Des "situations d’inquiétudes subsistent" en Côte d’Ivoire quant à la liberté de presse, déplore l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), qui propose une tournée de sensibilisation des acteurs des médias et des forces de l’ordre au sein des rédactions, sur la sécurité des journalise en cette période électorale.
"En Côte d’Ivoire, si nous ne déplorons aucun journaliste tué ou emprisonné, il n’en demeure pas moins que des situations d’inquiétudes subsistent à l’approche de l’élection présidentielle", indique une déclaration de l’APECI, signée de sa présidente de l’APECI, Mah Camara, dont l’AIP a reçu copie dimanche.
Cette déclaration, publiée dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébré le 3 mai de chaque année, citant notamment "la bastonnade du journaliste Hermann Aboa dans un bar par un élément des FRCI, l’agression perpétrée contre nos confrères du quotidien Le Temps, Bamba Mafoumgbé et Emmanuel Akagni du Nouveau Courrier début avril à l’occasion du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) par des éléments de la garde républicaine".
"L’APECI recommande une tournée conjointe de la hiérarchie des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), de la police, du ministère de la Communication et des organisations professionnelles de journalistes, dans les rédactions de presse pour une sensibilisation plus accrue sur les mesures idoines que doivent observer ces deux parties", note le document, qui rend hommage aux journalistes ayant perdu leur vie dans l’exercice de leur profession à travers le continent et le monde.
"Face à un monde qui est de plus en plus tourné vers l’amélioration des conditions de vie, emprisonner ou assassiner des journalistes dans l’exercice de leur fonction, est inexplicable, impardonnable et inacceptable", conclut la déclaration
Source : AIP
Auteur: Armand Tanoh