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Le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a mis en garde contre un échec de l’accord avec les Etats-Unis, qui prévoit un retrait des terroristes du YPG/PKK de la zone de sécurité en Syrie dans un délai de 120 heures.
"Si les engagements ne sont pas tenus, au terme des 120 heures, nous continuerons à écraser les terroristes de là où nous en étions restés", a martelé le chef de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan, dans le cas d'un éventuel échec concernant les engagements contenus dans l'accord avec les Etats-Unis.
Erdogan s'est exprimé, samedi, au cours d'un meeting organisé sur la place principale de la ville de Kayseri, dans le centre de la Turquie.
Il a tout d'abord insisté sur le fait que la Turquie n'a pas dévié d'un iota des conditions fixées depuis le début, concernant la présence de l'organisation terroriste YPG/PKK dans le Nord-est de la Syrie ainsi que la création d'une zone de sécurité afin de permettre le retour dans leur pays des réfugiées syriens.
"Si les paroles données envers notre pays ne sont pas respectés, nous n'attendrons pas comme dans le passé, à la fin du délais imparti, nous poursuivrons l'opération", a lancé Erdogan, faisant référence à l'accord trouvé avec les Etats-Unis qui prévoit un retrait des terroristes du YPG/PKK de la zone de sécurité en Syrie dans un délai de 120 heures.
"Si les engagements ne sont pas tenus, au terme des 120 heures, nous continuerons à écraser les terroristes de là où nous en étions restés", a-t-il appuyé.
Le leader turc a rappelé que des forces du régime se trouvent dans une région inclus dans la zone d'opération des forces turques.
"Dans une partie de notre zone d'opération se trouvent des forces du régime syrien sous protection de la Russie. Je vais aborder ce sujet avec M. Poutine. Nous devons y apporter une solution", a-t-il dit avant d'ajouter, "la même chose est valable là bas, si c'est possible tant mieux, sinon nous appliquerons nos propres plans".
Source : Anadolu Agency
Le jeune boxeur américain Patrick Day est mort à 27 ans, le mercredi 16 octobre 2019. Le champion WBC 2017 est décédé des suites d’un KO. Il était dans un combat contre son compatriote Charles Conwell sur le ring de la Wintrust Arena de Chicago, le samedi 12 octobre dernier .
Il était dans un état comateux depuis le violent coup qu’il a réussi de son compatriote Charles Conwell lors de ce combat, selon un communiqué publié par son promoteur Lou Di Bella.
Au 10e round, Patrick Day reçoit un redoutable crochet du gauche de son adversaire Charles Conwell. KO, Patrick Day s'est écroulé et sa tête a violemment heurté le tapis. Touché au cerveau, le sportif a été placé en coma artificiel et a subi une intervention chirurgicale avant de succomber quelques jours plus tard à ses lésions.
C’est précisément en 2013 que Patrick Day entame sa carrière professionnelle. A son palmarès, 17 victoires, 4 défaites et un match nul. Champion WBC 2017, il venait de remporter en juin 2019 le championnat IBF Intercontinental. Ce qui l'avait amené dans le top 10 des deux fédérations.
"Patrick Day n'avait pas besoin de boxer, écrit Lou Di Bella dans son communiqué. Il venait d’une bonne famille, il était intelligent, éduqué, avait de bonnes valeurs et disposait d’autres moyens de gagner sa vie. Il a choisi de boxer, sachant les risques inhérents à chaque combattant lorsqu’il se présente sur un ring de boxe. Pat aimait faire de la boxe. C'est ainsi qu'il a inspiré les gens et c'est quelque chose qui l'a fait se sentir vivant." , a indiqué son promoteur.
De son côté, le jeune boxeur de 21 ans Charles Conwell est dévasté. Le 15 octobre, il a posté un bouleversant message à l'adresse de son rival blessé sur son compte Twitter. "Je n’ai jamais voulu que cela t’arrive. Tout ce que je voulais c’était gagner. Si je pouvais revenir en arrière je le ferais. Personne ne mérite ça. Je n’ai cessé de rejouer le combat dans ma tête en imaginant que cela ne soit pas arrivé et en me demandant pourquoi cela a eu lieu. J'y pense tout le temps. J’ai prié de nombreuses fois et j’ai lâché beaucoup de larmes." S'il dit avoir songé arrêté la boxe, il promet de continuer à se battre pour Patrick Day et leur amour commun de ce sport !
Rappelons qu'en juillet, le boxeur argentin Hugo Santillan et le russe Maxi Dadashev sont décédés des suites de lésions cérébrales subies au cours d'un combat.
Daniel Coulibaly
Selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de plus en plus de personnes bénéficient d'un traitement antituberculeux (TB), mais les cas baissent trop lentement pour atteindre les objectifs fixés pour 2020 en matière de lutte contre la maladie.
Selon le Rapport mondial de 2011 sur la tuberculose, publié par l'OMS, près de 7 millions de personnes dans le monde ont reçu un traitement contre la tuberculose l'an dernier, soit 600 000 de plus qu'en 2017. Durant la même période, le nombre de décès dus à la maladie a diminué de 100 000 à 1,5 million. Ces tendances montrent les progrès accomplis dans le traitement de la maladie pulmonaire, qui est le plus meurtrier des maladies infectieuses au monde. Cependant, avec environ 10 millions de cas de tuberculose par an, cela signifie toujours que près du tiers d'entre eux n'ont pas eu accès aux soins en 2018, ou les cas n'ont pas été signalés.
Et les choses ne vont pas assez vite pour atteindre les objectifs définis dans la stratégie de lutte contre la tuberculose de l'OMS visant à réduire le nombre de cas d'ici à 2020. Les cas de tuberculose n'avaient diminué que de 6,3% en 2018, ce qui est bien inférieur à l'objectif de 20% fixé pour l'année prochaine. - et les décès n’ont diminué que de 11%, contre un objectif de 35%.
Philippe Glaziou, épidémiologiste expérimenté au Programme mondial de lutte antituberculeuse de l'OMS, a déclaré: «Je pense que la tuberculose fait l'objet d'une plus grande attention que jamais auparavant. Nous pouvons en voir certains résultats, en termes de réduction du fossé entre la détection des cas et l’incidence… Mais les réductions sont trop lentes au niveau mondial. »
Les tendances
L'Inde et l'Indonésie reflètent certaines des tendances dominantes. Ces pays ont été à l’origine de la majeure partie de l’augmentation mondiale du nombre de cas de tuberculose déclarés depuis 2013, mais étaient également deux des trois pays présentant le plus grand écart entre l’incidence estimée de la tuberculose et les cas signalés l’année dernière. L'Inde représentait à lui seul un quart de l'écart et l'Indonésie 10%, tandis que le Nigéria était l'autre pays parmi les trois premiers avec 12%.
«Dix pays ont représenté environ 80% de l'écart», indique le rapport. "Dans ces pays en particulier, des efforts accrus sont nécessaires pour réduire la sous-déclaration des cas de tuberculose détectés et pour améliorer l'accès au diagnostic et au traitement".
L'OMS souligne également que la lutte contre la tuberculose est "sous-financée de manière chronique": malgré son lourd fardeau, le financement internationalest à peu près la moitié de celle du paludisme et 14% de celle du VIH. «Il y a un gros déficit de financement», dit Glaziou. «Davantage de financement contribuerait grandement à accélérer les progrès.»
Il a insisté sur la nécessité de mettre au point des régimes de médicaments plus simples et plus courts et de s'attaquer aux facteurs de risque de la maladie. Le VIH , la dénutrition , le tabagisme et le diabète peuvent tous augmenter les risques.
«Le succès de la lutte antituberculeuse en termes de réduction de la charge ne consiste pas uniquement à rechercher et à traiter des cas; il faut également s'attaquer aux facteurs de risque », a-t-il ajouté.
Côté positif
Néanmoins, sept paysa fortement touchésa sont en voie d'atteindre les objectifs pour 2020 en termes d'incidence et de mortalité liées à la tuberculose - le Kenya, le Lesotho, le Myanmar, la Russie, l'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zimbabwe.
Glaziou dit que les facteurs de diminution dans ces pays varient considérablement, mais que certains ont connu des réductions dans le cadre de programmes de réduction du VIH. Le rapport indique que le Myanmar a enregistré une baisse d'environ 7% par an des cas de tuberculose au cours des 10 dernières années, grâce à l'extension de la couverture des services, à de meilleures relations avec le secteur privé et à un financement accru des gouvernements et de sources internationales.
Des exemples récents ont également montré comment les sources de suivi de la charge de morbidité liée à la tuberculose se sont «considérablement améliorées» ces dernières années. Le rapport cite des enquêtes répétées menées par le Myanmar, ainsi que par le Vietnam, qui est sur le point de franchir le cap des 35% de réduction du nombre de décès dus à la tuberculose d'ici 2020 par rapport à 2015.
Pourtant, le plus grand nombre de cas de tuberculose dans le monde en Asie du Sud-Est était de 44% en 2018, contre 24% pour l'Afrique.
Yusuff Adebisi, chercheur à la faculté de pharmacie de l'université d'Ibadan au Nigéria, a déclaré: "La tuberculose reste une menace majeure pour la santé publique dans les pays en développement." pays comme ceux d’Afrique de l’Ouest parce que «le système de communication des données dans le sud [mondial] est encore très pauvre».
Il appelle à l'amélioration des investissements dans la recherche et le développement et à un engagement accru des gouvernements à s'attaquer au problème.
Dans ses objectifs de développement durable, l'ONU s'est fixée pour objectif de mettre fin à l'épidémie de tuberculose à l'horizon 2030.
Glaziou pense qu'il est possible d'accélérer les progrès, soulignant les signes positifs récemment apparus pour la recherche d'un vaccin. "Si nous réalisons une avancée décisive, les choses pourraient changer radicalement", a-t-il déclaré.
«J'ai bon espoir que des progrès pourront être réalisés et qu'il existe des solutions. Mais ils nécessitent un engagement et un investissement financier. ”
Source : Scidev
La jeune femme de 28 ans est sortie de prison ce mercredi 16 octobre. Elle avait été condamnée à un an de prison en même temps que son fiancé et que le gynécologue, l'anesthésiste et la secrétaire médicale qui avaient été condamnés avec elle.
Les familles ont accueilli l’annonce de leur libération avec soulagement et sont allés, très rapidement, les chercher à la sortie de la prison. Le soir même, une photo de Hajar Raissouni, libre s’est propagée sur les réseaux sociaux. On y a voit la jeune femme avec un grand sourire, un bouquet de fleurs à la main et ses doigts en signe de victoire.
Une victoire pour la jeune femme et son fiancé, pour l’équipe médicale, mais aussi pour les défendeurs des droits humains et des militants féministes qui avaient fait pression pour demander leur libération.
Un manifeste de soutien
Hajar Raissouni avait reçu le soutien de journalistes, d'intellectuels, de politiques, mais aussi de Marocains. Un manifeste de soutien, appelé le manifeste des « hors-la-loi », avait reçu plus de 10 000 signatures. Ce texte dénonçait notamment des lois liberticides.
« Cette affaire a choqué beaucoup de bruit, ça a choqué beaucoup de Marocains. On a fait des débats en prime time, à la télévision marocaine, en langue arabe, en langue française. C'est un soulagement de voir qu'une partie importante du peuple au Maroc s'est positionnée contre le fait que l'État s'occupe dans ce qui se passe dans notre chambre à coucher », analyse le sociologue Mehdi Alioua, sociologue et signataire du manifeste.
Une victoire pour la liberté de la presse
Hajar Raissouni écrit pour un journal de l'opposition. Après son arrestation, la journaliste avait dénoncé un « procès politique », lié à son travail journalistique et à sa famille. L’un de ses oncles est rédacteur en chef d’un journal indépendant arabophone, l’autre est fondateur d’un mouvement islamiste.
« Au niveau de la profession, beaucoup ont eu peur d'écrire (...) et là effectivement il y a eu un soulagement parce qu'on se dit que justice est rendue. Il y a quand même un motif d'espoir pour la profession. C'est extrêmement important que la liberté de la presse ne soit pas menacée par une instrumentalisation de la justice », a réagi Mohamed Ezouak, directeur de publication du site d'information Yabiladi.com
Les motivations du roi
Cette décision a été motivée par « la compassion » et le « souci » du roi de « préserver l'avenir des deux fiancés qui comptaient fonder une famille conformément aux préceptes religieux et à la loi, malgré l'erreur qu'ils auraient commise », précise le ministère de la Justice dans le communiqué.
La grâce royale n’innocente donc pas la jeune femme, ni le médecin. Pourtant, ils ont tous les deux toujours affirmé qu’il n’y a pas eu d’avortement. Hajar Raissouni assure qu’elle a consulté en urgence après une hémorragie interne, ce que son gynécologue avait confirmé devant le tribunal de Rabat.
Source : Rfi
Dans quelques semaines, l’Africa Investment Forum (AIF), organisé par la Banque africaine de développement, retrouvera Johannesburg, en Afrique du Sud, pour une deuxième édition soutenue par la détermination des institutions du développement à relever les défis du financement des infrastructures afin d’accélérer la transformation économique du continent.
L’an dernier, l’AIF 2018 a affiché une volonté de sortir des sentiers battus en matière d’investissements. Le Forum a fourni des enseignements majeurs sur les résultats qui peuvent être escomptés lorsque les institutions multilatérales de développement et de financement décident de mettre leurs ressources en commun.
« Lorsque nous avons partagé notre vision pour favoriser le mouvement des capitaux vers l’Afrique, en organisant ce premier Forum avec l’objectif de boucler des transactions, beaucoup ont pensé que cela reviendrait à tirer des plans sur la comète. Un an plus tard, le verdict est incontesté. Les possibilités d’investissement en Afrique s’avèrent tout à fait attrayantes », souligne Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement.
« La première édition de l’AIF a connu un niveau d’engagement extraordinaire. Les débats sont passés d’une discussion sur l’investissement au bouclage financier de certaines transactions. L’année 2019 redéfinira la perception des investisseurs à l’égard du continent africain », avance David Makhura, Premier ministre de la province sud-africaine de Gauteng, dont Johannesburg est la capitale.
Parmi les responsables des principales institutions partenaires figurent Patrick Dlamini, directeur général de la Banque de développement de l’Afrique australe ; Benedict Oramah, président de l’Africa Export-Import Bank ; Bandar M. H. Hajjar, président de la Banque islamique de développement et Admassu Tadesse, président de la Banque de commerce et de développement.
Au nombre des partenaires fondateurs du Forum, figurent également Alain Ebobisse, directeur général d’Africa50, et Mallam Samaila Zubairu, directeur général d’Africa Finance Corporation.
Pour Alain Ebobisse, le continent regorge d’opportunités. « L’Africa Investment Forum rassemble, non seulement des investisseurs et des parties prenantes pour engager des discussions autour de projets, mais il contribue aussi à conclure des transactions qui, autrement, prendraient des mois ou des années. Dans le domaine des infrastructures, cela est d’une importance capitale car les coûts financiers et ceux liés aux retards dans l’exécution des projets sont élevés. »
Les défis du développement en Afrique nécessitent une réponse rapide, ambitieuse et déterminée. Sur les 20 pays dans le monde, qui ont le moins accès à l’électricité, 13 se trouvent en Afrique. Des investissements annuels de l’ordre de 43 à 55 milliards de dollars américains sont nécessaires jusqu’en 2030-2040 pour répondre à la demande et offrir un accès universel à l’énergie.
« L’audace démontrée l’an dernier en Afrique du Sud, ainsi que les résultats obtenus en matière d’investissements et de transactions conclues, resteront longtemps gravés dans la mémoire de la communauté des investisseurs », estime le président Adesina, ajoutant : « Nous visons de nouveaux sommets. Déjà, un portefeuille de projets et transactions évalués à plusieurs milliards de dollars américains dans les domaines de l’énergie, des infrastructures transfrontalières et de l’agriculture, feront l’objet de discussions. »
Le Forum de l’investissement en Afrique 2018 a attiré 1 943 participants, représentant 87 pays, et a réuni 400 investisseurs de 52 pays. Ce marché de l’investissement innovant rassemble des chefs d’État et de gouvernement, des promoteurs de projets, des fonds de pension, des fonds souverains et d’autres investisseurs institutionnels. Des décideurs, des sociétés de capital-investissement et de hauts responsables des ministères y participent.
L’AIF 2019 se déroulera du 11 au 13 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud.
M.C
La Concertation interpartis pour des élections démocratiques (CIED), « groupe de dialogue » Composé de tous les partis politiques représentatifs de la Côte d’Ivoire, a installé un comité local à Koumassi mardi 15 octobre dernier.
L’installation de ces différentes antennes à travers les communes vise à promouvoir le dialogue interpartis dans tout le pays. Notamment dans les régions ou les tensions politiques sont particulièrement vives. Le bureau local de la concertation interpartis pour des élections démocratiques (Cied) a été porté sur les fonts baptismaux en 2017.
Soutenu par le National Democratic Institut (Ndi), et à sa tête l’honorable Kouakou Kra qui selon lui : « il s’agit, globalement, de soutenir la stabilité à long terme par des processus politiques inclusifs et la résolution des besoins structurels en Côte d’Ivoire. Notamment, dans les régions ou les tensions politiques et électorales sont particulièrement vives ». a expliqué-il expliqué.
Et d’appeler les acteurs politiques à promouvoir le code de bonne conduite dans leurs chapelles respectives afin de contribuer à la réconciliation, au consensus politique, à la consolidation de la paix qui, à ses yeux, sont un gage de stabilité sociale et de développement durable.
Présent à cette cérémonie, Kevin Adomayakpor, le Directeur- pays du NDI a tenu à rassurer: « il faut faire confiance aux autorités ivoiriennes. (…). Nous mobilisons tous les acteurs politiques pour une élection transparente et inclusive à travers un cadre d’échange et de dialogue entre eux pour prévenir les tensions politiques qui débouchent sur des violences électorales. Donc, nous faisons plus dans la prévention».
Avec l’appui financier et technique de l’agence américaine pour le développement international (Usaid), le projet couvre déjà 16 localités. A savoir, Korhogo et M’bengué pour la région du Poro ; Tengrela dans la Bagoué ; Ouangolo dans le Tchologo ; Man, dans la région du Tonpki ; Guiglo et Bloléquin pour le Cavally ; Duékoué, dans le Guémon. Les villes de Bouaké, Béoumi et Sakassou dans la région du Gbêkê ainsi que les communes d’Abobo, Anyama, Koumassi et Yopougon dans le district d’Abidjan.
M.J
L'ex-président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, qui a annoncé il y a quelques jours sa candidature à l'élection présidentielle ivoirienne de 2020, s'est confié en exclusivité à nos confrères de RFI et France 24. Un entretien au cours duquel il confirme cette décision et revient sur certaines questions dont ses relations avec le président Alassane Ouattara, la mort du commandant Ibrahim Coulibaly dit IB, etc. La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ) vous en propose quelques détails.
Marc Perelman : On va aller directement à une question que tout le monde se pose : est-ce que vous allez bien être candidat à la présidentielle de Côte d’Ivoire l’an prochain ?
Guillaume Soro : Alors, je vais vous faire une précision. Il y a longtemps, j’ai beaucoup réfléchi à cette question qui m’a mainte fois été posée. C’est décidé : je suis candidat.
M. P. : Ferme et définitif.
G. S. : Je suis candidat pour 2020.
Christophe Boisbouvier : Alors cette annonce en fait, vous l’avez faite déjà il y a quelques jours. C’était en Espagne devant vos partisans, vos compatriotes ivoiriens d’Espagne. Et c’est dans ce même pays il y a quelques jours aussi que vous dites avoir été victime d’une mystérieuse tentative d’arrestation dans un grand hôtel de Barcelone. Vous avez laissé entendre que derrière tout cela, il y avait le pouvoir ivoirien. Celui-ci dément catégoriquement. Est-ce que vous ne jouez pas un peu au martyr ?
G. S. : Ai-je besoin de jouer au martyr ? L’hôtel dans lequel j’ai logé existe. Il s’appelle « El Palace » de Barcelone. Les faits que j’ai évoqués d’ailleurs, le communiqué du gouvernement, ne démentent pas la survenance des faits, simplement essaient de se dédouaner. J’ai décidé pour la clarté des choses de laisser la justice espagnole, qui est insoupçonnée, faire son travail.
C. B. : Mais qui est derrière ?
G. S. : Justement, la justice espagnole le dira.
C. B. : Parce qu’on ne comprend pas tout. La police est intervenue au milieu de la nuit…
G. S. : À quatre heures du matin, entre trois heures et quatre heures du matin.
C. B. : Soi-disant pour vous arrêter. Et finalement, elle vous a laissé tranquille…
G. S. : Donc, je dis une fois de plus, l’hôtel où je résidais, où les faits se sont déroulés, existe. Le directeur de l’hôtel m’a adressé donc des excuses. La justice espagnole est saisie. Laissons la justice faire son travail. Je ne veux pas anticiper sur ce que dira la justice. Mais voyez-vous, quand on a été à des responsabilités comme je les ai assumées dans mon pays, on ne prend pas de risque avec ce genre de choses.
M. P. : Le président Alassane Ouattara a affirmé à plusieurs reprises qu’il n’empêcherait personne d’être candidat. Mais est-ce que vous ne craignez pas, à votre retour, sans doute prochain en Côte d’Ivoire, d’être inquiété par la justice et de ne pas pouvoir vous présenter à cette élection ?
G. S. : Je ne vois pas absolument pas de raison pour que la justice m’empêche donc d’être candidat. Je vous ai dit, pour moi, c’est décidé. Et le reste maintenant, en harmonie avec l’ensemble des Ivoiriens, que cette déclaration soit solennelle et officielle en terre de Côte d’Ivoire parce que, pour moi, pour être président de la République d’un pays, c’est la rencontre entre un peuple et un homme.
M. P. : Vous rentrez quand ?
G. S. : Je serai déjà en Côte d’Ivoire la semaine prochaine.
C. B. : Au Burkina Faso, au procès du putsch manqué se septembre 2015, c’est notamment sur la base d’écoutes téléphoniques que Djibrill Bassolé, votre ami Bassolé, vient d’être condamné. Et comme beaucoup ont reconnu aussi votre voix dans ces écoutes téléphoniques, est-ce que vous ne craigniez pas d’être poursuivi de votre côté, qui sait, par la justice ivoirienne ?
G. S. : Par la justice burkinabè ou la justice ivoirienne ?
C. B. : Ivoirienne…
G. S. : À quel motif ?
C. B. : Alors burkinabè ?
G. S. : Par la justice burkinabè. Pour vous rafraîchir la mémoire, sachez qu’en 2016, j’ai été l’objet d’un mandat d’arrêt international qui a été abandonné et que d’ailleurs Interpol avait totalement discrédité. Donc, je ne vois plus de raison d’être inquiété par quelque justice que ce soit.
C. B. : Vous avez un passé sulfureux, sans remonter jusqu’au coup de force de septembre 2002 et en plus de cette affaire des écoutes, on pense évidemment à l’assassinat de votre ancien frère d’armes, Ibrahim Coulibaly, dit « IB », tué en avril 2011 par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (RCI) d'Alassane Ouattara. À l’époque, vous étiez le Premier ministre et le ministre de la Défense d’Alassane Ouattara. On pense à cette découverte d’une cache d’armes chez votre directeur du protocole à Bouaké, c’était en pleine mutinerie en mai 2017. Est-ce que vous n’allez pas traîner ces deux affaires comme des boulets à votre pied ?
G. S. : D’abord, en ce qui concerne la mort de monsieur Ibrahim Coulibaly..
C. B. : IB…
G. S. : Dit « IB ». Je n’étais pas en Côte d’Ivoire.
C. B. : Mais vous étiez Premier ministre.
G. S. : Oui. J’étais Premier ministre. Vous pouvez quand même concéder que je n’avais pas de pistolet sur moi.
C. B. : Non, mais vous auriez pu être le commanditaire ?
G. S. : Ah. Vous m’accusez.
C. B. : Non, je mets au conditionnel…
G. S. : Donc, si c’est au conditionnel, permettez-moi de dire la vérité sur les faits et l’exactitude matérielle des faits. Je n’étais pas en Côte d’Ivoire quand IB a été tué. On est d’accord ? Donc, je ne pouvais pas avoir tenu le pistolet. Pour le reste, la justice de Côte d’Ivoire a du travail à faire. Donc, la vérité est dans la main de la justice.
C. B. : Et pour la mutinerie, et la découverte de cette cache d’armes chez votre directeur de protocole, Souleymane Kamarate ?
G. S. : Là aussi, mon directeur de protocole a été en prison. Il a été par la suite libéré. Donc, je ne vois pas en quoi cela me concernerait.
M. P. : Donc, vous êtes blanchi pour vous ?
G. S. : Celui chez qui on a trouvé les armes est allé en prison. Il a recouvré la liberté. Pourquoi monsieur Christophe voudrait que je sois incriminé ?
M. P. : Vous êtes désormais candidat. Vous lancez donc ce nouveau mouvement, Générations et peuples solidaires (GPS). Mais aux dernières élections locales, vos partisans ont été battus. On sait qu’il y a une sorte d’hégémonie des trois principaux partis en Côte d’Ivoire ces dernières décennies. Est-ce que ce n’est pas une candidature presque suicidaire, parce que ça paraît presque impossible ?
G. S. : (rires) Moi, d’abord une élection locale, ce n’est pas la présidentielle. Mettons-nous d’accord. Je voulais faire cette précision. Donc, la présidentielle, j’irai comme je vous l’ai dit avec le soutien du peuple de Côte d’Ivoire. Et je réaffirme ici que c’est au peuple, et au seul peuple, de Côte d’Ivoire de décider qui il désignera, il élira pour présider aux destinées de la Côte d’Ivoire. Nous venons de lancer notre mouvement. Déjà, pour les premiers jours du lancement de ce mouvement que j’ai fait à Valence, nous sommes à plus de 7 000 adhérents déjà en ligne. Je n’ai pas encore dit sur le terrain. Mais nous pensons que c’est un mouvement qui va marcher. Et je veux vous préciser, à vous monsieur Christophe, que quand monsieur Macron, ici en France, lançait En Marche, toute la classe politique était unanime qu’il ne serait jamais président élu.
M. P. : Donc vous espérez être le Macron ivoirien…
G. S. : Non, je n’espère rien du tout. J’espère être le Guillaume Soro de Côte d’Ivoire élu président en 2020.
M. P. : Pour cela, il faut que les élections soient libres et transparentes. Pensez-vous qu’elles le seront ?
G. S. : Malheureusement, j’ai le sentiment que les premiers pas, parce que vous savez qu’une élection présidentielle, c’est tout un processus. La semaine dernière, avec la mise en place de la Commission électorale indépendante [CEI], j’ai des craintes. J’ai des craintes pour la stabilité de la Côte d’Ivoire, pour la paix en Côte d’Ivoire. Permettez-moi de paraphraser. J’ai envie de paraphraser le président Chirac, paix a son âme. Tout le monde sait que cette Commission électorale indépendante est stipendiée, est aux ordres. Tout le monde sait que cette Commission électorale indépendante va brûler la Côte d’Ivoire. Et tous, vous faites semblant de ne pas voir. Vous regardez ailleurs.
M. P. : Brûler, c’est quoi ? C’est la guerre civile ?
G. S. : Non. C’est l’instabilité. Vous savez qu’en Afrique, généralement les guerres, l’instabilité partent des processus électoraux mal maîtrisés ou organisés. Ce serait dommage que je ne tire pas la sonnette d’alarme. Et celui qui vous parle… ce sont les propos, les paroles de quelqu’un qui a organisé une élection en Côte d’Ivoire.
C. B. : Vous avez été longtemps le plus proche allié d’Alassane Ouattara. Et il y a encore neuf mois, vous l’avez entendu. Le président de la Côte d’Ivoire a dit : « Guillaume Soro, pour moi, c’est toujours un de mes fils et je n’exclus pas son retour à la maison ». Est-ce que la rupture est vraiment consommée ?
G. S. : Au plan politique, je pense que la rupture est consommée puisque j’ai lancé mon mouvement. Ce mouvement va à la conquête du pouvoir d’État. Mais je dois vous dire qu’au plan personnel et humain, je continue à garder beaucoup de respect pour le président Ouattara.
C. B. : Vous vous parlez toujours ?
G. S. : Je dois avouer pour être honnête avec vous qu’il y a bien un moment que nous ne nous sommes pas parlé directement, mais il existe des passerelles.
M. F. : Est-ce que la vraie raison de cette rupture politique, non pas affective…
G. S. : Oui, politique.
M. F. : Est-ce que la vraie raison n’est pas qu’il vous aurait promis de lui succéder, et qu’il n’a pas tenu promesse ?
G. S. : En politique, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.
M. F. : Donc, il vous l’avait faite ?
G. S. : Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Moi, j’ai décidé de prendre mon destin en main. J’ai décidé de m’assumer. J’ai 47 ans et je pense que, désormais, je ferai cavalier.
M. F. : Seul…
G. S. : Seul.
C. B. : Vous savez ce que disent les mauvaises langues, c’est que…
G. S. : Il y en a beaucoup des mauvaises langues.
C. B. : oui. Tout le monde ne vous aime pas.
G. S. : (rires)
C. B. : Certains disent que votre perte d’influence est liée à celle des chefs militaires « Com'zones ». Vous connaissez cette phrase que Laurent Gbagbo a écrite sur vous dans son dernier livre : « C’est aux armes que Guillaume Soro doit sa place. Le jour où il n’aura plus ses armes, il devra s’inquiéter ».
G. S. : Dites-lui que moi je suis très heureux de ne pas avoir d’armes. Je suis très heureux, et d’être dans l’arène politique, et de me battre en tant qu’homme politique pour arriver à mes fins. Je suis très content de ne pas avoir d’armes.
M. F. : Souvent, vous avez dit qu’Alassane Ouattara vous aurait promis qu’il ne ferait pas de troisième mandat en 2020. Est-ce qu’il va tenir parole ?
G. S. : Encore, j’ai envie de vous dire qu’en politique, rien n’est définitif. Tout est volatil.
M. F. : Votre sentiment. Il va y aller ?
G. S. : Je n’en sais rien. Je pense que, quand on a des ouailles autour de soi comme ce fut le cas de Bouteflika en Algérie, qui tous les jours vous disent : « Président, si tu n’y vas pas, le système va s’écrouler, on va tous tomber ». Je pense que monsieur Ouattara peut être pris dans l’hésitation.
C. B. : Depuis la rupture entre Alassane Ouattara et l’ancien président Henri Konan Bédié [de 1993 à 1999], vous avez vu ce dernier, le président Bédié à plusieurs reprises, il y a encore un mois. Y a-t-il un accord de désistement entre vous deux pour le deuxième tour de 2020 ?
G. S. : Avec le président Bédié, nous avons échangé, et longuement parlé d’ailleurs, et je dois m’en réjouir, m’en féliciter du soutien qu’il m’a apporté. Le principe est très net et je pense qu’il est démocratique. Tous ceux en Côte d’Ivoire qui veulent aller à l’élection présidentielle, qu’ils aillent. Qu’ils soient tous candidats. Et au second tour, nous qui sommes dans l’opposition, nous nous mettrons d’accord pour soutenir celui qui sera le mieux placé d’entre nous.
Alors qu’un centre de détention à Misrata vient d’être fermé, les réfugiés et les migrants ont été transférés dans d'autres centres situés dans le pays, où ils sont à nouveau exposés à des conditions de détention inhumaines et à la violence.
Le 14 octobre, les autorités libyennes ont évacué le centre de détention de Karareem, situé à Misrata, dans le nord-est de la Libye et ont transféré plus d'une centaine de réfugiés et de migrants arbitrairement détenus vers deux autres centres de détention situés dans la même région : Zliten et Souq Al Khamees. Les conditions de détention désastreuses dans ces deux centres sont connues des autorités libyennes et du HCR, comme les équipes de MSF l’ont signalé à plusieurs reprises
Les hommes, femmes et enfants qui ont été arbitrairement détenus pendant des mois, voire des années, avec un accès limité à l’eau et à la nourriture seront exposés aux mêmes conditions inhumaines. Certains d’entre eux ont été victimes de trafic et de torture pendant leur séjour en Libye.
« La fermeture d'un centre de détention aurait pu représenter une réelle avancée si les réfugiés et les migrants bénéficiaient d’une liberté de circulation, d’une forme de protection et d'assistance. Mais ils sont déplacés de prison en prison, où leurs conditions de détention vont en s’aggravant. Ils sont maintenus dans un cycle sans fin de désespoir et de violence. Le minimum aurait été de leur rendre la liberté et de les prendre en charge dans un environnement plus sûr », a déclaré Sacha Petiot, chef de mission pour MSF en Libye.
Le conflit armé qui a éclaté en avril à Tripoli a rendu la situation encore plus dangereuse pour ces réfugiés et migrants détenus dans les zones où se déroulent les combats. Dans ce contexte, la mort tragique d’une soixantaine de personnes suite à une frappe aérienne sur le centre de détention de Tajoura, le 2 juillet dernier, a suscité de nouveaux appels en faveur de la fermeture des centres de détention libyens, y compris de la part des autorités libyennes.
Actuellement, en Libye, il n'y a pas de lieu sûr où les réfugiés et les migrants peuvent trouver protection et assistance. Le seul centre géré par le HCR, (GDF- Gathering and Departure Facility) est actuellement saturé et le HCR a affirmé qu'il était dans l’incapacité d’accueillir plus de personnes vulnérables.
D"avantage d’évacuations vitales de Libye sont nécessaires. Il faut aussi développer d’urgence des alternatives à la détention en Libye, c’est-à-dire de véritables lieux où migrants et réfugiés seront mis à l’abri. Autrement les plus vulnérables d’entre eux sont condamnés à un cycle sans fin de détention et exposés à la souffrance et à la violence" explique Sasha Petiot.
MSF travaille dans les centres de détention en Libye depuis 2016, fournissant des soins de santé et des soins psychologiques et faisant des références d’urgence dans les hôpitaux, entre autres activités pour alléger les souffrances des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants détenus arbitrairement et exposant les conditions inhumaines de détention.
MSF réitère son appel à les libérer, et à accélérer les évacuations hors de Libye, pour mettre fin aux interceptions soutenues par l’Union européenne et aux retours forcés en Libye de personnes ayant réussi à fuir par la mer.
M.J
Avec l'insécurité alimentaire à la hausse au Nigéria, les petits exploitants se tournent vers les nouvelles technologies pour améliorer la production alimentaire et les possibilités de commercialisation, écrit Kemi Falodun.
La population mondiale devrait augmenter de 2 milliards d'ici 2050 et, avec plus de la moitié de cette croissance en Afrique subsaharienne, il est devenu urgent de s'attaquer à l'insécurité alimentaire .
Dans le pays le plus peuplé d'Afrique, le Nigeria, l'insécurité alimentaire est en augmentation; selon les indicateurs de développement de la Banque mondiale, près de 8% de la population était sous-alimentée en 2015, contre 6% en 2007.
Cela représente à la fois un défi et une opportunité pour les petits exploitants et ceux qui souhaitent y investir. L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) prévoit que le marché agricole en Afrique subsaharienne passera de 200 milliards USD en 2015 à US. 1 billion de dollars d’ici 2030.
«Si nous continuons avec les houes et les sabres, nous devrons compter sur les autres nations pour nous nourrir efficacement»,
Au Nigeria, l’agriculture était autrefois considérée comme une vocation pour les pauvres et les sans instruction. Mais les perceptions de l’agriculture changent à mesure que de plus en plus de gens s’y aventurent. Environ les deux tiers de la population active sont maintenant engagés dans le secteur, ce qui représente 37% du PIB.
Et de plus en plus, les agriculteurs pratiquant une agriculture de subsistance utilisent les nouvelles technologies pour accroître leur productivité et leurs possibilités de commercialisation. Celles-ci vont de l’utilisation des médias sociaux pour communiquer avec d’autres acteurs du secteur, en passant par le partenariat avec des sociétés fournissant des technologies de drones et de télédétection.
La population nigérienne d'environ 200 millions d'habitants se traduit par une forte demande de produits agricoles et les entrepreneurs, les entreprises et les gouvernements travaillent ensemble pour atteindre les objectifs suivants:Objectif de développement durable n ° 2: «éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable».
Agriculture hors sol
PS Nutraceuticals est l'une de ces entreprises. Il utilise l'agriculture aéroponique, une méthode qui consiste à suspendre les racines des cultures dans l'air et à appliquer des brouillards. La méthode, qui se déroule dans un environnement contrôlable, présente de nombreux avantages, notamment un minimum d’eau , d’électricité et de main-d’œuvre. Les cultures sont également rapides à récolter et les ravageurs sont limités.
Fondée en 2016 par Samson Ogbole et OP Okocha, la société espère qu'en mettant en place des fermes qui utilisent cette technologie, elle pourra contribuer à assurer la sécurité alimentaire au Nigéria. «L'agriculture sans sol est l'une de ces technologies qui peuvent aider à assurer l'approvisionnement en nourriture», déclare Ogbole. "Ce n'est pas une façon de remplacer le sol, mais plutôt de le compléter."
La méthode a été testée sur plus de 200 cultures, notamment les tomates, le gingembre, les oignons, le riz et même les fleurs. Les aliments peuvent être produits à tout moment de l'année et le système d'espacement permet une productivité accrue. "La production alimentaire ne devrait pas être saisonnière car la faim n'est pas saisonnière", ajoute Ogbole.
En plus d’être écologique, cette méthode attire les investissements des banques et des particuliers, ajoute Ogbole, bien qu’il admette que le secteur a toujours eu du mal à trouver des fonds. "L'absence de technologie [dans les pratiques traditionnelles] signifie que l'agriculture n'est pas totalement prévisible, ce qui la rend difficile à assurer et la rend donc peu attrayante pour les investisseurs", a-t-il déclaré.
Le gouvernement exploite également l'esprit d'entreprise. PS Nutraceuticals est en partenariat avec l’État de Lagos dans le cadre d’un programme de culture du riz et des tomates destiné à nourrir la population croissante. La société utilise les technologies d'aéroponie et de coupe de vigne en collaboration avec l'Institut international d'agriculture tropicale sur YIIFSWA-II ,un projet visant à fournir des tubercules de semences d'igname abordables et de haute qualité aux petits exploitants agricoles du Nigeria et du Ghana. Il a recruté 40 agriculteurs locaux dans les états d'Oyo et d'Ogun pour travailler sur le projet.
Réduire les déchets
D'autres entreprises se concentrent sur la réduction des déchets et l'augmentation de l'accès aux marchés. Farmforte est une entreprise basée à Lagos qui achète des produits de petits agriculteurs, tels que la noix de cajou et la patate douce, et les exporte, tout en exploitant sa propre ferme de patates douces dans l'État d'Edo. «Cela résout les problèmes de stockage, de logistique et d'accès au marché pour les petits exploitants agricoles», explique Lola Femi, stratège du contenu chez Farmforte.
Farmforte traite des marchandises périssables et assure le transport des agriculteurs. Des technologies telles que l'irrigation moderne garantissent l'agriculture toute l'année, les humidificateurs empêchent les produits de périr et les conteneurs d'expédition à température contrôlée s'attaquent au problème commun du gaspillage alimentaire. L'utilisation de ces nouvelles technologies, de l'aéroponique aux systèmes de transport modernes, gagne du terrain au Nigeria. Il existe une communauté de personnes enthousiastes à propos de ces méthodes d’agriculture et passionnées par leur déploiement dans la poursuite des objectifs de développement durable.
«Ils ont l'air sexy», explique Ogbole, expliquant pourquoi les jeunes les trouvent attrayants.
Cependant, la sécurité alimentaire ne sera pas atteinte simplement en augmentant la production alimentaire; les consommateurs doivent pouvoir se le permettre. Et même si de nombreux agriculteurs se rendent compte qu'il est possible de faire beaucoup plus en agriculture grâce à ce type de technologies, la plupart d’entre eux n’y ont pas accès.
«Si nous continuons avec les houes et les sabres, nous devrons compter sur les autres nations pour nous nourrir efficacement. Il est nécessaire de se procurer des technologies - pas seulement des machines, mais des systèmes automatisés que les petits exploitants peuvent également utiliser sans casser leur tirelire », a déclaré Ogbole.
Source : SciDev
La secrétaire d’Etat chargée de l’Autonomisation des femmes, Myss Belmonde Dogo, a officiellement ouvert, le 16 octobre 2019 à Bingerville, l’atelier de pré-validation du document de stratégie nationale de l’autonomisation de la femme en Côte d’Ivoire, qui constituera un guide pour la planification du développement et le bien-être social.
« L’élaboration d’un document de stratégie nationale de l’autonomisation de la femme répond à la nécessité de disposer d’un document cadre d’orientation stratégique et de coordination des interventions, en vue d’une meilleure prise en compte de l’autonomisation de la femme dans la planification du développement », a déclaré Myss Belmonde Dogo.
Selon la secrétaire d’Etat, cet exercice permet d’assurer un investissement éclairé dans l’autonomisation de la femme qui constitue la voie la plus sûre pour la croissance économique, le bien-être social et l’éradication de la pauvreté.
Au nom du Projet d’Appui à la Gestion économique et financière (PAGEF) qui apporte un appui institutionnel pour l’élaboration dudit document, le coordonnateur adjoint, Victorien Déré, a relevé que la promotion et le renforcement du genre occupent une place de choix dans les activités du PAGEF.
Il a rappelé que le PAGEF a contribué à l’organisation de la 7ème Table ronde annuelle des leaders de l’Initiative africaine des politiques d’inclusion financière (AFPI) dont l’un des objectifs était de renforcer l’inclusion financière au moyen des services financiers numériques. Ce qui permettra à terme, de garantir un meilleur accès des femmes à ces financements.