Abidjan, le mardi 27 mai 2025 (ivoire ci)-Selon le président sortant de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, plus de 565 millions de personnes à travers l’Afrique ont été impactées par les High 5, les cinq priorités de développement mises en œuvre par la BAD entre 2013 et 2023. Il a donné cette information, le lundi 26 mai 2025, lors d’une conférence de presse en marge des Assemblées annuelles de la BAD, qui se tiennent du 26 au 31 mai à Abidjan.
En 2015, a-t-il rappelé, l'institution financière a lancé les High 5 stratégiques qui visent à éclairer et alimenter l’Afrique en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.
« Les High 5 étaient les voiles de notre navire. Aujourd’hui, alors que je m’apprête à conclure mes dix années à la tête du Groupe de la BAD, la voile de notre navire reste haute et solide », a illustré M. Adesina.
Il a également expliqué que grâce à ces priorités, des progrès significatifs ont été réalisés. 128 millions de personnes ont désormais accès à des services de santé améliorés, 121 millions bénéficient de transports modernisés, 104 millions profitent d’une meilleure sécurité alimentaire, 63 millions ont accès à l’eau potable, 34 millions disposent de services d’assainissement améliorés et 28 millions ont accès à l’électricité.
Par ailleurs, dans le cadre du Sommet sur l’énergie “Mission 300”, une initiative novatrice lancée à Dar es-Salaam par le Groupe de la BAD et ses partenaires, 300 millions d’Africains supplémentaires devraient avoir accès à l’électricité d’ici 2030.
« Les High 5 sont devenus le point d’ancrage du développement à travers l’Afrique. (…) Il est clair qu’ils constituent désormais le pilier de la transformation des économies africaines. Ce ne sont plus de simples priorités », a fait savoir M. Adesina.
Les Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque africaine de développement se déroulent autour du thème “Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement”. Ces assises permettront d’examiner les moyens d’optimiser le capital africain, qu’il soit fiscal, humain, naturel ou commercial, dans un contexte marqué par l’endettement croissant, le changement climatique et les tensions géopolitiques.
Auteur: PB