Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les travaux de construction de l'échangeur du Carrefour Solibra d'Abidjan, ou "ehcnageur de l'amitié Ivoiro-Japonaise", sont désormais passé en phase de plein régime, avec l'ouverture de voies de déviation autour du chantier.

Le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, Amédé Kouakou  s’est rendu mercredi au niveau du carrefour Solibra pour s’imprégner du plan de circulation mis en place par les ingénieurs en charge de la réalisation de ce projet, rapporte l'AIP.

Sur place, des voies de déviation ont été faites en vue de permettre la poursuite des travaux de cette importante infrastructure et la circulation des usagers.

"Les travaux ont effectivement démarré"

«Les travaux ont effectivement démarré. Le Gouvernement a été saisi comme quoi le plan de circulation qui a été mis en place créait des désagréments notamment aux commerçants installés dans la zone du chantier. Nous sommes venus avec nos équipes pour voir ce qui a été mis en place », a souligné le ministre.

Il a précisé que le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing qui est de deux fois trois voies a été réduit en deux fois deux voies en vue de permettre la bonne exécution des travaux et la circulation des usagers.

«Nous savons que normalement le boulevard Valéry Giscard d’Estaing est fait deux fois trois voies. Le plan que nous avons mis en place ramène à deux voies de chaque côté. Nous avons vu qu’il y a des endroits où il faut apporter quelques corrections. Nous avons donné des instructions en la matière », a relevé Amédé Kouakou.

Il a, par ailleurs, demandé aux ivoiriens de faire des sacrifices car la réalisation de ce genre d’ouvrage  dans une ville comme Abidjan ne peut pas passer inaperçue. « Nous voudrions dire aux ivoiriens que c’est un ouvrage important qui est en train d’être fait pour faciliter la circulation à Abidjan. On ne peut pas construire ce genre d’ouvrage sans créer des désagréments dans une grande ville comme Abidjan », a-t-il prévenu.

Livraison, 2019

Selon le ministre, les travaux sont prévus pour se terminer octobre en 2019 et la fondation du chantier en septembre 2018. Il a promis qu’au fur à mesure de l’avancement des travaux, les conditions de circulation vont s’améliorer.

L’infrastructure d’une valeur de 28 milliards de F Cfa est financé à hauteur de 25,2 milliards de F FCA par le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) conformément à l’accord de don conclu en 2015 entre la Côte d’Ivoire et l’institution japonaise de développement.

Situé à la jonction des boulevards Vge et De Gaulle, l’ouvrage sera composé de deux plateformes dénivelés. L’une dans le sens Treichville-Aéroport et l’autre dans le sens pont De Gaulle- Aéroport avec des longueurs respectives de 312 et 210,6m.

La réalisation de cette infrastructure s’inscrit dans la mise en œuvre d’un programme de dotation de la ville d’Abidjan d’infrastructures nouvelles de qualité, en vue d’une amélioration de la fluidité de la circulation des personnes et des biens, d’une meilleure connectivité des pôles économiques et d’une amélioration de la compétitivité des acteurs économiques, rappelle-t-on.

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Une publication de Niyel pour mettre en évidence les initiatives entreprises en faveur de la transparence, la participation citoyenne et la redevabilité en Afrique de l'Ouest.

Alors que les expériences en matière de gouvernance sont examinées en long et en large et diffusées dans le monde entier, l'Afrique de l'Ouest n'a pas laissé de trace perceptible concernant la transparence, la participation citoyenne et la redevabilité en dépit du fait que la région soit riche d'expériences qui pourront grandement contribuer à la réflexion pour la communauté du développement dans son ensemble.

S'appuyant sur une revue approfondie de la littérature et la tenue d'entretiens avec plus de 30 organisations leaders ainsi que des agents de l'Etat et des bailleurs de fonds des trois pays, le "Changement Social au Ghana, au Sénégal et au Burkina Faso : Succès ? Echec ? Ou Processus en Cours ?" est un rapport illustré qui résume le point de vu unique de l'Afrique de l'Ouest sur le changement social. 

Comment se produit le changement ? Quels sont ses déclencheurs ? Pouvons-nous identifier son point critique ? Existe-t-il une formule qui peut être reproduite ? Telles sont les questions que se posent tous les défenseurs des droits de l'homme et les acteurs du développement. La société civile et les gouvernements en Afrique de l'Ouest offrent un ensemble unique de précieuses expériences, de pratiques, d'initiatives, d'outils et de lacunes persistantes dans ses tentatives d'établir un programme de bonne gouvernance " a déclaré Valérie Gnide Traoré, Directrice Exécutive de Niyel, lors de la publication du rapport à Dakar.

Cette étude fait la lumière sur les efforts que les organisations de la société civile en Afrique de l'Ouest et leurs partisans consacrent à la réalisation d'une plus grande justice sociale. En parlant de son contenu, Nafissatou Traore, l'auteure principale explique que "le rapport met en lumière les mécanismes nationaux et régionaux existants, les initiatives du gouvernement ainsi que des organisations de la société civile et des mouvements sociaux ayant du succès et se penche enfin sur les défis persistants en matière de redevabilité. Il présente des études de cas de trois pays et décrit leur processus de changement et les éléments clés qui ont contribué à leur succès." 

La Fondation William et Flora Hewlett a commandité ce rapport pour mieux apprendre de ce qui renforce la redevabilité entre les citoyens et leurs gouvernements en Afrique de l'Ouest. Ce rapport permettra de mieux renseigner les subventions allouées dans le cadre de leur programme 'Global Development and Population' dans la région.

Par Par Nafissatou Traoré, Abdou Salam Thiam, Deogratius Odié et Laetitia Sadiya Badolo

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Quatre blessés ont été enregistrés dans le crash d’un hélicoptère dans le quartier Jean Folly, commune de Port-Bouët, précisément au carrefour ‘’mobiboir’’ non loin de l’axe Abidjan-Grand Bassam, a appris l’AIP de sources concordantes.

L’avion privé de type « Aloès » a été maintenu dans sa chute par des files électriques avant de planter le nez  dans une magasin de vente de téléphones portables.

Quatre blessés dont trois de l’équipage et un riverain ont été enregistrés et évacués d’urgence par les services médicaux, rapporte la source.

En octobre, dans la même commune, un avion cargo, qui avait à son bord 10 membres de l’équipage, avait un crash aux larges de la mer lors de son atterrissage, causant la mort de cinq personnes et cinq autres blessés, rappelle-t-on.

AIP

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Un Forum a réuni des décideurs africains et des partenaires internationaux au développement, afin de discuter des stratégies destinées à vaincre la faim et la malnutrition en Afrique, le 12 décembre 2017, à Cotonou. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'État chargé du Plan et du Développement de la République du Bénin et le Dr. Saulos Klaus Chilima, vice-président de la République du Malawi co-présideront la première réunion du Forum Malabo Montpellier au Bénin, étaient à cette rencontre. 

«Nous sommes ravis d'accueillir la réunion inaugurale du Forum Malabo Montpellier au Bénin. L'Union africaine et la Déclaration de Malabo nous ont prescrit des objectifs clairs, à savoir l'amélioration de la productivité agricole, la réduction de moitié de la pauvreté et l'éradication de la faim. Pour atteindre ces objectifs, la collaboration sera fondamentale. », a déclaré le Dr. Saulos Klaus Chilima.

Pour Abdoulaye Bio Tchané, ce forum est l'une des rares plateformes de haut niveau en Afrique dédiées au dialogue et à l'échange fondé sur des données factuelles sur des questions cruciales de sécurité alimentaire et de croissance agricole.

«(…) Cette réunion inaugurale nous permettra d'examiner les enseignements en matière de politiques et de programmes susceptibles de garantir que nous créons l'environnement idéal permettant aux africains de gagner la lutte contre la malnutrition. », ajouté M. Tchané.

Plusieurs pays africains ont réussi à réduire sensiblement la malnutrition ces dix dernières années, prouvant ainsi que la lutte contre la malnutrition peut être gagnée. Le Sénégal, le Ghana et le Rwanda ont réduit de plus de 50 % le nombre de personnes sous-alimentées et celui d'enfants émaciés et souffrant de retard de croissance entre 2000 et 2016, selon l'Indice de la faim dans le monde.

Toutefois, en Afrique subsaharienne, la sous-alimentation a touché 224 millions de personnes en 2016, ce qui représente 25 % des personnes sous-alimentées dans le monde. Pour arrêter cette souffrance, il est essentiel que les décideurs politiques tirent des enseignements des pays qui réalisent des progrès dans la lutte contre la faim et la malnutrition.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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En plus du recrutement exceptionnel  de 900 agents journaliers, le ministère de la Fonction publique a ouvert plusieurs autres concours professionnels, annonce l'AIP.

Il s’agit de 14 types de concours professionnels exceptionnels d’accès à l’emploi de conseiller d’éducation préscolaire et primaire, de professeur de lycée,  d’accès aux grades A5, A6, A7 pour les enseignants de l’enseignement supérieur de grade A4,  les fonctionnaires  du secteur éducation formation, du secteur de santé et  ceux de l’administration générale de grade A4.

Les inscriptions qui sont reçues en ligne, sur le site du ministère de la Fonction publique (fonctionpublique.gouv.ci)  depuis le vendredi 08 décembre prennent fin le 29 décembre 2017, délai de rigueur, indique un communiqué.

Les postulants sont invités à se rendre sur le site du ministère de la Fonction publique pour voir également les conditions de candidature et la liste des dossiers à fournir.

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Vision ! Un autre champion ivoirien à la conquête de l’Afrique. La Compagnie Financière Africaine (Cofina), première institution africaine de mésofinance, fondée et dirigée par l’Ivoirien Jean-Luc Konan, démarre ses activités dans un sixième pays en cette fin d’année 2017 : le Congo Brazzaville. Après le Sénégal, la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Mali, Cofina poursuit son développement sur le continent, en ciblant, cette fois-ci, avec une nouvelle filiale, sur le marché de l’Afrique centrale.

Ambition

Cofina Congo a pour ambition de révolutionner le marché financier congolais en proposant à ses clients une offre de produits innovants et un service personnalisé à la clientèle. Cette nouvelle offre s’adresse à un large éventail de clients aux profils variés. Petites et moyennes entreprises (PME), petites et moyennes industries (PMI) et particuliers pourront bénéficier d’un accompagnement sur mesure en fonction de leurs besoins.

L’équipe de Cofina Congo est constituée de 48 personnes dont 28 hommes et 20 femmes. Ils pourront s’appuyer sur un réseau de quatre points de vente : trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire. Un réseau qui sera amené à grandir au cours des prochains mois pour satisfaire la demande sur le territoire congolais.

« L’ambition de Cofina est de devenir un acteur économique qui favorise une montée en gamme des services financiers en Afrique. En investissant dans le secteur privé déjà très dynamique, nous participons à la formalisation du marché des affaires africain. Cofina fait de l’inclusion financière son premier cheval de bataille », affirme Jean-Luc Konan, fondateur de Cofina et également Président du Conseil d’administration de la nouvelle filiale congolaise.

20 ans d’expérience

Son expérience de plus de 20 ans dans le secteur bancaire fait de lui un expert des systèmes financiers en Afrique. Passé par BNP Paribas, Citibank puis Barclays pour la zone Afrique de l’Ouest, il a également dirigé les implantations d’Ecobank puis de UBA au Gabon et au Sénégal en tant que Directeur général. C’est après avoir quitté ce dernier poste que Jean-Luc Konan décide en 2013 de lancer Cofina et d’en faire le modèle panafricain de la finance inclusive.

Ahmed Traoré

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Le Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville a enregistré ses premiers diplômés en BTS. L’établissement, géré par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), filiale du groupe industriel panafricain Eranove, a réalisé un taux de réussite de 95 % et 100% des étudiants admis au BTS Électrotechnique sont en stage dans des entreprises partenaires.

C’est suite à une démarche auprès des industriels et des entreprises des secteurs de l’électricité de Côte d’Ivoire que le CME a recréé, avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), le BTS Électrotechnique

« 100% des BTS sûrs d’être recrutés »

La CIE et le CME ont pour cela mis en place un contenu de formation adapté aux besoins des employeurs, des professeurs qualifiés, un partenariat avec l’institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INPHB) pour la sélection des bacheliers, et des partenariats avec des entreprises.

L’Objectif de cette initiative étant de répondre à la pénurie de techniciens dans ce secteur en forte demande de main d’œuvre. « 100% de nos BTS sont sûrs d’être recrutés », affirment les responsables de l’école.

Comment y accéder ?

« On accède au CME par concours organisé par l’Institut Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INPHB) avec qui nous avons un partenariat. Les étudiants qui passent le concours INPHB cochent CME et peuvent donc tenter leur chance dans les deux établissements ou ne choisir qu’un seul. Le mode de sélection et les épreuves sont les mêmes les coefficients sont légèrement différents pour le CME compte tenu de la spécificité des diplômes », a récemment expliqué à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), le directeur du CME, Paul Ginies.

Il faut aussi savoir que les études sont payantes au CME, le montant annuel de la scolarité étant de 1,2 million de FCFA, auquel il faut ajouter 50.000 FCFA d’inscription et 150.000 FCFA d’équipements (tenue, équipement de sécurité..).

La période de test à lieu au mois d’aout, et les personnes intéressées peuvent à cette période consulter les informations y afférentes sur les sites web du CME ou de l’INPHB.

« Ceci pourra évoluer dans l’avenir puisque d’autres diplômes sont en cours de construction (licence pro en 1 an avec le CNAM), cycle 1 année post BTS pour que les meilleurs puissent poursuivre à INPHB, semestrialisation ce qui permettrait de faire deux rentrées scolaires par an par exemple », laisse observer M. Ginies.

 

Séjournant récemment à Abidjan à l’occasion du Sommet Union Européenne - Union Africaine qui s’est tenu du 29 au 30 novembre, le directeur général du groupe Eranove, Marc Albérola, s’est dit très heureux de ce premier résultat. Cela démontre « la validité du modèle que nous déployons en matière de formation pour à la fois répondre au défi du chômage des jeunes et à la pénurie de main d’œuvre dans la plupart des métiers techniques, qui sont pourtant essentiels au développement économique », dit-il.

Armand Tanoh

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Après la Côte d’Ivoire, le Mali, le Gabon, la Guinée et le Tchad, c’était au tour du Burkina-Faso de recevoir le groupe Magic System pour deux concerts inédits à l’occasion de la célébration de leurs 20 ans de carrière. Les Magiciens ont saisi cette occasion pour lancer les activités de leur structure de production dénommée Gaou Production au Burkina Faso. Sans manquer d’exprimer leur engagement contre le réchauffement climatique.

Le groupe Magic System a profité de son passage au Burkina-Faso dans le cadre de sa tournée africaine « Magic Tour 20 ans », marquant la célébration de leurs 20 ans, pour lancer les activités de leur structure de production Gaou Production.

«Vous comprenez pourquoi cette étape du Burkina est très importante", a déclaré A’Salfo, le lead vocal du groupe musical ivoirien.
Pour cette énième étape de sa tournée africaine, Magic System a décidé de faire un clin d’œil scientifique au pays hôte, vu son rôle d’éco-citoyen, engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Ainsi des étudiants très enthousiastes ont été rencontrés à l’université de Ouagadougou pour écouter l’important message sur l’environnement le mercredi 06 décembre dernier.
En outre, les quatre garçons d’Anoumabo se sont rendus à Kamboincè, un village situé à environ 15 km de Ouagadougou où ils ont rencontré l’élite des élèves au Prytanée Militaire de Kadiogo (PMK).

Les 514 élèves de cet établissement militaire ont premièrement pensé à un "poisson d’avril», avant de se rendre compte de la réalité de la présence des Gaous dans leur école.

Le Prytanée Militaire de Kadiogo (PMK) est un établissement d’enseignement secondaire burkinabé dépendant du ministère de la défense qui a pour mission principale de former moralement, physiquement et intellectuellement des cadres militaires et civils pour servir la nation.IMG 20171212 WA0039

Le 9 décembre au stade municipal de Ouagadougou et le 11 décembre, jour de la fête nationale, au stade de Bobo Dioulasso ont été les dates arrêtées par le quatuor pour leur retour au Faso, 12 ans après. Ces deux concerts géants ont reçu le soutien de plusieurs artistes locaux dont Bil Aka Kora, Alif Naba, Smarty, Floby et bien d’autres.

Deux concerts au cours desquels A’Salfo, Manadja, Tino et Goudé ont fait vibrer le public qui a repris en cœur tous les titres chantés.

Apres le Burkina Faso, c’est le Togo qui accueillera le groupe Magic System les 16 et 17 décembre prochains.

 

Daniel Coulibaly/ Source Serv Com

 

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Le Centre d’Education pour une Société Durable (Centre ESD) en collaboration avec l’ONG « Œuvre et Restauration » a organisé un atelier d’informations et de renforcement de capacités de 120 jeunes ivoiriens sur les procédures pénales nationales et internationales, le samedi 09 décembre 2017, à Bouaké.

Cet atelier dénommé le «Meet Up » s'inscrit dans le cadre du projet « Observatoire Citoyen » financé par Open Society for West Africa (OSIWA).

Pour Arsène Ludovic, directeur exécutif du Centre ESD, cette initiative à Bouaké répond à un double objectif : le premier étant de voir les jeunes discuter sans complexe ni peur autour du procès de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, et de son ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé. Et surtout sur la question de justice internationale. Le second est de permettre aux jeunes de pouvoir se faire eux-mêmes leur propre opinion sur le procès qui se déroule présentement à la Haye.

Ouattara Kifory Inza et Tokpo Noël respectivement délégué départemental de Bouaké du Conseil National de Jeunes de Côte d’Ivoire et secrétaire à l’organisation adjoint de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké ont salué la tenue de cet atelier dans leur localité.

Par ailleurs, les propositions et résolutions de cette rencontre seront soumises au ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Emploi des jeunes et du Service civique et au ministre de la Solidarité en charge de la cohésion sociale en vue d’encourager l’implication et la participation des jeunes au processus de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire.

Cet atelier a réuni des partis politiques, des organisations communautaires, des associations estudiantines et des leaders d'associations, etc.

Rappelons que le Centre ESD a pour vocation de soutenir l’engagement civique et de formation politique des jeunes.

 

Daniel Coulibaly/ Source : Centre ESD

 

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Se projetant dans l'avenir, le ConsumerLab d'Ericsson présente la septième édition de son rapport annuel sur les tendances de consommation « Les 10 grandes tendances de consommation pour 2018 et au-delà».

Le rapport indique un changement de paradigme car les consommateurs s'attendent à ce que la technologie numérique fonctionne de plus en plus comme l'humain. Le langage corporel, l'expression faciale et l'intonation vont améliorer les fonctions vocales et tactiles pour contrôler l'interaction du consommateur avec les appareils technologiques, facilitant ainsi l'adaptation à des changements technologiques de plus en plus rapides.

Les 10 grandes tendances, pour 2018 et au-delà, sont :

1. Le corps comme interface utilisateur : plus de la moitié des utilisateurs actuels d'assistants vocaux intelligents croient que nous utiliserons bientôt le langage corporel, l'expression, l'intonation et le toucher pour interagir avec les appareils technologiques comme s'ils étaient des humains. Près de deux sur trois pensent que cela se produira dans trois ans seulement.

2. Une audition améliorée : 63 % des consommateurs souhaiteraient avoir des écouteurs qui traduisent les langues en temps réel. 52 % voudraient pouvoir bloquer le ronflement d'un proche.

3. De perpétuels débutants : 30 % disent que les nouvelles technologies les empêchent de maintenir leurs compétences à jour. Ils avouent toutefois que la technologie fait d'eux des experts instantanés. 46 % estiment qu'Internet leur permet d'acquérir des compétences plus rapidement que jamais, mais facilite tout aussi rapidement la perte de ces compétences.

4. La diffusion sur les médias sociaux : les médias sociaux sont pris d'assaut par les radiodiffuseurs traditionnels. Pourtant, la moitié des consommateurs affirment que l'intelligence artificielle serait utile pour vérifier les faits publiés sur les réseaux sociaux.

5. Des publicités intelligentes : l'intelligence extrême des publicités pourraient jouer en leur défaveur. Plus de la moitié des utilisateurs de la réalité augmentée ou virtuelle pensent que les publicités deviendront si réalistes qu'elles remplaceront les produits eux-mêmes.

6. Une communication troublante : 50 % pensent que ce serait effrayant de ne pas pouvoir différencier l'humain de la machine. 40 % seraient également effrayés par un smartphone capable de réagir à leur humeur.

7. Une société des loisirs : 32 % des étudiants et travailleurs pensent ne pas avoir besoin d'un emploi pour mener une vie prospère. 40 % souhaiteraient qu'un robot travaille et gagne de l'argent à leur place afin qu'ils puissent avoir du temps libre.

8. Les photos deviennent matérielles : imaginez être capable d'entrer dans une photo et revivre un souvenir. trois personnes sur quatre pensent que, d'ici cinq ans seulement, ils seront en mesure d'utiliser la réalité virtuelle pour se promener dans les photos de leurs smartphones.

9. Des rues dans le ciel : si les rues de la ville peuvent être obstruées par la circulation, le ciel reste libre. 39 % estiment que leur ville a besoin d'un réseau aérien pour les drones et véhicules volants. Mais ils sont presque autant à s’inquiéter qu'un drone leur tombe sur la tête.

10. Des appareils chargés de manière durable : le monde connecté nécessitera de l'énergie mobile. Plus de 80 % pensent que dans cinq ans seulement, nous aurons des batteries durables qui mettront fin aux préoccupations de charge.

Michael Björn, directeur de la recherche au ConsumerLab d’Ericsson, a déclaré : «Nous entrons dans une ère où les appareils n'ont, ni boutons ni commutateurs, ni besoin d'être contrôlés manuellement via un smartphone. En réalité, cela peut être considéré comme un changement nécessaire car il serait difficile pour les utilisateurs de devoir se familiariser avec une nouvelle interface utilisateur pour chaque appareil connecté à l'Internet des objets.

Aujourd'hui, vous devez connaître toutes les subtilités des appareils que vous utilisez. Mais à l'avenir, c'est plutôt les appareils qui vous connaîtront. Pour que cela devienne une réalité, les appareils doivent être capables de transmettre des données d'interaction humaine complexes à des systèmes de traitement de données basés sur le cloud et de répondre de manière intuitive en quelques millisecondes. Cela augmente les exigences en matière de connectivité de nouvelle génération. »

Les opinions émises dans le rapport « Les 10 grandes tendances de consommation pour 2018 et au-delà» reposent sur des travaux de recherche réalisés par le ConsumerLab d’Ericsson depuis plus de 22 ans, ainsi que sur des données issues d’une enquête en ligne menée en octobre 2017 auprès d’internautes avancés dans 10 grandes villes du monde. Bien que l’étude ne représente que 30 millions de citoyens, leur profil de « premiers adoptants » est important car il offre un éclairage intéressant sur les futures tendances.

 

Daniel Coulibaly/Source Ericsson

 

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