Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le pont de Bassawa sera inauguré le vendredi 26 juin lors de la visite d’Etat dans la région du Hambol prévue du 24 au 27 juin 2015.

Cette information a été donnée lundi lors d'une rencontre avec les populations du département pour préparer la visite d’état qu'effectuera le président Alassane Ouattara dans la région.

Ce pont dont le lancement des travaux a été fait par le premier ministre, Daniel Kablan Duncan, le 24 novembre 2013, permettra de relier la ville de Bassawa (région du Hambol) à celle de Sandegué (région du Gontougo).

Il s'étend sur une longueur de 152 mètres, et est cofinancé par l'Etat ivoirien et la Banque mondiale à hauteur de 3,9 milliards FCFA, rappelle-t-on.

Lors de son inauguration, Daniel Kablan Duncan disait ceci : "La valeur économique de cet ouvrage indéniable et certaine du fait qu’il va favoriser les échanges entre l’un des principaux bassins de production de l’igname, de la noix de cajou, et les marchés de Bouaké et d’Abidjan ; de même qu’avec les pays voisins et les pays riverains du fleuve Mano". 

Cet ouvrage va relier les départements de Bondoukou (Nord-est, Région du Gontougo) et Prikro (Centre-est, région de l’Iffou), au Centre du pays. Il constituera la boucle de la future "ceinture du centre", une voie internationale en projet qui traversera la Côte d’Ivoire d’Est en Ouest, en passant par le Centre, où un autre pont, de 304 mètres de long et 10 mètres de large, est à cet effet en construction à Béoumi.

Armand Tanoh

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Le roi du Maroc Mohammed VI est attendu attendu à Abidjan Samedi pour une visite officielle de 5 jours, a appris l’AIP de sources officielle. Selon un programme de cette visite transmis jeudi à l’AIP par le ministère de la Communication, Mohammed VI arrivera à l’aéroport d’Abidjan samedi en fin d’après-midi. Lundi, il échangera avec le président ivoirien Alassane Ouattara au palais de la Présidence de la République au Plateau, où des accords bilatéraux seront signés par les deux gouvernements.

 

 

 

Le roi du Maroc procédera mardi à 15 H à la pose de la première pierre du complexe de formation du lycée professionnel de Yopougon (Abidjan-Ouest), avant de se rendre à 16h30 sur la baie de Cocody pour une "visite explicative du projet de sauvegarde de la baie de Cocody". Il se rendra mercredi à Grand-Lahou (Sud, région des Grands Ponts) pour procéder au lancement d'un nouveau village de pêche. Mohammed VI qui avait séjourné en Côte d’ivoire en février 2014, vient pour la troisième fois à Abidjan en trois années consécutives. Le président Alassane Ouattara a quant était quand à lui en visite officielle au Maroc en janvier dernier.

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La Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) ne comporte qu’une seule cellule pour héberger les femmes mineures qui y sont détenues, a-t-on appris, dans cette prison à la faveur de la fête des mères organisée, jeudi, par la direction des affaires pénitentiaires (DAP).

"Actuellement elles ont une seule cellule. Elles sont neuf et même si elle sont 10 ou 11 ou même plus elles partagent toutes cette seule cellule", a déclaré le chef de poste de la brigade des mineures, Bêh née Bohi Lohi Hélène, qui appelle à une augmentation du nombre de cellules pour ces jeunes personnes pour qu’elles "soient plus à l’aise".

Au dire du chef de brigade, les détenues mineures "ont besoin de presque tout", notamment de l'alimentation, desv êtements, du matériels d’hygiène. " Elles nous fatiguent, il y a d’autres qui n’aiment pas se laver. Elles n’aiment pas entretenir leur cellule. Beaucoup d’entre elles sont abandonnées par leur famille, il faut les aider", a-t-elle dit.

La MACA hébergent à ce jour 97 femmes de tous âges, de toutes les catégories socio professionnelles. Elles occupent le bâtiment F  composé de 11 cellules. Elles sont contrôlées par 22 surveillantes qui forment trois brigades d’effectifs presque identiques. Ces brigades se relaient pour assurer le service.

 Quelques jeunes filles détenues ont démontré leur savoir-faire, dans l’insouciance, en dansant aux sons de la musique en vogue.

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La Banque mondiale (BM) et la Banque africaine de développement(BAD) ont décidé d’un appui conjoint à la transition pour la relance post-Ebola dans les pays de l’Union du fleuve Mano, et ce, à hauteur de 2,5 milliards de dollars (1255 milliards FCFA) pour la période 2015-2016.

Ce financement aidera à reconstruire et à renforcer le système de santé qui a été fragilisé dans ces pays à cause  de  la MVE, mais aussi à relancer les autres secteurs non moins importants que sont l’éducation, l’adduction en eau potable et électricité, ainsi que les  infrastructures, a appris, mercredi,  l'AIP au cours d’un panel en marge des Assemblées de la BAD qui se tiennent  de lundi à vendredi au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan.

"On réfléchit à la mobilisation des ressources avec la Banque mondiale, nous travaillons de concert  et encourageons les autres institutions à intervenir de façon horizontale (…).Il ne s’agit pas d’être centré sur un seul sujet, mais de s’assurer que les populations ont aussi l’eau, l’électricité (…)", a fait savoir  le président sortant de la BAD, Donald Kaberuka.

"Le financement du système de santé dans les pays fragilisés, a besoin de ressources additionnelles, ce que nous faisons c’est aider les pays à avoir un système  de santé plus durable", a ajouté pour sa part le vice-président  de la BM pour la région Afrique, Makhtar Diop, lors de son intervention.

Ce panel a enregistré la participation de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou, qui a relevé que bien que la Côte d’Ivoire  n’ait enregistré aucun cas d’Ebola, sa stratégie de riposte contre la maladie en tant que pays frontalier aux zones touchées, est basée sur la communication, la sensibilisation et la pro-activité.

Elle a souligné qu’en plus des fonds propres dégagés par l’Etat de Côte d’Ivoire, la Banque mondiale est venue en aide au pays pour la lutte contre Ebola à hauteur de cinq milliards de FCFA quand la BAD, a apporté une contribution de trois milliards de FCFA.

Quant à la secrétaire exécutive de l’Union du Fleuve Mano, Dr Hadja Saran Daraba, se basant sur son expérience en Guinée, elle a souligné que c’est en fédérant les efforts de tous, que l’Afrique arrivera à vaincre Ebola, saluant au passage les deux institutions bancaires pour leur soutien indéfectible aux côtés des pays touchés par la maladie.

La propagation de la maladie à virus Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest en 2014, montre comment une crise inattendue peut ralentir le progrès économique d’une région fragile, indique-t-on.

A partir du 9 mai 2015, le nombre de cas signalés a atteint 26.722 avec 11.064 morts à travers l’Afrique de l’Ouest. L’épidémie s’est propagée en Guinée, au Liberia et en Sierra Léone, les pays clés  de l’Union du fleuve Mano, dont les systèmes économiques et de santé ont été fragilisés par l’instabilité politique de ces deux dernières décennies et Ebola.

Ce qui a occasionné de graves revers en matière de développement. Le Liberia, le pays avec le plus grand nombre de décès, a été déclaré exempt de virus Ebola.

Par ailleurs bien que la réponse initiale à la MVE, semblait lente, les gouvernements des pays touchés ont, avec l’appui de la communauté internationale, mobilisé, les capacités humaines et financières nécessaires pour contenir l’épidémie et limiter ses impacts.

Afin de consolider ces acquis, les opérations  de secours ont été substituées par celles consacrées au développement, sans compromettre les progrès réalisés au niveau de ces pays. C’est le but du programme de relance économique conjoint BAD/BM.

Armand Tanoh, avec AIP

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La capitainerie du Port autonome d’Abidjan (PAA) a organisé ce jeudi 28 mai 2015, un exercice de sureté grandeur nature, au cours duquel sont intervenus, sur le quai 17 du port de pêche, l’ensemble des acteurs de son dispositif de sécurité.

Interpellation d’individus procédant au dépotage illicite d’un conteneur, arraisonnement d’une embarcation non-autorisée approchant un navire en opérations commerciales, gestion d’un cas d’immigration induit par la présence de clandestins à bord d’un navire, étaient au programme.

 

La brigade cynophile a par ailleurs, fouillé minutieusement le navire, tandis que la marine arraisonnait un navire ayant forcé l’entrée du canal. Quant aux pompiers, ils ont combattu un incendie provoqué par un individu à l’issue d’une bagarre avec un gendarme.

 

Enfin, l’unité d’intervention de la gendarmerie a neutralisé un colis suspect contenant une bombe.

 

Cet exercice de simulation a une périodicité annuelle. Il permet au Port de vérifier sa capacité de prévention et de gestion de la sécurité de la plateforme portuaire.

Abdoul Razak D.

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Etant pratiquement à la fin de son 2ème mandat, le président de la Banque africaine d’import-export (AFREXIMBANK), l’Ivoirien Jean-Louis Ekra, a été célébré mercredi à Abidjan par ses amis africains qui veulent ainsi lui rendre hommage, pendant qu’il est encore en vie, pour tout ce qu’il a accompli pour le continent.

Au cours d’un cocktail organisé à l’hôtel Tiama (Plateau) par les cabinets AfricSearch et Alexander Hugues, à la veille de l’inauguration de la succursale abidjanaise de la Banque, les amis de Jean-Louis Ekra lui ont remis un Prix, spécialement « inventé » en son honneur car il a fait d’énormes choses pour l’Afrique et surtout parce qu’il n’a pas voulu modifier la « constitution » pour se donner un 3ème mandat, bien qu’il en avait la possibilité, disent-ils.

« C’est avec beaucoup d’émotions que j’accepte ce Prix que je considère comme le symbole, réellement, de l’amitié », a déclaré l’heureux récipiendaire aux initiateurs.

Le président d’AFREXIMBANK a souhaité que ce Prix, Global African Achievers Award, soit institué périodiquement, surtout pour encourager ces nombreux Africains qui travaillent bien sans vouloir forcement que ce soit su.

« Nous savons ceux qui aiment l’Afrique et ceux qui essaient, à leur petit niveau, de changer les choses », a-t-il poursuivi, estimant que les germes du changement sont nés.

« Je voudrais vous dire merci encore une fois et vous dire tout simplement : je vous aime », a conclu Jean-Louis Ekra à l’endroit de son groupe d’amis composé notamment de banquiers, d’hommes d’affaires et même de ministres dont Roger Kacou et Jean Louis Billon.

Ce dernier avait auparavant dit « le mot amical » au nom des amis, soulignant qu’il n’était pas nécessaire pour Jean-Louis Ekra de « changer la constitution, car il a fait suffisamment un bon travail pour partir la tête haute. »

M. Ekra a rejoint AFREXIMBANK en 1996 en tant que premier vice-président exécutif. Il est titulaire d'un MBA de la Stern School of Business de New York et d'une Maîtrise de sciences économiques obtenue à l'Université d'Abidjan. Son successeur sera connu à la 22ème assemblée générale annuelle des actionnaires prévue du 10 au 13 juin à Lusaka, en Zambie.

AFREXIMBANK dont le siège est au Caire, en Egypte, a été créée à Abuja (Nigeria) en octobre 1993 par des gouvernements africains, des investisseurs privés et institutionnels africains, et des investisseurs non africains dans le but de financer et de promouvoir le commerce intra et extra-africain.

Abdoul Razak D, avec AIP

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Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan a procédé jeudi à l'espace CRRAE-UEMOA du Plateau, à l’ouverture officielle de la succursale d’Abidjan de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), portant à trois le nombre de bureaux en dehors du siège au Caire, en Égypte.

A cette occasion, le chef du gouvernement a félicité les responsables de la Banque pour l’ouverture de cette succursale qui représente une étape très importante d’une longue histoire démarrée dans cette même ville, en 1993.

Cette décision est d’autant plus salutaire que la Côte d’Ivoire ambitionne d’être l’un des grands pôles de croissance de la région, a-t-il noté, appelant la Banque à jouer un rôle catalyseur dans le financement des grands projets initiés dans plusieurs secteurs (agriculture, santé, infrastructures socioéconomiques, énergie, logement, TIC, énergie, etc.).

L’ouverture de cette succursale est la suite de la signature de l’accord survenue le 22 septembre dernier à Abidjan, entre M. Duncan et le président d’Afreximbank, Jean-Louis Ekra.

Après Harare (Zimbabwe, 1997) et Abuja (Nigeria, 2003), la succursale d’Abidjan « n’est pas sensée opérer comme une banque commerciale ni comme une institution d’intermédiation financière, mais plutôt comme une représentation avec des responsabilités limitées d’Afreximbank qui est une institution multilatérale pour le financement du commerce intra et extra-africain », a précisé M. Ekra.

Ainsi, a-t-il poursuivi, le rôle principal de cette succursale consistera à faciliter les interactions ou la liaison entre sa zone de couverture, c’est-à-dire l’Afrique de l’ouest francophone y compris les pays lusophones (Guinée-Bissau et Cap-Vert), et son siège.

Elle a pour mandat de faire la promotion des produits de la Banque, faire les études de marché et les analyses de crédits, fournir à la direction générale l’analyse des risques pays sur l’ensemble des pays de sa zone et y assurer le suivi des prêts d’Afreximbank.

Le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter ce bureau régional s’explique par divers facteurs dont la langue (Français), l’excellence des liaisons aériennes avec le reste du monde, la qualité des infrastructures et des réseaux de communication, la position géographique et stratégique du pays qui est la première puissance économique de l’UEMOA, le retour de la BAD ainsi que de la paix et de la stabilité. Autant d’atouts qui augurent de conditions de vie satisfaisantes des employés.

La cérémonie a été marquée par la signature d’un accord-cadre de rénovation et extension de Heden Golf Hôtel d’Abidjan à hauteur de 77 millions d’euros (un euro = 655,957 FCFA), pour une durée de neuf ans. L’accord a été conclu entre Afreximbank, la Banque Atlantique Côte d’Ivoire et la Société des Lagunes.

Des succursales bientôt ouvertes dans toutes les régions africaines

Jean-Louis Ekra, a également annoncé l’ouverture de succursales de l’institution dans toutes les régions du continent.

« (…) D’une manière générale, la Banque a prévu d’ouvrir au moins une succursale dans chacune des communautés économiques régionales reconnues par l’Union africaine », a déclaré M. Ekra, réitérant ainsi lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la succursale d’Abidjan par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, une information qu’il avait donnée un peu plus tôt à l’occasion d’une conférence de presse.

Il s’agit, a-t-il énuméré, des communautés de l’Union Maghreb Arabe, le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC).

Toutefois, Jean-Louis Ekra a annoncé l’ouverture d’un bureau à Nairobi, la capitale kenyane, d’ici la fin de l’année en cours, pour couvrir la zone Est du continent.

Quant à la succursale d’Abidjan qui vient d’être officiellement ouverte, elle couvre les pays francophones de la sous-région ouest-africaine y compris la Guinée-Bissau et le Cap-Vert, deux Etats lusophones.

La Banque Africaine d’Import-Export est l’institution multilatérale panafricaine financière dédiée au financement et à la promotion du commerce intra- et extra-africain. La Banque a été créée en octobre 1993 par les gouvernements africains, les investisseurs privés et institutionnels africains et les investisseurs non africains pour financer et promouvoir le commerce intra- et extra-africain.

Ses deux documents constitutifs de base sont l’accord d’établissement qui lui confère le statut d’organisation internationale et la Charte qui régit la structure et le fonctionnement de l’entreprise. Depuis 1994, Afreximbank a validé près de 35 milliards de dollars de facilités de crédit pour les entreprises africaines, dont environ 4,5 milliards de dollars en 2014. La Banque est basée au Caire, Egypte.

Depuis 1993, année de sa création, les opérations d’Afreximbank en Afrique de l’ouest représentent environ 52% de son portefeuille, soit 1.817 milliards de dollars US. L’Afrique australe vient en 2ème position avec 18%, soit 631 millions de dollars.

Armand Tanoh, avec AIP

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Le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, Patrick Achi, estime que le débat autour du financement des infrastructures au niveau des investissements que de l’entretien est défi majeur pour les Etats.

"Le débat du financement des infrastructures aussi bien en développement qu’en investissement est défi majeur pour nous", a affirmé le ministre Achi qui s’exprimait, jeudi, sur "Le financement des infrastructures : placer la barre plus haut", dans le cadre des 50èmes assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

Le ministre a fait remarquer que les allocations budgétaires ne sont très souvent pas suffisantes pour faire l’entretien, compte tenu de l’importance du réseau existant.

Pour faire face à ce défi, a expliqué Patrick Achi, "on essaie de faire un entretien qui nous fait tenir un an, deux ans, le temps qu’on mobilise les ressources pour faire un entretien plus profond et qui permet à la route de tenir".

"Ce n’est pas de la corruption qui fait que les trous apparaissent, ce n’est pas parce qu’il y a de la dilution, c’est parce que les dossiers de la plupart des pays en entretien routier est tellement faible qu’on fait de l’entretien provisoire en entendant d’avoir les ressources nécessaires pour faire un entretien durable", a-t-il justifié face aux critiques sur la qualité des routes.

Pour le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, le maintient du réseau routier en état relève du "miracle".

En revanche, Patrick Achi a relevé que le développement des infrastructures passe par l’élaboration d’une stratégie reposant sur un cadre institutionnel adéquat.

AIP

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Le chef de l’Etat ivoirien,  Alassane Ouattara a rendu hommage aux Nations-Unies, à qui il a exprimé sa reconnaissance ainsi que celle des Ivoiriens, pour le rôle joué par l’institution internationale quant au retour de la paix en Côte d’Ivoire.

"J’ai tenu à être parmi vous à l’occasion de cette journée pour traduire la reconnaissance du gouvernement et du peuple ivoirien pour la contribution exceptionnelle des Nations Unies au retour de la paix dans notre pays", a déclaré, jeudi, M. Ouattara qui s’exprimait en tant qu'invité spécial à la célébration de la journée internationale des casques bleus des Nations-Unies, dont la cérémonie officielle en Côte d’Ivoire, a eu lieu au siège de l’ONUCI, l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, à Abidjan.

 

Alassane Ouattara s’est félicité du rôle déterminant joué par la communauté internationale, notamment l’ONUCI, dans son rôle de préservation d’un climat de paix en Côte d’Ivoire.

 

"Dans le paysage des mandats adoptés par le conseil de sécurité des Nations Unies ces dernières années pour les opérations en Afrique, nous pouvons dire que celui de l’ONUCI a été particulièrement cohérent et inédit à plus d’un titre même s’il n’a pas toujours été pleinement à la hauteur de nos attentes, en ce qui concerne la protection des civils", a indiqué le chef de l’Etat ivoirien.

 

"Ce mandat a été marqué par une rare originalité de la part du conseil de sécurité. L’ONUCI fera toujours figure d’exception parmi les opérations déployées en Afrique et dans le monde", a-t-il renchéri.

 

La journée internationale des casque bleus des Nations-Unies est dédiée à tous les hommes et à toutes les femmes qui ont servi et servent encore dans des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies, en raison de leur niveau exceptionnel de professionnalisme, de dévouement et de courage, et à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix.

AIP

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 Publié simultanément avec l’édition 2015 de l’État de l’insécurité alimentaire dans le monde (SOFI 2015), le premier rapport de la FAO sur l’Afrique intitulé "Vue d’ensemble régionale de l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne – Des perspectives plus favorables que jamais" sera présenté mardi à Accra, au Ghana.

Selon un communiqué de la FAO publié jeudi, ce rapport présente les résultats clés sur l’évolution des chiffres de la sous-alimentation en Afrique subsaharienne.

Le rapport examine également les facteurs essentiels qui sont à la base des progrès réalisés dans la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique.

Ce document traite aussi brièvement des expériences réussies de pays africains pour instaurer et maintenir des politiques de transformation, de processus institutionnels et de gouvernance programmatiques qui ont contribué à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition.

La présentation régionale de la première édition de la FAO sur la Vue d’ensemble régionale de l’insécurité alimentaire en Afrique subsaharienne donnera un aperçu détaillé sur les efforts des pays et des sous-régions de l’Afrique subsaharienne dans leur poursuite de la réduction de la faim et l’engagement de mettre un terme à la faim en 2015, l’un des Objectifs du millénaire pour le développement les plus critiques.

Le rapport sera présenté par Bukar Tijani, Sous-directeur général et Représentant régional de la FAO pour l’Afrique; Lamourdia Thiombiano, Représentant régional-adjoint pour l’Afrique et Représentant de la FAO au Ghana et les Agences de l’ONU au Ghana.

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