et sanctionner toutes pratiques de nature à créer et entretenir la spéculation à la hausse du prix du ciment, prévient Souleymane Diarrassouba. « Ces mesures seront d’application stricte dans les semaines à venir », insite-t-il.

 Perspectives

D’importants projets de construction de cimenteries sont en cours de réalisation en Côte d’Ivoire et devraient permettre d’accroître, de manière significative, la capacité de production de ciment en Côte d’Ivoire et couvrir ainsi la demande en ciment les mois à venir.

 

A court terme, les travaux d’extension des capacités de production de deux unités industrielles devraient permettre de disposer d’une capacité additionnelle de 2.000.000 tonnes/an à fin juin 2017, portant la capacité installée à 6.150.000 tonnes/an contre 4 150 000 tonnes/an actuellement. Amoyen terme, deux autres cimenteries en cours de réalisation permettront de disposer d’une capacité supplémentaire de 1.500.000 tonnes/an. Ces projets prévus s’achever à fin 2017 devraient permettre de porter la capacité de production installée à 7.650.000 tonnes/an.

 

A long terme, cinq projets de cimenteries seront réalisés avec une capacité additionnelle de 5.380.000 tonnes/an. Ces projets prévus s’achever à fin 2019 permettront de porter la capacité de production installée à13 030 000 tonnes/an.

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