Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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Le ministre ivoirien de la Communication et porte-parole du gouvernement Bruno Koné s’est prononcé sur l’utilisation de l’internet en Côte d’Ivoire, mercredi en conférence de presse après le conseil des ministres. 

Certes, en Côte d’Ivoire, a souligné Bruno Koné, il y a la liberté de communiquer à travers internet, mais cela ne doit pas conduire à un désordre.

Et d’ajouter : « Nous avons les moyens de bloquer l’accès à facebook, mais nous ne le ferons pas. C'est utile pour tout le monde, car il permet de s’ouvrir au reste du monde».

Cependant, le ministre de la Communication a déploré que des individus se servent de facebook pour publier de fausses informations.

C'est pourquoi, il pense que le meilleur moyen de lutter contre cette mauvaise pratique est de sensibiliser sur l’usage de l’internet en Côte d’Ivoire. 

« Nous allons sensibiliser les utilisateurs, et si ça ne marche pas, nous allons prendre dans l'avenir des restrictions sur l’accès à certains sites comme le font d’autres pays », a-t-il prévenu.

 

 

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Daniel Kanblan Duncan, vice-président de Côte d’Ivoire, va représenter le président Alassane Ouattara au 28ème sommet de l’UA qui se tiendra les 30 et 31 janvier 2017 à Adiss-Abeba, en Ethiopie. 

L’information a été donnée par le porte-parole du gouvernement le ministre Bruno Koné de l’Economie numérique et de la Poste, ministre de la Communication, lors de la conférence de presse après le conseil des ministres du mercredi 25 janvier 2017. 

Le sommet de l'Union africaine débute mercredi avec le 30e Conseil exécutif qui rassemble les ministres des Affaires étrangères des pays membres. Et les 30 et 31 janvier 2017 aura lieu la  réunion des chefs d'État.

Ce sommet sera marqué par l’élection au poste du président de la commission actuellement assurée par  Nkosazana Dlamini-Zuma.

Déjà en juillet 2016, à Kigali, les chefs d’État des pays membres de l’UA n’avaient pas réussi à s’accorder sur le nom du successeur de Mme Dlamini-Zuma. 

Les profils des trois candidats étaient la véritable cause. L’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe – et à la volonté de l’Afrique de l’Ouest de pousser la candidature d’Abdoulaye Bathily.

Outre ces candidatures, il y a deux autres candidats en lice : le Tchadien Moussa Faki Mahamat et la Kényane Amina Mohamed Jibril. 

Par ailleurs, la présidence tournante de l'UA pourrait être occupée par le Guinéen Alpha Condé à la place du Tchadien Idriss Déby Itno. Alpha Condé, 78 ans, candidat désigné par la Cedeao le 17 décembre, devrait prendre la présidence pour un an. 

Il sera aussi question du retour du Maroc, 33 ans après avoir quitté l’Union à l’époque appelée l’OUA, pour protester contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique, proclamée par le Front Polisario au Sahara occidental, un territoire que Rabat contrôle et considère comme partie intégrante du royaume.

 

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Le ministre Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, a indiqué le mercredi 25 janvier 2017 au sortir d’un conseil des ministres que les fonctionnaires ont conclu un accord avec le gouvernement de Côte d’Ivoire pour renoncer à la somme de 249 milliards qu’ils réclament actuellement. Laquelle somme constitue des arrières de salaires de 2009 à 2013. 

Plus la grève se durcit, plus des choses se révèlent au grand jour. Le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, ministre de la Communication, faisait l’état des lieux de la grève générale entamée par les deux syndicats des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, depuis quelques temps. 

Selon Bruno Koné, la bataille  pour le paiement des arriérés de 249 milliards Fcfa n’a pas lieu d’être, car c’est une affaire réglée. « Les salaires étaient bloqués depuis 1988 et ont été débloqués en 2014 par le président Alassane Ouattara. Au moment se prenait cette décision du déblocage, un accord avait été obtenu avec les représentations syndicales. Cet accord indique que les organisations acceptaient d’abandonner les arriérés liés aux paiements partiels jusqu’en 2013 des mesures actées. Mais il faut souligner que ce sont des engagements pris en 2009 par le président de l’époque. Et de 2009 et jusqu’en 2013 rien n’avait été payé. Et quand il y a eu l’accord le 5 mai 2014, le Chef de l’Etat a accepté de prendre en charge les arriérés de salaire depuis 2012 jusqu’à présent(entièrement payés). Les syndicats étaient d’accord de ne plus parler du stock d’arriérés qui précédait 2012. Nous sommes donc surpris de voir sur la table des négociations des questions qui ont été déjà réglées », a expliqué Bruno Koné.

C’est pourquoi, le gouvernement demande aux fonctionnaires de reprendre le travail. Car sur les 6 points des revendications, 4 ont été accordés alors il n’ y a plus lieu de ne pas reprendre le travail.  « L’abandon actuel des postes particulièrement dans le secteur de l’Education n’est pas légal». « Beaucoup d'efforts ont été faits. Nous sommes à la limite de ce qui aurait pu être fait », a dit M. Koné. 

Toutefois, le gouvernement laisse une chance à des ultimes discussions, si au sortir de là, il n’ y a pas d’entente, il prendra acte du désaccord et chacun sera ramènera à la loi du pays. « Si  le travail n’est pas repris à l’issu des négociations, le gouvernement va prendre acte de la rupture des discussions, et il ramènera tout le monde aux lois du pays(lois sur la grève de 1992) », a-t-il prévenu, ajoutant que l’Etat injecte au total 245 milliards par an dans les salaires des fonctionnaires.

Par ailleurs, à l’encontre des colporteurs des SMS de rumeurs, l’Etat a brandi la carte de la fermeté, annonçant des possibles arrestations et poursuites judicaires. « Ces auteurs seront arrêtés, si cela continue », a-t-il laissé entendre. 

Démenti d'une suspension des cours

Par ailleurs, La ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, a démenti mercredi, dans un communiqué, l’information selon laquelle elle aurait instruit des responsables d’établissements scolaires des communes de Cocody et de Bietry, à Abidjan, de « suspendre les cours jusqu’au 27 janvier 2017 pour ne pas s’exposer à la violence ».

« Madame le ministre rassure les élèves et leurs parents ainsi que tous les acteurs de l’école dans lesdites zones qu’un tel communiqué est purement et simplement fantaisiste et démagogique et émane de ceux qui veulent inoculer de la violence à l’effet de semer la peur dans les esprits », a affirmé Kandia Camara qui assure « qu’en tout état de cause, l’Etat de Côte d’Ivoire n’a donné aucune instruction dans le sens de la fermeture des écoles ».

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En Côte d’Ivoire dans le cadre des 17èmes Journées du programme PAC-CI et des Rencontres sur « « la Santé mondiale, Recherche et Afrique francophone », Michèle Boccoz, l’ambassadrice française chargée de la lutte contre le VIH et les maladies transmissibles, s’est rendue  au laboratoire CePReF d’Abidjan, partenaire clé du projet OPP-ERA d’accès à la charge virale, le 19 janvier 2017.

Le laboratoire du CePReF est l’un des deux laboratoires de référence d’Abidjan où est mis en œuvre le projet OPP-ERA, sans oublier le laboratoire du CeDReS, un autre laboratoire de référence installé dans la capitale économique ivoirienne.

Cette visite de Michèle Boccoz s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre le ministère ivoirien de la Santé et Expertise France pour le projet OPP-ERA d’accès à la charge virale du VIH. Mme Boccoz était accompagnée d’une délégation composée des représentants de l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire, des représentants d’organisations partenaires et d’institutions, le Fonds mondial, le Programme National ivoirien de Lutte contre le Sida, Expertise France, PAC-CI et Solthis. 

Elle a expliqué au cours d’une conférence de presse les activités et perspectives du projet OPP-ERA dont l’objectif principal est de renforcer l’accès au test de charge virale.

Plus de 24 000 tests de charge virale...

Financé par UNITAID et mis en œuvre par Expertise France en partenariat avec le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), le projet OPP-ERA a déjà permis de réaliser plus de 24 000 tests de charge virale en Côte d’Ivoire. Lancé en mars 2013 dans quatre pays - Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire et Guinée, il vise à améliorer le suivi des personnes vivant avec le VIH à travers un accès gratuit au test de charge virale et à élargir ainsi l’accès à ces tests performants à un coût abordable en Afrique de l'Ouest et Centrale, favoriser l'accès à des plateformes ouvertes et polyvalentes (OPP) - un système ouvert innovant de techniques de biologie moléculaire pour les laboratoires qui permet de mesurer la charge virale du VIH, ainsi que de diagnostiquer d’autres pathologies infectieuses comme la tuberculose et les hépatites virales.

Ce projet est prolongé pour 3 ans dans ces quatre pays afin de développer à plus large échelle l'accès à ces tests et la polyvalence des plateformes. 

La deuxième phase du OPP-ERA, approuvée en Côte d’Ivoire en août 2016, devrait permettre entre autres le renforcement en équipements des laboratoires du CeDReS et du CePReF d’Abidjan afin d’augmenter leurs capacités, etc. 

Notons que le projet OPP-ERA est cofinancé et mis en œuvre par un consortium de partenaires français : Expertise France responsable de la mise en œuvre en Côte d’Ivoire et au Cameroun, Solthis (Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la Santé), chef de file et responsable de la mise en œuvre en Guinée; l’ANRS (France recherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites), chargée de la direction scientifique et de la valorisation des résultats et Sidaction responsable de la mise en œuvre au Burundi.

 

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Le Gabon est  éliminé de la coupe d’Afrique des Nations 2017. Le pays organisateur a été tenu en échec dimanche face au Cameroun. Après un match nul(0-0) concédé à Libreville au stade de l’amitié. Cela n’était pas arrivé depuis 23 ans(1994-2017). Un pays hôte éliminé de la compétition sans même atteindre le deuxième tour. 

Il faut remonter jusqu’en 1976 pour rencontrer ce cas de figure. Cette année là, l’Ethiopie pays organisateur est éliminé au premier tour. Quelques années plus tard, soit en 1984, alors que la Côte d’Ivoire accueille sa première CAN, elle se fait éliminer au premier tour. Et depuis lors, elle n’a plus jamais organisé cette compétition qu’elle a d’ailleurs réussi à remporter en 1992 au Sénégal et 2015 en Guinée-Equatoriale. Mais ce n’est pas tout. Le Maroc se fait virer au premier tour de sa CAN en 1994. Et en 2017, le Gabon sort de la compétition dans une poule, où il avait pourtant son mot à dire. 

En effet, logé dans la poule A avec le Cameroun, le Burkina-Faso, la Guinée-Bissau(pour sa première Can), le Gabon en tant que pays organisateur avait toutes les chances de se qualifier pour les quarts de finale. Avec un Cameroun rajeuni et moins percutant que la génération d’Eto’o Fils et de Patrick M’Boma, une Guinée-Bissau inexpérimentée, les Gabonais pouvaient se qualifier. Mais hélas, ils quittent leur CAN avec 3 points(3ème de la poule). Une poule dominée par le Burkina-Faso(1er , 5 points + 2 au Goal), Cameroun(2ème, 5points +1 Goal) et Guinée-Bissau(4ème , 1 point).

Il faut dire que cette CAN n’était pas faite pour le Gabon. Déjà avant le début de la compétition le pays était divisé sur cette organisation. Certains ont prié pour qu’elle n'ait pas lieu, en appelant au boycott. Quand d’autres par contre étaient heureux de cette CAN. Aujourd’hui, les Gabonais qui ont prié pour que leur pays n’accueille pas cette CAN semble avoir gagné la partie. 

Au cours de la confrontation avec le Cameroun, Pierre-Emerick Aubameyang et ses coéquipiers se sont offerts les occasions les plus nettes de but. Malheureusement, soit ils ont eu le pied trop carré, soit ils se sont trouvés face à un grand gardien camerounais, Fabrice Ondoa(21 ans), dans un beau jour et aidé par la chance.  A lui seul, il aura sauvé le Cameroun d’une défaite.  C’est bien Fabrice Ondoa qui aura permis aux Lions indomptables du Cameroun d’éviter la correctionnelle. 

Ainsi le meilleur joueur africain 2015, Aubameyang et les siens devront suivre la suite de la Can depuis les tribunes ou à domicile ou rejoindre leur équipe respective en Europe avec beaucoup de regrets. «On avait tout pour se qualifier. On avait des occasions. Malheureusement, il y a des jours comme ça où ça ne rentre pas, à l'image de ma première occasion à deux mètres du but. On a touché le poteau, le gardien qui fait une parade on ne sait pas d'où elle sort. Il nous a manqué peut-être cette petite hargne en plus qui allait faire la différence. Je pense que l'on a été plus fort que chaque équipe dans le groupe. Mais comme je l'ai dit, c'est un tout, la préparation, le changement d'entraîneur, ce n'était pas facile.», a confié le capitaine de l’équipe gabonaise à l’AFP, rapporté par le site français lequipe.fr.

 

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672 milliards de Fcfa ont été investis en 2016 contre 670 milliards Fcfa en 2015 en Côte d’Ivoire, selon Emmanuel Essis Esmel, directeur général du guichet unique d’investissement du pays dénommé CEPICI(Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire), lors de sa 2ème conférence bilan à Abidjan. 

672 milliards de Fcfa investis

672 milliards de Fcfa. Ce chiffre traduit la densité des investissements directs étrangers(IDE) dans le secteur privé en 2016 contre 670 milliards Fcfa en 2015 en Côte d'Ivoire. Parmi ces investissements étrangers, la France se place en première position avec 12% suivi du Nigéria 10%, de l’Angleterre 9%, du Maroc 6%, etc. « Cette diversité des investisseurs montre que la Côte d’Ivoire est une terre d’opportunités », a-t-il soutenu. 

12166 entreprises créées 

En terme de création d’entreprises, le directeur général du CEPICI, a indiqué que ce sont 12166 entreprises qui ont été créées en 2016(28%) contre 9534 en 2015. Parmi elles, 95% continuent leurs activités quand 5% ont fermé, dû à « des problèmes de gestion, management et de financement », a-t-il expliqué. Les secteurs concernés par la création des sociétés sont les prestations de services (46%), le commerce(34%), le BTP(13%), Industries, mines et Energie(1%) et autres(10%). 

«Ce qu’il faut faire observer, c’est que la plupart des investissements se font dans le District d’Abidjan et moins à l’intérieur du pays », a-t-il souligné.

6647 emplois 

Par ailleurs, au cours de l’année 2016,  225 sociétés ont été agréées contre 186 en 2015. Elles ont pu générer au moins 6647 emplois contre 6533 l’année passée.  

En outre, M. Essis a évoqué l’exemple de 10 startups lauréates d’un concours en 2014, que sa structure a accompagner pour en faire des sociétés autonomes. Une initiative qu’il compte poursuivre au cours de cette année 2016, parce que promotrice de l’entrepreneuriat.

Les défis et perspectives

« Il faut une bonne compréhension de nos défis pour arriver à l’émergence. Pour cela, il faut rester fixé sur 5 défis », a-t-il précisé, avant de les décliner : 

Plus d’attraction des investissements directs étrangers(IDE)

Plus d’attraction des investisseurs directs nationaux(IDN)

Amélioration de l’environnement des affaires

Services à l’investisseur

Systématisation du suivi évaluation des investissements agréés

A cet effet, Emmanuel Essis demande la sécurité, et surtout la paix pour la Côte d’Ivoire. « Il faut l’accalmie afin de mettre en confiance les investisseurs. Les pays africains doivent comprendre que, s’ils veulent aller au développement , il y a des comportements qu’il ne faut plus avoir », a-t-il plaidé.

 

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L’Institut de recherche pour le développement(IRD) et le ministère des Affaires étrangères et du développement international (MAEDI) ont co-organisé, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique,  et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de Côte d’Ivoire, une rencontre sur la diplomatie sanitaire sous le thème:  « la Santé mondiale, Recherche et Afrique francophone » le jeudi 19 janvier 2016, à Abidjan.

Cette rencontre d’échanges a réuni plusieurs spécialistes de la santé mondiale. Ils ont porté un regard sur la place de la francophonie dans la santé mondiale, le dynamisme de la recherche en santé dans les pays francophones d’Afrique sub-saharienne. 

le déséquilibre existant entre le français et l’anglais

Cet événement se situe en prélude au lancement de la revue scientifique britannique médicale « Lancet » qui s’est interrogé dans un numéro spécial sur la contribution du système de santé français à l’événement d’une couverture de santé universelle et le rôle de la France dans la diplomatie sanitaire. De l’avis de Richard Horton, son rédacteur en chef, la domination de l’anglais comme langue des sciences, et en particulier dans le domaine de la santé publique, à tendance à fermer les portes de l’histoire sur les autres expériences francophones.

Au cours des échanges, ces chercheurs en santé mondiale ont pu partager leurs expériences de mise en œuvre de l’accès aux soins au sein de l’espace francophone, plus précisément en Afrique de l’Ouest, mais aussi et surtout de réfléchir aux voies et moyens de corriger le déséquilibre existant entre le français et l’anglais dans les instances de gouvernance de la « santé mondiale », et la littérature scientifique et médicale. 

la mise sous traitement ARV, une priorité

A cette occasion, la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique, Raymonde Goudou, a remercié la France pour son assistance dans la mise en place et au renforcement du système sanitaire en Côte d’Ivoire. En effet, selon la ministre, la coopération entre les deux pays a permis d’enregistrer une baisse de la positivité et la prévalence au vih-Sida de 3.8 en 2012 à 1.4 en 2016, chez les femmes enceintes. Et de 13.1 en 2012 à 3.4 en 2016 chez les enfants exposés.

Mais le gros challenge reste la réduction de la prévalence de la maladie de 3.7 en 2012 à 1 avant 2020. " La santé doit pouvoir être accessible et disponible pour l’ensemble des populations quelque soit leur catégorie sociale et leur lieu de résidence. Pour la Côte d’Ivoire, la couverture maladie universelle pourra être une réponse à ces préoccupations ", a-t-elle soutenu, ajoutant que la mise sous traitement ARV sans condition de toute personne déclarée positive au VIH-Sida est devenue une priorité pour presque tous les pays. 

Selon la Directrice de l’OMS-Afrique de l’Ouest, Alimata Diawara, l’organisme entend relever plusieurs défis tels que la lutte contre la mortalité maternelle, infantile, etc. 

«Aujourd’hui, il y a des interventions efficaces contre certaines maladies, et pour nous, il faut que tous les malades, surtout ceux du Sida aient accès gracieusement aux soins, quelque soit leur charge virale ». a-t-elle précisé, exhortant les pays de la francophonie à s’y consacrer avec l’appui des partenaires.

la coopération étroite entre les laboratoires

Pour sa part Anne-Marie Descotes, directrice de la MEAID-France, a reconnu que: "Les recherches dans le domaine de la santé en Afrique francophone ont énormément avancer grâce à la coopération étroite entre les laboratoires en France et les équipes de recherche de la francophonie. Au-delà, il y a un travail qui se fait sur l’ensemble des maladies infectieuses qui a permis aux différentes équipes d’apprendre à se connaitre et à travailler sur d’autres maladies".

Jean-Paul Moatti, directeur général de l’IRD, dira à son tour que la présence de Sénégalais, Camerounais, Français, Ivoiriens, etc, à cette rencontre est leur contribution au débat international sur le sujet pour faire avancer la science mondiale. "C’est bon pour toute l’Afrique en général, parce qu’un certain nombre de sujets sont peut-être plus supportés par nous les francophones, notamment en matière d’équité pour la santé, de couverture de maladie universelle que par d’autres cultures. Cela ne veut  pas dire que nous n’ avons plus à apprendre de nos collègues d’Afrique anglophone ", a clarifié M. Moatti.

 

 

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Raymonde Goudou Koffi, ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique, a annoncé mercredi 18 janvier 2017 l’ouverture bientôt en Côte d’Ivoire d’un Centre de Recherche pour les maladies infectieuses(CERMIPA). Il s’agit d’un projet de recherche pour la lutte contre le VIH-Sida et les pathologies associées(cancers, etc). 

«Nous allons bientôt ouvrir un centre de recherche pour les maladies infectieuses. Les documents sont déjà transmis au gouvernement. Je pense que cela va pouvoir capitaliser tous les acquis et permettre à la Côte d’Ivoire avec la France de continuer les Recherches sur ces maladies », a indiqué Raymonde Goudou Koffi, lors de la 17ème « Journées scientifiques » organisées par le programme PAC-CI, soutenu par l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS-France), à Abidjan, soulignant qu’il va permettre de mettre en exergue les chercheurs ivoiriens et de pouvoir alimenter toutes les contributions pouvant apporter au  niveau national et international dans la lutte contre les pandémies.

 «Nous avons donc trouvé nécessaire de faire une halte pour faire des recherches qui vont au-delà du VIH-Sida et les hépatites virales »,  a-t-elle ajouté. 

De son côté, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Ramata Ly-Bakayoko, a relevé la qualité des résultats des recherches du PACI-CI, sans manquer d’exprimer le soutien de son ministère à ce programme. 

Pour la coordonatrice Sud du PAC-CI, Pr N’Dri Yoman, c’est une grande satisfaction vu les résultats des travaux et surtout de l’engouement des chercheurs ivoiriens et des partenaires internationaux(ANRS, Inserm,IRD, etc).  

«Après 22 ans d’existence, nous pensons que nous sommes sur le chemin de pérenniser les acquis des résultats de nos recherches. En matière de ressources humaines nous disposons des personnes de niveau PHD, Master, Doctorant , aussi des capacités structurelles: des laboratoires, des sites de recherches, etc. Ce qui nous permet d’étendre nos thématiques aux hépatites virales qui constituent pour la Côte d’Ivoire et l’Afrique un fléau», a-t-elle soutenu. 

Jean François, directeur général de l’ ANRS, décoré dans l’ordre national du mérite ivoirien, partenaire clé, de ce programme, a exprimé toute sa gratitude pour cette distinction. « Tout cela illustre bien la collaboration étroite et très productive au plan scientifique et très amicale entre les chercheurs ivoiriens et français. C’est une collaboration visible au niveau nationale et vous pouvez être fiers de vos chercheurs », a-t-il affirmé, saluant l'ouverture prochaine du centre ivoirien de recherche sur les maladies infectieuses, et rassurer la coordonatrice Sud du PACI-CI de son soutien indéfectible.  

Georges Serre, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, a fait remarquer l’excellente relation entre la Côte d’Ivoire et son pays. Il a également réitéré son soutien au programme PAC-CI, afin d'accompagner tous ses projets pour le bien-être des  populations ivoiriennes. 

Notons que Michèle Boccoz, l’ambassadrice chargée de la lutte contre le VIH-Sida et des maladies transmissibles, Yves Levy, le PDG de l’Institut national de la santé et de la Recherche médicale(Inserm), Jean-Paul Moatti, le PDG de l'Institut de recherche pour le développement( IRD), le VP de l’Université de Bordeaux… ont pris par à ces 17èmes "Journées scientifiques" à Abidjan. 

 

 

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Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi la mort de 4 personnes tuées par balles dans les évènements liés à la révolte des mutins. Il s’agit de militaires, civils, mais aussi des blessés. Il a aussi fait cas de l'origine de ses soldats issus des ex-Fafn sollicités à l'époque pour la sécurisation de sortie de crise de 2007 à 2011.

« Les évènements du mardi 17 janvier 2017 ont occasionné 4 décès et plusieurs blessés. Le gouvernement exprime toute sa compassion aux familles de toutes ces victimes. Des enquêtes sont en cours pour situer les responsabilités (…) », a confié Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication, de l'Economie Numérique et de la Poste, faisant lecture d’un communiqué au sortir du conseil des ministres.

 

L'origine des soldats mutins

Le communiqué fait également mention de l’origine des mutins. Il s’agit de soldats issus des ex-FAFN(Forces armées des forces nouvelles) qui avaient été sollicités pour le processus de sécurisation de sortie de crise de 2007 à 2011. Et selon les dispositions à l’époque, ils devraient être pris en charge par le budget de l’Etat.  Mais, il s’est trouvé « qu’ils n’ont perçu ni primes ni salaires durant toute cette période », souligne Bruno Koné.

Afin donc d’apporter des solutions durables à cette crise militaire, le Président a instruit les grands commandements de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ainsi que le ministre chargé de la Défense d’initier des rencontres avec toutes les composantes des forces de Défense et de sécurité afin de « recenser toutes  leurs préoccupations», a-t-il indiqué, avant de souligner qu'il demande à l’ensemble des militaires, des gendarmes, des policiers, des douaniers de contribuer à l’apaisement de la situation, car il les rassure sur sa ferme volonté d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, et de construire des forces républicaines au service de la Nation. «Les dispositions ont commencé à être prises pour améliorer les conditions de vie et de travail de l’ensemble des militaires, des gendarmes et des policiers conformément à la loi de programmation militaire  et à la loi de programmation des Forces et de sécurité intérieure votée le 11 janvier 2016 à l’Assemblée nationale», a insisté le porte-parole du gouvernement.  

"Supposée prime Ecomog"

Lors de sa déclaration le porte parole a relevé que les soldats ont entammé leur manifestation pour reclamer le paiement de leur prime, l'amélioration de leurs conditions de vie. Mais de son côté, le gouvernement a voulu aussi avoir des précisions sur "une supposée prime Ecomog", a-t-il dit. 

 

 

 

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Le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné a effectué lundi une visite à l’aéroport Félix Houphouët Boigny, au Port Autonome d’Abidjan, et à l’Oser(Office de la sécurité routière). Il voulait s’assurer de la sécurité et la sureté dans ces structures sous-tutelle de son ministère, et surtout avoir une idée des difficultés qu’elles rencontrent dans l’exécution de leur cahier de charges.

Amadou Koné a débuté d’abord sa visite à l’aéroport Félix Houphouët Boigny, ensuite le Port Autonome d’Abidjan, et de terminer enfin par l’Oser. Pour cette visite, le ministre des Transports a mis l’accent sur la sécurité et la sureté dans l’exécution des missions de ces structures. Ainsi, il a échangé avec Sin Ali Silué(DG de l'Anac), Hien Sié(DG du Port) et Dr Désiré Echui Acka(DG de l'Oser) sur ces deux éléments essentiels à ses yeux parmi tant d’autres. 

 « Je tiens à ce que les populations circulent en sécurité et aussi dans la tranquillité. Je voulais m’assurer que tout se passe bien. Je me suis rendu compte que le travail fait à l’aéroport, au Port et à l’Oser est de qualité», a dit M. Koné, félicitant les différents directeurs généraux. 

Par ailleurs, Amadou Koné a également noté les difficultés exposées par ceux-ci dans l’exécution de leur cahier de charges. Il entend tout mettre en œuvre afin de permettre à chaque directeur général d’avoir les moyens nécessaires pour accomplir ses tâches quotidiennes. 

« J’ai été nommé pour apporter des solutions à tous les problèmes. Je ferai tout pour répondre aux attentes des populations, et surtout à ceux du gouvernement avec l’aide de mon équipe», a-t-il promis. 

Mais au-delà de cette visite, le ministre ivoirien des Transports a bien l’intention de faire participer toutes les structures sous-tutelle dans le secteur du transport à la croissance du PIB du pays.

« (...) nous allons travailler pour que toutes les conditions soient réunies, afin de permettre davantage au secteur du transport de contribuer fortement à l’accroissement du PIB de notre pays », a-t-il soutenu, souhaitant un secteur du transport fort, moderne et permettant à ceux qui y travaillent de vivre de leurs activités. 

 

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