Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’Ambassadrice de Turquie en Côte d’Ivoire, Yonca Özçeri, dans une contribution adressée en exclusivité à La Diplomatique d’Abidjan (LDA), fait des précisions sur l’intervention militaire de son pays en cours en Syrie, baptisée « Source de Paix ».

Depuis le 9 octobre 2019, la Turquie a lancé dans le nord de la Syrie, une opération dénommée “Source de Paix”.

Pour mieux comprendre cette opération, il faut d’abord noter que la guerre en Syrie a favorisé la création de refuges par des groupes terroristes tels que DAECH et PKK/PYD/YPG. La situation actuelle sur le terrain est que le PKK/PYD/YPG occupe un tiers du territoire syrien et prend régulièrement pour cible des civils syriens et turcs ainsi que des postes militaires turcs à travers des attaques transfrontalières.

Ensuite, il convient de noter que le PYD/YPG est la milice syrienne du PKK qui est désigné comme groupe terroriste par l'UE, l'OTAN et les États-Unis d’Amérique.

Membre engagé de la Coalition internationale contre DAECH, la Turquie est le seul pays à envoyer des troupes sur le terrain afin d’affronter les terroristes de DAECH. Jusqu’à présent, elle a neutralisé plus de 4.000 terroristes de DAECH par ses propres moyens.

Si la Turquie a lancé l’opération “Source de Paix”, c’est exclusivement dans l’objectif de contrer la menace terroriste imminente, d’assurer la sécurité des frontières turques et de libérer les Syriens de la tyrannie du PKK/PYD/YPG ainsi que de DAECH.

Permettez-moi de souligner un important aspect. Il s’agit du fait que cette opération est strictement une opération contre-terroriste et ne doit en aucun cas être interprétée comme une action contre les Kurdes. L’opération garantira in fine l'intégrité territoriale de la Syrie, telle qu'elle est inscrite dans les résolutions du Conseil de Sécurité. Elle participera par la même occasion à créer un environnement propice au retour volontaire, sûr et digne des Syriens dans leur pays.

En initiant l'opération “Source de Paix”, la Turquie utilise son droit de légitime défense, consacré par l’Article 51 de la Charte de l’ONU tout en tout en faisant en sorte d’agir en conformité avec les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies. En effet, l’opération ne vise que les terroristes et leurs cachettes, abris, emplacements, armes, véhicules et équipements, comme ce fut le cas pour les opérations précédentes dites « Bouclier de l’Euphrate » et « Rameau d'olivier ». Ainsi, toutes les précautions ont été prises pour éviter tout dommage à la population civile et pour répondre à leurs besoins humanitaires.

Les acteurs ayant une présence militaire dans la région ont été informés de l'opération en temps utile, et tout est mis en œuvre que les canaux de déconfliction militaire restent ouverts et fonctionnels. Des communications ont également été faites pour que la communauté internationale soit informée sur le contexte, la base légale et les objectifs de cette opération.

La Coalition nationale syrienne et le Gouvernement intérimaire syrien ainsi que les chefs tribaux ont exprimé leur soutien à l'opération.

Il est important de le souligner, la Turquie n'a aucunement l'intention de modifier la structure démographique de la zone d'opération. Au contraire, l’opération donnera une chance à au moins un million de Syriens déplacés, y compris des Kurdes, des Arabes et des chrétiens, de retourner sur les terres de leurs ancêtres après avoir été soumis au nettoyage ethnique par les PKK/PYD/YPG. La Turquie est fermement résolue à trouver une solution politique au conflit en Syrie par le biais d'une véritable transition politique, comme indiqué dans le communiqué de Genève et la résolution 2254 du Conseil de Sécurité.

Yonca Özçeri

Ambassadeur de Turquie en Côte d’Ivoire

NB : Le chapeau est de la Rédaction

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La ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de la Lutte contre la Pauvreté, Mariatou Koné, a apporté la compassion du gouvernement aux victimes des inondations des 4 et 5 octobre dernier, le samedi 12 octobre 2019. A cet effet, son directeur de Cabinet a été à Ayamé et Grand-Bassam pour apporter le soutien nécessaire du gouvernement aux victimes.

Ainsi, les 119 ménages sinistrés des deux localités ont reçu au total 16 millions de francs CFA en vivres et non vivres. Et un appui de 500 mille francs CFA a également été remis aux parents du jeune homme de 26 ans emporté par les eaux à Ayamé.

Ces dons ont été faits en présence du ministre Aka Ahouélé de la Santé et de l'Hygiène Publique, cadre de la région.

 

Daniel Coulibaly avec page facebook ministère

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Le Président Alassane Ouattara effectuera une visite d’Etat dans la région du Hambol du 27 au 30 novembre. L’annonce a été faite en début de semaine passée par Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation aux élus, cadres et fils du Hambol.

« Chères populations du Hambol, je puis vous dire avec fierté que le Président de la République a décidé de reprendre son bâton de pèlerin. C’est ainsi qu’il effectuera une visite d’Etat dans la région du Hambol du 27 au 30 novembre », c’est en termes que ministre a annoncé la nouvelle aux cadres de la région.

Dans sa communication, Il  a dévoilé de manière détaillée le menu de cette visite  du Chef de l’Etat. Le 27 novembre le sol de Katiola, chef-lieu de région marquera la première étape. Et un Conseil des ministres sera tenu le même jour dans cette localité. Le 28 novembre, c’est le département de Niakaramadougou qui aura l’honneur de recevoir le président de la république   avec l’ensemble de l’équipe gouvernementale.  Le vendredi 29 novembre, les populations de Dabakala vont communier avec lui, a fait savoir le ministre.  Le meeting de clôture de cette visite d’Etat, selon le ministre Sidiki Diakité, aura lieu, le 30 novembre  à Katiola.

Le représentant du gouvernement qui avait à ses côtés le ministre Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, fils de la région, a demandé à chacun et à chacune des personnes vivant dans les départements du Hambol de profiter de cette visite du Président de la république dans leur zone, pour se mobiliser en vue de préparer activement cet évènement majeur.

Il a appelé également les cadres et élus à taire leurs querelles et divergences pour privilégier l’intérêt général de la région et faire en sorte que la       visite du Chef de l’Etat soit un francs succès.

Le ministre Sidiki Diakité, a fait savoir que d’autres rencontres de ce genre sont prévues pour préparer cette visite d’Etat dans le Hambol.


A noter depuis 1975, après la visite du Président Felix Houphouët-Boigny à Katiola,  aucun autre Chef d’Etat n’avait effectué une visite d’Etat dans cette circonscription administrative.

M.C

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Une feuille de route mondiale pour éradiquer le paludisme dans les 30 prochaines années a été accueillie avec prudence par les scientifiques et les praticiens en raison des coûts supplémentaires élevés proposés.

La Commission du Lancet sur l'éradication du paludisme a utilisé une nouvelle modélisation pour prédire qu'avec de meilleurs interventions et programmes de lutte antipaludiques, la maladie pourrait être pratiquement éradiquée de 2030 à 2050.

Toutefois, pour y parvenir, les dépenses mondiales consacrées à la lutte antipaludique doivent augmenter de 2 milliards de dollars US. un an, a déclaré la commission, dans un rapport publié le 8 septembre dans le Lancet .

"La question de savoir si et quand l'éradication est atteinte est toujours une question ouverte, car l'histoire nous dit que l'évolution des parasites et des vecteurs continue de déplacer les poteaux de but",

Sarah Reece, biologiste, Université d'Edimbourg

Les dépenses mondiales combinées pour l'éradication du paludisme ont atteint 4,3 milliards USD en 2016, mais sont tombées à 3,1 milliards USD en 2017. Depuis 2000, le taux mondial d'incidence du paludisme a diminué de 36% et le taux de mortalité a chuté de 60%.

Bruno Moonen, directeur adjoint du paludisme à la Fondation Bill and Melinda Gates, qui a financé le rapport, a déclaré: «Il est reconnu que compter sur le seul financement national ne suffira pas.

"L'astuce sera de savoir comment combiner méthodes de prévention et traitement de manière à obtenir le meilleur retour sur investissement."

Mais d’autres experts dans le domaine doutent que des financements supplémentaires puissent être trouvés, en particulier dans les pays en développement, où les ressources sont déjà limitées. James Tibenderana, directeur technique du Malaria Consortium, a qualifié les objectifs de financement présentés dans la stratégie «improbables», soulignant que des dépenses élevées devraient être maintenues même si le fardeau du paludisme se réduit - augmentant le risque de résurgence dès que les dépenses gouttes.

«Même avec un financement interne accru, tel qu'un financement basé sur les impôts et une assurance maladie contributive, il resterait un écart important qui nécessitera une aide au développement accrue pour la santé», a-t-il déclaré.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, il y avait 219 millions de cas de paludisme en 2017 et près d'un demi million de décès. La stratégie propose une approche en trois volets pour éradiquer la maladie: meilleure mise en œuvre des programmes de contrôle du paludisme existants; innovation pour développer de nouveaux outils - tels que des médicaments contre les parasites résistants et, éventuellement, un vaccin; et augmenter les dépenses pour la maladie de 2 milliards USD par an.

Moonen a déclaré à SciDev.Net que les créateurs de la stratégie étaient au courant des déficits de financement , en particulier dans les zones où le paludisme avait considérablement diminué. «Il est extrêmement avantageux d’atteindre l’incidence zéro, car nous savons que dans les endroits où cela a été réalisé, le resurfaçage est beaucoup moins probable», a-t-il déclaré. "Nous devons nous assurer que les ressources restent disponibles pour les pays."

La stratégie de la Commission Lancet s’appuie sur le Programme mondial pour l’éradication du paludisme, lancé en 1955, mais suspendu il y a 50 ans, en 1969. Moonen affirme que le programme a connu des difficultés, car il ne tenait pas compte de la pharmacorésistance du parasite du paludisme. ne pas être vu comme un échec.

«Si vous envisagez de réduire le fardeau, les gains sont énormes», a-t-il déclaré. «Aujourd'hui, nous sommes dans un endroit très différent. Nous savons que nous observons une multirésistance aux médicaments dans certaines parties du monde et que nous disposons d'un important portefeuille de nouveaux médicaments. »

Sarah Reece, biologiste à l'Université d'Edimbourg, spécialisée dans le paludisme, a déclaré à SciDev.Net qu'il y avait eu besoin de nouveaux outils pour traiter les infections et contrôler les maladiesvecteurs, mais que les mesures existantes pourraient également être utilisées plus efficacement. "La question de savoir si et quand l'éradication sera atteinte est toujours une question ouverte, car l'histoire nous dit que l'évolution des parasites et des vecteurs continue de déplacer les poteaux de but", a-t-elle déclaré.

La stratégie souligne que le fardeau le plus lourd du paludisme réside dans les pays les plus pauvres. En 2017, seuls 29 pays, dont 27 en Afrique, ont représenté 85% des décès dus au paludisme. Le Nigéria et la République démocratique du Congo - avec une population nombreuse et des systèmes de soins de santé défaillants - constituent 36% de tous les cas annuels.

Malgré des appels répétés pour des dépenses supplémentaires, de nombreux médecins des pays en développement ont toujours recours aux méthodes traditionnelles de lutte contre le paludisme. Julius Mollel, chirurgien généraliste à l'hôpital de Nkoaranga en Tanzanie, a déclaré qu'à Zanzibar, où aucun nouveau cas de paludisme n'a été signalé cette année, le succès a été obtenu en fournissant aux centres de santé des kits de test et en distribuant gratuitement des moustiquaires imprégnées d'insecticide aux femmes enceintes. femmes et enfants de moins de cinq ans.

"Je ne pense pas qu'il soit possible d'éradiquer le paludisme dans le monde", a déclaré Mollel. «En Tanzanie, il figure toujours parmi les dix principales maladies, en particulier chez les enfants.»

Source : SciDev

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La première journée de l'Africa Women's Sevens s'est clôturée hier soir dans la ville côtière de Monastir, en Tunisie. Douze équipes ont entamé deux jours de compétition, à la conquête d'une place pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et le tournoi de qualification du World Rugby Sevens Series.

Le Maroc et Madagascar ont donné le coup d'envoi. Les nord-africaines ont essuyé une défaite 34-00 infligée par les malgaches.

Les hôtes tunisiennes ont battu l'île Maurice 38-0. Le Zimbabwe a battu la Zambie avec seulement 5 points d’avance, le score final étant de 12-7.

L'Ouganda s'est incliné 32-00 face aux doyennes sud-africaines du rugby tandis que le Sénégal a réussi à s’imposer face au Botswana (19-10).

Le Ghana, qui participait pour la première fois à ce tournoi, a été confronté au Kenya. Le champion du titre l’a remporté 36-00.

Le premier tour du tournoi s'est terminé sur une note positive pour beaucoup. Les équipes et les officiels ont rapidement repris le jeu après une courte pause de 22 minutes entre les matchs.

Au fur et à mesure que la journée avançait, le soleil tunisien s'est élevé, tout comme l'esprit d'équipe. Le deuxième tour a été marqué par la victoire des malgaches sur l'Île Maurice qui l’a remporté 41-00.

Lors d'un derby 100% nord-africain entre la Tunisie et le Maroc, le pays organisateur a remporté la victoire sur le score de 31-00. 

Les sud-africaines ont poursuivi leur série de victoires, battant cette fois-ci le Zimbabwe 31-00.

Le match entre l'Ouganda et la Zambie a été très disputé. A la fin de la rencontre, la chance a tourné en faveur de l'Ouganda, qui s'est imposé sur le score de 15-10.

Le Ghana a subi sa deuxième défaite de la journée face au Sénégal, qui l'a emporté 17-10.

Les kenyanes, en grande forme hier, ont fait un match exceptionnel face au Botswana, ne lui laissant aucune chance avec un score final sans appel de 51-00.

La deuxième pause de la journée a permis aux joueuses et aux officiels de pouvoir se rafraîchir et se restaurer, pendant un peu plus de 20mn.

Cette pause semble avoir profité merveilleusement aux marocaines, qui ont décroché leur première victoire sur l'île Maurice en affichant en fin de match un score de 41-00.

Les hôtes ont subi leur première défaite de la journée contre le Madagascar (07-14).

L'Afrique du Sud a remporté son troisième et dernier match de la journée contre la Zambie. La victoire 36-00 des sud-africaines a été marquée par un sans-faute des membres de l’équipe.

Le score le moins important réalisé au cours de cette journée provient du match opposant l’Ouganda et le Zimbabwe au cours duquel l'Ouganda s'est imposé 10-05.

Pour leur première participation, les ghanéennes, ont décroché leur première victoire au cours des dernières minutes d’un match très disputé contre le Botswana, en s'imposant 12 à 10.

Les matchs se sont poursuivis aujourd’hui et les résultats finaux sont attendus en fin de journée.

Réactions

Lovemore Kuzorera (entraîneur principal du Ghana)

« Ce fut une bonne journée pour nous, une nouvelle expérience pour la plupart des membres de notre équipe. Je suis heureux de leur performance aujourd'hui. Nous avons bien joué contre le Kenya, champion en titre, et nous avons réussi à batailler pendant un certain temps. C'était une vraie victoire pour nous. Nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés ici. Nous savons que les matchs du jour seront difficiles, mais il nous faut considérer un match après l’autre. »

Felix Oloo (entraîneur principal du Kenya)

« Les équipes sont montées en puissance. Je suis très heureux que toutes les équipes jouent bien au rugby. Pour la suite du tournoi, nous abordons chaque match individuellement. Nous montons chaque fois sur le terrain comme s'il s'agissait de la finale ; chaque rencontre est importante. »

Paul Delport (entraîneur principal de l'Afrique du Sud)

« Toutes les équipes ont été au top et on constate une véritable amélioration dans la qualité de jeu de nombreuses équipes. C'est fantastique à voir. On doit travailler à améliorer encore quelques détails. Notre principale préoccupation aura été le quart de finale de la journée. »

M.J

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L’édition 2019 de Jumia Black Friday est prévue du 8 au 29 novembre 2019. En prélude à ce mois de promotions exceptionnelles, Francis Dufay, directeur général de Jumia Côte d’Ivoire, a rencontré des vendeurs de la Marketplace Jumia.ci, le vendredi 11 octobre 2019 à Abidjan, marquant ainsi le lancement officiel de ces trois semaines de promotion record et 4 vendredis (8, 15, 22 et 29) de folie d’achats. Et comme chaque année, plus de 700 d’entre eux ont répondu à l’invitation. Les 2 millions voire 900 millions de clients attendus pourront tout s’offrir.

S’il reste encore un peu de temps avant de faire de bonnes affaires, il n’est pas trop tôt pour s’y préparer. Et le but de cette rencontre était d’inviter l’ensemble des vendeurs à proposer aux clients des articles neufs et authentiques à des prix concurrentiels pendant cette période de remises intéressantes. 

« Le but était de leur expliquer que c’est une grosse opportunité pour eux d’augmenter leurs ventes parce qu’il aura de nombreux clients qui viendront sur Jumia pour faire des achats. Donc tous nos vendeurs doivent avoir de meilleurs stocks, de meilleures offres à de meilleurs prix pour bien vendre en novembre et bien préparer les fêtes », a expliqué Francis Dufay, ajoutant qu’ils pourront utiliser en plus de leur boutique habituelle, les astuces comme Jumia Express (vente de produits à succès) et le produit sponsorisé.

C’est donc une opportunité de faire de bonnes affaires pour les vendeurs et aussi pour les clients. Les premiers pourront faire du business en un temps record pour améliorer leur chiffre d’affaires. Tandis que les seconds pourront tout s’offrir en termes d’appareils électroménagers, de vêtements, de chaussures, de parfums, de mode, d’alimentation, de santé, de téléphones, d’ordinateurs, de télévisions etc. Car cette période est propice aux achats de Noêl et surtout préparer les fêtes de fin d'année. Les internautes doivent profiter de cette occasion en allant sur la marketplace de Jumia où il peut y avoir de très bonnes surprises !

C'est pourquoi, le directeur général de Jumia Côte d’Ivoire a insisté sur la qualité des produits, très souvent décriée par des clients, tout en demandant aux commerçants de toujours vérifier leurs produits avant de les mettre en vente.

« Il faut que les vendeurs comprennent que s’il y a de mauvais produits cela peut faire fuir la clientèle et ça sera pas intéressant pour tout le monde. Ceux qui seront pris en flagrant délit auront une pénalité et pourraient être retirés tout simplement de Jumia », a prévenu le patron de Jumia Côte d’Ivoire. Et d’ajouter : « Ils devront s’attendre également à des retours d’articles, si ceux-ci ne sont pas de qualité, selon les exigences du e-commerce ».

Il souhaite avoir une plus grande diversité des produits, surtout innovants (alimentation, décoration, mode, bricolage etc.)

« Il y a besoin de tout sur Jumia. Il faut que le client découvre tout ce dont il a besoin. Tentez votre chance avec des articles inédits», a encouragé le patron du 3ème site le plus visité en Côte d’Ivoire, rassurant les clients sur la qualité des produits qui seront vendus.IMG 6895

Entre 2 millions et 9 millions de personnes sont attendues sur la Marketplace durant ce Black Friday. Pour ce faire, Wilfried Assouan, directeur marketing, a dévoilé sa campagne de communication des trois semaines de promo record et de 4 vendredis de folie d’achats.

Il a évoqué, entre autres, une communication digitale, presse écrite, audio-visuel (radio et télévision), des panneaux publicitaires (12 m2), 300 mille flyers et catalogues et des animations avec 200 promoteurs à travers au moins 16 villes du pays.

A cela s’ajoute l’apport de personnalités du show business ivoirien tels que les comédiens Gohou Michel, Digbeu Cravate, le groupe TNT (influenceurs) et Carolyne Da Sylva (égérie 2019 Jumia Black Friday), animatrice de l’émission à succès sur RTI1 "C’Midi", qui feront partie de cette campagne estimée à près d’un million d’euros, soit plus de 600 millions de FCFA. 

Ange Pete, directeur commercial, a rassuré tous les vendeurs de la disponibilité du service commercial à les accompagner au fin de réaliser de meilleures ventes pas seulement à l’occasion du « Black Friday », mais au quotidien.

Il revient donc aux vendeurs d’avoir des articles en stock suffisant pour ne pas être en rupture. Et surtout être de bons vendeurs, parce que le « Black Friday », c’est aussi la capacité de répondre à la demande.

Rappelons que l’objectif de « Jumia Black Friday » est de toucher un maximum de clients et leur vendre beaucoup d’articles de qualité, et surtout permettre aux vendeurs d’augmenter leur chiffre d’affaires. Mais le concept lui-même vient des États-Unis. A l'origine, cette journée de promotions exceptionnelles se déroule toujours le quatrième vendredi de novembre, qui se situe juste après la fête de Thanksgiving(action de grâce) qui, elle, a lieu le quatrième jeudi du mois. Les Américains en profitent pour aller faire les soldes dans les grands magasins. En général, le Black Friday marque le début des achats des fêtes de Noël.

 

Daniel Coulibaly

 

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Enfin, il met fin aux supputaions et autres débats autour de son éventuel retour au parti au pouvoir en Côte d'Ivoire. L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro, annonce les couleurs quant à sa probable candidature à la prochaine élection présidentielle dans son pays.

Il vient de lancer, ce samedi 12 octobre depuis Valencia, en Espagne, un lien d’adhésion à Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement politique visant à « gagner » l’élection présidentielle ivoirienne de 2020, annonce l'Agence de presse africaine APA. 

GPS, créé au travers d’un élan « participatif » des citoyens, se veut un éventail représentatif de la Côte d'Ivoire, a dit M. Soro, devant des ressortissants Ivoiriens à Valencia, en Espagne, à l’occasion d’une rencontre dénommée « Crush party 2019».

Il a félicité les lauréats du concours ayant permis, par le biais d’un jury technique, d’élaborer un slogan, une devise et un hymne de Générations et peuples solidaires (GPS). Ceux-ci ont reçu, chacun, un prix lors d’une cérémonie officielle à son domicile à Marcory, dans le Sud d’Abidjan.

Pour l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, qui veut « faire la politique autrement », il s’agit de donner la possibilité aux Ivoiriens d’écrire le GPS, un think tank où tous se frottent les têtes pour trouver des solutions pour le développement du pays.

« Avec le GPS, on ne se perd pas », a-t-il ironisé, avant d’ajouter que « la classe politique ivoirienne a failli ». Aujourd'hui, certaines populations mangent une fois par jour et ont, entre autres, des problèmes d’accès à l’eau potable, car buvant de l’eau de marigot.

« On a perverti la politique (…) malheureusement en Afrique, ceux qui réussissent dans la politique, ce sont les plus grands voleurs, quand tu es un bon voleur, tu deviens un grand politicien», a relevé M. Soro qui veut rompre avec ces pratiques.

Il a insisté vouloir faire la politique autrement. Pour lui, « il faut que la politique soit cimentée par des principes », s’interrogeant sur ces personnes qui « les jours pairs sont là, les jours impairs sont là (…) question d’être avec tous les gouvernants et les partis politiques », qualifiant cela d’«escroquerie ».

« Il va falloir que vous et nous, notre génération, on mette fin à ça » parce qu'il faut que « les gens apprennent à assumer », a lancé M. Soro à son auditoire, avant de marteler qu'il y a des «troubadours qui entourent Alassane Ouattara ».

« Hier, on les a vu avec Houphouët (premier président ivoirien), après on les a vu avec Bédié, on les a vu avec Robert Guéï, on les a vu avec Gbagbo et aujourd'hui, ils sont avec Alassane Ouattara », a-t-il poursuivi, tout en déclarant « nous, on va mettre fin aux troubadours ».

En tant que mouvement citoyen, le GPS, présidé par Guillaume Kigbafori Soro, vise à « regrouper tous les partis politiques et tous les mouvements Soroïstes en un » afin de se mettre « en ordre de bataille » pour « gagner 2020 ».

Affichant la sûreté dans sa course, Guillaume Kigbafori Soro (47 ans), assure avoir encore « 30 ans à 40 ans de vie politique » devant lui, contrairement à ceux qui clament qu'il est « fini ». A l’instar de Barack Obama, il aurait souhaité être président à l’âge de 47 ans.

Le GPS, en création devrait être bientôt lancé officiellement et son manifeste dévoilé. Déjà, l’enrôlement a débuté, par son chef, à partir du lien adherezcp-gps.ci. Pour le prix du meilleur slogan, il a été remporté par Anselme Hugues Kouadio, et celui de meilleure devise par Marcelle Zadi.

Selon M. Kouadio, Guillaume Kigbafori Soro est « un véritable homme d’Etat » vu « cette grande vision politique qui va changer l’aspect politique en Côte d'Ivoire ».

Le prix pour le meilleur hymne de Générations et peuples solidaires (GPS), lui, a été décerné à un groupe dénommé Joker, représenté par trois membres, qui sont Michaël Ekra, Jean-Jacques Foba et Fabrice Gauzé.

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Selon une étude, les communautés de pêcheurs du Malawi utilisent des moustiquaires imprégnées d’insecticide destinées à la prévention du paludisme, comme filets de pêche.

La même tendance a également été observée au Cameroun, où la pratique est répandue.

Dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, les efforts soutenus pour prévenir la transmission du paludisme par les moustiques ont abouti à distribuer à la population plus d’un milliard de moustiquaires imprégnées d’insecticide.

Mais l’étude ajoute que malgré la distribution d’environ 28 millions de moustiquaires traitées à l’insecticide entre 2004 et 2017 au Malawi, le paludisme reste un problème majeur dans le pays.

Selon l’étude, publiée dans l’édition du Malaria Journal datant du 18 septembre, des chercheurs ont découvert que les les communautés de pêcheurs du Malawi utilisaient des moustiquaires imprégnées d’insecticide pour la pêche et à d’autres fins, notamment en agriculture.

 

“Dans certaines communautés de pêcheurs, nous avons pu voir des moustiquaires neuves converties en filets ou utilisées pour le séchage du poisson.” | Don Mathanga, Université du Malawi

« Dans certaines communautés de pêcheurs, nous avons pu voir des moustiquaires neuves converties en filets ou utilisées pour le séchage du poisson », déclare Don Mathanga, co-auteur de l’étude et directeur du Malaria Alert Centre de l’Université du Malawi.

Don Mathanga ajoute que les moustiquaires ne sont efficaces que si elles sont utilisées à grande échelle, car elles protègent les personnes qui les utilisent, mais ont également un effet sur l’ensemble de la population, si la couverture est élevée.

« Lorsque les moustiquaires sont retirées pour être utilisées à d’autres fins, cela signifie que la couverture diminue et que les effets au niveau de la population ou même au niveau individuel sont réduits. La lutte contre le paludisme est alors affectée », explique-t-il.

Les chercheurs ont eu recours à 15 discussions de groupe impliquant 146 participants et à des méthodes d’observation pour collecter des données sur cinq sites, représentant les régions du nord, du centre et du sud du pays.

La collecte des données a eu lieu en octobre 2017.

L’étude a identifié les problèmes économiques et l’insécurité alimentaire comme les principales raisons de l’utilisation abusive des moustiquaires traitées.

« Lorsque le personnel de santé distribue les moustiquaires pour la prévention du paludisme, les acquéreurs viennent cajoler les gens pour qu’ils vendent leurs moustiquaires afin qu’ils puissent les utiliser dans le cadre d’activités liées à la pêche », a déclaré un répondant de sexe masculin.

« Ils viennent persuader les gens de vendre, alors à cause de la pauvreté, les gens vendent pour acheter du sel ou de la farine de maïs ».

Eliningaya Kweka, professeure agrégée en entomologie médicale à l’Institut de recherche sur les pesticides tropicaux d’Arusha, en Tanzanie, s’est félicitée des recherches sur l’utilisation abusive des moustiquaires.

« Dans les zones lacustres des pays d’Afrique de l’Est, l’utilisation abusive des moustiquaires pour la pêche est un problème au sein des communautés », a déclaré Eliningaya Kweka à SciDev.Net.

« Les gouvernements devraient appliquer des mesures strictes à la base contre l’utilisation abusive des moustiquaires. »

Eliningaya Kweka estime qu’il devrait y avoir une politique régissant la disponibilité des filets de pêche standard dans tout le pays, en les rendant disponibles à un prix subventionné par le gouvernement.

Malumbo Mtete, chercheur en biomédecine à la clinique Kande sur les rives du lac Malawi, dans le district de Nkhata Bay, a ajouté qu’il était nécessaire de mettre en place des interventions visant à modifier les comportements des bénéficiaires de moustiquaires dans les zones de pêche.

Malumbo Mtete affirme que les mauvaises pratiques pourraient dissuader les donateurs de financer la fourniture de moustiquaires gratuites pour la lutte contre le paludisme.

Source : Jstm

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Le bureau du contrôle des actifs étrangers (OFAC) du département du Trésor des Etats-Unis a sanctionné ce samedi 11 Octobre quatre personnes pour faits de corruption en Afrique du Sud conformément au décret présidentiel 13818, en application de la loi Magnitski.

Plus précisément, l’OFAC a désigné Ajay Gupta, Atul Gupta, Rajesh Gupta et Salim Essa pour leur implication dans des dispositifs de corruption faisant intervenir des fonctionnaires et des employés d’entreprises appartenant à l’État pour leur propre gain.

À la suite des actions, tous les biens ou intérêts sur des biens des personnes désignées dans les territoires sur lesquels les États-Unis ont compétence sont bloqués. De plus, il est généralement interdit aux ressortissants américains de participer à toute transaction avec des personnes visées par ces mesures, et des entités détenues ou contrôlées par des personnes désignées.

La mesure prise témoigne de l’engagement constant des États-Unis en faveur de la promotion de la transparence, la responsabilité et l’état de droit au niveau mondial.

L’OFAC a tenu à saluer le rôle crucial joué par les activistes de la société civile, les lanceurs d’alerte et les journalistes d’investigation sud-africains pour mettre en lumière l’incitation par le réseau Gupta à l’abus de pouvoir public criminel et d’autres actes de corruption qui ont découragé l’investissement et freiné la croissance économique de l’Afrique du Sud.

Les États-Unis appuient fermement les efforts déployés par le gouvernement sud-africain et son appareil judiciaire indépendant, ses commissions d’enquête judiciaires et ses forces de l’ordre, pour enquêter sur des allégations de corruption et intenter des poursuites en justice.

Il est essentiel de punir et de dissuader la corruption afin de veiller à l’avenir à la responsabilisation du gouvernement, pour favoriser la croissance économique et les opportunités pour tous les citoyens sud-africains.

M.J

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Une délégation du gouvernement du Sénégal, conduite par le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a fait le point avec les représentants de la Banque Africaine de Développement sur les préparatifs en cours, en vue d’accueillir en mars 2021 le Forum mondial de l’eau, à Dakar au Sénégal.

Le 8 octobre, le ministre Serigne Mbaye Thiam a rencontré la vice-présidente de la Banque en charge de l’Agriculture et du développement humain et social, Jennifer Blanke, et son équipe de direction pour discuter de la participation de la Banque à l’organisation et au déroulement de la rencontre.

« Le forum constitue pour la Banque une excellente occasion de présenter et de faire progresser son programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et nous félicitons le gouvernement du Sénégal pour le travail préparatoire accompli jusqu’à présent  », a déclaré Jennifer Blanke.

Le forum se tiendra dans la capitale sénégalaise du 22 au 27 mars 2021 et aura pour thème « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

Le ministre Serigne Mbaye Thiam a remercié la Banque pour son concours, notamment pour le parrainage de femmes et de jeunes délégués à la réunion préparatoire du forum, en juin dernier. « Notre gouvernement compte sur la Banque africaine de développement pour sa contribution à la mobilisation des ressources considérables qui seront nécessaires, pour faire de ce premier Forum mondial de l’eau organisé en Afrique subsaharienne, une réussite », a-t-il affirmé.

Lors d’une autre réunion tenue à l’intention des représentants du Département de la Banque en charge du développement de l’eau et de l’assainissement ainsi que pour d’autres membres du personnel de la Banque, le secrétaire exécutif du comité d’organisation du forum, Abdoulaye Sène, a fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs de la rencontre et a répondu aux questions sur le forum, considéré comme « le plus grand événement international sur l’eau. »

« La Banque, en tant que leader du développement du secteur de l’eau en Afrique, jouera un rôle important dans l’organisation du forum », a déclaré Wambui Gichuri, directeur du Département du développement de l’eau et de l’assainissement, à la Banque.

Abdoulaye Sène a fait savoir aux responsables de la Banque que Dakar attendait plus de 20 000 participants en provenance de plus de 170 pays. « Le fait d’avoir attribué au Sénégal l’organisation de ce forum, témoigne de l’urgence du problème de l’eau pour l’Afrique et de l’attachement du pays au programme pour l’eau », a-t-il déclaré.

« Le forum sera un processus multipartite ciblé, inclusif, intégré, à composition non limitée, en interaction et en synergie avec les événements internationaux », a également précisé le secrétaire exécutif, ajoutant que le Forum  Dakar 2021  aborderait les problèmes actuels et futurs au niveau international portant sur les rapports de l’homme à la nature. Cela servira ainsi de stimulant et d’accélérateur pour l’accès universel à l’eau et à l’assainissement et la réalisation des Objectifs de développement durable pour le Sénégal, l’Afrique et la planète, a-t-il expliqué.

Mohamed Compaoré

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