Le deuxième congrès international de la société africaine de santé mentale s’est ouvert, lundi, à Abidjan en présence de la Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté.
Quelques 200 congressistes sont réunis à Abidjan autour de la problématique de la femme notamment sur le thème « Femmes, développement et psychopathologie en Afrique ».
Sur trois jours, les congressistes débattrons autour de trois sous-thèmes à savoir « L’attachement au regard de la situation actuelle des femmes et des familles », « Nouvelles d’insécurité en Afrique et santé mentale des femmes et des familles », « Psychotropes et pratique psychothérapique en Afrique », « Femmes et addictions : Quelle réalité ? ».
Pour le président de la Société Africaine de Santé Mentale, le Pr Arouna Ouédraogo, la configuration de la société africaine et son évolution ont certes apporté des changements positifs aux conditions de vie économique, sociale, juridique et culturelle des populations, notamment celles des femmes. Mais à bien des égards, cet environnement moderne reste encore phallocratique, dans un contexte de pauvreté des femmes, de taux de mortalité maternelle et infantile élevé et d’infections sexuellement transmissibles, a-t-il fait savoir.
Selon lui, ces transformations ont induit des problèmes de santé mentale (stress, addiction, dépression), relationnels (attachement mère-enfant au regard du nouveau rôle des femmes, éducation), de nouvelles formes de pathologies, de violences sexuelles.
Ces préoccupations sont donc la trame de ce deuxième congrès international de la Société africaine de santé mentale (SASM), a-t-il ajouté.
Ouvrant ce congrès, la Grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté a salué l’engagement des praticiens de la santé qui ont décidé de mette la femme au centre des réflexions de ce deuxième congrès.
AIP
Auteur: Armand Tanoh