Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé, dimanche lors de la conférence de presse à Odienné que les ménages à faibles revenus, constituant 40% des abonnés de la Compagnie ivoirienne d’électricité, ne sont pas concernés par la hausse du coût de l’électricité, censé entrer en vigueur dès le 1er juin.

« Je vous assure que les abonnés sociaux ne sont pas concernés par l’augmentation du coût de l’électricité. Nous voulons épargner les ménages à faibles revenus; ce qui fait 40% des abonnés ne connaitront pas l’augmentation », a indiqué M. Ouattara.

Selon lui, l’augmentation du coût de l’électricité répond au financement des grands ouvrages publics. "Cela permettra à ceux qui ont un peu de moyens de connaitre une augmentation du coût de l’énergie, mais les consommateurs sociaux ne sont pas concernés", a-t-il insisté.

Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, l'augmentation du coût de l'électricité dès le 1er juin, pour faire face au grand besoin d'investissement dans les infrstructures énergétique, et à la demande frotement croissante. 

Source: AIP

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Lors de l’Assemblée Générale Constitutive tenue le 20 mars 2015 à Abidjan, les producteurs  de cacao des pays d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie réunis ont créé l’Organisation Mondiale des Cultivateurs de Cacao (OMCC ou en anglais WCPO: World  Cocoa  Producers Organization).

C’est l’ivoirien Toussaint N’guessan, Président de l’Union Inter-Régionale Victoire (UIREVI), une union qui regroupe 25 coopératives et membre de l’ANOPACI, la section Ivoirienne du ROPPA (le Réseau des Agriculteurs  de l’Afrique de l’ouest, CEDEAO) qui a été élu pour diriger l’OMCC-WCPO.

 Le nouveau président de l’OMCC sera appuyé par 3 vice-présidents issus de 3 régions du monde productrices de cacao (Afrique, Asie, Amérique Latine). Le Ghana a obtenu le secrétariat et va abriter le siège de l’Organisation. Rappelons que les pays africains sont des acteurs importants dans la filière cacao, puisqu’ils produisent environ 85% de la production mondiale.

Mieux représenter les producteurs de cacao

L’OMCC entend devenir plus représentative des producteurs devant les instances dirigeantes de l’industrie mondiale de cacao, défendre une position commune sur les sujets importants concernant le secteur. L’Organisation  vise également à mieux organiser la corporation des cultivateurs de cacao des différents pays membres d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Cameroun, Togo, Congo Rdc, Indonésie, République dominicaine, Brésil, Sierra Leone…).«La mission principale de l’OMCC est d’assurer la promotion , la défense des intérêts et une bonne représentation des cultivateurs de Cacao dans les rencontres  internationales, mais aussi favoriser le développement d’une industrie cacaoyère durable dans le monde» a déclaré Toussaint N’GUESSAN, Président de l’OMCC-WCPO.

A peine une semaine après sa création, l’OMCC a été invitée à présenter une communication devant le conseil de l’ICCO (International Cocoa Organization ou l'Organisation internationale du cacao qui regroupe les pays producteurs et  les pays consommateur de cacao dans le monde) réuni en session annuelle à Abidjan du 23 au 27 Mars 2015. A cette occasion,  Anselme GOUTHON,  Président du conseil de l’ICCO a félicité l’OMCC-WCPO et promis son soutien à la nouvelle organisation.

Par ailleurs, l’OMCC a également présenté une communication au Maroc, à l’occasion du SIAM (salon international de l’agriculture au Maroc) devant les professionnels du milieu agricole et du monde financier réunis  lors du Forum international sur le Financement de l'agriculture en Afrique  tenu le 30 Avril 2015 à Meknès.

« Nous voulons valoriser et professionnaliser davantage le métier de cultivateur de cacao. Nous voulons également prendre notre palace et jouer pleinement notre rôle afin d’améliorer la qualité des relations entre les producteurs et les autres acteurs (notamment les Etats et les industriels), mais aussi améliorer  la collaboration entre la société civile des pays du Sud et celle des pays du Nord», souligne Toussaint N’GUESSAN, Président de l’OMCC-WCPO.

 

Armand Tanoh, avec Afrique Médias 24

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L’Institut Pierre Delbet de Côte d’Ivoire organise une rencontre scientifique sur la Cellulogie et l’ABCO(Activité Biochimique  Cellulaire Optimale) dans la prévention du diabète, l’Hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires à l’UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Cocody. "Cellulogie : deviens acteur de ta propre santé face aux pandémies(Diabète, Hypertension artérielle, maladies cardiovasculaires)", tel est le thème général de ce séminaire sur la cellulogie et l’ABCO dans la prévention de ces pandémies du 20 au 23 mai 2015.
Ce thème soulève la question fondamentale de la durée de l’espérance de vie qui demeure une préoccupation pour l’humanité. « Je vis et je veux vivre longtemps ». Mais que faire quand on sait que notre organisme est continuellement en lutte contre des pathologies qui menacent la compétence cellulaire ? Il y a lieu de se poser les milles et une questions du genre comment faire pour vivre longtemps ?
C’est bien à cette question que les experts de la cellulogie se proposent d’apporter des réponses à travers cette grande rencontre scientifique internationale(Des participants venus du Mali, du Burkina-Faso etc ). Toute chose qui réjouit le Doyen de l’UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques qui a exprimé sa joie de voir se tenir dans sa faculté une telle rencontre d’une importance capitale. « La médecine n’a pas de frontières, elle n’est pas fermée,  c’est ouvert et c’est ce qui fait que l’on découvre chaque jour de nouvelles choses pour améliorer la santé de l’homme », a-t-il dit à l’ouverture le mardi 19 mai.
M.Willard Bob Trevor, directeur Afrique-Ouest de l’Institut Pierre Delbet, pense que ce séminaire sera une occasion pour la population d’apprendre des choses extraordinaires sur l’augmentation de l’espérance de vie durant ces trois jours d’échanges. « Quand on aspire à mieux être, il faut un mécanisme pour y arriver… », a-t-il indiqué.
La cellulogie et l’ABCO
L’institut Pierre Delbet, organisme international à vocation humanitaire croit détenir la clé pour une augmentation significative de l’espérance de vie chez l’Homme. Et ce, à travers des solutions qu’il développes : la cellulogie et l’ABCO qui constituent les points focaux de ce séminaire qui vise à donner à la population les moyens de pouvoir assurer une maintenance optimale de sa santé ; être capable d’augmenter son espérance de vie, surtout en bonne santé.
 
 « La cellulogie part du principe que les cellules sont des expertes en maintenance de la santé..Elles assurent l’ensemble d’opérations biochimiques cellulaires qui permettent à la cellule de la maintenir en santé …aucune compétence aujourd’hui n’est capable de faire ce que les cellules font », soutient M.Yvan ERBS, président international de l’institut Pierre Delbet, ajoutant qu’il est possible pour chacun de nous d’augmenter de façon significative son espérance de vie par son alimentation : consommer les aliments vivants pour conserver les enzymes en augmentant sa ration en légumes crus et fruits crus…(éviter les aliments chauffés, transformés…). La cellulogie donc permet d’utiliser l’expertise cellulaire pour produire de la santé et prévenir les maladies majeures grâce à l’Activité Biochimique Cellulaire optimale. 
L’ABCO se présente comme un complément alimentaire qui permet d’assurer la prévention de 70% à 80% des pathologies dont le contenu principal est le magnésium qui lui permet d’aider efficacement les cellules. « Il est tel que son absence est incompatible à la vie », souligne-t-il. Les enzymes se trouvant dans la plupart des aliments à l’état brut jouent aussi un rôle important dans la préservation de la santé, selon Yvan ERBS.
En phase expérimentale
L’Institut a mis en route un programme qui concerne 4 villages de la région de Mé(Moapé, Ananguié,Ahouabo et Ahéboua) qui suivent l’ensemble des principes de la cellulogie  et de l’ABCO. Une visité est donc prévue dans ce sens afin de se rendre compte de l’évolution de cette expérience le samedi 23 mai.
Daniel Coulibaly

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Dans le cadre de la lutte contre la circulation illicite des armes légères, l’Union européenne par le biais du FED (Fond européen de développement) a décidé d’apporter son soutien aux pays de la Cedeao dont la Côte d’Ivoire.

À cet effet, un atelier a été organisé par le programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) en collaboration avec la commission nationale de lutte contre les armes légères de petit calibre (ComNat-Alpc) et ses partenaires.

 Débuté le vendredi 15 mai, à Grand Bassam, cet atelier s’est achevé le 16 mai 2015. Il s’est agi pour les organisateurs de mettre en place une stratégie de communication du projet, afin de mieux lutter contre la prolifération des armes.

Cette initiative est de la volonté de la communauté des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO) et de l’Union européen (EU) pour stopper ce mal qui gangrène les États Ouest africains dont la Côte d’Ivoire.

Ce projet qui concerne 6 pays (Côte d’Ivoire, Guinée, Liberia, Sierra Léone) et les pays du fleuve Mano (Niger et Mali) va contribuer à consolider les acquis, mais aussi à la poursuite des actions de sécurisation frontalière impliquant davantage les communautés, autorités locales et la société civile.

 En Côte d’Ivoire, le projet sera basé à l’Ouest dans les villes de Toulepleu, Man, Gagnoa et Duékoué.

 

Izoudine Youssef

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Arrivé le 20 mai 2015 à l'Aéroport International "Léopold Sédar Senghor" de Dakar à la tête d'une importante délégation, le Roi Mohammed VI a été accueilli par le Président de la République du Sénégal, Monsieur Macky Sall, mais également par le peuple sénégalais, dans toutes ses composantes, et les membres de la communauté marocaine installés dans ce pays pour le saluer avec enthousiasme et ce, dans une ambiance des plus festives.
De l'Aéroport à sa résidence, en passant par les grandes avenues et boulevards de Dakar, la population s'était rassemblée pour livrer au Roi du Maroc, debout dans le véhicule officiel décapotable, une ovation qui n'est accordée qu'au Grand Chef d'Etat.
Il est vrai que les relations multiséculaires qui lient les deux pays n'ont jamais été aussi si soudées depuis l'établissement de relations diplomatiques le 15 novembre 1960 ; des relations exemplaires qui constituent un modèle réussi de coopération Sud-Sud.
Une visite officielle de travail de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Sénégal qui s'inscrit dans une Histoire partagée et des valeurs qui tirent leur essence dans le socle fertile de la foi et de la culture.
Le lendemain, soit le 21 mai 2015, les deux Chefs d'Etat ont eu des entretiens en tête à tête sur les relations bilatérales, la lutte contre le terrorisme et l'Islam déviant, la situation prévalant au Mali, en Libye, en Syrie, en Irak et au Yémen, le dossier du Sahara marocain ainsi que bien d'autres sujets intéressant les deux pays avant de présidé à la salle des Banquets du Palais de la République la cérémonie de signature de 13 accords de coopération portant sur la mise en place d'un groupe d'impulsion économique, la douane, l'administration territoriale, l'économie solidaire et l'artisanat, le tourisme, l'élevage, l'électricité, l'industrie, l'assainissement, l'hydraulique, et la logistique ainsi que sur un accord de siège pour la Fondation Mohammed VI pour le développement durable, une première au niveau mondial. A noter que 06 de ces 13 accords visent à promouvoir des programmes de développement humain.
Des nouveaux accords qui viennent confirmer que le Sénégal est le premier partenaire économique et commercial du Maroc en Afrique subsaharienne et qu'il constitue la première destination des Investissements Directs Etrangers (IDE) de Rabat à l’extérieur. Une dynamique économique qui s'inscrit parfaitement dans le cadre d’un partenariat "win-win", où la complémentarité, la solidarité et le partage d’expérience en sont le moteur.
Ainsi la visite du Roi Mohammed VI au Sénégal vient-elle d'injecter une nouvelle force au partenariat stratégique qui lie les deux pays et ce, au bénéfice des deux peuples.  
Un partenariat fructueux qui englobe des secteurs vitaux tels l'agriculture, la formation, les transports, l'énergie, l'industrie pharmaceutique et les nouvelles technologies et qui doit sa réussite à la ferme volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président Macky Sall de garantir aux peuples marocain et sénégalais leur bien-être.
 
Farid Mnebhi, correspondance particulière

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L’Agence des Etats-Unis pour le Développement international(USAID) a procédé au lancement officiel du projet REVE(Ressources pour l’Elimination de la Vulnérabilité des Enfants) à l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à Cocody-Riviera Golf.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du soutien du gouvernement américain à la Côte d’Ivoire vise à renforcer la capacité des communautés et des familles à assurer le bien-être de leurs membres les plus vulnérables, y compris les Orphelins et Enfants Vulnérables (OEV), les Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH) et les Adolescentes.

 « Nous continuerons à collaborer afin que l’aide financière apporter par le gouvernement américain à la Côte d’Ivoire améliore les conditions de vie des communautés », a rassuré M. Alexandre Deprez, Directeur Régional de  l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) pour l’Afrique de l’Ouest.

Le projet REVE, un rêve devenu réalité

Le projet REVE financé à hauteur de 21,9 millions de dollars USD par l’USAID sera mis en œuvre par plusieurs organisations notamment International Rescue Committee (IRC), Jhpiego,  FUTURES Group et SAVE THE CHILDREN, comme principal récipiendaire. Son directeur pays par intérim, Alassane Cissé, a confié que ce projet a été longtemps rêvé avant qu’il ne devienne réalité pour un mieux-être des enfants de Côte d’Ivoire dont le taux de prévalence du VIH est de 3,7%, avec 410 000 orphelins du VIH, 72 000 enfants âgés de 0 à 14 ans vivant avec le VIH, 370  000 personnes vivant avec cette maladie. Ces chiffres alarmants ont motivé l'engagement de Save the Children, selon M. Cissé, à redonner l’espoir à 110 milles personnes vivant avec le VIH dont 70 000 enfants orphelins vulnérables,  et 20 milles acteurs intervenants dans la prise en charge et dans les services de soins et de santé à la fin du projet REVE.

6 régions ciblées

Pour sa part, Dr Gisèle SEMDE-ABLA, chef du projet REVE, a fait une présentation de l’exécution pratique du REVE qui va concerner 6 régions de la Côte d’Ivoire :  Abidjan II, Agneby Tiassa-Me, Bélier, Gbeke, Indénié-Djuablin, et N’Zi Iffou.

Il devra permettre, a-t-elle soutenu, d’apporter une sécurité économique aux ménages affectés par le VIH-Sida, de réduire les obstacles à l’éducation de la jeune fille, de miser sur le planning familial, l'apprentissage des jeunes déscolarisés, etc.

Ainsi dans l’exécution pratique du projet REVE, les organisations engagées s’appuieront bien naturellement sur l’aide des principaux partenaires nationaux à savoir, le Ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, le ministère d’Etat de la Santé et de la Lutte contre le Sida, le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, dirigé par Mme Anne-Désirée Ouloto, ainsi que des partenaires PEPFAR et des organisations de la société civile contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des populations.

Anne-Désirée Ouloto a, d’ailleurs, relevé l’importance de ce projet qui rentre dans le cadre des activités de son département. « C’est un lien d’appui à la stratégie nationale à travers le programme national OEV(orphelins-Enfants-Vulnérables) », a-t-elle indiqué, exhortant les responsables du projet à œuvrer à la participation active des acteurs dans la mise en œuvre effective du REVE.

Le projet REVE sera exécuté sur une période de 5 ans (1er mars 2015 au 29 février 2020), selon l’accord de coopération signé entre l’USAID et Save the Children.  

 

Daniel Coulibaly

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"Un travail énorme est en train d’être fait. Il y a du pain sur la planche au niveau du PNCS (Programme national de Cohésion sociale) et de la CONARIV (Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes) et des autres structures". Voici ce que pense l’expert indépendant de l’ONU chargé des questions des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, Ayat Mohammed. 

Cernier qui mène pour la deuxième fois une mission d'évaluation dans le pays estime que concernant la question de l'indemnisation des victimes de la crise ivoirienne, "il faut pousser un peu pour que des textes clairs soient adoptés, notamment en ce qui concerne la définition des victimes ou la protection des victimes et des témoins pour encourager ceux qui ont peur à réclamer leur qualité de victimes".

Il s'exprimait ainsi après avoir rencontré le jeudi 21 mai 2015 la directrice générale du PNCS, Pr Koné Mariatou,à Abidjan.

Toutefois M. Ayat a salué un "travail énorme" abattu, en vue de l’indemnisation des victimes" par les autorités en charge de la question. "J’ai eu des échanges très fructueux qui vont certainement être édifiants pour la rédaction de mon rapport", a-t-il dit.

Ayat Mahammed qui séjourne en Côte d’Ivoire pendant une dizaine de jours a indiqué que "des moyens pour la formation et la logistique doivent également être trouvés par la Côte d’Ivoire avec l’aide de la communauté internationale".

 

Armand Tanoh

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"Cette visite d’Etat avait été reportée parce que les infrastructures pour accueillir les délégations n’étaient pas prêtes. Encore aujourd’hui, certains ministres sont même  logés chez des cadres". Une révélation faite mercredi à Odienné par la ministre de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine aux journalistes venus d’Abidjan pour couvrir cette visite d’Etat, qui dénote à quel point la ville d’odienné ainsi que le district du Denguélé souffrent d’infrastructures hôtelière.

La centaine de chambres disponibles dans la ville ont été réquisitionnées depuis plusieurs semaines par la présidence de la République, mais cela n’a pas suffi pour contenir tout le monde qui a déferlé dans la capitale du Kabadougou, pour vivre cette visite historique d’Alassane Ouattara sur ses terres maternelles.

Une situation qui devrait inciter les opérateurs du secteur de l'hôtelerie à investir davantage dans cette région aux riches potentialités touristiques et en plein chantier.

Abdoul Razak Dembélé

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La participation de l'équipe nationale de Taekwondo de Côte d'Ivoire à ce 22è Championnat du Monde Individuel de Taekwondo tenu à Chelyabinsk en RUSSIE du 12 au 18 mai 2015 aura été marquée par cette  précieuse médaille d'Argent remportée par ZOKOU Firmin Saint Nom dans la catégorie des +87 kg, médaille qui positionne la Côte d'Ivoire au rang des grandes nations de Taekwondo au niveau du Championnat du Monde Individuel, ce qui lui donne le ticket de qualification pour le Championnat du Monde par Equipe de 2015.

Avec cette médaille de Zokou Firmin, le nom de la Côte d'Ivoire est à nouveau inscrit dans le livre d'Or des Championnats du Monde Individuel, 28 ans après la génération des Patrice Remarck, Bathily Younousse, Bayou Charles, Tadjou Attada au 8è Championnat du Monde Individuel de Taekwondo. C'était à Barcelone en ESPAGNE en 1987. 
 
A Chelyabinsk, ZOKOU Firmin dans une grande forme et par un bon coaching du Coach Tadjou Attada, Zokou Firmin a réussi à battre tous ses adversaires jusqu'à atteindre la finale des +87kg.
 
C'est d'abord le Mozambicain Samuel Sango qui trouve  ZOKOU Firmin sur son chemin dès son premier combat. Il est battu par 14 à 2. Ensuite, il tombe sur le Grand Champion mondial, le britannique MAHAMA CHO. Dans un combat serré et très technique, ZOKOU Firmin parvient à prendre le dessus. Le rythme imposé par Zokou ne permet pas à MAHAMA CHO de dérouler ses techniques, déchaîné et fou de rage qu'il était. Score final, 7 à 6 pour Firmin. 
 

Avant la demi finale, Zokou rencontre le brésilien Guillermo Césario Félix, puis le coréen CHOLHO JO. Tous les deux subissent la fureur de Firmin et sont battus respectivement par 7 contre 4 et 8 à 7. 
  
En demi finale face au gabonais Anthony OBAME, médaillé d'Argent aux Jeux Olympiques de 2012 à Londres, Firmin Zokou ne se laisse pas intimider et prend le combat à son compte. Jusqu'au troisième round, les deux combattants se tiennent au coude à coude. Le public retient son souffle. Le combat est très engagé et tactique. Les deux combattants sont à égalité à 5 secondes de la fin du combat, 5-5 quand dans un sursaut d'orgueil, Firmin Zokou puise dans ses dernières énergies et réussit un coup de pied à la tête d'Obame qui fait basculer le score à 8 contre 5. C'est le délire à TRAKTOR ARENA, le Palais des Sports de Chalyabinsk. Le Champion Olympique tombe et Zokou Firmin obtient sa finale tant rêvée.  

En finale, devant Dimitry Shokin l'Uzbek, Firmin impose son jeu dès l'entame de la rencontre. Jusqu'à 25 secondes de la fin, Zokou Firmin mène 10 à 9, lorsque l'arbitrage intervient pour donner un coup de pouce à l'Uzbek. On ne comprendra jamais ce point imaginaire accordé à l'adversaire de Firmin qui lui permet d'obtenir la parité au score 10-10. Arrive alors le point en OR pour départager les deux finalistes. Au moment ou l'on tire vers la fin des prolongations, l'Uzbek réussit à marquer le premier. La médaille d'Or échappe à la Côte d'Ivoire. Firmin Zokou termine deuxième de la catégorie des +87 kg, synonyme de médaille d'argent.
 
A côté de cette précieuse médaille d'argent de Zokou Firmin, il faut noter le bon comportement et la bonne performance au plan technico tactique des athlètes LOGBO Naounou Peken, TADJOU Wassiu Amao et CISSE Cheick Sallah Junior.

Malgré les défaites de GBAGBI Ruth et KASSI Anicet sur lesquels l'on avait placé beaucoup d'espoir, l'équipe ivoirienne a su se faire respecter à Chelyabinsk. LOGBO Naounou Peken a confirmé tout le bien qu'on pense de lui en livrant un très grand combat face au grecque Stylianos PAPADOPOULOS en -68 kg. Malgré la défaite de l'ivoirien par 1-0 après les prolongations, Logbo Naounou Peken a été admirable au plan technique et tactique. Tadjou Wassiu Amao en -58kg a eu également le mérite de vaincre ses deux premiers adversaires et d'atteindre le troisième tour, très bons résultats pour ce jeune athlète.

L'autre révélation de ce Championnat du Monde Individuel 2015 est CISSE Cheick Sallah Junior en -80 kg. L'enfant de Dar-Es-Salam de Bouaké, a démontré au cours de ce championnat mondial que la valeur n'attend point le nombre des années. En un an et demi de compétition de haut niveau dans les jambes, Cissé Cheick Sallah fait déjà parler de lui. Au premier combat, Cissé Cheick inflige une correction a son adversaire du Kazakhstan 16 à 3, puis tombe sur le Qatar à qui il dicte sa loi en lui imposant sa combativité et son esprit de conquérant. Cissé s'impose 15 à 5. Au troisième combat, Cissé Cheick Sallah croise le fer avec Steven Lopez, le quadruple champion du monde en -80 kg, celui-là même que l'ivoirien avait battu en février dernier à l'Open International de Luxor en Egypte. Cissé Cheick sallah met la pression sur Steven Lopez et domine le Champion du monde jusqu'au troisième round. Au terme du temps réglementaire, les deux combattants sont à égalité 3-3. Pour les départager, il faut aller au point en Or. Cette fois, l'américain plus chanceux réussit à placer le premier un coup de poing très litigieux accordé par les arbitres. Cissé Cheick Sallah Junior tombe les armes à la main par 1-0. Cette fois, le champion américain s'en sort avec le soutien des arbitres. Mais ce n'est que partie remise, dira Cissé Cheick Sallah Junior. 
 
La Côte d'Ivoire rentre de ce 22è Championnat du Monde 2015 avec une médaille en Argent obtenue brillamment par Zokou Firmin. Depuis 28 ans, le Taekwondo ivoirien n'a pas connu cette joie de remonter sur un podium à un Championnat du Monde Individuel. Outre la précieuse médaille, il faut saluer les  prestations de Cissé Cheick sallah Junior, Logbo Naounou Peken et de Tadjou Wassiu Amao. La cerise sur le gâteau de cette campagne est laqualification de la Côte d'Ivoire obtenue pour le prochain Championnat du Monde par Equipe qui aura lieu à Mexico City au MEXIQUE au mois de décembre 2015.

Source : FITKD

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Alors que la communauté internationale s’est fixée pour objectif de garantir l’accès à une énergie durable pour tous d’ici 2030, les avancées récentes dans ce domaine, bien qu’encourageantes, restent nettement insuffisantes, indique un nouveau rapport de la Banque mondiale rendu public lundi.

Le dernier rapport de suivi de l’initiative ’Énergie durable pour tous’, intitulé ’Progress Toward Sustainable Energy: Global Tracking Framework 2015’, révèle que 1,1 milliard d’habitants dans le monde n’ont toujours pas accès à l’électricité et près de trois milliards de personnes utilisent encore des combustibles polluants pour faire cuire leurs aliments (kérosène, bois, charbon de bois, déjections animales, etc.).

« Et si les choses commencent à bouger, il va falloir radicalement accélérer la cadence sur le front de la production d’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique », a déclaré la Banque mondiale dans un communiqué de presse annonçant la sortie de l’étude.

Il s’agit là de la seconde édition du rapport consacré aux avancées accomplies dans le monde sur les trois objectifs fixés par l’initiative ’Énergie durable pour tous’, à savoir assurer un accès universel à des services énergétiques modernes, multiplier par deux le taux d’amélioration de l’efficacité énergétique, et doubler la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique mondial. Ces trois objectifs doivent tous être atteints d’ici 2030. La première édition du rapport, publiée en 2013, faisait état des progrès réalisés entre 1990 et 2010 ; ce second deuxième rapport porte sur la période 2010-2012.

Au cours de ces deux années, indique le rapport, le nombre de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité est tombé de 1,2 à 1,1 milliard, selon une progression beaucoup plus rapide que celle enregistrée entre 1990 et 2010. Les progrès se concentrent en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, et surtout dans les zones urbaines, précise le rapport, mentionnant que le taux mondial d’électrification est passé de 83 % en 2010 à 85 % en 2012.

Malheureusement, l’accès à des combustibles de cuisine propres n’a pas évolué aussi rapidement et 2,9 milliards de personnes utilisent encore des dérivés de la biomasse comme le bois et le fumier pour cuire leurs aliments, ajoute le rapport. La plupart d’entre elles vivent dans des zones rurales de l’Afrique subsaharienne, de l’Asie du Sud et de l’Asie de l’Est.

Chose encourageante, mentionne le rapport, la part des énergies renouvelables modernes (hydroélectrique, solaire et éolienne) a connu une croissance rapide de 4 % pendant la période étudiée. Ces énergies représentaient 8,8 % de la consommation mondiale d’énergie en 2012.

« Néanmoins, si l’on veut atteindre l’objectif de l’initiative SE4All [acronyme anglais de ’Énergie durable pour tous’] d’ici 2030, on devra faire passer ce taux de croissance à près de 7,5 % par an », a précisé la Banque mondiale.

Pour mesurer l’efficacité énergétique, les auteurs du rapport se réfèrent à l’intensité énergétique, soit la production économique mondiale divisée par la consommation totale d’énergie. De 2010 à 2012, l’intensité énergétique a baissé de plus de 1,7 % par an, ce qui est nettement plus qu’entre 1990 et 2010, mais encore loin de l’objectif général fixé dans l’initiative d’une baisse annuelle de 2,6 % entre 2010 et 2030, constate le rapport.

« Nous sommes sur la bonne voie pour mettre fin à la pauvreté énergétique », a déclaré la Directrice principale du pôle énergie et industries extractives de la Banque mondiale, Anita Marangoly George, ajoutant que le monde était encore loin du compte.

« Nous devrons redoubler d’efforts, surtout pour mobiliser des investissements beaucoup plus élevés dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », a-t-elle dit, précisant qu’il était indispensable d’utiliser les finances publiques comme levier pour mobiliser les capitaux privés.

Pour combler les retards constatés, le rapport formule quatre recommandations aux décideurs et parties prenantes du monde entier, c’est-à-dire tripler les investissements énergétiques actuels ; adopter de nouvelles méthodes pour mesurer l’accès à l’énergie; renforcer le transfert des connaissances et des technologies relatives aux énergies renouvelables; et mieux tenir compte des liens entre l’énergie et les autres secteurs du développement.

Le cadre de suivi mondial de l’Énergie durable pour tous est assuré conjointement par le pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale, le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) et l’Agence internationale de l’énergie.

AIP

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