Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN

Le 18 mars prochain, les Russes sont appelés aux urnes pour désigner leur président. Vladimir Poutine est en lice pour un quatrième mandat. Mais la bataille semble être gagnée d’avance, car  l'actuel locataire du Kremlin n’a aucun véritable adversaire dans la course à la présidentielle.

La présidentielle russe était prévue pour décembre 2017, mais elle a été reportée à maintes reprises. Finalement, le mois de mars 2018 a été retenu pour ce scrutin, où l’actuel locataire du Kremlin est sans contexte le seul candidat de poids.

«Quand on vote pour Vladimir Poutine, on vote pour le leader de la nation, pour le chef qui ne s’abaisse pas à évoquer des thèmes aussi mesquins que la question du faible revenu de la population. Poutine, c’est celui qui relève la Russie qui était à genoux, celui qui repousse les manigances des Etats-Unis et de l’Europe, celui qui rattache la Crimée - et ça n’est d’ailleurs pas innocent si l’élection a lieu

le jour même du quatrième anniversaire du retour de la Crimée à la Russie. En réalité, il ne peut plus réaliser de nouveaux exploits, et donc l’idée est de conserver cette image de l’aigle qui vole très haut, qui a vaincu et convaincu le monde entier », explique Dmitri Orechkine, le politologue russe.

Déjà, les instituts de sondage donnent Vladimir Poutine gagnant dès le premier tour avec plus de 60 % des intentions de vote. Il est loin des autres adversaires tel que le candidat du Parti communiste, le directeur du « Sovkhoze Lénine », Pavel Groudinine (7,5%), qui arrive en deuxième position devant le nationaliste Vladimir Jirinovski (5,3%).

Le chef de l’Etat russe a nettoyé le champ politique et fait en sorte de n’avoir aucune opposition digne de ce nom.

Vladimir Poutine devient président pour la première fois, le 7 mai 2000. Après 18 années aux affaires, malgré les critiques, il reste populaire dans son pays et est régulièrement présenté comme le garant de la stabilité du pays.

 

Daniel Coulibaly

 

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Après avoir farouchement lutté pour l’annulation de l’élection de son rival, Uhuru Kenyatta, en septembre dernier, l’opposant Raila Odinga a annoncé le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 26 octobre prochain au Kenya. Il a expliqué avoir pris cette décision « dans l’intérêt des Kényans ».

Raila Odinga a décidé de ne plus participer à la prochaine présidentielle au Keyna. Il l'a fait savoir lors d’une conférence de presse ce mardi 10 octobre, accompagné de ses lieutenants de campagne. « Dans l’intérêt des Kényans, de la région et plus largement du monde, nous estimons que le mieux sera que la National Super Alliance (la Nasa, coalition de l’opposition, ndlr) soit absente de l’élection présidentielle prévue pour le 26 octobre 2017 », a-t-il justifié.

La Cour suprême kényane avait invalidé les résultats de l’élection présidentielle du 8 août ayant donné Uhuru Kenyatta vainqueur et exigé l’organisation d’un nouveau scrutin, le 1er septembre dernier. Ces résultats, délivrés par la Commission électorale indépendante (IEBC), donnaient gagnant Uhuru Kenyatta dès le premier tour avec 54,27% des suffrages, contre 44,74% pour Odinga.

Daniel Coulibaly

 

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