Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La campagne pour la présidentielle française d’avril a débuté officiellement ce lundi 28 mars 2022, avec 12 candidats en lice pour l’Elysée, dont le président sortant Emmanuel Macron.

Macron (LREM) affrontera lors du premier tour prévu le 10 avril Anne Hidalgo (Parti Socialiste), Yannick Jadot (écologiste), Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise/gauche), Fabien Roussel (PCF/Parti Communiste Français), Marine Le Pen (Rassemblement national/extrême droite), Eric Zemmour (Reconquête!/extrême droite), Nicolas Dupont-Aignan (DLF/Debout La France/Droite), Valérie Pécresse (Les Républicains/libéral conservateur), Jean Lassalle (Résistons!), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière/extrême gauche) et Philippe Poutou (NPA/Nouveau Parti anticapitaliste).

Avec le début de la campagne officielle, les candidats sont tenus de respecter des règles strictes, avec notamment un temps de parole décompté selon le principe d’égalité stricte, chacun disposant du même temps d’antenne dans les médias.

Il marque aussi le début des clips de campagne sur les radios et télévisions, ainsi que des professions de foi dans les boîtes aux lettres des électeurs.

Parmi les 12 prétendants à l’Elysée, certains se sont déjà présentés à la Présidentielle comme Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud qui ont été candidats aux élections de 2012 et 2017.

D’autres par contre se présentent pour la première fois. Il s’agit de Valérie Pécresse, Eric Zemmour, Fabien Roussel et Yannick Jadot. Emmanuel Macron, lui, va tenter de briguer un second mandat.

Les différents sondages placent le président sortant en tête des intentions de vote loin devant Marine Le Pen, qui est talonnée par Jean-Luc Mélenchon. Eric Zemmour et Valérie Pécresse se disputent les quatrième et cinquième places.

Il s’agit de la douzième élection présidentielle de la Ve République et onzième au suffrage universel direct. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour aura lieu entre les deux premiers candidats le dimanche 24 avril.

Le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration figurent parmi les principaux sujets de débat lors de cette campagne présidentielle éclipsée par la crise sanitaire et surtout la guerre en Ukraine.

En mars 2022, 48,8 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales françaises hors Nouvelle-Calédonie, dont 1,4 million résidant hors de France et inscrites sur une liste consulaire.

hn

Comment

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution sur les conséquences humanitaires de la guerre en Ukraine, dans laquelle elle exige un arrêt “immédiat” des hostilités. Le texte a été adopté par 140 votes pour, 5 votes contre et 38 abstentions. Cette résolution n’est pas contraignante.

Jeudi, un autre projet de résolution concurrent présenté par l’Afrique du Sud n’a pas été adopté, après que les Etats membres ont décidé de ne pas voter sur ce texte (50 votes pour, 67 contre et 36 abstentions).

Le texte adopté “exige une cessation immédiate des hostilités de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, en particulier de toute attaque contre des civils et des biens de caractère civil”. Il “exige également que les civils, y compris le personnel humanitaire, les journalistes et les personnes en situation de vulnérabilité, y compris les femmes et les enfants, soient pleinement protégés”.

La résolution “exige en outre que les parties respectent leur obligation de garantir l’accès humanitaire sûr et sans entrave du personnel humanitaire ainsi que de ses moyens de transport, fournitures et équipements aux personnes dans le besoin en Ukraine et dans les pays voisins”.

Elle “souligne que les sièges de villes en Ukraine, en particulier la ville de Marioupol, aggravent encore la situation humanitaire de la population civile et entravent les efforts d’évacuation, et exige par conséquent la fin de ces sièges”.

Elle “condamne toutes les violations du droit international humanitaire et les violations et abus des droits de l’homme, et demande à toutes les parties au conflit armé de respecter strictement le droit international humanitaire”.

L’Assemblée générale demande aussi aux États membres de financer intégralement les appels de fonds humanitaires pour la réponse en Ukraine et dans les pays voisins.

hn

Comment

Les États-Unis et l’Union européenne sont sur le point d’annoncer un nouveau partenariat énergétique pour remplacer les carburants fossiles russes dont l’UE a décidé de se défaire, a annoncé jeudi 24 mars 2022 la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

“Demain (vendredi), avec le président (des États-Unis, Joe) Biden, nous allons présenter un nouveau chapitre de notre partenariat énergétique. Il porte sur du gaz naturel liquéfié (GNL) supplémentaire en provenance des États-Unis pour l’UE, en remplacement du GNL russe que nous avons jusqu’à présent”, a affirmé von der Leyen, à son arrivée au sommet européen de Bruxelles.

Elle a assuré qu’il s’agit d’’’une avancée importante”. Car, les Européens comptent sur ce gaz naturel liquéfié en provenance des États-Unis pour diversifier leurs pays d’approvisionnement dans leur stratégie de se défaire au plus vite de leur dépendance aux énergies fossiles russes.

Le Conseil européen, qui reçoit ce jeudi M. Biden en tant qu’invité pour parler de l’Ukraine, débattra vendredi du dossier énergétique. Outre l’approvisionnement, les prix élevés y seront abordés. Si l’idée de plafonner les prix du gaz est sur la table, elle ne fait pas l’unanimité entre États membres.

Mme Von der Leyen a plutôt insisté sur des achats conjoints d’énergie, pour lesquels l’UE profiterait de son poids économique afin de négocier des prix avantageux, ainsi que des installations de stockage en commun.

“Les dirigeants de l’UE, des États-Unis, du Royaume-Uni, mais aussi du Canada et du Japon se réunissent ici, et je pense que nos liens sont plus forts que jamais”, a-t-elle conclu.

NG

Comment

Les 30 chefs d’État et de gouvernement de l’Otan, réunis jeudi 24 mars 2024 en sommet extraordinaire à Bruxelles, ont décidé de proroger le mandat du Secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, jusqu’au 30 septembre 2023 en raison de la guerre en Ukraine.

“Honoré par la décision des chefs d’État et de gouvernement de l’OTAN de prolonger mon mandat de secrétaire général jusqu’au 30 septembre 2023”, a annoncé le Norvégien sur Twitter.

Jens Stoltenberg devait quitter son poste à l’automne pour prendre à la date du 1er décembre la tête de la banque centrale norvégienne, mais la guerre en Ukraine a chamboulé le plan initial.

“Alors que nous sommes confrontés à la plus grande crise de sécurité depuis une génération, nous sommes unis pour maintenir notre Alliance forte et nos citoyens en sécurité”, a-t-il souligné.

Avant de prendre la tête de l’OTAN, Stoltenberg a été Premier ministre en Norvège en 2000-2001 puis entre 2005 et 2013.

ng

 
 

Comment

La tension semble persister dans la péninsule coréenne depuis l’augmentation des tirs d’essai de missiles par la Corée du Nord, menaçant un équilibre fragile dans cette partie si névralgique du monde.

Vendredi matin, Pyongyang a confirmé avoir effectué jeudi 24 mars 2024 un tir d’essai d’un missile balistique intercontinental (ICBM), sur ordre de son leader Kim Jong-un, rapportent les médias sud-coréens citant l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA).

« Le tir d’essai d’un nouveau type de missile balistique Hwasongpho-17 des forces stratégiques de la RPDC (République populaire démocratique de Corée) a été mené le 24 mars sous l’ordre direct de Kim Jong-un, secrétaire général du Parti du travail de Corée, président de la Commission des affaires de l’État et commandant suprême des forces armées de la RPDC », indique KCNA.

Le tir a pour objectif de « faire connaître au monde entier la puissance de nos forces armées stratégiques » a ajouté l’agence.

Le leader nord-coréen a menacé que « toute force qui cherche à porter atteinte à la sécurité » de son pays « devra payer un prix très cher ».

Le tir de jeudi, le 13è effectué par le Nord depuis le début de l’année a aggravé les craintes et la tension dans la péninsule coréenne.

Jeudi, le président sortant sud-coréen, Moon Jae-in, convoqué une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) de son pays. Il a mis en garde que le lancement de tirs par la Corée du Nord représente l’abandon du moratoire auto-imposé sur les tests d’ICBM que Kim Jong-un avait promis à la communauté internationale et une violation claire des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Réagissant à cette escalade, le Conseil de sécurité onusien a convoqué une réunion vendredi pour discuter de cette affaire.

Les États-Unis et cinq autres pays membres du Conseil de sécurité, dont le Royaume-Uni et la France, ont appelé à organiser cette réunion d’urgence du Conseil.

Les États-Unis avaient demandé à plusieurs reprises à l’organe décisionnel de l’Onu d’imposer de nouvelles sanctions à la Corée du Nord.

La tension dans la péninsule coréenne devra, d’autre part, faire l’objet de discussions lors d’un entretien téléphonique vendredi entre le président élu sud-coréen, Yoon Suk-yeol, et le président chinois Xi Jinping, a annoncé jeudi le porte-parole de Yoon.

Les entretiens seront organisés à la lumière de l’escalade de la tension suite aux menaces nucléaires de la Corée du Nord, a dit le porte-parole.

Rappelons que les forces armées sud-coréennes ont effectué jeudi un exercice conjoint de tir réel impliquant certains de leurs principaux missiles, en réponse au nouveau tir de missile par la Corée du Nord.

HN

Comment

Le gouvernement fédéral éthiopien a annoncé jeudi 24 mars 2024 une trêve humanitaire illimitée et immédiate pour accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire aux personnes dans le besoin dans la région du Tigray dans le nord du pays, a indiqué le Service de Communication du gouvernement.

Dans un communiqué, le Service de Communication du gouvernement a souligné que les autorités fédérales ont augmenté le nombre de vols humanitaires des Nations Unies et accéléré la livraison de carburant et d’espèces pour les paiements par les organisations humanitaires.

Des vols du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), de l’OMS et l’Union européenne ont été facilités pour acheminer l’aide humanitaire, précise la même source.

« Cependant, des milliers de personnes de la région du Tigray se rendent actuellement dans les régions voisines à la recherche d’une assistance. Bien qu’il soit réconfortant de voir le lien fraternel et la solidarité manifestés par les communautés qui reçoivent et aident les personnes dans le besoin, le gouvernement estime que la situation justifie des mesures urgentes pour garantir que les personnes dans le besoin puissent recevoir de l’aide dans leurs localités », note le communiqué.

L’engagement pris par le gouvernement éthiopien ne pourrait avoir le résultat souhaité d’améliorer la situation humanitaire sur le terrain que dans la mesure où il serait réciproque de la part de l’autre partie, allusion faite aux rebelles du front de libération du peuple du Tigray.

L’Etat régional du Tigray était en proie à un conflit depuis novembre 2020, lorsque l’armée fédérale éthiopienne avait mené une offensive contre les dissidents du TPLF, après avoir attaqué le Commandement Nord de l’armée éthiopienne et pris en otage plusieurs officiers supérieurs.

En mai dernier, la Chambre des Représentants du peuple (Chambre basse du parlement éthiopien) avait approuvé à la majorité la désignation du TPLF comme “organisation terroriste”.

Après une présence de huit mois au Tigray, le gouvernement fédéral avait décrété fin juin dernier, un cessez-le-feu unilatéral et inconditionnel au Tigray et décidé de retirer ses troupes de la région après une présence de huit mois.

Depuis cette date, le gouvernement éthiopien ne cesse de dénoncer les atrocités et les attaques commises par les rebelles du TPLF notamment dans les Etats régionaux voisins du Tigray, Amhara et Afar.

Son l’ONU, le conflit dans le nord de l’Ethiopie aurait fait plusieurs milliers de morts et plus de deux millions de déplacés qui vivent dans des conditions précaires.

hn

Comment

uite à sa participation à la neuvième édition du Forum Mondial de l'Eau - le plus grand événement mondial dédié aux enjeux de l'eau - le Fonds saoudien pour le développement (SFD) a appelé les dirigeants et les organisations mondiales à travailler ensemble pour préserver l'avenir de l'eau.

Le Fonds a été rejoint par des experts et des personnalités du monde entier lors du Forum Mondial de l'Eau 2022, où il a mis en évidence ses contributions à l'amélioration du secteur mondial de l'eau et souligné son engagement à soutenir les communautés les moins fortunées  en leur offrant les moyens nécéssaires à la réalisation de leur potentiel.

Le forum, premier rassemblement du genre organisé en Afrique subsaharienne, s'est déroulé du 21 au 26 mars à Dakar, au Sénégal. L’événement a réuni la communauté internationale de l'eau pour discuter des défis mondiaux de l'eau, du changement climatique et de la durabilité.

Dans le cadre de sa stratégie pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, le SFD a participé à l'événement en vue de souligner  l'importance de développer des projets d'eau potable dans le monde entier.

Le SFD a aussi réitéré son engagement à financer ces initiatives et programmes pour opérer un changement durable en offrant aux personnes défavorisées l'accès aux ressources vitales et en améliorant leur qualité de vie.

Le SFD vise à promouvoir une croissance sociale et économique durable. À ce jour, le Fonds a lancé et mis en place avec succès des projets dans le secteur de l'eau et de l'énergie dans 38 pays à travers le monde.

Le programme saoudien de forage de puits et de développement rural en Afrique, par exemple, a contribué à réduire les effets de la sécheresse dans 18 pays africains. Le programme a servi plus de 5 millions de personnes, avec plus de 8 800 installations d'eau en cours de forage et d'équipement, dont la plupart dépendent de l'énergie solaire pour pomper l'eau.

Le SFD était représenté au Forum Mondial de l'Eau par le Dr Abdullah Alsakran - son directeur de la stratégie - et Eid bin Saleh bin Eid, son conseiller économique.

Dr Abdullah Alsakran était sur place pour prêter sa voix à un changement durable lors du forum, parlant de la vision, des valeurs et des objectifs du SFD. Il a participé à une table ronde organisée pour fournir une plate-forme de dialogue sur le financement.

Il a déclaré: “Le SFD est depuis longtemps fier de s'associer à des personnes et des organisations partageant les mêmes valeurs à travers le monde pour apporter un changement durable et positif. Le Forum Mondial de l'Eau nous offre une occasion unique et opportune de faire exactement cela, en réunissant des experts partageant une passion commune pour l'innovation afin de relever les défis d'aujourd'hui et de demain.

Présenté sur un panel d'experts, Eid bin Saleh bin Eid a pris part à une session soulignant l’importance des technologies innovantes et des eaux productives dans l’autonomisation  des communautés rurales.

Il a déclaré : “Le SFD a contribué à la réalisation des ODD de l'ONU en développant des projets d'eau potable percutants qui renforcent les économies des communautés et des pays du monde entier. Ces projets ont contribué à améliorer le niveau de vie des personnes défavorisées, en particulier dans les pays en développement. Engagés à changer la vie des gens pour le mieux, mes collègues du SFD et moi-même valorisons participer à des événements comme le Forum Mondial de l'Eau pour partager notre expérience, nos idées et notre expertise. Nous croyons que cela contribue énormément à bâtir un avenir meilleur pour ceux qui en ont besoin.

Depuis sa création en 1975, le SFD a financé 100 projets de l’eau d’un montant collectif de 2,7 milliards de dollars, soit 14,7 % du total des prêts accordés par le SFD.

Le SFD a joué un rôle important dans le financement et la mise en œuvre de projets d'irrigation, ainsi que dans le forage des puits et la construction des barrages. Ceci a eu un impact positif sur l'activité agricole et le développement du reboisement, ainsi que sur la préservation des réserves d'eau et de l'environnement, la lutte contre la désertification et la conservation de l'énergie.

aaa

Comment

 À la suite du Conseil d’administration de Ecobank Côte d’Ivoire, réuni le 2 mars 2022 sous la présidence de M. Michel Aka-Anghui et au cours duquel les états financiers de l’année 2021 ont été examinés et arrêtés, Ecobank Côte d’Ivoire annonce de bonnes performances, dans un contexte de reprise économique à la suite de la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Ecobank Côte d’ivoire affiche un total bilan de 1 677,7 milliards FCFA en 2021, soit une progression de 5% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle qui s’élèvent à 1 087,7 milliards FCFA en 2021, soit une progression de 11%, ont pris une part importante dans l’augmentation du total bilan. Les prêts qui se portent à 753,3 milliards FCFA en 2021, représentent un accroissement de 21% en glissement annuel. Le produit net bancaire a atteint 90,5 milliards FCFA, en hausse de 5% par rapport à 2020. Les évolutions positives des revenus et des charges permettent d’afficher une progression de 10% sur le résultat avant impôt, de 35,6 milliards FCFA en 2021, et un accroissement de 14% sur le résultat net, de 34,3 milliards FCFA en 2021.

Ces bons résultats ont été possible grâce à l’exécution du plan intitulé « Réussir Ensemble » et la poursuite de la stratégie de la banque reposant sur trois axes : 

-          Ecobank Côte d’Ivoire a poursuivi sa croissance en 2021, illustrée par une augmentation de son total bilan de 5%, de son PNB de 5%, et de son résultat brut de 10%,

-          Ecobank Côte d’Ivoire a diversifié ses activités à travers une part plus importante des revenus issus des commissions avec près de 34% en 2021 contre 32% en 2020. Le renforcement des activités de la banque des particuliers et de la banque commerciale (PME et Entreprise Locales) reste une priorité de la banque dans sa volonté de diversification,

-          Ecobank Côte d’ivoire a, dans la continuité des deux dernières années, réussi à réduire son niveau de charges d’exploitation, entrainant également la baisse de son coefficient d’exploitation qui est passé de 50,04 % en 2020 à 47,1% en 2021. 

La mise en place de ces trois axes stratégiques s’est donc traduite par une amélioration de la performance opérationnelle de Ecobank Côte d’ivoire.

Aussi, Ecobank Côte d’Ivoire a occupé en 2021 une place importante dans le financement des états de la zone UEMOA. Le volume des titres de placement représente près de 34% du total bilan de la banque. Ce niveau élevé illustre l’engagement de Ecobank Côte d’Ivoire dans le développement économique de la sous-région. 

« Ces bons résultats de Ecobank Côte d’Ivoire démontrent le fort développement de nos activités opérationnelles et commerciales dans un contexte de sortie de la pandémie de la Covid-19 qui continue de doper l’activité économique du pays. En ce début d’année 2022, nous restons vigilants face aux risques accrus liés à la hausse de l’inflation, du niveau sécuritaire régional et de la scène géopolitique internationale. Dans cet environnement économique porteur mais avec une visibilité réduite, nous souhaitons conserver la stratégie « Réussir Ensemble » axée sur la croissance, la diversification et l’efficience, et qui place le capital humain au cœur de la croissance de l’entreprise. Nous souhaitons continuer à nous positionner comme étant une banque résolument africaine qui participe au développement économique de la Côte d’Ivoire et de l’ensemble de la sous-région. » explique M. Paul-Harry Aithnard, Directeur général de Ecobank Côte d’ivoire et Directeur régional Exécutif UEMOA.

aaa

Comment

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), M. Akinwumi A. Adesina, a promis le soutien de son institution à l’Afrique du Sud, annonçant une enveloppe de 2,8 milliards de dollars pour le pays au cours des cinq prochaines années. Quelque 400 millions de dollars (6 milliards de ZAR) seront consacrés à Eskom et à la transition énergétique en Afrique du Sud.

Adesina s’exprimait aujourd’hui à Johannesburg à l’ouverture de la Conférence sur l’investissement en Afrique du Sud. Le président Cyril Ramaphosa a ouvert la Conférence sur l’investissement en Afrique du Sud — la première à se tenir en présentiel depuis 2019 — par un message d’optimisme et de détermination face à une pandémie mondiale, à des vents contraires économiques et à des millions de pertes d’emplois. 

Le président Ramaphosa a déclaré : « Nous nous réunissons à un moment où notre pays est confronté à d’énormes défis, mais aussi à de grandes opportunités et promesses. Notre économie a été gravement saignée par la perte de deux millions d’emplois. Je suis ici pour partager avec vous ce qui a été fait et ce que nous faisons. »

Il a exposé les mesures arrêtées par son gouvernement, notamment les mesures d’aide sociale et économique, les décrivant comme des « réformes difficiles mais nécessaires » dans les secteurs de l’énergie, des entreprises publiques, de la fiscalité et des impôts, pour stimuler la croissance économique. 

Selon Ramaphosa, « aucune économie ne peut fonctionner sans un approvisionnement fiable en électricité ». Il a indiqué que les réformes en cours dans le secteur de l’énergie comprenaient des changements au niveau d’Eskom, le fournisseur d’énergie du pays et l’ajout de nouvelles capacités de production, principalement grâce aux sources d’énergie éolienne et solaire. Il a annoncé que la création d’un groupe de travail présidentiel pour faire progresser la transition énergétique du pays vers une économie de transmission à faible émission de carbone était en bonne voie. « Nous vous invitons à faire partie de l’épopée de la croissance sud-africaine », a-t-il lancé. 

Adesina a promis 400 millions de dollars de la Banque africaine de développement pour soutenir le pays au cours des trois prochaines années, en particulier pour Eskom, dans le cadre de sa transition vers les énergies renouvelables. Il a déclaré que la Banque travaillait avec les partenaires internationaux, en particulier les pays du G7, pour établir une facilité de transition énergétique juste qui aidera l’Afrique du Sud à lever au moins 27 milliards de dollars.  

« Nous le ferons, sans que l’Afrique du Sud ne s’endette, a promis Adesina. J’applaudis les pays du G7 pour leur engagement de 8,5 milliards de dollars en faveur de la transition énergétique juste de l’Afrique du Sud. » 

En promettant de mobiliser 2,8 milliards de dollars pour l’Afrique du Sud au cours des cinq prochaines années, Adesina a indiqué que « ce financement soutiendra les investissements des secteurs public et privé dans les domaines prioritaires que sont l’agriculture, les énergies renouvelables, le transport, l’emploi des jeunes, la santé, la fabrication de vaccins, entre autres... Nous savons que l’Afrique du Sud est bancable. »

Le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement en Afrique du Sud comprend 23 opérations pour un engagement total d’environ 4,5 milliards de dollars de financement. Depuis 1997, la Banque a investi dans le pays près de 7 milliards de dollars dans l’énergie et les infrastructures.

ng

Comment

La 1ere édition du Sommet de la Cybersécurité de Lomé, co-organisée par la République du Togo et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), s’est achevée ce jeudi 24 mars 2022. Ces deux journées d’échanges et de rencontres de haut niveau ont abouti à une déclaration conjointe, dite « Déclaration de Lomé » des chefs d’États et de gouvernement. Ce document-cadre identifie les pistes de coopération et de coordination entre les parties prenantes, tout en marquant un engagement renouvelé en faveur de la lutte contre les cybermenaces.

« La cybersécurité est l’un des enjeux majeurs de notre temps ». Dans son discours d’ouverture, le Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, a rappelé les nombreux défis posés aux États africains : « Au Togo (...), se pose en particulier l’épineuse question de la protection des usagers – et donc de la sécurité – en plus des repères classiques de l’accessibilité et de la disponibilité à un prix abordable ». Il s’est ainsi fait l’écho d’une approche concertée des ministres du numérique, en insistant sur la « mise en place de structures opérationnelles nationales en matière de cybersécurité, ouvrant la voie à une coopération active avec les pays africains et avec tous les acteurs de l’écosystème numérique ».

Alors que les gains associés à l’économie numérique en Afrique sont estimés à 180 milliards de dollars à l’horizon 2025, soit près de 5% du PIB du continent, les enjeux de cybersécurité sont toujours plus nombreux : encadrement de l’identité numérique et des données, utilisation de la biométrie, résilience des systèmes informatiques face aux attaques... Or la cybercriminalité aurait réduit le PIB de l'Afrique de plus de 10 %, pour un coût estimé à 4,12 milliards de dollars en 2021. Les répercussions sur les entreprises sont tout aussi importantes, puisque 70% des attaques subies par ces dernières relèvent de tentatives d’hameçonnage. Néanmoins, il est estimé que 12% des entreprises africaines abordent les thématiques liées à la cybersécurité au sein de leur comité exécutif, contre 50% au niveau mondial.

Le Sommet de la Cybersécurité, qui s’est tenu les 23 et 24 mars au Centre International des Conférences de Lomé en présence de 700 participants de 28 nationalités différentes, dont 17 chefs d’État et de gouvernement, a été l’occasion d’identifier les risques liés à la cybercriminalité. Durant ces deux jours, qui ont alterné prises de parole officielles, panels ministériels et moments d’échanges informels, plusieurs thématiques-clés ont été abordées à l’instar du financement et de l’opérationnalisation des stratégies de cybersécurité, de la mise en place de politiques publiques adaptées, ou encore de la nécessité d’une coopération régionale pour appréhender les cybermenaces.

Le Président de la République togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, s’est vu décerner le prix du Champion d’Afrique de la cybersécurité par Mme Vera Songwe, Secrétaire-générale adjointe de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). « L’Afrique offre une multitude d'opportunités économiques dans pratiquement tous les secteurs. Et l'économie numérique représente un atout essentiel pour débloquer ces opportunités (...). Toutefois, la cybersécurité est un pilier important pour toute transformation numérique », a-t- elle rappelé lors de son allocution.

Cette récompense prestigieuse vise à saluer le modèle togolais de partenariat public-privé que le pays s’applique à mettre en œuvre. En témoigne la création, début 2019, de l’Agence nationale de la Cybersécurité (ANCy), l’inauguration du premier Datacenter au Togo baptisé « Carrier Hotel » de fiabilité Tier III+ en juin 2021, ainsi que l’inauguration, ce mois-ci au Port autonome de Lomé, du câble sous-marin de fibre optique « Equiano » opéré par Google et Csquared Woezon. La tenue de ce Sommet à Lomé s’inscrit également dans la volonté de renforcer les infrastructures de télécommunications sur le territoire national togolais et d’accélérer la transformation numérique, conformément à la stratégie « Togo Digital 2025 ».

« Avec Internet, nous vivons dans un monde de plus en plus connecté. Nous, en tant que gouvernements, devons assurer que les enjeux de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité soient abordés de manière collaborative: une collaboration entre les Gouvernements, la société civile et le secteur privé d’une part, mais aussi une collaboration entre les experts de différents champs de compétence (...) » a précisé Madame Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie numérique et de la Transformation digitale.

Au terme de cette séquence de haut niveau, les chefs d’État et de gouvernement ont adopté une déclaration conjointe, la Déclaration de Lomé sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité, visant à formaliser l’ensemble de leurs engagements. Les parties prenantes se sont accordées sur :

  • la signature et la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel – dite « Convention de Malabo » – afin de « permettre l’essor d’un cyberespace africain sûr » ;

  • la mise en place d’un cadre légal et réglementaire spécifique à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité ainsi que les organes de régulation, permettant notamment de « susciter la confiance des investisseurs, de favoriser l’adoption des activités et services numériques par les utilisateurs et, plus généralement, d’accélérer la transformation numérique » ;

  • le développement de stratégies et politiques de cybersécurité à travers des actions de sensibilisation, de nouvelles formations et des partenariats adéquats dans le cadre de l’élaboration des politiques publiques ;

  • le renforcement de la coopération africaine, au moyen de la promotion auprès des sous-régions de la création d’un « Organe de coopération régionale et d’assistance mutuelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité ».

ng

Comment