50 ans de la BAD : Un demi siècle d’« efforts pour sortir l’Afrique de la pauvreté » (Cecilia Akintomidé)

Cecilia Akintomidé, vice-présidente et secrétaire générale de la Banque Africaine de Développement (BAD) a tenu une conférence de presse au siège provisoire de la banque à l’immeuble CCIA-Abidjan-Plateau, annonçant ainsi les 50e Assemblées annuelles de l’institution bancaire du 25 au 29 mai 2015 à l’hôtel Ivoire-Abidjan. Lesquelles Assemblées seront marquées par la célébration du cinquantenaire de l’institution (1964-2014), et qui verront aussi l’élection de son nouveau président.

Retour réussi à Abidjan

11 ans après la délocalisation de la BAD à Tunis(en 2003), Cecilia Akintomidé, vice-présidente de la banque africaine de développement, s’est réjouie du retour réussi de la Banque en Côte d’Ivoire. « Notre retour à Abidjan est un succès. Nous sommes allés au-delà de nos objectifs fixés en 2013. Tous les obstacles ou presque ont été levés pour que le retour soit facile pour une grande partie du personnel de la banque. L’autre partie regagnera Abidjan incessamment», a-t-elle dit. Pour elle, les 50e Assemblées annuelles sont spéciales du fait qu’elles verront la célébration des 50 ans de l’institution, et surtout l’élection du nouveau président de la Banque Africaine de Développement. Et ce sont les toutes premières après le retour de la banque à Abidjan.

50 années de durs labeurs

Durant ces 50 années, soutient Cecilia Akintomidé, la Banque n’a pas dormi sur ses lauriers. Elle a travaillé de durs labeurs pour aider plusieurs pays à faible revenu à accéder à un niveau intermédiaire appréciable. Ces pays, souligne-t-elle, montrent d’énormes progrès, aujourd’hui, en matière de développement. « Et ça, il faut le reconnaître à la BAD qui fait d’énormes efforts pour sortir l’Afrique de la pauvreté, même s’il y a encore des choses à faire », estime Cecilia Akintomidé qui pense qu’il faut aller au-delà de certaines appréhensions qui croient que l’institution ne fait rien pour que l’Afrique se développe ou sorte de la pauvreté : « Le développement est au cœur de nos préoccupations», rassure-t-elle.

D’ailleurs, elle voit cette rencontre comme une occasion importante qu’offre la banque aux décideurs africains pour parler d’une même voie et de prendre des décisions pour le développement du continent, afin d’améliorer la position de l’Afrique sur l’économie mondiale.

La fièvre à virus d’Ebola, financement des projets de développement…

Ces 50e Assemblées annuelles seront consacrées aux comptes rendues des activités de l’institution bancaire,notamment leprocessus de retour du siège en Côte d’Ivoire…Mais à côté des préoccupations majeures telles que la question de la lutte contre la fièvre à virus Ebola, le financement des projets de développement, les stratégies de lutte contre la pauvreté, la question de genre…seront à l’ordre du jour, selon la Secrétaire générale de la BAD.

Un thème en phase avec l’évolution du temps

« L’Afrique dans un environnement en évolution », tel est le thème de ces 50e Assemblées annuelles de la BAD, a fait savoir, pour sa part, Steve Kayizzi-Mugerwa, économiste en chef à la BAD. Pour lui, ce thème est en phase avec les changements auxquels le continent fait face depuis quelque temps. Il s’agit de l’émergence en Afrique, le changement climatique, etc, qui font partie des sujets des 20 conférences prévues au cours de ces Assemblées annuelles.

Présent à cette conférence, le Dr Kouamé Kouakou Lancina, représentant du ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, s’est réjoui du retour de la BAD en Côte d’Ivoire. « Notre pays a beaucoup lutté pour que la BAD revienne à Abidjan. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est heureuse et se sent honorée. C’est pourquoi, elle sera aux côtés de l’institution bancaire pour ses 50e Assemblées annuelles», a-t-il indiqué.  

Daniel Coulibaly

Auteur:
Armand Tanoh

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