Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le  manque de professionnalisme et le défaut d’innovation forment un  boulet qui entraîne la chute des start-up ivoiriennes, a relevé Éric Dohou, jeune entrepreneur lors d’une rencontre d’échanges organisée par une plate-forme de réservation d’hôtels en ligne, rapporte l'AIP.

Axée sur le thème « E-commerce, super moyen de business en Côte d’Ivoire », cette rencontre d’échange a enregistré la présence de plusieurs experts du secteur.

Dans un rapport de la rencontre dont l’AIP a reçu copie, mardi, Éric Dohou a déploré le « manque de professionnalisme et d’innovation » qui constitue l’un des problèmes majeurs des start-up.

Selon lui, de nombreuses entreprises se contentent de faire du « copier-coller » sans plus-value, pendant que les précurseurs du secteur ont déjà posé les balises et possèdent déjà de larges parts de marché.

Pour M. Dohou, le e-commerce, à l’instar du commerce traditionnel, possède des règles à respecter pour assurer la pérennité de son business. Il a conseillé aux dirigeants des nouvelles start-up de s’adresser à des professionnels afin de maitriser les codes du business.

Directeur de Jumia Travel, Cyrille Nomel, estime que la présence de concurrents peut peser comme une motivation et pousser à l’amélioration du service. Cela doit se faire en prenant en compte les attentes du client qui est l’un des acteurs majeurs de la chaîne de valeur.

« Il faut regarder le business à travers les yeux de votre utilisateur et s’adapter à ses besoins », a-t-il affirmé, signalant que la clé de la croissance du e-commerce en Côte d’Ivoire se trouve dans l’assortiment.

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Le docteur en médecines (1987) et spécialiste de Neuropsychiatrie (1991), Touré Boubacar, allie médecine classique et médecine alternative. Il  reçoit dans son cabinet à Marcory et utilise une méthode particulière, appelée auriculothérapie qui use, avec dextérité, des aiguilles sur les oreilles des malades en vue de venir à bout de leurs maux dont la douleur. Seul praticien en Côte d’Ivoire de cette thérapie, ce formateur en management des ressources humaines, développement personnel et réalisation du potentiel humain, a accordé une interview à l’AIP en vue de mieux faire comprendre sa méthode médicale, non encore vulgarisée dans le pays.

AIP : Qu’est-ce que l’auriculothérapie, en termes simples?

Dr Touré : L’auriculothérapie (AT) est une technique utilisant les zones réflexogènes (qui provoquent un réflexe) du pavillon de l’oreille dans un but diagnostique et thérapeutique. J’ai découvert de l’auriculothérapie en 1993 en lisant une interview du Dr Paul Nogier, médecin français créateur de l’auriculothérapie moderne. J’entrais pour la première fois en contact avec l’AT. Elle m’apparut comme une médecine très humaine et originale. De retour dans mon cabinet, j’adoptai la méthode, m’aidant de quelques livres consacrés à la question. Je commandai le matériel nécessaire et me mis à pratiquer.

À ma grande surprise je vis des guérisons spectaculaires qui ébranlèrent mon scepticisme quant aux médecines non conventionnelles. Dès lors, j’ai pris contact avec les organismes officiels de formation en auriculothérapie notamment le GLEM (Groupe Lyonnais d’études médicales). Et depuis l’aventure continue avec l’auriculothérapie par des échanges d’expériences avec différents hôpitaux en Europe surtout en France. Avec une efficacité jamais démentie de plus de 80%.

AIP : Depuis quand est-elle pratiquée en Côte d’Ivoire ? Est-elle homologuée et désormais une filière reconnue et enseignée en faculté de médecine à Abidjan ?

Dr Touré : L’auriculothérapie est pratiquée en Côte d’Ivoire depuis environ l’an 2000 précisément en (1995)Mon objectif est de vulgariser cette méthode. Elle est homologuée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1993. Elle n’est pas encore enseignée en faculté de médecine. En Côte d’Ivoire, nous sommes, à la phase de vulgarisation, mais ce serait l’idéal. Je suis disposé à faire connaître cette méthode. Ailleurs en France, en Europe, l’auriculothérapie est bien connue. Des rencontres, des colloques portent sur cette technique. On trouve ces informations  sur le site du GLEM (www.GLEM.org).

 

AIP : Cette thérapie est-elle connue des Ivoiriens ? Quelles sont les maladies que vous traitez fréquemment ?

Dr Touré : Notre objectif est justement de la vulgariser pour que le maximum de la population bénéficie de ses bienfaits. Les indications de l’auriculothérapie sont nombreuses et variées, comme  par exemple les syndromes douloureux (rhumatisme, névralgies, sciatique, trijumeau…), vertiges, migraines, allergies, angine, amnésie, troubles digestifs, troubles des règles, les insomnies, les conséquences du stress, les troubles de la latéralité, la spasmophilie, les intoxications (boulimie, tabagisme …).

Aucun effet secondaire possible. Le traitement consiste en fait à agir sur les points d’oreille représentant les organes.

oreille, oreille

 

AIP : Le cancer en fait-il partie ? Est-ce qu’il y’a des effets secondaires  liés à ce traitement ?

Elle peut considérablement aider au traitement du cancer. Une association intelligente avec les traitements spécifiques du cancer permet d’améliorer les résultats thérapeutiques. L’utilisation de l’auriculothérapie apporte une aide précieuse au traitement de toutes les pathologies y compris le cancer.

AIP : Quel est la durée minimale d’un traitement?

Pour ce qui est des pathologies constituées, c’est en fonction de la chronicité ou de l’état aigu. Quand c’est un problème récent, en général deux ou trois séances suffisent. Maintenant, quand il y a des problèmes chroniques, là le nombre de séances peut être important.

AIP : Intervenez-vous dans les hôpitaux publics ?

En général, je n’interviens pas comme ça dans les hôpitaux publics. Les médecins, en cas de besoin, m’appellent ou donnent mon numéro aux patients et ceux-ci me contactent. Et c’est dans mon cabinet que je les reçois. C’est assez rare que j’intervienne dans les hôpitaux publics. J’interviens surtout dans les cliniques, quand un malade est alité et qu’il ne peut pas bouger.

AIP : Nous avons appris une possible utilisation de cette technique dans les interventions chirurgicales, qu’en est-il ?

C’est une expérience qu’on a faite pendant un moment. C’est-à-dire qu’au lieu de faire une anesthésie classique avec des risques d’accident, on fait une analgésie auriculaire et on peut faire toute sorte d’intervention sans que le malade soit endormi. Et donc cela évite d’être bloqué par un bilan négatif puisque le malade ne s’endort pas, on ne lui injecte aucun produit. Donc j’ai pu faire cela pour des césariennes, des appendicites, des hernies, en collaboration avec certains chirurgiens.

AIP : En somme l’auriculothérapie a fait ses preuves dans le traitement des douleurs !

Avec cette méthode, n’importe quelle douleur peut être atténuée en 10 ou 15 minutes. Maintenant, on peut recevoir le malade pour traiter la pathologie qui a provoqué cette douleur, pour une ou deux séances encore. Sinon, déjà le malade ne souffre plus et c’est ce que le malade demande d’abord. Il y en a qui considèrent l’auriculothérapie comme le traitement de la douleur par excellence. Tout ce qui est douleur, je peux soulager.

AIP : Y a-t-il des cas de guérison de douleur de patients que vous pouvez partager avec nos lecteurs ?

On a l’exemple d’une névralgie de trijumeau (ndlr, correspondant à une crispation de la face sous l’effet de la douleur), quelqu’un qui avait très mal à la mâchoire. Il avait l’impression qu’on avait mis sa mâchoire dans une broyeuse. Il a pris plusieurs antalgiques, sans résultat. Son dentiste lui a même enlevé deux dents en cherchant à la soulager. Et quelqu’un lui a remis mon numéro. Elle en a parlé à son médecin qui lui a déconseillé de venir me voir mais comme elle souffrait depuis six mois, elle s’est entêtée et est venue me voir. Et j’ai commencé le traitement et 15 minutes plus tard, plus de douleur, elle était surprise, étonnée. La patiente est revenue une seconde fois et tout est rentré dans l’ordre.

J’ai eu également des personnes qui ont de fortes migraines, qui viennent en pleurant, certains avec des douleurs sciatiques et ne peuvent pas marcher et j’arrive à traiter cela. J’ai même traité une personne qui avait comme des brûlures sous la peau. Ça brûlait du matin au soir, sans répit.  Et quand on a piqué à l’oreille, la douleur s’est arrêtée comme par enchantement et donc elle a cru que j’étais un sorcier.

Il y a le cas d’une patiente qui avait des douleurs cancéreuses depuis deux ans. Elle souffrait tellement, prenait des comprimés. Et quand son cancérologue me l’a adressée, dès les premières séances, elle a dormi. Elle arrivait à faire la sieste. Deux jours plus tard, elle est revenue avec toute sa tribu, sa famille pour remercier le « sorcier qui avait pu mettre fin à sa douleur ».

Une patiente en pleine séance d'auriculothérapie avec Dr Touré Boubacar.http://aip.ci/wp-content/uploads/2017/09/ohohoh.jpg 480w" data-srcset="" sizes="(max-width: 259px) 100vw, 259px">

Une patiente en pleine séance d’auriculothérapie avec Dr Touré Boubacar.

Nous intervenons également pour l’impuissance sexuelle, les problèmes d’érection, etc. Concernant le traitement des douleurs par l’auriculothérapie, les témoignages sont tellement nombreux, c’est l’indication incontestable, on peut facilement démontrer, les résultats sont visibles, immédiats.

AIP : Peut-on savoir une idée du montant de vos prestations? Est-ce que ces prestations peuvent être couvertes par une assurance maladie ?

Dr Touré : Les tarifs sont fonctions du diagnostic et la durée du traitement, mais restent négociables, à la portée du plus grand nombre. Nos prestations peuvent être couvertes par les assurances après négociation préalable avec votre assureur.

AIP : Que faites-vous réellement pour une bonne promotion de cette méthode thérapeutique qui n’est pas bien connue des populations ivoiriennes ?

Dr Touré : La promotion se fait surtout par la qualité de nos résultats. C’est le meilleur moyen d’évaluation et nos résultats parlent pour nous et facilitent la vulgarisation de l’information de bouche à oreille. Nous distribuons aussi des prospectus décrivant notre méthode thérapeutique. Mes collègues médecins m’adressent également leurs patients pour le traitement de différents maux.

AIP : Que pouvez-vous dire aux populations qui doutent de l’efficacité de l’auriculothérapie? 

Dr Touré : Nous leurs demandons de l’essayer et de l’évaluer sur les résultats.

AIP

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Le palais de la Culture de Treichville, à Abidjan, accueillera les 11 et 12 novembre prochain le festival de l’électronique et du jeu vidéo d’Abidjan (FEJA).

Selon un communiqué de presse dont copie est parvenue à l’AIP, cet événement d’eSport en Afrique va réunir plus de 50 000 amateurs de jeux vidéo.

Les présélections débuteront le 23 septembre à Playce Marcory au terme desquelles 256 « gamers » venant de plusieurs pays africains s’affronteront au FEJA.

Selon Sidick Bakayoko, directeur général de Paradise Game, organisateur de l’évènement, environ 6.5 millions de FCFA de gains sont à remporter. « Nous avons voulu réunir dans un même lieu tous les acteurs de ce secteur encore peu développé en Afrique », a-t-il déclaré, ajoutant que le FEJA est un véritable cadre d’échange et de partage qui vise à démocratiser le jeu vidéo en Afrique.

Le jeu vidéo est une industrie de près de 100 milliards de dollars et l’Afrique ne représente qu’une petite fraction de cette industrie, mais avec un potentiel énorme sachant que 400 millions d’Africains jouent à partir de leur téléphone mobile, a souligné le patron de Paradise Game, ajoutant que le palais de la culture sera transformé en paradis du numérique avec plus de 5 000m consacrés au gaming (consoles de jeu, PC, réalité virtuelle, etc.) et à l’innovation technologique.

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A l’issue du 3ème congrès ordinaire du RDR tenu les 9 et 10 septembre, le président Alassane Ouattara a procédé à de nouvelles nominations surprises qui méritent qu’on s’y penche.

Il faut noter de prime abord, le caractère géopolitique de ces nominations. En effet, toutes les régions du pays y sont représentées (Sud, grand-ouest,  centre -est et le grand nord). Un indice révélateur des nouvelles ambitions que se fixe Alassane Ouattara.

RDR Congrès

Garant moral

C’est une évidence, ces nominations ont surpris les militants en commençant par les cadres du parti eux-mêmes. Ainsi, le désormais président d’honneur du Rassemblement Des Républicains annonce les nouvelles couleurs après de longs moments de guéguerre entre différents clans. Il veut jouer ainsi la case de l’apaisement et du rassemblement au sein de son parti.

Toujours en sa qualité de président d’honneur, Alassane Ouattara fait un grand pas qui laisse présager qu’il ne se présentera pas à un autre mandat présidentiel en tout cas pour 2020. Par contre, il se positionne comme le garant moral, en demeurant toujours le seul maître du navire RDR ; celui qui indiquera la ligne politique.

Challenges et consensus

Ces nominations sonnent également le glas de l’apaisement. En effet, celle que les militants appellent affectueusement ‘’la  Tantie’’, jouit d’une bonne aura auprès de ceux-ci. Elle est l’objet de respect et de considération dans la case. Jamais son autorité et sa respectabilité n’ont été mises à défaut en prenant ses distances du tintamarre politique entre les clans.

A 82 ans, la doyenne d’âge des cadres aura la lourde tâche de rassembler tous les républicains de toutes les tendances confondues. Un challenge dont elle mesure pleinement la grande importance. Elle s’est d’ailleurs engagée à travailler pour être à la hauteur des attentes. Cette professeure d’histoire qui a été de tous les combats politiques de son parti et dont elle a été le secrétaire général après Djéni Kobéna est l’un des membres fondateurs.

Celle que Alassane Ouattara appelle la ‘’mère’’ du RDR garde également de bons rapports avec Guillaume Soro, qui fût, faut-il le rappeler, son colistier aux élections législatives de 2000 dans la commune de Port-Bouet. Cela pourrait donc jouer considérablement dans le rapprochement avec le président de l’Assemblée nationale qui a pris de plus en plus ses distances.

Briser le mur de glace

A côté de la nomination d’Henriette Diabaté, il y’a celles de deux autres femmes à savoir Anne Ouloto et Kandia Kamara. Deux dames qui semblent n’avoir pas pris fait et cause pour un quelconque clan. Aussi, sauront-elles briser le mur de glace qui s’est dressé entre les fractions. « Qui mieux qu’une femme peut ramener la paix dans une maison ? », dit l’adage.

De plus, Anne Ouloto occupe une place stratégique car elle est originaire du grand ouest qui a été des plus hostiles à Alassane Ouattara et au RDR. Elle est donc le signe qu’Alassane Ouattara veut toujours étendre son influence jusque dans les contrées du ‘’far-west’’.

Quant à Kandia Kamara sa combativité et son audace ont fortement pesées dans la balance.

Si la nomination de Mamadou Touré étonne moins, celle de Bandama Maurice ne l’est pas pour autant. Lui est resté toujours loin des combats claniques. Originaire du centre et de l’ethnie baoulé, son choix pourrait plus répondre à une logique stratégique du parti de glaner des points dans le grand ‘’V’’ baoulé. Par ailleurs, en nommant Mamadou Touré, Alassane Ouattara mise gros sur sa jeunesse qui reste le levier du parti.

En résumé, il ressort de cette nouvelle nomenclature de la direction du RDR, la volonté véritable de rassemblement par le président Alassane Ouattara. M au-delà, les ambitions du RDR de demeurer un parti national et uni.

Une analyse de Namidja Touré, journaliste politique

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Le Professeur Henriette Dagri-Diabaté, Grand Chancelier de l’Ordre national, et emblématique secrétaire générale du RDR, le parti des républicains(au pouvoir), est, depuis le 10 septembre 2017, à l’issue de son troisième congrès, le deuxième président de sa formation politique, à la succession d’Alassane Ouattara, l’actuel président de la République et chef de l’Etat ivoirien.

Comme Olympe de Gouges (de son vrai nom Marie Gouze), femmes de Lettres et révolutionnaire française, qui réclama, dans une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, l’émancipation des femmes, son choix n’en demeure pas moins celui du « Gentleman Agreement », le consensus, eu égard aux clivages latents qui risquent de saborder ce parti, selon des analystes.

Ces derniers, bien imprégnés de la politique locale, estiment que le choix d’Henriette Diabaté a l’avantage de reconstruire l’unité et la cohésion dont cette formation a besoin, à l’aune des enjeux et défis qui se profilent à l’horizon.

Longtemps, secrétaire général adjoint (mars 1998-octobre 1998), secrétaire général par intérim (octobre 1998-décembre 1999), à la suite du décès de Djéni Kobina, son tout-premier dirigeant, puis secrétaire général (1999-2011), Henriette Diabaté symbolise le mieux la geste du RDR et incarne ses hauts faits, pour lesquels elle fut emprisonnée en 1999.

Cette universitaire émérite-enseignante d’Histoire médiévale et d’Histoire des Relations internationales des universités- dispose d’importants atouts pour réussir sa mission. Sa  maîtrise de l’idéologie politique locale et la profonde connaissance du sérail et de son agir en font incontestablement le président qu’il faut. De plus, au sein de son parti, tous les jeunes dirigeants actuels se sont plus ou moins construits sous son auréole.

AIP

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Les résultats d'adminissibilité au concours d'entrée au CAFOP, destiné à recruter les instituteurs adjoints a été proclamé ce lundi 11 septembre 2017. Pour les consulter les candidats doivent consulter ce lien ci-après sur le site de la DECO:

Résultats du CAFOP 2017

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Surprise. Tous les participants au troisième Congrès ordinaire du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), ainsi que les observateurs de la vie politique ivoirienne, avaient pourtant été préparés depuis plusieurs mois au retour du président Alassane Dramane Ouattara (ADO) à la tête de son parti. Mais le chef de l’Etat a tout simplement décliné l'offre de ses militants.

Il a même surpris tout le monde lors de la clôture de ce conclave ce dimanche 10 septembre 2017 au Palais des sports de Treichville (Abidjan), en proposant la Grande chancelière de l’ordre nationale, Henriette Dagri Diabaté comme présidente du parti.

Une proposition qui, bien qu’accueillie favorablement par les militants à coups d’acclamations, n’a pas manqué de suscité chez eux un grand étonnement. Tant ils ont été pris de court par le président Ouattara.

Dans la foulée, M. Ouattara a proposé comme vice-président du parti, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, puis Kandia Camara, actuel ministre de l’Education en qualité de Secrétaire générale.

 « Je demande aux congressistes d’accepter ces propositions, qui deviennent des décisions », a lancé Alassane Ouattara à l’adresse des congressistes, promettant de rester très proche des nouveaux dirigeants du parti à la case verte, dont il assure désormais président d'honneur.

Ce troisième congrès du RDR a été surtout marqué par l’absence du président de l’Assemblé nationale Guillaume Soro. Ce dernier ayant expliqué, via un communiqué, sa non-participation au fait qu’il n’a pas été associé à l’organisation par l’équipe dirigeante sortante. 

Ci-dessous la liste des premières désignations à la direction du RDR :

Présidente : Henriette Dagri Diabaté

Vice-président : Amadou Gon Coulibaly

Secrétaire général : Kandia Kamissoko Camara

Secrétaire général délégué : Bandaman Maurice

Deuxième secrétaire général délégué : Anne Désirée Ouloto

Troisième secrétaire général délégué : Mamadou Touré

« Nous vous proposerons très rapidement la liste des vice-présidents qui seront au nombre de 20, ainsi que les Secrétaires généraux adjoints », a promis Alassane Ouattara, annonçant par ailleurs que les nominations au Bureau politique, au Conseil politique, à l’Inspectorat et à la grande chancellerie se feront d’ici fin novembre.

ADO a aussi insisté pour que les cadres du RDR soient « plus accessible aux militants », afin cesse chez ceux-ci « l’impression d’abandon » dont ils ont souvent été victimes. 

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Le gouvernement ivoirien a pris un arrêté portant interdiction provisoire d’importation et de commercialisation du tilapia en provenance de la Colombie, de l’Equateur, de l’Egypte, d’Israël et de la Thaïlande, selon un communiqué du ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, rapporte AIP.


Cette décision intervient à la suite de l’alerte donnée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), via son système mondial d’information et d’alerte rapide qui évoque une probable maladie « hautement contagieuse » se propageant chez les tilapias sauvages et ceux issus de l’élevage, l’un des poissons les plus consommés au monde.

L’arrêté stipule que conformément aux dispositions relatives à la police sanitaire, «il sera procédé à la saisie et à la destruction de toutes espèce de tilapia, ou produits dérivés de tilapia, provenant des pays susvisés, quel que soit le stade de leur traitement, sans préjudice des poursuites et sanctions prévues par la réglementation en vigueur ».

Il faut souligner que plus de 90% des importations de tilapia en Côte d’Ivoire proviennent de la Chine qui n’est pas encore touchée par cette maladie, selon les autorités en charge du dossier. Et celui pêché dans les eaux ivoiriennes ne comporte aucun risque et peut être consommé sans crainte.

La maladie chez les tilapias dont il est question est causée par un virus ‘’Tilpia Lake Virus’’ (Tilv) ou ‘’virus du Lac tilapia’’. Elle peut causer une mortalité pouvant atteindre 90% chez cette espèce de poisson mais ne peut se transmettre à l’homme car n’étant pas une zoonose.


Daniel Coulibaly avec AIP

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Dans un marché qui compte plus de 50 millions de petits exploitants, l’agriculture occupe une place importante au Moyen-Orient et en Afrique. Syngenta, soucieuse d’améliorer la productivité agricole des fermiers du monde entier, et en particulier l’Afrique et le Moyen-Orient, a initié «The Good Growth Plan », afin d’aider des millions de personnes à sortir de la pauvreté et en assurant la sécurité alimentaire de tous.

L’objectif principal est de stimuler la productivité des petits exploitants à travers une technologie innovante adaptée à leurs besoins, avec une formation  aux bonnes pratiques agricoles et à l’utilisation sûre des  produits de protection des cultures.

Ce plan devra répondre aux engagements suivants : rendre les cultures plus efficaces, émanciper les petits exploitants, aider à sécuriser la sécurité des populations, etc.

Lors de la 7ème édition du Forum pour la révolution Verte en Afrique(AGRF) du 4 au 8 septembre 2017 à Abidjan, Pierre Cohadon, directeur de Syngenta pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a expliqué le choix porté sur les petits exploitants agricoles africains. « Ce sont les petits producteurs qu’il faut toucher, car ce sont eux qui constituent la force vive de l’agriculture africaine », a-t-il dit.

Pour  cela, fait-il savoir, il faut une sensibilisation sur les bonnes pratiques et l’utilisation des intrants dans la production. « Les résultats promoteurs de notre réseau de ferme de référence en Afrique et au Moyen-Orient sont la preuve de l’incroyable potentiel de croissance de ce territoire », a ajouté M. Cohadon, citant l’exemple de deux producteurs ivoiriens qui après avoir appliqué les protocoles sont passés d’une production estimée en kilogramme à tonnes.

Pierre Cohadon demande aux agriculteurs de ne pas travailler seul. Pour lui, il faut plutôt adopter une approche de partenariat pour développer la filière agricole.

«Il faut savoir que l’agriculture doit se pratiquer sur de longs termes de façon raisonnée, et respectueuse de l’environnement également», a-t-il souligné.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Le Partenariat pour la Transformation Agricole Inclusive en Afrique (PIATA), d’une valeur de 280 millions de dollars a été lancé à l’occasion de l’édition 2017 du Forum pour la Résolution Verte en Afrique 2017 (AGRF) du 4 au 8 septembre à Abidjan.

Le PIATA est un partenariat impliquant quatre organisations. Il s’agit de la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Rockefeller et l'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) qui financeront jusqu'à 280 millions de dollars américains pour catalyser et soutenir une transformation agricole inclusive dans au moins 11 pays d'Afrique, ce qui augmentera les revenus et améliorera la sécurité alimentaire de 30 millions d’exploitations agricoles familiales de petite taille d'ici 2021.

Le PIATA constitue une collaboration majeure entre les donateurs qui s'alignent derrière « l'Agenda de Malabo, » adopté par les chefs d'État et de gouvernements africains en 2014.

L’initiative permettra aux partenaires d’aligner et de compléter les efforts existants, en réalisant de nouveaux investissements dans le développement de systèmes d'intrants, de chaînes de valeur et de politiques où ils auront le plus d'impact.

«Nous considérons cela comme une occasion de tirer davantage parti des partenaires et de leurs énormes réseaux, car nous sommes impatients de déployer les technologies que nous avons aidées à développer au fil des ans, ainsi que nos connaissances partagées et nos subventions, pour travailler avec nos distingués partenaires.», a déclaré M. Mamadou Biteye, Directeur Général du Bureau Régional de la Fondation Rockefeller Afrique.

M. Rodger Voorhies, directeur exécutif de la Division Croissance et Opportunités mondiales de la Fondation Bill & Melinda Gates, a justifié son engagment : « Notre investissement reflète notre volonté d'aider les pays à élaborer des plans de haute qualité liés aux cadres nationaux et continentaux de responsabilisation, afin de prendre l'initiative de la transformation agricole.».

Pour M. Sean Jones, assistant administrateur adjoint au Bureau de la sécurité alimentaire de l’ USAID, le partenariat entre acteurs publics et privés permet d'assurer la sécurité alimentaire et la croissance économique. « L'agriculture est, dans son essence, une entreprise du secteur privé et l'un des meilleurs paris pour la création d'emplois et la croissance inclusive, si les bonnes politiques et les investissements permettent au secteur privé de s'épanouir », a-t-il soutenu.

Le Dr Agnes Kalibata, présidente de l'Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA), a exprimé sa conviction que l'initiative va contribuer de manière significative à accélérer le chemin de l'Afrique vers la prospérité en augmentant les économies et les emplois inclusifs à travers l'agriculture.

 

Daniel Coulibaly

 

 

 

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