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Pour un meilleur rendement et une meilleure compréhension des opérations de la centrale et de la turbine, GE’s Power Services Business a signé, le 15 novembre, un accord avecAzito Energie S.A. pour la mise à niveau de deux turbines à gaz à cycle combiné de sa centrale électrique.
30 mégawatts de plus
Cette mise à niveau du matériel et les solutions numériques GE visant à l’optimisation des opérations permettront d'accroître la puissance de sortie d’environ 30 mégawatts (MW) et aideront Azito à avoir les informations les plus pertinentes pour une amélioration de l'efficacité de la centrale électrique.
Le projet, situé dans le quartier de Yopougon Côte d'Ivoire, marque la première opération de mise à niveau de la turbine à gaz grâce à la technologie GT13E2 MXL2 en Afrique subsaharienne.
« D’importantes réformes entreprises dans le secteur de l'électricité en Côte d'Ivoire ont permis la mise en place d’un nouveau cadre de régulation visant à favoriser un environnement d’affaire plus propice afin d’assurer aux ivoiriens un accès fiable à l'électricité, » a déclaré Luc Aye, directeur général d'Azito Energie S.A. « Au centre de cet accord avec GE est notre engagement de fournir au peuple ivoirien un accès plus fiable à l’électricité. Grace aux opérations de mise à niveau et des solutions numériques, nous allons produire plus d'électricité, améliorer l'efficacité de la centrale et réduire notre empreinte carbone. »
Outre l’augmentation de la production électrique de 30 MW, les mises à niveau sur les turbines devront améliorer l'efficacité du cycle combiné, ce qui résultera en une réduction significative des dépenses sur le carburant et une réduction des émissions du CO2. Les solutions GE prolongeront également les intervalles d'inspection pour les turbines à gaz. Elles conduiront aussi à une réduction des dépenses d'entretien et de réparation ce qui permettra de réduire les dépenses globales de la centrale et d'améliorer la rentabilité.
« Etant donné que la centrale Azito produit plus d'un tiers de l’électricité consommée en Côte d'Ivoire, ces améliorations auront un impact significatif sur la disponibilité et la consommation de l’énergie électrique dans le pays » affirme Elisee Sezan, directeur général de GE Power Services business pour l'Afrique subsaharienne.
« Il y a de cela deux décennies, le pays dépendait dans une large mesure de l'énergie hydroélectrique et les crises surviennent chaque fois que le niveau de production en provenance des barrages baisse considérablement en raison de la sécheresse. Grace à ce projet, nous apporteront le soutien nécessaire à Azito Energie SA dans ses efforts visant à aider la Côte d’ivoire à atteindre ses objectifs stratégiques dans le domaine de l’énergie à travers une amélioration de l’efficacité des installations existantes et une augmentation de la capacité des infrastructures construites en début de 2013 d'ici 2020 ».
Avantages
L'installation des solutions d’optimisation des opérations GE Predix* offrira de nombreux avantages opérationnels à la centrale d’Azito. Prévu pour être installé à la mi-2018, ce logiciel permettra à Azito d’avoir une bonne compréhension du fonctionnement de la centrale et une analyse à base d’indicateurs de performance clé (KPI), ceci aura un impact positif sur la performance globale de la centrale.
Cette meilleure visibilité des données d’entreprise de l’ensemble de la centrale électrique assurera une compréhension holistique des décisions opérationnelles. Cette solution offre également des avantages opérationnels tels que l'amélioration de la fiabilité et de la disponibilité grâce à une meilleure efficacité prédictive, une surveillance et prévision du rendement plus précises. Elle permettra aussi une amélioration de l’acheminement grâce à l’amélioration de la visibilité sur la capacité de la centrale, et une réduction des coûts de production et une meilleure prévision de la gestion de l’actif pour une meilleure répartition de l'actif.
« Grâce au logiciel d'optimisation des opérations de GE, Azito sera en mesure d'améliorer la productivité dans l'ensemble de ses centrales à l’aide d’une prise de décision à base des indicateurs clé de performance », laisse observer Narendra Asnani, directeur commercial, GE Power Services business pour l'Afrique subsaharienne. « Ceci leur permettra également d'aborder les questions opérationnelles, répondre à la demande de l'entreprise, aligner les personnes et les systèmes, et atteindre la vraie capacité de la centrale tout en réduisant les coûts et les temps d’arrêt ».
GE est un acteur historique et pionnier en Côte d'Ivoire, en particulier dans le secteur de l'énergie. Par exemple, la première turbine à gaz (Vridi, 1984), le premier projet de production indépendante d'électricité (Ciprel, 1994) et la première des centrales à cycle combiné dans le pays (Ciprel et Azito, 2015) sont tous construits dans une large mesure grâce à la technologie GE. En 2015, la société a démontré son engagement à aider dans le renforcement du secteur de l'électricité en Côte d’Ivoire afin de permettre au pays de répondre à une demande sans cesse croissante et relever les défis qui y sont reliés en signant un protocole d'entente (PE) couvrant plusieurs secteurs avec le Gouvernement. Dans ce PE, GE a accepté d'aider le pays à atteindre ses objectifs de développement des infrastructures en particulier l'ajout de 1 gigawatts de puissance au réseau électrique ivoirien.
Abidjan, Dakar, Accra, Douala, Lagos, Nairobi, Kampala, Conakry, Lilongwe, Freetown, Monrovia. Après avoir appelé leurs gouvernements à investir dans la vaccination des petites filles le 11 octobre et les avoir engagés à éradiquer la poliomyélite une fois pour toutes le 24 octobre, la société civile à travers l'Afrique s'est assuré, le 12 Novembre, que les vaccins contre la pneumonie figurent parmi les priorité sur l'agenda de la Santé.
Pour commémorer la Journée Mondiale contre la Pneumonie, des organisations de plus de dix pays réclament une augmentation de leurs budgets destinés au financement local des vaccins contre la pneumonie et des programmes de vaccination de routine, mais aussi au renforcement des systèmes de santé.
La vaccination reste la stratégie la plus efficace pour prévenir la pneumonie, même si elle est une maladie traitable. Pourtant, la maladie ne reçoit toujours pas l'attention dont elle a tant besoin et continue d'être la principale maladie mortelle des enfants de moins de cinq ans; plus que le paludisme, le VIH / SIDA et la rougeole combinés.
« Nous devons élargir la sensibilisation et appeler nos gouvernements à augmenter leurs budgets destinés au financement local de la vaccination, à améliorer les politiques de vaccination et à élargir la couverture de la vaccination de routine, parce que beaucoup trop d'enfants continuent de mourir de la pneumonie", affirme Abdul Swaray de Children Advocacy Forum - Sierra Leone.
Les vies de plus d'un million d'enfants auraient pu être sauvées chaque année si la prévention et le traitement des personnes atteintes de pneumonie étaient largement introduits dans les pays les plus pauvres du monde, surtout en Afrique et Asie du Sud.
Certains pays comme le Kenya, l'Ouganda et la Zambie ont élaboré des plans au niveau de leurs régions et au niveau national pour intensifier leurs actions de lutte contre la pneumonie. Beaucoup d'autres ont intégré des actions spécifiques à la lutte contre la pneumonie dans leurs stratégies nationales portant sur la santé infantile et la survie de l'enfant.
Ces efforts sont toujours insuffisants étant donné les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs du Plan D'Action Mondial contre la Vaccination, et éradiquer définitivement la maladie. Seules une plus grande volonté politique et des ressources nationales plus importantes assureront que la déclaration d'Addis-Abeba sur la Vaccination que les chefs d'Etats africains ont approuvée en janvier 2017 ne soit pas seulement un mot, mais plutôt qu'elle serve vraiment à maintenir des enfants en vie.
La Cour suprême du Kenya a validé l’élection présidentielle d'octobre dernier et la réélection de Kenyatta, le lundi 20 novembre 2017. Elle a rejeté les deux recours demandant l'invalidation de la présidentielle à laquelle a refusé de participe l’opposant Raila Odinga.
Elle valide ainsi la victoire d'Uhuru Kenyatta, le chef de l'État sortant, réélu à la tête du pays avec plus de 98 % des voix.
Le juge David Maraga, qui a annoncé le verdict des six magistrats de la Cour, a précisé qu'elle avait rejeté les deux recours en annulation en les jugeant non fondés. Lesquels recours avaient été déposés par un homme d'affaires associé à un ancien député proche de M. Odinga et par deux responsables d'ONG. Ils arguaient que la Commission électorale (IEBC) aurait dû procéder à une nouvelle sélection de candidats, après l'annulation de la première élection du 8 août. Ils mettaient également en cause le manque d'indépendance de cet organe, incapable à leurs yeux de garantir un scrutin équitable.
Cette décision, pour laquelle le jugement détaillé sera rendu ultérieurement, signifie que le président kenyan, 56 ans, au pouvoir depuis 2013, sera investi le 28 novembre pour un nouveau mandat de cinq ans.
Daniel Coulibaly
A l’invitation du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, le président togolais se rendra, ce lundi, en fin de matinée, à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour une visite d’amitié et de travail, annonce l’AIP.
Les deux chefs d’Etat aborderont certainement au palais de la présidence d’Abidjan Plateau, les questions liées au renforcement de la coopération politique, économique et sociale entre les deux pays. La stabilité dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à travers la résolution de la crise politique au Togo, sera certainement, à l’ordre du jour de cette visite d’amitié et de travail.
Depuis trois mois, une coalition de 14 partis politiques togolais tient des marches pour exiger le retour à la Constitution du Togo de 1992 qui consacre un scrutin à deux tours et la limitation de mandat à deux. Des milliers de manifestants avaient battu le pavé, samedi, selon le communiqué du ministère de sécurité togolais.
Une médiation sous régionale conduite par le Ghana a quitté mercredi, le Togo après avoir rencontré Faure Eyadema et une délégation des 14 partis de l’opposition. Quand, le président de l’Union africaine, Alpha Condé avait affirmé vendredi sur une radio internationale française, sa disponibilité à recevoir dans les jours à venir les différents acteurs de la crise togolaise.
Elu à la tête de la CEDEAO, le 5 juin, en remplacement de la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, lors du 51e sommet des chefs d’Etat de la Cedeao à Monrovia, le président togolais ambitionne de travailler à la libre circulation des personnes et des biens avec notamment la mise en application les dispositions du Protocole relatif à la libre circulation des personnes, du droit de résidence et d’établissement, l’établissement de la carte d’identité biométrique et la suppression des barrières non tarifaires et la mise en œuvre du Tarif extérieur commun (TEC).
Les premiers migrants que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a réussi à évacuer de la Libye seront accueillis en France début janvier. Il s'agit de 25 personnes en provenance de l'Érythrée, de l'Éthiopie et du Soudan.
C’est ce qu’a confié Pascal Brice le directeur général de l'Office français de protection de réfugiés et apatrides (Ofpra), à l'issue d'une mission à Niamey, lundi 20 novembre, à l’AFP.
Cette action de l Ofpra intervient dans un contexte où des migrants sont vendus comme esclaves aux enchères en Libye, où règne le chaos, et qui a provoqué une forte émotion, suscitant des réactions indignées à travers le monde.
Ces réfugiés, arrivés à Niamey le 11 novembre, avaient bénéficié de la première évacuation de Libye menée par le HCR. Il s'agit d'un groupe de 25 personnes, Érythréens, Éthiopiens et Soudanais, et comprenant "15 femmes et quatre enfants", a précisé Pascal Brice, au terme de cette mission qui a également permis d'entendre 47 réfugiés vivant actuellement au Niger.
Le HCR avait présenté à l'Ofpra une liste de personnes repérées pour leur besoin de protection et celles qui seront retenues, après une évaluation sécuritaire, obtiendront le statut de réfugié "très rapidement" après leur arrivée en France, a précisé Pascal Brice.
Ils seront d'abord hébergés en structures collectives, "le temps de leur donner un certain nombre de clés sur la vie en France", a-t-on précisé à la DGEF (Direction générale des étrangers en France) qui coordonne l'opération de réinstallation.
Après ce sas de quelques mois, une nouveauté dans les processus de réinstallation, ils seront orientés vers des logements classiques. "C'est d'abord une manière de sauver des personnes qui sortaient d'un véritable enfer, avec des tortures, des viols, des enlèvements d'enfants", a ajouté M. Brice.
Daniel Coulibaly/Source AFP
Au lendemain des manifestations de masse exigeant le départ de Robert Mugabe, le président zimbabwéen a été démis, dimanche 19 novembre, de ses fonctions à la tête de la Zanu-PF, le parti au pouvoir, et exclu de ce même parti. Sa femme, la Première dame, Grace Mugabe, a, elle aussi, été évincée du parti lors d’une réunion d’urgence, laquelle s'est achevé par une célébration.
La Zanu-PF a lancé un ultimatum au "camarade Bob", qui, à 93 ans, s'accroche au pouvoir malgré le coup de force de l'armée de mercredi et le début de son assignation à résidence : il a jusqu'à lundi midi pour quitter la présidence du pays.
Une place de plus. La Côte d’Ivoire passe du 21ème rang en 2016 au 20ème rang en 2017 sur 54 pays africains en matière de gouvernance globale, indique l'Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) de 2017, publié ce lundi 20 novembre par la Fondation Mo Ibrahim.
Cette Fondation, créée en 2006 afin de promouvoir l'importance cruciale du leadership et de la gouvernance en Afrique, propose, à travers l'IIAG une évaluation annuelle de la qualité de la gouvernance dans les pays africains, et représente le recueil de données le plus complet sur la gouvernance en Afrique.
Si ce rapport 2017 révèle que la trajectoire de la Gouvernance globale reste positive sur le long terme (2007-2016) au niveau du continent, il salue surtout une « progression accélérée » de la Côte d’Ivoire en matière de gouvernance globale sur les cinq dernières années.
Une tendance positive qui a valu au pays du président Alassane Ouattara d’atteindre encore cette année un score de 54,2 (sur 100,0) en gouvernance globale en 2017, contre de 53,3 en 2016.
Selon le rapport, dont des extraits ont été transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ), La Côte d’Ivoire qui s’adjuge d’un score supérieur à la moyenne africaine (50,8) et à la moyenne régionale pour l’Afrique de l’Ouest (53,8), a réalisé son meilleur score de catégorie en Sécurité et État de droit (58,9), mais son score le plus faible en Développement Économique Durable (50,0).
Chose importante à signaler, le pays a réalisé son meilleur score de sous-catégorie en Sécurité nationale (82,7), avec une accélération de la progression sur les cinq dernières années, pour tendance moyenne annuelle de +2,05, contre une tendance moyenne annuelle de +1,40 pour la dernière décennie. Mais le pays réalise aussi son score le plus faible en Secteur rural (39,2).
Des progrès qui s’explique, selon la Fondation Mo Ibrahim par l’amélioration de l’ensemble des quatre catégories : « Sécurité et État de droit (tendance moyenne annuelle de +1,82), Participation et Droits Humains (tendance moyenne annuelle de +1,50), Développement Économique Durable (tendance moyenne annuelle de +0,99) et Développement Humain (tendance moyenne annuelle de +1,31) ».
100 indicateurs
« L’Indice 2017 montre que la gouvernance globale continue de progresser sur le continent africain. C’est une bonne nouvelle. Néanmoins, le ralentissement, voire parfois le recul, dans de nombreux pays, et dans certains domaines clés de gouvernance, appelle une vigilance renforcée et la poursuite de nos efforts. Sinon, nous pourrions voir s'évanouir les progrès obtenus jusqu'ici », a déclaré Mo Ibrahim, fondateur et président de la Fondation Mo Ibrahim.
L'IIAG de 2017 compte 100 indicateurs issus de 36 institutions de données indépendantes d'Afrique et du monde entier. Il examine plus particulièrement dans quelle mesure les trajectoires observées au cours des cinq dernières années (2012-2016), tant au niveau des pays que des indicateurs, confirment ou infirment les tendances structurelles de la décennie. Tous les scores indiqués dans l’IIAG sont sur 100 ; 100 étant le meilleur score possible.
Sur les dix années écoulées, 40 pays affichent une progression conséquente en termes de Gouvernance globale. Dans la seconde moitié de la décennie, 18 d'entre eux, correspondant au total à 58 % de la population du continent, notamment la Cote d’Ivoire, le Togo, le Maroc, la Namibie, le Nigeria et le Sénégal, réussissent même à accélérer le rythme, permettant ainsi au continent d’atteindre en 2016 son meilleur score depuis 2000 (50,8 sur 100).
Toutefois, sur les cinq dernières années, au niveau du continent, le rythme annuel moyen d’amélioration de la Gouvernance globale ralentit. Sur ces 40 pays, plus de la moitié (22) ralentissent le rythme, comme le Rwanda et l’Ethiopie, voire même basculent vers le déclin, comme Maurice, le Cameroun, Djibouti, le Congo ou l’Angola, sur la seconde partie de la décennie.
En outre, pour 8 des 12 pays dont le niveau de Gouvernance globale se détériore sur la décennie, la situation empire en seconde moitié de la décennie, notamment, outre la Libye ou la RCA, le Ghana, le Mozambique ou la Mauritanie.
Tous les scores indiqués dans l’IIAG sont sur 100,0 ; 100,0 étant le meilleur score possible.
L’IIAG 2017 porte sur 54 pays africains. Le Soudan et le Soudan du Sud ont été inclus pour la première fois dans l’IIAG de 2015. Aucune donnée concernant le Soudan du Sud n’est disponible pour la période qui précède la sécession en 2011.
Les données de l’IIAG sont affinées chaque année, sur une base méthodologique ou selon l’inclusion ou l’exclusion d’indicateurs donnés. La totalité de l’ensemble de données de l’IIAG est révisée rétrospectivement chaque année, conformément aux meilleures pratiques. Toute comparaison entre années doit donc être entièrement réalisée sur la base de l’ensemble de données de l’IIAG de 2017.
Armand Tanoh
L’inspecteur général adjoint des services judiciaires et pénitentiaires, Kouassi Konan Ernest a déclaré jeudi, à Yamoussoukro que le constat en matière d’exécution des peines pécuniaires en Côte d’Ivoire est peu reluisant et est estimé à moins de 1%.
M. Kouassi Konan s’exprimait à l’occasion d’un atelier de formation sur l’établissement des pièces d’exécution et de réflexion sur l’adoption d’une stratégie pour un meilleur recouvrement des amendes judiciaires et forfaitaires.
Il a expliqué que cette situation est due au manque de volonté des condamnés de payer la somme d’argent fixé par les tribunaux. Un manque à gagner estimé à plusieurs milliards F CFA, selon les acteurs de la justice.
Le représentant du grade des Sceaux a rappelé que la vocation de toute décision de justice est d’être exécutée. Aussi, a-t-il invité les acteurs de la justice et des ministères techniques présents à conjuguer leurs efforts et à trouver des solutions efficaces pour aboutir à un taux de recouvrement amélioré des amendes prononcées.
Organisé par le programme pour le renforcement du système judiciaire en Côte d’Ivoire (ProJustice), en collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits de l’homme (MJDH) pour booster la stratégie de recouvrement des amendes judiciaires et de renforcer les finances publiques notamment la justice.
« Il s’agit pour nous de faire disparaître ce qui parait comme un sentiment d’injustice et de donner des moyens supplémentaires à la justice pour poursuivre la réforme de modernisation », a souligné le chef de projet ProJustice, Daniel Dobrovoljec,annonçant pour bientôt la fin du projet financé par l’USAID.
L’atelier de réflexion sur l’adoption d’une stratégie pour un meilleur recouvrement des amendes judiciaires et forfaitaires va durer deux jours. Il sera l’occasion pour les magistrats, les greffiers et les représentants des ministères techniques de faire l’état des lieux des recouvrements des amendes judiciaires, de relever les difficultés, et de s’accorder sur les mécanismes efficaces de recouvrement des amendes judiciaires en Côte d’Ivoire.
AIP
Alors que le président zimbabwéen avait, selon son entourage, «accepté de démissionner» après trente-sept au pouvoir et une semaine de crise marquée par un coup de force militaire et le désaveu de tous ses soutiens, il vient de conclure son interview sans annoncer sa démission.
Au contraire même, il a indiqué qu'il présiderait le mois prochain le congrès de son parti. «Le congrès doit se tenir dans les prochaines semaines. J'en présiderai les débats», a-t-il déclaré à la surprise générale, quelques heures après avoir été démis de ses fonctions de président de la Zanu-PF.
Une annonce qui a déplu à la population. En effet, les anciens combattants appellent les Zimbabwéens à manifester après le discours de Mugabe. «Ce discours était totalement déconnecté de la réalité. Nous soutiendrons toute procédure de destitution et appelons à manifester mercredi», a déclaré à l'AFP le chef de la puissante association de vétérans, Chris Mutsvangwa.
Robert Mugabe, 93 ans et plus vieux chef de l'Etat en exercice au monde, semble s'accrocher à son siège. Pourtant, il est vivement poussé vers la sortie. Plus tôt dans la journée, son parti, la Zanu-PF, lui avait lancé un ultimatum: elle l'a menacé d'engager une procédure de destitution s'il ne démissionnait pas d'ici lundi à la mi-journée. Son parti l'a lâché après la prise de contrôle du pays mercredi par l'armée et son assignation à résidence.
Les militaires, soutiens jusqu'alors indéfectibles du régime, sont passés à l'action à la suite de l'éviction le 6 novembre du vice-président Emmerson Mnangagwa, devenu l'ennemi politique de la Première dame dans la course à la succession de Robert Mugabe. La roue a tourné dimanche. Emmerson Mnangagwa a été nommé président par interim de la Zanu-PF, en remplacement de Robert Mugabe, quant à Grace Mugabe elle a été exclue du parti.
Source : AFP
La Chambre de commerce et d’industrie du Portugal Côte d’Ivoire conduira du 25 au 30 novembre une mission économique à Abidjan, annonce l'AIP. La délégation de cette Chambre conduite par son Vice-président, Pedro Cudell vient notamment participer au forum économique organisé à l’occasion du Sommet Afrique-Union Européenne.
Le groupe Compal-Sumol, la plus grande entreprise agro-alimentaire du Portugal a également décidé de dépêcher à Abidjan, du 21 au 25 novembre 2017, son vice-président du comité exécutif, José Tomaz pour prospecter le marché ivoirien.
Cette visite fait suite à l’appel à découvrir le dynamisme du marché ivoirien lancé par le Président Alassane Ouattara au cours du forum qui s’est tenu à Lisbonne, le 13 septembre 2017, à l’occasion de sa visite d’Etat au Portugal.
Le groupe Compal-Sumol existe depuis 1945 et emploie à ce jour plus de 1500 personnes dans ses usines situées au Portugal, en Angola, au Mozambique, au Maroc et vend ses produits dans plus de 70 pays à travers le monde.
Il ambitionne de s’installer en Côte d’Ivoire, à terme, pour la fabrication de jus à partir des fruits produits en Côte d’Ivoire. Mais pour l’heure le groupe s’intéresse à la possibilité d’importation au Portugal de fruits locaux en vue de leur transformation.
Ces délégations portugaises auront des rencontres avec de Hautes personnalités ivoiriennes ainsi qu’avec le CEPICI, la CGECI, le Conseil national des Exportateurs, les responsables des filières fruits et effectueront une visite du SARA pour s’imprégner du dynamisme du marché ivoirien dans le secteur de l’agriculture.
Le président du Conseil économique et social du Portugal en visite en Côte d’Ivoire
Par ailleurs, à l’invitation de son homologue ivoirien, le président du Conseil économique et social du Portugal, Antonio Correia De Campos effectuera une visite de travail et d’amitié, à Abidjan, du 21 au 23 novembre. La visite sera notamment l’occasion de renforcer la coopération entre les deux Institutions. Les deux présidents procéderont ainsi à la signature d’une importante convention de coopération destinée à la promotion des actions de partenariat, de concertation et de coordination entre leurs institutions.
Aux termes de cet accord, le premier du genre dans l’histoire des relations entre les deux chambres consultatives, le président Charles Koffi Diby et son hôte conviendront de procéder à des échanges d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques. Les deux parties s’engageront à coopérer pour une convergence de vue au sein des instances internationales, pour élargir leur cadre de concertation et promouvoir le renforcement des capacités de leurs personnels.
Par ailleurs, le Premier ministre portugais, Antonio Costa effectuera les 29 et 30 novembre 2017, une visite en Côte d’Ivoire dans le cadre du 5éme Sommet Union Africaine – Union Européenne. Cette visite, la première d’un chef de l’exécutif portugais sur les bords de la lagune Ebrié intervient deux mois après la visite d’Etat au Portugal du président Alassane Ouattara.