Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Du 13 au 14 Novembre à Grand-Bassam, les journalistes et blogueurs professionnels ont eu droit à un atelier de renforcement de capacité initié par par le ministère auprès du Président de la République chargé des relations avec les institutions de la République autour du thème central: "Une bonne connaissance des institutions de la République par les professionnels des médias pour une meilleure communication"

 
L'objectif de cet atelier était de mettre en lumière et de mieux faire connaître les institutions de la République aux professionnels de la communication afin de faciliter le traitement de l'information.
 
Plusieurs communications étaient à l'ordre du jour, notamment celles des expects des différentes institutions.
 
L'exposé le plus attendu durant ce séminaire était celui de Ibrahim Coulibaly- Kuibiert, président de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Quand on sait que la chose électorale en Côte d'Ivoire passionne.
 
Face à la presse ce jeudi 14 Novembre, le président de la CEI a d'abord expliqué l'organisation, l'attribution, le fonctionnement et la mission de son institution. Sachant qu'il a été nommé dans un contexte difficile.
 
Répondant à la question des journalistes sur la l'indépendance et la crédibilité de la CEI et sur les hommes qui l'anime, il a dit que le pouvoir appartient au peuple et qu'il existe des hommes valables pour l'animation de l'institution. Et de souligner que:" l'indépendance, c'est dans la tête, c'est la conviction et le respect des textes ". Aussi de rassurer les ivoiriens pour sa mission qu'il compte accomplir, selon lui " dans les règles de l'art ". 
 
Il rassure une fois de plus que l'absence de certains partis politiques dits " représentatifs " n'affecte pas le bon déroulement de la Commission Électorale Indépendante.
 
Toujours dans les échanges avec les journalistes, le président est revenu sur question du lieu de la proclamation du résultat de l'élection présidentielle de 2010 qui a fait l'objet de polémique au sein de la population.
 
Il a été clair sans passion aucune : " La loi ne dit pas de proclamer les résultats au siège. Peut importe le lieu", a-t-il souligné. Selon lui, "il faut se référer au contenu des textes". Ce discours de Kuibiert vient donc encore rassurer les ivoiriens dans un contexte où " les politiciens font peur à la population ", a-t-il dénoncé.
 
Par ailleurs, il se refuse de commenter les opinions des hommes politiques sur les attaques contre son institution. Et de toujours rassurer sur les échéances électorales à venir: " Il n'y a rien à craindre, n'ayez pas peur" a déclaré le président de la CEI.
 
Il a souhaité également l'optimisme des ivoiriens pour ces élections, "Ne préjugés pas dans le mauvais sens, prejugez dans le bon sens, jugez nous aux actes" a-t-il lancé de tout son voeux.
 
D'ailleurs, il dit ne pas être opposé à ce que tout le monde soit associé à l'organisation des élections, : " Notre souhait est que tous les enfants de la Côte d'Ivoire soient présent à la CEI ", a-t-il souhaité.
 
 " ceux qui ne siègent pas à la Commission centrale disent qu'ils iront aux élections. En réalité, ils nous font confiance ", a conclut Ibrahim Coulibaly-Kuibiert.
 
Mohamed Compaoré

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Près de 3000 délégués venus de différentes régions du monde, le sommet mondial des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU-Monde) est considéré comme le plus grand rassemblement mondial de dirigeants locaux et régionaux ainsi que des acteurs intéressés par les affaires locales., anonce le site acmrci.com.
Le choix porté sur le Maroc pour présider cette organisation mondiale, qui compte 240.000 villes et collectivités locales membres, est une reconnaissance des actions et chantiers de développement structurants multisectoriels initiés par le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, depuis deux décennies, en faveur de la décentralisation, de la justice spatiale, de l’équité sociale, ainsi que de la promotion des valeurs de solidarité en matière de développement durable, dans toutes les régions du Royaume, et particulièrement dans les provinces du nord du pays.
 
Le principal rival de M. Boudra était le maire de la ville russe de Kazan, Ilsur Metshin, qui s’est finalement retiré de la compétition. Pour rappel, la présidence sortante de l’organisation CGLU-Monde était sud-africaine.

Souce : acmrci.com

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L’atelier de formation initié par le ministère auprès du Président de la République chargé des Relations avec les institutions de la République à l’endroit des professionnels des medias a pris fin ce jeudi 14 novembre à Grand-Bassam.

Issoufou Coulibaly, directeur de cabinet du ministre Koné Kafana, s’est dit satisfait du déroulement des activités durant ces deux jours. Et de souhaiter ; « un partenariat avec les medias, qui est une nécessité incontournable »

A l’issu des communications prononcées par les experts des différentes institutions, les journalistes dans leur ensembles ont eu droit à un module spécial de formation qui était : « la couverture de l’actualité et des activités des institutions par les medias : enjeu de civisme, de citoyenneté et de promotion de la démocratie ».

Les réactions...

 

sanson

Omar Sanson, Bloggeur : « Ce fut une belle initiative, surtout le casting.  Beaucoup de journalistes indépendants, amateurs et professionnels.  Bonne initiative, parce que ce fut un acte de courage de la Part du ministère d'abord et des institutions qui ont acceptées de s'ouvrir dans un pays où la communication est une denrée rare entre l'autorité et la population »

 

sangare

Sangaré Aboubacar, Journaliste : « Nous remercions le ministre Gilbert Kafana pour cette belle initiative qui nous a permis de nous familiariser plus avec les attributions des institutions de la République. Les douze experts des douze institutions créées par la constitution de la troisième République ont été à la hauteur des espérances. Nous avons été édifiés. La Cote d'Ivoire s’est dotée d'institutions fortes avec des textes qui garantissent leur indépendance. Il revient alors aux différents responsables et animateurs de ces structures de jouir de toutes ses garanties afin de permettre au pays de tirer profit de toutes ses institutions. Nous à notre niveau prenons l'engagement de les accompagner dans leurs missions respectives à travers des productions d'articles dans nos supports »

 

de laure

De Laure Nesmon, journaliste-Bloggeuse : De Laure Nesmon, journaliste-Bloggeuse : « L’atelier était intéressant, pertinent. Les douze institutions que comptent le pays font partie des piliers de la démocratie. Il était important que journalistes, bloggeurs qui travaillons sur les questions de la gouvernance démocratique, qui faisons de la critique soyons imprégnés du mode de fonctionnement de ces institutions. Et avoir reçu des informations des personnes qui travaillent au sein de ces institutions était intéressant pertinent. On a eu droit à l’intervention de la Commission Electorale Indépendante qui fait souvent débat dans l’opinion publique. Il y a eu également le conseil constitutionnel et toutes les autres institutions que la critique juge souvent budgétivore. La critique estime qu’il y a trop d’institutions. Il était important que chacune vienne expliquer son rôle, son importance. Avec cette initiative du ministère auprès du Président de la République chargé des Relations avec les institutions un autre débat que nous avons trouvé pertinent et qui doit continuer, c’est la question de l’indépendance des institutions qui est plusieurs fois revenue dans les questions des journalistes. A chaque fois, les gestionnaires de ces institutions nous ramenaient  aux lois. On constate que si on reste, du point de vue des textes légaux, ces institutions devraient être indépendantes. Peut-être ce qui crée la crispation, la méfiance,  c'est le manque de confiance d’une partie de l’opinion. Il faut rassurer cette opinion. Et tout dépend de comment on gère. Tout est entre les mains des dirigeants de ces instituions, C’est à eux de faire en sorte de rassurer. Parce que les textes devraient être strictement appliqués. Puisque l'application stricte des textes garantie l’indépendance. Donc il faut rassurer, car les institutions de la République sont des piliers de la démocratie »

toure

Touré Youssouf, Président de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (CNPCI) : « c’est une très bonne initiative. Parce que tout bon citoyen ivoirien doit pouvoir connaitre les institutions de la république, doit connaitre tout ce qui concoure à l’avènement de la démocratie. Vraiment, le ministre Koné Kafana a eu le nez creux, en initiant cela. Parce que, nous journalistes, c’est vrai que c‘est nous relayons les informations, on n’a pas souvent le temps d’aller vers l’information et savoir ce que c’est que les institutions dans notre pays. Vraiment, cette initiative est louable"

 

jc

Jean-Claude Coulibaly, Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) : « Je pense que c’est une très bonne initiative. Parce que le renforcement de capacités de tout journaliste est très important. Voyez-vous, les institutions de la république sont méconnues. On a l’impression que ce sont des choses assez simples. Mais, il est important de permettre aux journalistes une mise à niveau, de connaitre les rouages et fonctionnement de la république afin de connaitre les prorogatifs et fonctions de ces institutions. Cela peut paraitre simple, mais en réalité, ce n’est pas simple. D’où, l’importance de cet atelier qui vient apporter un plus aux organisations professionnelles des medias et aux journalistes et bloggeurs qui sont, avec l’avènement des réseaux sociaux qui, aussi à leur manière, essaient de traiter l’information. Il est vraiment important de venir à cet atelier pour apprendre ou renforcer ce qu’on a déjà comme connaissance pour avancer »

Mohamed Compaoré

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Une forte délégation de « Nouvelle Génération », conduit par son président Traoré Kalimou a fait ce vendredi 15 Novembre, des dons aux sinistrés des inondations dans la ville de Grand Bassam.

Composés de vivres et non vivres, les dons faits par Nouvelle Génération ont été réceptionnés par Monsieur Bayaki, Conseiller municipal, présence de Yeo Yardjouma, chargé de communication adjoint à la Mairie et de Yao Edouard, chef des services socioculturels. Representant le Maire de la communue de Grand-Bassam Jean-Louis Moulot, Monsieur Bayaki a d’abord remercie les donateurs et de qualifier cette action de NG de « grand geste ».

Depuis la survenance des inondations, ce sont 1100 personnes qui ont trouvé refuge dans les différents centres d’accueil mis en place avec l’appui de la mairie, de l’église catholique, « ces sinistrés ont toujours besoin d’une prise en charge, d’où l’importance de ces dons », a rappelé le président de NG.

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La délégation s’est rendue, après la visite de terrain, sur le site de l’église catholique qui abrite une partie des 1100 sinistrés. Le président Traoré Kalimou a manifesté sa compassion aux victimes dont la plupart ont tout perdu dans les eaux.

Il s’est également réjoui du lancement des travaux d’ouverture de l’embouchure du fleuve Comoé, en présence du premier ministre Amadou Gon et du vice-président Daniel Kablan Duncan

Rappelons que depuis le 11 novembre dernier, des riverains de la ville historique de Grand-Bassam étaient contraints de de laisser leur foyers pour se réfugier suite a cette inondation.

MJ

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Musk Stratergeis, en partenariat avec l'Ambassade du Royaume du Maroc à Abidjan et l'AMDIE (Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations), a annoncé la 2e édition du "Village du Maroc" ce jeudi 7 Novembre à Abidjan.

En présence de Son Excellence Abdelmalek Kettani , Ambassadeur du Maroc en Côte d'Ivoire, les organisateurs de cet évènement ont lancé officiellement la 2e édition du "Village du Maroc" qui est par ailleurs, la première du genre en Afrique de l'ouest francophone, après Orlando (USA) qui a accueilli la première édition.

Cette 2e édition qui se tiendra du 6 au 8 Décembre au palais de la culture de Treichville, a pour objectif de créer une synergie et une collaboration directe et efficace entre les acteurs marocains et ivoiriens.

D'entrée, Son Excellence a fait la genèse de la relation qui existe entre son Royaume et la Côte d'Ivoire. Selon le diplomate marocain : " c'est une relation ancienne, ancestrale qui a été établit entre le président Houphouët-Boigny et le Roi Hassan II", a-t-il dit.

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Cette belle relation a abouti à une coopération intense entre les deux pays, prenant un autre tournant grâce à une dynamique Royale initiée et lancée depuis quelques années par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Et cette attention particulière portée à la Côte d'Ivoire s'est traduite par des résultats concrets. 

Revenant au concept "Village du Maroc", selon l'ambassadeur: " c'est une initiative très remarquable qui permet de présenter le Maroc à la Côte d'Ivoire sur  toutes ses facettes ", a-t-il soutenu.

Dans son intervention, Bahia Bentehar, présidente du comité d'organisation de l'évènement a salué l'Ambassade du Royaume du Maroc en Côte d'Ivoire pour son soutien et appui pour la réussite de cette activité.

" L’Afrique doit faire confiance à l'Afrique ", phrase prononcée par Sa Majesté le Roi du Maroc Mohammed VI lors du discours d'Abidjan en 2013, résume la vision de ce projet. Et établit le cadre de cet évènement.

Selon Madame Bahia, "Village du Maroc" sera un lieu de rencontre, un carrefour de fraternité entre le Maroc et la Côte d'Ivoire. Au menu, des panels portant sur l'histoire commune du Maroc et la Côte d'Ivoire. Ce sera aussi l'occasion de démontrer, à travers l'art et la culture, la racine commune des deux pays. Également, des défilés et un grand concert musical. Toutes ces activités pour traduire les relations solides en le Royaume et la Côte d'Ivoire.

"C'est une plateforme tournante pour faire la promotion du Maroc, faire une ouverture à l'Internationale pour assurer le développement du pays", a-t-elle précisé. Et de poursuivre que : " c'est une diplomatie allant dans le sens des intérêts du Maroc et de son rayonnement", a-t-elle ajouté. Et de conclure que ce sera " un petit Maroc à Abidjan " pendant cette période.

Mohamed Compaoré

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Comme partout ailleurs en Côte d’Ivoire, la journée nationale de la paix couplée d’une opération de planting d’arbres, a été célébrée ce 15 novembre 2019 dans la Région du Bafing. Le village communal de Yoh, situé à 4 kilomètres de Touba, le chef-lieu de région, a été l’épicentre de la double cérémonie en présence des autorités administratives, des élus et des populations, sorties en grand nombre.

A cette occasion, le Colonel Kouakou Konan Jaques, Directeur régional des Eaux et Forêts, a invité les habitants de la région du fleuve noir (Bafing), « à planter individuellement des arbres afin de sauvegarder notre forêt » et de réussir le pari de reconstitution des 20% du couvert végétal de la Côte d’Ivoire comme voulu par le gouvernement. « J’invite toute la population du Bafing à adhérer à la politique nationale de reboisement », a-t-il lancé.

Le Lieutenant Zadi Pascal à gauche chef du cantonnemnt des Eaux et Forêts de Touba2

Aussi, les a-t-il exhortés à mettre à disposition leurs terres et à bannir les pratiques dévoratrices de forêt. Notamment, l’orpaillage clandestin, l’agriculture extensive, l’urbanisation anarchique. Dans le même élan, Benoît Yao Kouakou, préfet de la région du Bafing, préfet du département de Touba, a fait savoir que « depuis la période précoloniale, la forêt ivoirienne subie les agressions de l’homme ». Et face à l’avancée du désert ainsi qu’à toutes les autres formes de menaces liées à la déforestation, il encouragé ses administrés à planter, à veiller scrupuleusement sur les arbres. « Celui qui plante un arbre, ajoute quelque chose à l’humanité », a-t-il affirmé pour étayer son propos.

La journée nationale de la paix célébrée cette année autour du thème : « Un jour, un million d’arbres », a pris fin à Touba par une opération de planting d’arbres dans une ambiance festive, entretenue par les cantatrices et danses du terroir.

 Hamza De Bamba, Correspondant Local

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Le franco-ivoirien Michel Soro conserve sa ceinture WBA Gold. Le boxeur franco-ivoirien a battu avec la manière son compatriote Cédric Vitu ce vendredi lors d’un combat à sens unique à  l'AccorHotels Arena à Paris (XIIe). Et pourtant lors de la conférence de presse d’avant combat, Cédric Vitu avait fait des déclarations fracassantes du genre à en découdre avec Michel Soro. Lequel d’ailleurs avait rétorqué : « Tu auras la même sentence que les autres ». Et bien sur le ring de l'AccorHotels Arena, Michel Soro n’ a eu besoin que de 5 round pour démolir Cédric Vitu.

Ce combat Michel Soro corntre Vitu Cédric était attendu. Cédric Vitu n'a vraiment pas fait le poids devant Michel Soro qui visiblement n’était pas venu pour admirer les belles chambres de l'AccorHotels Arena de Paris. Il aura fallu 5 round à Soro pour démolir Vitu. Sérieusement sonné par les coups de son adversaire d’un soir, l’arbitre a dû arrêter le combat alors que Cédric se dirigeait tout droit vers le tapis pour la deuxième fois dans le même round.

Le boxeur de 34 ans venu de Creil s’en sort avec le visage très marqué, l'œil gauche fermé. Michel Soro, 31 ans et détenteur de la ceinture WBA Gold des super welters, conserve donc son titre.

Michel Abou Soro est né le 30 octobre 1987 à Abidjan. Il commence sa carrière professionnelle en 2008 dans la catégorie Poids super-welters et poids moyens. Le boxeur a 36 combats. 33 victoires, 22 par KO, 2 defaites et un match nul. Il est champion d'Europe poids moyens (2015), champion de France poids super-welters (2013) et Champion du monde poids moyen (2019).

 

Daniel Coulibaly

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“Tantie, bagage? Tantie, brouette?”. Des  jeunes garçons s’égosillent , pour la plus part mineurs, à des coins de rues  ou aux abords de gars et marchés d’Abidjan. Leur occupation, transporter contre paiement dans des brouettes, des bagages de toutes sortes. Ennuis de santé, blessures corporels, violences, drogues… incursion dans la vie pénible de ces enfants qui chargent plus lourds que leur corps.  

Il 20 heures 40 ce mardi 18 décembre 2018. Philippe, 13 ans, et ses camarades “pousseurs de brouettes”, comme on les appelle à la gare routière du quartier Siporex située à la descente du deuxième pont de Yopougon dans la banlieue ouest d’Abidjan, sont encore en poste.

Ils s’affairent à charger leurs brouettes avec des sacs de légumes fraichement descendus d’un car. Pour cette course qui les mènera au marché d’à côté, chacun d’eux percevra 250 francs CFA.

Ils avancent vers fin d’une journée de travail qui a commencé à l’aube pour certains d’entre eux. « Moi je suis sur pieds depuis 4h30 du matin. Je suis arrivé à la gare vers 5 heures », signale Philippe, le corps frêle flottant dans un tee-shirt noir délavé et une culotte bleue effilochée au niveau des genoux.

« Actuellement, il y a des élèves parmi nous, ils ont arrêté les cours avant le congé de Noël pour venir travailler aussi. Donc on est devenu beaucoup. Si tu ne sors pas tôt, tu ne peux pas gagner beaucoup d’argent », dit-il.

Tantôt orphelins, issus de familles pauvres, ou encore déscolarisés, ces enfants dont l’âge varie de 9 à 17 ans doivent chaque jour soulever et transporter dans leurs chariots des fardeaux souvent plusieurs fois plus lourds qu’eux-mêmes pour survivre.

« Ça me donne souvent mal au dos »

« Il y a des fois, je souffre. Ça me donne mal au dos. Mais quand j’ai des douleurs, j’achète du mentholatum et je demande à ma maman de me masser. J’achète aussi des comprimé de vitamine C pour me remonter quand je me sens fatigué », confie Landry, 16 ans, qui lui exerce au quartier Les Toits-rouges au niveau du carrefour « Boissy », non loin du cinéma éponyme.

Lorsque les marchandises à transporter se font rares, ces adolescents se déportent, pour certains, sur des chantiers de construction immobilière, où ils sont commis au ramassage de sable, de briques ou de ciment. Et là, des accidents du travail sont récurrents.

Landry raconte qu’il s’est une fois fait écraser un orteil en débarrassant sa brouette des briques qu’ils venaient de transportées. « Ça n’a pas été facile. J’ai fait 3 mois sans pouvoir travailler. C’est pourquoi, quel que soit la situation, moi je ne vais plus travailler sur chantier », se souvient-il avec peine.

Les maladies invalidantes comme la hernie, font aussi partie du lot de conséquences de la pratique de ce métier.

Maltraitance

Mais les revers des enfants pousseurs de brouette sont encore plus parlantes lorsqu’ils s’indignent d’actes de mépris voire de maltraitance dont ils sont victimes.

“Certaines personnes nous méprisent. Elles nous prennent pour des voyous »,  avance Isaac un autre adolescent rencontré au carrefour Koweït de Yopougon. Le front dégoulinant de sueur sous ce soleil de plomb, il s’efforce à pousser un gros tas de régimes de bananes à livrer au fin fond de ce secteur aux ruelles caillouteuses.

Il n’attendra pas longtemps pour dénoncer une expérience douloureuse qu’il a subit il n’y a pas très longtemps : « Une tantie qui me devait 700 francs (CFA) comme frais de transports de ses bagages a refusé de me payer, en disant qu’elle n’a que 500 francs pour moi. Or nous nous étions entendus sur 700 francs », raconte-t-il.

« Comme je ne voulais pas accepter ses 500 et j’exigeais mes 700, elle et sa fille m’ont frappé. C’était au marché. Le lendemain, comme moi je ne suis pas un enfant tombé du ciel, ma maman est allé chercher une convocation à la police et tout a été réglé par la police les jours à venir », poursuit-il.

Violence, drogues et délinquance…

Pendant au moins cinq jours dans la semaine, les jeunes pousseurs de brouette fréquentent des milieux qui les exposent à des risques majeurs. Violence, drogues, délinquance… Tenant une cigarette allumée en main, Oumar qui dit avoir 13 ans, malgré une apparence faisant plus jeune, affirme avoir appris à fumer à la gare de Siporex.

Aucun d’entre eux ne reconnait toucher à la drogue, mais tous sont d’accord que certains pratiquants du métier en consomment, surtout le cannabis.

Déscolarisation aussi…

Oumar, lui, n’est plus retourné à l’école depuis les vacances scolaires écoulées. « J’étais en 6ème. En vacances, je suis venus pousser brouette pour chercher un peu d’argent pour pouvoir payer mes fourniture à la rentrée ».

Sauf que la rentrée des classes est effective depuis septembre, et Oumar traîne encore aux abords du marché de vivriers de la Siporex.

« Je n’ai pas eu beaucoup d’argent en vacances, quand je vais avoir ce que je cherche-là, je vais partir à l’école », se débine-t-il.

Une histoire qui ressemble étrangement à celle de Landry qui, orphelin de père, a fini par préférer la brouette au banc, évoquant le manque de moyen de sa mère pour assurer sa scolarité. Chaque jour, il doit louer la brouette à 300 FCFA, pour une recette allant de 3.000 à 4.000 FCFA.

En dépit des péripéties dont les stigmates jalonnent leur vie d’enfants travailleurs, les petits pousseurs de brouettes gardent la force de rêver d’un futur radieux. « Moi je veux être militaire », lance l’un d’entre eux.

« Je suis un grand joueur de football. Je sais que je peux devenir footballeur professionnel », enchaine un autre, quand un troisième affirme vouloir passer à une autre phase : se procurer un tricycle pour faire du transport de bagages et gagner plus pour devenir homme d’affaires…

Il est 21h18, Philippe va parquer son chariot devant un entrepôt. Il est l’heure de regagner le domicile familial situé à quelque trois kilomètres de là.

AIP

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C’est désormais une certitude. L’ex-international ivoirien Didier Drogba veut bien la présidence de la Fédération ivoirienn de football(FIF). Une clarification qui arrive après plusieurs mois de doute sur sa candidature. Il l’a fait savoir officiellement à des présidents de clubs de D3 au cours d’une rencontre d’échanges à Abidjan. 19 clubs de D3 et 11 de DH (division d’honneur) ont répondu à l'appel de l'ancien capitaine des Eléphants.

L’ancien capitaine des Eléphants de 41 ans estime que c'est l'occasion ou jamais pour lui. Il vient surtout à la tête du football ivoirien pour "amorcer un changement dans la gestion de la fédération et non pas s'enrichir".

"«Je suis là pour enclencher le changement et non m’enrichir à la FIF.  Je pouvais rester à Chelsea où toutes les conditions sont réunies. Mais j’ai décidé de venir m’investir dans le football local parce que j’aime mon pays la Côte d’Ivoire.» ", a –t-il confié.

« Renaissance », tel est le projet de Drogba pour redynamiser la FIF à travers la mise en oeuvre de 5 points majeurs qui sont : Cadre légal et réglementaire de la pratique du football, Infrastructures, les acteurs, Economie de l’industrie et Développement de la médecine du sport.

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Après les dirigeants de clubs de la division3, Didier Drogba compte rencontrer ceux de la deuxième division puis de première division.

Comme sur le terrain, Didier Drogba est à  surveiller comme du lait sur le feu. Car il pourrait bien créer la surprise dans cette course à la présidence de la FIF dont l’actuel président est Augustin Sidy Diallo, très contesté.

Cependant, l’ancien sociétaire de Chelsea pourrait faire face à une candidature de Sidy Diallo ou Sory Diabaté, son premier vice-président et président de la Ligue de football, si le premier venait à renoncer. Et bien d’autres candidatures qui s’annoncent dans les coulisses.

 

Daniel Coulibaly

 

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Les membres du jury du « RFI Challenge App Afrique » ont sélectionné les trois finalistes de la quatrième édition parmi plus de 400 candidatures reçues. Le concours vise cette année à favoriser l’intégration des nouvelles technologies dans le domaine du développement urbain et des villes intelligentes en Afrique francophone. Ouvert à tous les jeunes entrepreneurs africains, cette édition récompense les innovations numériques (sites Internet, applications, services SMS…) permettant d’améliorer les services urbains et la qualité de vie des citoyens.
 
Les trois finalistes, invités à présenter leur projet le 9 décembre prochain à Dakar au Sénégal devant un jury de professionnels présidé par Emmanuelle Bastide, présentatrice de l’émission « 7 milliards de voisins », sont :

Nadia Hillary Dassi pour « Green Electricity » (Cameroun), une application mobile permettant aux populations de produire une énergie verte à partir de leurs déchets ménagers.

Ndeye Sira Thiam pour « e-Bus » (Sénégal), une application mobile permettant aux usagers des bus de payer leur ticket grâce à leur téléphone.

Kevin Sesse pour « Mon Artisan » (Côte d’Ivoire), une plateforme connectée qui permet aux utilisateurs de solliciter des artisans locaux (plombiers, électriciens, menuisiers…)
 
Le lauréat, qui se verra financer le développement de son projet, sera dévoilé le 10 décembre lors de l’enregistrement de l’émission « 7 milliards de voisins », présentée par Emmanuelle Bastide, spécialement délocalisée en public à l’Institut français de Dakar.
 
A travers ce concours, RFI souhaite encourager et soutenir l’innovation, en stimulant et accompagnant les jeunes entrepreneurs africains. ENGIE AFRICA, Société Générale, Africa Global Recycling, Schneider Electric, ainsi que des incubateurs africains d’entreprises innovantes sont associés à l’opération.
 
Le thème de cette édition est: « Développement urbain et villes intelligentes ». Les trois premières éditions visaient les domaines de la santé (2016), l’éducation des filles (2017) et le développement durable (2018).

 

Sourece RFI

 

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