Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, SEM Haïdara Mamadou, a rencontré le 1er septembre 2019, à Atlanta, les Ivoiriens de la ville, à l’occasion d’une rencontre avec les Responsables des Associations ivoiriennes et au cours du diner organisé en son honneur par la communauté ivoirienne d’Atlanta.

Il ressort de ces rencontres la volonté du Chef de la Mission diplomatique ivoirienne de doter Atlanta d’un Consulat Honoraire et de créer un cadre de communication entre l’Ambassade et les ressortissants ivoiriens de la ville.

Sur les questions abordées, notamment le problème de la déportation des ressortissants ivoiriensl’Ambassadeur a invité les différents Responsables d’Associations de la communauté ivoirienne à sensibiliser davantage les membres de la diaspora ivoirienne au strict respect des lois des Etats-Unis. Le non-respect de la législation pouvant aboutir à des décisions radicales telles que la déportation et l’emprisonnement.

Sur la mobilisation des compétences ivoiriennes aux Etats-Unis, l’Ambassadeur a révélé qu’il a initié des actions de sensibilisation auprès de ses compatriotes depuis sa prise de fonction, d’où le recensement des compétences à travers notamment, l’organisation du Forum des Compétences sur l’Entrepreneuriat qui sera à sa troisième édition en 2020. L’Ambassadeur Haidara a décidé que cette troisième Edition soit délocalisée à Atlanta.

Au plan consulaire, l’Ambassadeur a indiqué qu’au niveau de la cartographie consulaire, il y a des zones de fortes concentrations d’Ivoiriens dont Atlanta, après Washington, DC et New-York.

Les deux dernières zones citées étant couvertes, il a invité ses compatriotes à réfléchir au choix d’une personnalité dont le profil pourrait être proposé aux Autorités ivoiriennes pour la nomination d’un Consul Honoraire à Atlanta.

Dernier point abordé à cette rencontre, celui du renouvellement des cartes nationales d’identité ivoiriennes, arrivées à expiration. Comme à Abidjan, les Ivoiriens résidant aux Etats Unis, sont invités à patienter en attendant les nouvelles dispositions en la matière.

Il convient de noter que ce rendez-vous avec les Ivoiriens d’Atlanta a également permis à l’Ambassadeur d’évoquer le renforcement de la diplomatie économique entre la Côte d’Ivoire et les Etats Unis. A ce sujet, le représentant de l’Etat ivoirien a dit être déterminé à impliquer ses compatriotes à la réussite de chacune des actions menées dans ce sens.

M.C

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Boribana à Attécoubé. Les travaux du 4ème pont d’Abidjan devant relier les communes de Yopougon et Adjamé en passant par Attécoubé, sont désormais en plein régime, comme constaté par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net). Sur un viaduc construit sur la lagune pour faciliter le déplacement des engins lourds de construction, les travailleurs sont visibles en pleine action.

Fiche technique

Ce pont d’une longueur totale de 7,5 km, s’étendra de Yopougon Sideci (entre le commissariat du 16ème arrondissement et le cinéma Saguidiba), à Adjamé Indénié, à la lisière de la commune du Plateau.

D’un montant de plus de 130 milliards FCFA, le projet permettra de désenclaver Yopougon et organiser la circulation dans Yopougon autour d’un axe structurant qui traverse tout le quartier d’ouest en Est et qui permettra la mise en place d’un deuxième axe transversal Est-Ouest à l’intérieur de la commune qui désengorgerait les entrées Nord-Sud se connectant sur l’Autoroute du Nord.

2x3 voies

De façon spécifique, il s’agira de construire une chaussée 2×3 voies y compris la réalisation des ouvrages de redressement (échangeurs) au croisement avec les voies principales existantes du côté de Yopougon sur une longueur de 4,025 km.

Il s’agira aussi de construire un viaduc sur la baie du Banco d’une longueur de 0,794 km, un échangeur ou bretelle à la traversée du Bd de la paix, une chaussée 2×2 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié sur une longueur de 0,875 km, une trémie (tunnel) sur le boulévard Nandjui Abrogoua et un aménagement du TPC (20 m) qui constituera une réservation pour le projet de transport urbain d’Abidjan (TUA2).

Pour la réalisation de ce projet, la Banque africaine de développement (BAD) avait accordé en 2017 un important prêt à la Côte d’Ivoire, indique-t-on.

AT

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L’opérateur de téléphonie, Orange, consolide, de plus en plus, sa position de leader dans le secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire. Selon le rapport des statistiques du marché des télécommunications en Côte d'Ivoire (2e trimestre 2019) de l’Autorité de régulation du secteur des télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci), publié recemment, et relayé par africadaily.info, Orange Côte d’Ivoire occupe la première place en termes de personnes abonnées, d’internet et de transactions financières mobiles.

Ces statistiques de l’Artci sur le second semestre 2019 du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire indiquent que sur 35,9 millions d’abonnés, Orange CI arrive en tête avec 14,9 millions de personnes. 12 millions pour MTN-CI et 8,8 millions d’abonnés pour Moov-CI.

En termes de transactions financières via le mobile, Orange est en tête avec 8,3 millions sur 14,7 millions de clients,  contre 4,7 millions pour MTN et 1,6 million d’utilisateurs pour Moov.

En ce qui concerne l’internet fixe et mobile, Orange est toujours en pole position avec un total de 193 788 d’abonnés fixe sur 195 969 de personnes connectées. VIPNET, l’opérateur de télécommunications dont l'activité principale est la fourniture d'Accès et de Services Internet, est en deuxième position avec 1546 d’abonnés contre 635 pour MTN. Au niveau de l’internet mobile, sur un total de 15,7 millions de personnes utilisant la connexion mobile, il faut compter 8,3 millions d’utilisateurs pour Orange CI contre 4,5 millions pour MTN-CI et 2,8 millions pour Moov-CI.

 

Daniel Coulibaly

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Le lundi 14 octobre 2019, la Société Générale Côte d’Ivoire (SGCI) et PROPARCO, la filiale Secteur privé du Groupe Agence Française de Développement (AFD), ont procédé à la signature d’une garantie de portefeuille ARIZ d’un montant de 5,9 milliards FCFA à la Maison de la PME à Abidjan.

Ces fonds seront exclusivement dédiés au financement des projets portés par les petites et moyennes entreprises ou industries implantées en Côte d’Ivoire.

Il s’agit du 5ème renouvellement de la garantie de portefeuille ARIZ, qui s’inscrit dans la mise en œuvre de l’initiative Choose Africa lancée cette année par le groupe AFD.
Ce partenariat permettra à la Société Générale Côte d’Ivoire de développer son offre de soutien aux PME, en mettant à leur disposition des prêts entre 6millions et 200 millions FCFA, sur une période de 1 à 7 ans.

Présent à cette signature, l’ambassadeur Gilles HUBERSON a souligné l’engagement de la France à soutenir les entreprises africaines à travers l’initiative Choose Africa, comme exprimé par le Président Emmanuel Macron, en novembre 2017 à Ouagadougou.

A travers Choose Africa, le groupe AFD consacrera 2,5 milliards d’euros au financement et à l’accompagnement de 10 000 start-up et PME sur le continent africain d’ici 2022.

Une ambition qui rejoint celle de la Société Générale qui a récemment lancé le programme Grow with Africa qui vise à mieux accompagner les PME africaines et à favoriser le développement de solutions de financements innovantes adaptées aux marchés locaux.

M.C

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Les pays d'Afrique centrale interrogés dans le cadre d'une nouvelle étude d'opinion estiment qu'il est plus réaliste de réduire de moitié les décès dus au paludisme que de les éradiquer d'ici 2030.  Les experts du paludisme redoutent fortement que le changement climatique n'aggrave la menace du paludisme dans la région. La surveillance et l'exécution des programmes doivent être améliorées pour accélérer les progrès.

L'Afrique centrale poursuit sa lutte contre le paludisme face à d'autres défis sanitaires, au changement climatique et à d'autres menaces, selon un nouveau rapport publié ce 22 octobre à Abuja lors d'une conférence du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

Ce rapport est la dernière extension de l'étude MalaFA (Malaria Futures for Africa), commandée par Novartis, qui a déjà mené des recherches similaires dans 15 pays, dont le Nigeria, afin d'interroger les parties prenantes africaines sur les progrès et défis liés à la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le paludisme. Le nouveau rapport comprenait des entrevues avec 23 politiciens, hauts fonctionnaires, directeurs de programmes de lutte contre le paludisme, chercheurs et ONG au Cameroun, en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo et au Rwanda. Tous les quatre sont des pays où le fléau du paludisme est important et où des politiques différentes sont en place pour lutter contre cette maladie.

L’avis des pays sur l’éradication du Malaria en Afrique

Au Rwanda, les personnes interrogées sont globalement positives quant à la riposte nationale à la maladie, citant des niveaux élevés de soutien politique et de financement. Au Cameroun, en RDC et en République du Congo, les personnes interrogées sont d'avis que la réduction de moitié du nombre de décès d'ici 2030 était plus réaliste que leur éradication.

Les sondés du Cameroun, de la RDC et de la République du Congo s'inquiètent de l'accès aux services de santé, du personnel insuffisamment formé, des antipaludiques de qualité inférieure ou falsifiés et de l'autotraitement sans diagnostic. ce qui risque de développer rapidement une résistance à un traitement. Ces préoccupations sont partagées dans de nombreux autres pays ayant déjà fait l'objet d'une enquête.

Contrairement aux pays d'Afrique de l'Ouest, de l'Est et du Sud qui ont participé à l’enquête au début de 2018, les pays d'Afrique centrale considèrent le changement climatique comme une menace plus importante. Un répondant rwandais s'est inquiété du fait que le paludisme se répand dans les régions montagneuses qui étaient auparavant épargnées par la maladie, et d'autres ont discuté de l'impact que pourrait avoir l'évolution des précipitations sur la saison de reproduction des moustiques.

Nécessité d’un financement important pour la lutte

L’importance d’un financement national et international accru a également été citée, les répondants du Cameroun, de la RDC et de la République du Congo ayant déclaré qu'un soutien plus important s'impose. Plus tôt ce mois-ci, lors de la récente Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les dirigeants mondiaux ont augmenté le financement des programmes de lutte contre ces maladies en annonçant 14 milliards de dollars pour la période 2020-2023, atteignant ainsi l'objectif financier du Fonds mondial. Le Rwanda s'est engagé à verser 2,5 millions de dollars, la RDC, le Congo et le Cameroun ont également annoncé des ressources nationales à hauteur de 6 millions, 5,5 millions et 5 millions de dollars, respectivement.

Le Dr Richard Nchabi Kamwi, ambassadeur des pays participants à l’initiative Elimination et coprésident de l'étude, a déclaré : « Maintenir cette dynamique contre le paludisme exige un leadership politique fort, des systèmes de santé résilients et la mobilisation de ressources supplémentaires. Les promesses faites lors de la Reconstitution des ressources du Fonds mondial sont des signes encourageants de l'arrivée de moyens essentiels».

Le Dr Kamwi a poursuivi : « Il est également important que le Cameroun et la RDC aient été identifiés par l'Organisation mondiale de la Santé et le Partenariat RBM comme des pays « D’une charge élevée à un fort impact », garantissant que ces pays bénéficient de l'attention et de l'investissement de la communauté internationale. » L'autre coprésident de l'étude est le professeur Bob Snow, du programme de collaboration KEMRI-Wellcome-Université d'Oxford, au Kenya.

L'approche « D'une charge élevée à un fort impact » est une initiative soutenue par le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme et l'Organisation mondiale de la Santé, visant à renforcer le soutien international et les réponses nationales pour relancer le rythme des progrès dans la lutte mondiale contre le paludisme. Les répondants associés aux programmes de lutte contre le paludisme dans les deux pays « D’une charge élevée à un fort impact » de l'étude ont connaissance de la stratégie et estiment qu'avec des ressources suffisantes, elle serait très bénéfique.

Les personnes interrogées en RDC estiment que le pays est particulièrement pénalisé, car il doit lutter contre une importante épidémie d'Ebola tout en supportant le deuxième fardeau le plus lourd du paludisme dans le monde. L'incohérence et la variabilité du financement de certains donateurs et sources nationales ont été soulignées, ainsi que la nécessité de traduire la volonté politique nationale en un financement domestique accru.

Plusieurs des personnes interrogées ont également mentionné la nécessité d'une surveillance efficace des maladies et d'une meilleure utilisation des données de surveillance. Le Rwanda, par exemple, a mis en œuvre une étude de trois ans sur les moustiquaires de lit en 2017 pour examiner la durabilité physique et l'efficacité résiduelle des moustiquaires imprégnées d'insecticide. Les résultats de cette étude ont été utilisés par le pays pour réviser sa stratégie de distribution de moustiquaires et la rendre plus rentable. Cela montre à quel point il est important de recueillir des données pour aider à prioriser l'affectation des ressources, le ciblage et le suivi de la résistance aux traitements et aux insecticides. Des données solides seront essentielles au succès de l'initiative « D’une charge élevée à un fort impact » et à la lutte plus large contre le paludisme.

« Les progrès dans la lutte contre le paludisme sont au point mort et nous avons besoin d'un nouveau sentiment d'urgence - et de financement - pour accélérer la lutte contre cette maladie dévastatrice, » a déclaré Kolawole Maxwell, Directeur des programmes Afrique de l'Ouest et du Centre pour Malaria Consortium.  En Afrique centrale et au-delà, nous devons stimuler le financement national, renforcer les systèmes de surveillance du paludisme et améliorer la recherche opérationnelle et le développement de nouveaux outils. »    

Novartis a commandé les études MalaFA dans le cadre d'un effort de deux ans visant à comprendre les points de vue d'experts nationaux et régionaux en Afrique et en Asie sur les progrès et les défis de l'élimination du paludisme.

Parfait Touré, responsable des programmes d'accès en Afrique de l'Ouest et Centrale pour Novartis Social Business, a souligné : « En Afrique, il y a encore plus de 200 millions de cas de paludisme chaque année et plus de 400 000 décès, pour la plupart de jeunes enfants. Cette recherche montre qu'il reste de nombreux défis à relever. Mais il est essentiel de veiller à ce que les voix de ceux qui sont en première ligne soient entendues »

L'initiative Elimination 8 (E8) rassemble huit pays d'Afrique australe qui visent à éradiquer le paludisme d'ici 2030.

M.J avec Novatis     

Comment

NSIA Banque Côte d’Ivoire a finalisé l’incorporation des actifs ivoiriens de NSIA Banque Bénin (ex Diamond Bank SA) par le biais d’une augmentation de son capital social. Cette décision, adoptée à l’unanimité par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire qui s’est tenue à Abidjan, le vendredi 18 octobre 2019, est soumise à la condition suspensive de l’obtention de l’approbation préalable de la Commission Bancaire de l’UMOA. 

Cette opération atteste de la croissance solide du Groupe NSIA qui renforce sa projection sur l’ensemble du continent africain. 

La finalisation de l’Apport Partiel d’Actif, portant sur la succursale ivoirienne de NSIA Banque Bénin, au profit de NSIA Banque Côte d’Ivoire, a nécessité une augmentation de capital social au sein de cette filiale. C’est un actif net de plus de 6 milliards de francs CFA qui a ainsi été reçu par NSIA Banque Côte d’Ivoire, dont le capital social est porté en conséquence de 23.170.000.000 de francs CFA à 24.944.323.000 francs CFA, avec une prime d’apport de 4.624.878.626 francs CFA. Ce dénouement intervient dans un contexte marqué par un bilan financier solide et des résultats en forte croissance en 2019 pour NSIA Banque Côte d’Ivoire.

Au premier semestre de cette année, NSIA Banque Côte d’Ivoire a affiché un revenu avant impôt de 7,5 milliards francs CFA, en hausse de 29% par rapport au premier semestre 2018. Ces performances encourageantes sont à attribuer à la politique de maîtrise des risques de crédit de la banque, qui lui permet de mener à bien une stratégie d’expansion en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. 

Léonce YACE, Directeur Général de NSIA Banque Côte d’Ivoire, explique : « La finalisation de la reprise des actifs de Diamond Bank CI est une étape importante pour la banque, qui consolide sa position d’acteur de référence en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Nos partenaires valorisent aujourd’hui une stratégie maîtrisée de gestion des risques, et une profonde transformation de notre institution, dans un secteur bancaire en pleine mutation sur le continent ». 

Jean Kacou DIAGOU, Président du Groupe NSIA explique : « La finalisation des opérations consécutives à l’acquisition de Diamond Bank est une grande fierté pour le Groupe et ses 2.800 collaborateurs. Elle est la preuve d’une confiance soutenue de nos marchés, de nos partenaires financiers et de nos clients. Après le secteur des assurances, notre ambition est de devenir le leader du secteur bancaire dans la sous-région ».  

Le nouveau capital social de NSIA Banque Côte d’Ivoire, à l’issue de cette Assemblée Générale Extraordinaire, s’élève à 24 944 323 000 francs CFA.

Filiale du Groupe panafricain NSIA, présent dans 12 pays et leader en Assurance et Banque, NSIA Banque CI fait partie des principales banques en Côte d’Ivoire. Cotée à la Banque Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), elle compte aujourd’hui 83 agences en Côte d’Ivoire.

M.C avec Nsia Banque

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‘’Football d’accord, Ecole d’abord’’, tel est le slogan de l’édition 2 du Prix ‘’Sport et Etude’’ organisé par Lanfiara Management Sport (LMS). Elle se déroulera du 19 au 26 octobre 2019 au complexe sportif d’Abobo et à Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Avec pour thème principal : « Binôme Football/Ecole au service des politiques sociales Africaines». Cette édition est placée sous le Parrainage du Ministre d’Etat Ministre de la Défense, Maire de la commune d’Abobo, Hamed Bakayoko

L’Objectif de ce prix, réduire le taux de déscolarisation lié au football, en présentant l’école comme la voie privilégiée d’apprentissage et de la connaissance, capital pour le développement humain. En d’autres termes, placer l’éducation au centre de la formation sportive pour assurer un meilleur avenir à ces milliers d’enfants.

La grande innovation de cette édition 2019, c’est le clin d’œil fait à la féminisation du sport,. Un quota de 5 lauréats sera réservé aux jeunes filles qui y participeront. La cible du Prix Sport & Etude (PSE) se porte sur les U-14, fréquentant un établissement scolaire reconnu par les Ministères de l’Education nationale, du Ministère du Sport et des centres de Formation de Football affiliés à la FIF.

Plusieurs activités vont meubler ces journées. A savoir le Tournoi Mini Foot U-14 et les actions sociales aux nombres desquelles la Réhabilitation et Construction de vestiaires, Cantines d’établissements scolaires, Remise de kits et d’Equipements sportifs du Prix Sport & Etude Edition2 2019. Toutes ces activités se dérouleront dans la commune d’Abobo.

Il y aura aussi des panels avec différents thèmes animés par des experts en la matière. L’on peut citer comme thème du premier panel : ‘’Perspectives sociales liées au développement du sport dans les systèmes éducatifs’’. Et le deuxième : ‘’Stratégie sectorielle du sport féminin, éducation et développement social : vers de véritables politiques publiques pour la féminisation du sport en Afrique’’

Pour faire fort, Abdoulaye Diabaté, directeur général de la structure organisatrice du PSE, Lanfiara Management Sport (LMS) et par ailleurs, concepteur du projet a associé l’image des personnalités politiques et des célébrités du football à cet évènement.

Parmi ces personnalités de marque, l’on peut citer l’emblématique ex-attaquant International des Eléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba comme invité d’honneur. Et l’ex International sénégalais Habib Beye, consultant Sportif sur Canal+Sport.

A ces personnalités du monde politiques et de sportifs, sont invités, les ministères de l’éducation, du Sport, de la Promotion de la Jeunesse, de la femme et de l’enfant, des Institutions Internationales comme la BAD, l’UNESCO et l’UNICEF. Des Instances Nationales et Internationales du Football. A savoir, la FIFA, la CAF et la FIF. Egalement, des Fondations et ONG, les Associations de jeunes et des Centres de Formation de Football, des Etablissements Scolaires, des Journalistes et des Hommes de médias.

Well2well

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Le Représentant Spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a présidé, le 21 octobre 2019 à Dakar, la 9ème réunion du Comité de Pilotage de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel (SINUS).

L'objectif de la 9ème réunion était de passer en revue les initiatives et les réalisations en cours de l'ONU dans la région, et de voir comment la mise en œuvre du SINUS pourrait être renforcée pour faire face à la complexité croissante de la situation au Sahel.

Réaffirmant l'importance de l'engagement des Nations Unies à soutenir le Sahel, Mohamed Ibn Chambas a déclaré dans son discours d'ouverture que « le Sahel reste une priorité pour notre Institution. Le succès de notre intervention au Sahel repose sur les partenariats que nous construisons et la manière dont nous coordonnons nos efforts, tant à l'interne qu'à l'externe ».

UNOWAS, les Chefs et les Représentants des agences régionales des Nations Unies et les Coordonnateurs Résidents des Nations Unies de la région ont passé en revue les tendances actuelles dans la région et les progrès réalisés à travers les interventions de l'ONU. Un certain nombre d'initiatives inter-agences transfrontalières dans le bassin du Liptako-Gourma et du lac Tchad ont été présentées.

Les agences ont relevé les défis permanents auxquels est confrontée l’action humanitaire, en particulier les contraintes liées à l'accès humanitaire et à la protection. Les participants ont souligné la nécessité de veiller à ce que les ressources soient mobilisées en temps opportun pour aider les gouvernements des pays du Sahel à relever, de manière efficace, les défis de gouvernance, de résilience, de développement et de sécurité dans la région du Sahel.

M.J

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Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a insisté sur le fait qu'il attend des pays européens, qui disent comprendre les préoccupations sécuritaires de la Turquie, une acceptation de la légitimité de l'opération Source de Paix

              

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a assuré que la Turquie, avec son opération Source de Paix, a déjoué de nombreux plans à la fois, notamment celui qui prévoyait la création d'un Etat terroriste avec le PKK dans le Nord de la Syrie.

Cavusoglu a commenté l'actualité, dimanche, dans l'émission "les coulisses de la capitale" diffusée sur la chaîne turque Kanal 7.

Il est revenu sur l'opération Source de Paix lancée par les Forces armées turques contre les terroristes à l'Est de l'Euphrate en Syrie et avec pour objectif de créer une zone de sécurité afin de permettre le retour des réfugiés syriens dans leur pays, ainsi que l'accord signé avec les Etats-Unis, le 17 octobre, qui laisse 120 heures, soit 5 jours, aux terroristes du PKK/YPG pour se retirer d'un territoire de 32 kilomètres de profondeur et long jusqu'à la frontière irakienne.

"Nous avons déjoué un plan important (avec l'opération Source de Paix). Tout ce tintamarre, c'est pour cette raison. Ils voulaient, ici, créer un Etat du PKK" a affirmé le chef de la diplomatie turque.

Le ministre turc a rappelé que les forces turques sont toujours sur le terrain en Syrie et qu'elles observent de près le retrait des terroristes du PKK/YPG, et qu'il ne sera nullement question de faire trainer les choses ou de tenter de tromper la Turquie.

"Ce que nous voulons, c'est qu'il ne reste plus un seul terroriste dans cette bande de 32 kilomètres mais également que tous les abris et fortifications soient détruits, dans le cas contraire, nous nous en chargerons en relançant l'opération", a-t-il martelé.

Cavusoglu a insisté sur le fait qu'il attend des pays européens en particulier, qui disent comprendre les préoccupations sécuritaires de la Turquie, une acceptation de la légitimité de cette opération.

"Avec cette opération, nous n'avons pas fait d'une pierre deux mais dix coups. Pas seulement pour nous. Pour la Syrie, pour la sécurité et la stabilité de la région, ce fut une opération très stratégique avec un très bon teaming", a-t-il dit.

Le chef de la diplomatie turque a notamment rappelé le rapprochement entre les forces du régime d'al-Assad et l'organisation terroriste PKK/YPG et insisté sur le fait que la coopération entre la Russie et la Turquie est très bonne en Syrie, et qu'une solution sera probablement trouvée avec la Russie pour le retrait des terroristes dans les régions et villes situées à l'intérieur de la zone de sécurité en projet.

Source : Anadolu Agency

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Dimanche dernier, les Tunisiens ont choisi Kaïs Saïed pour présider le pays. Sans parti politique, sa victoire a pu surprendre. Dans cette chronique, je porte un regard sur cette élection et ses perspectives en Afrique.

Dans une Tunisie en quête de printemps économique après le printemps politique, on aurait pensé que les tunisiens choisiraient l’homme d’affaires, celui qui sait mobiliser les ressources, celui qui a eu une belle carrière dans les plus grandes multinationales.

On aurait cru que la Tunisie voterait le magnat des médias, l’homme de réseaux, celui qui est capable de faire de nombreux dons aux nécessiteux.
 
Dans une Tunisie où la moyenne d’âge est d’environ 32 ans, on s’imaginait qu’elle élirait le candidat le plus « fun » paré de beaux costumes dressés avec sa belle paire de lunettes fines en percé.
 
Que non! Les tunisiens ont préféré un homme à l’apparence vieille, cheveux grisonnants, allure austère et voix d’automate.
 
Un universitaire qui depuis plus de 20 ans n’a pas encore « eu le temps » d’achever sa thèse de droit constitutionnel.
 
Kaïs Saïed est élu à 72,71%.
 
L’homme est particulier.

Après la révolution en 2011, il refuse tous les postes qu’on lui propose. Il ne s’engage avec aucun parti politique.
 
Il préfère parcourir plutôt les clubs, les associations dans les quartiers et sillonner le pays pour prononcer des conférences pour former et partager sa vision d’une nation fondée sur le droit avec des institutions fortes pour construire la paix et le progrès social.
 
Les autres ne l’ont pas vu venir parce qu’il faisait tout sauf ce que les autres faisaient ; c’est à dire, distribuer des billets de banque et des vivres, dresser des foules dans des meetings chauffés et souvent creux de contenus.
 
Kaïs Saïed parcourait les coins et allait à la rencontre des « vrais patrons » du pouvoir, le peuple. Il ne fit aucunes promesses. Aucun programme de gouvernement pour flatter avec des chiffres et données souvent loin des réalités mais il a un projet politique. Il a des idées claires de la société dont rêve ses interlocuteurs depuis plus de 8 ans notamment les jeunes, moteur de la révolution de 2011.
 Les résultats des élections sont sans appel.
Selon l’institut « Sigma conseils », 90% des électeurs de 18 à 25 ans ont voté pour Kaïs Saïed. Plus de 80% des 26-44 ans et environ 70% des 45-59 ans l’ont choisi.
 
C’est seulement les plus de 60 ans qui ont voté pour son adversaire.
 
Encore que plus de 80% de ses électeurs ont un niveau scolaire d’au moins le secondaire sinon qu’ils sont en grande partie des universitaires.
 
Le message est clair pour les Tunisiens. Sans prédictions ni prophéties, je pense que d’autres pays du Maghreb n’échapperont pas à cette seconde « révolution tunisienne ».
 
L’Afrique subsaharienne non plus.
 
Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, je peux parier que de 2020 à 2024, nous continuerons avec la « vieille garde » et les mêmes pratiques mais à partir de 2025/2030, des signaux d’appel au changement apparaîtront.
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Pourquoi ?
 
1- Dans cette période, nous serions en plein dans la phase de remboursement de la dette contractée maintenant. Saurions-nous trouver des approches innovantes pour y faire face sans grincements de dents des populations?
 
2- Les 3 grands leaders actuels (Ouattara, Gbagbo et Bédié) détiennent tous une « légitimité historique » qui les incrustent dans les marbres de nos consciences. À partir de 2025/2030, ils seront tous épuisés tant physiquement qu’intellectuellement. Leurs héritiers n’auront pas leur aura et le poids qu’ils ont sur le peuple actuellement notamment sur leurs militants.
 
3- Le taux d’alphabétisés/instruits augmentera et les citadins seront encore plus nombreux avec un accès à internet encore plus dense.
 4- Plusieurs jeunes ivoiriens de la génération des années 80 et 2000 partis à l’étranger pour les
études commenceront à revenir au bercail. Ceux restés sur place auront eu le temps de se  
 
 construire une carrière professionnelle et acquis de la maturité politique.
 
5- Les populations qui ont aujourd’hui 12-44 ans auront entre 18 et 50 ans et ils représentent 13.834.612 (environ 14 millions) donc plus de 50% de la population ivoirienne. (RGPH 2014)
 
Les adolescents de 12 et 17 ans d’aujourd’hui sont nés après les années 2000. Et récemment, faisais un petit sondage avec quelques-uns; j’ai noté que ces jeunes ne connaissent pratiquement pas le Président Ouattara, ni Bédié ni Gbagbo. Un peu moins le premier ministre Gon, Affi et Banny. Ils entendent parler d’eux mais n’ont aucune expérience ni contact avec eux.
 
Ils ne savent pas assez de la rébellion de 2002 et ses acteurs.
 
À partir de 2025/2030, les cartes seront donc rebattues. C’est donc maintenant qu’il faut préparer la Côte d’Ivoire dont nous rêvons.
 
Il faut des actions spécifiques d’éducation civique et politique pour les jeunes de: 12-20 ans (ceux qui j’appelle «génération Arafat ») 21-30 ans (généralement dans les associations scolaires, universitaires et sociales) 31-44 ans ( dans les clubs services, les ONGs, associations politiques, les cercles de réflexion...).
 
L’inaction n’est plus une option.
 
Tous engagés pour une #CôteDIvoireForte2025
 

Les Chroniques de Magloire

 

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