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Face à la chute du cours mondial du cacao, les pays producteurs de la fève envisagent de parler d’une même voix lors d’une rencontre prévue dans le cadre du conseil de l’Organisation international du cacao (ICCO) prévu du 24 au 28 avril à Abidjan, rapporte l'AIP.
Cette information a été délivrée mardi par le président de l’ICCO, Luis Valverde, au ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement Rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Lors de la rencontre organisée au cabinet du ministre située à l’immeuble de la Caistab, au Plateau, en présence de membres des deux parties et des deux patrons du Conseil du café-cacao, M. Valverde a souligné que la réunion d’Abidjan va rassembler tous les pays producteurs de cacao d’Afrique et d’Amérique Latine, auxquels seront associés des pays consommateurs.
« Le cacao, au niveau mondial, est confronté à de grands objectifs. L’un de ces défis, c’est la question du prix », a fait observer le président de l’ICCO, tout en soulignant l’importance de ce produit tant pour la Côte d’Ivoire que pour son pays, l’Equateur.
D’après M. Valverde, la réunion d’Abidjan permettra aux acteurs dont les ministres des pays concernés, de plancher sur la chute continuelle du cours du cacao et de proposer des solutions pour le rehaussement; d’échanger sur le commerce à développer pour le futur du cacao mondial; d’envoyer le « message correct » au marché; d’évoquer les circonstances de fixation du prix ainsi que la renégociation de l’accord de l’ICCO afin de lui fournir les outils nécessaires pour coordonner l’objectif global.
Pour tout cela, M. Valverde a sollicité l’appui de la Côte d’Ivoire, premier pays producteur de fève de cacao avec plus de 1,7 million de tonnes représentant 40% de la production mondiale. Il a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude aux autorités pour avoir appuyé la relocalisation du siège de l’ICCO à Abidjan.
Pour sa part, le ministre Sangafowa Coulibaly, tout en se réjouissant de l’aboutissement de ce dossier de relocalisation entamé depuis 2001, a insisté sur les défis de l’économie cacaoyère.
Pour lui, ces questions doivent être regardées du point de vue de l’offre et de la demande ainsi que de la charge des pays producteurs. Il estime en outre nécessaire de stimuler la demande mondiale, de stimuler la production pour satisfaire les besoins de l’industrie, de stimuler la consommation des pays producteurs mais aussi en direction des pays émergents notamment la Chine et l’Inde.
L’interruption de la fourniture d’eau ce week-end dans certains quartiers d’Abidjan est imputable à une explosion de disjoncteur dans un poste des installations de la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à Abobo, a indiqué mardi à Abidjan le directeur général de la Société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci), Ebah Basile.
Lors d’une conférence de presse co-animée avec le directeur général de l’Office nationale de l’eau potable (Onep), Berté Ibrahiman et le directeur général adjoint du pool exploitation de la CIE, Kouassi Mathias, le Dg de la Sodeci a expliqué que les perturbations ont concerné la Zone d’Angré, de la Djibi et une partie d’Abobo. « Cette perturbation vient essentiellement d’une explosion d’un disjoncteur sur le départ qui alimente en électricité l’usine de la Djibi à partir de laquelle tous ces quartiers sont alimentés en eau potable », a-t-il indiqué.
Selon M. Ebah, les efforts de la CIE pour réalimenter l’usine concernée sont restés vains jusqu’à la réparation du disjoncteur endommagé. « Cette opération a eu lieu le dimanche à partir de 22 h et l’usine à été remise en production et depuis la desserte se rétablit progressivement. Aujourd’hui sur les 15 quartiers la desserte a été rétablie dans neuf quartiers à 100% et il reste six où il y a une normalisation à peu près à 60% et nous pensons que d’ici demain au plus tard la situation sera normalisée dans tout les quartiers », a-t-il expliqué.
Le directeur général de l’ONEP, Berté Ibrahiman a indiqué que le gouvernement est à pied d’œuvre pour que ce type d’incident n’advienne plus. «Des dispositions sont en train d’être prises pour la sécurisation des sites de distributions sensibles par la mise en place de certains appareils, notamment des groupes électrogènes », a-t-il rassuré.
« On a essayé de préserver la tension au niveau de la Sodeci mais à cause des fluctuations malheureusement les pompes ne pouvaient pas démarrer », a pour sa part renchéri le directeur général adjoint de la CIE pour le pool distribution, Kouassi Mathias.
AIP
La féminisation des armées est au centre d’une formation des officiers et sous officiers des Armées et de la gendarmerie de Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, et du Sénégal.
« Il s’agit de familiariser les participants avec le contexte international de la participation des femmes dans les organisations militaires», selon l’Ambassadrice du Canada en Côte d’Ivoire, Patricia Mccullagh, dans son intervention, lors de la cérémonie d’ouverture de ces assises à Grand Bassam. Elle a salué, notamment, l’ambition du président ivoirien, Alassane Ouattara, d’intégrer près de 20 % de femmes dans l’effectif des forces armées de Côte d’Ivoire, à l’horizon 2020.
« C’est un impératif de veiller à ce que la réduction des inégalités et disparités hommes et femmes soit intégrée dans toutes les structures nationales », a déclaré le directeur général des Affaires stratégiques, Colonel major Diarrassouba Bakary, représentant le ministre auprès du président de la République, chargé de la défense.
Ces assises initiées par la représentation diplomatique canadienne en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre de son programme d’instruction et de coopération militaire des forces armées. Les participants seront instruits, durant dix jours, à compter du 13 mars, sur le concept de genre, des connaissances et des expériences sur la perspective du genre dans les institutions de défense et de sécurité, indique-t-on.
AIP
Le représentant résidant de l’organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Jean-Marie Vianney Yaméogo a déclaré, mardi, que 85 % des cas de décès par an liés au cancer du col de l’utérus surviennent dans les pays en développement.
« Chaque année, 530 000 nouveaux cas et 266 000 décès sont enregistrés dans le monde et dont 85% surviennent dans les pays en développement où vivent l’immense majorité des femmes atteintes aujourd’hui de cancer du col de l’utérus », a révélé Dr Yaméogo lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des pays francophones de la région africaine de l’OMS dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus.
Il a ensuite rappelé les nouvelles orientations proposées par l’OMS aux pouvoirs publics et aux partenaires de soin de santé en matière de stratégie de prévention et de lutte contre le cancer du col de l’utérus à savoir la vaccination des filles de 9 à 13 ans, l’utilisation des tests de dépistage du papillomavirus humain, le renforcement de la communication à large échelle et la lutte contre l’inégalité.
Le directeur général de la santé, Pr Dagnan Simplice, représentant la ministre Raymonde Goudou a indiqué qu’en Côte d’Ivoire, le gouvernement par le truchement du ministère de la santé et de l’hygiène publique a décidé de participer à cette lutte contre le cancer du col de l’utérus à travers la promotion du concept « ma santé, ma vie » qui consiste à sensibiliser la population à s’approprier sa propre santé.
L’objectif de cet atelier de trois jours vise à contribuer à la réduction de la charge de morbidité et de mortalité du cancer du col de l’utérus en Afrique.
Plus de 40 participants dont des experts en cancérologie, virologie et anatomopathologie venus du Burkina- Faso, du Gabon, de Madagascar, du Togo, du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire participent à ces assises qui prennent fin jeudi.
AIP
Le président de Général Electric Afrique, Jay Irland, a annoncé, mardi à Abidjan, la volonté du groupe de relever les plateaux techniques d’un certain nombre d’hôpitaux en Côte d’Ivoire comme ce fut le cas au Kenya.
« Au niveau de la santé, nous travaillons à réhabiliter et équiper un certain nombre d’hôpitaux. L’idée est de ramener et de relever le plateau technique en Côte d’Ivoire et c’est quelque chose que nous avons fait au niveau du Kenya », a déclaré M. Jay Irland, au sortir d’une audience avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, précisant que son groupe travaille actuellement avec la primature et le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour voir comment ce projet peut être appliqué à la Côte d’Ivoire.
Pour le président du groupe Général Electric, c’est un système qui permet un paiement sur une longue période qui dépendra de la durée de vie des équipements.
Le groupe travaille actuellement sur des projets dans le domaine de l’énergie en Côte d’Ivoire, souligne-t-on.
AIP
Le bon choix et la qualité des matériaux permettent de doubler la longévité des bâtiments et infrastructures, estime le directeur marketing et business développement de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, Hafedh Ben Arab.
Selon un communiqué transmis, lundi à l’AIP, M. Ben Arad, s’exprimait sur les mesures de prévention à prendre pour allonger la durée de vie des bâtiments et infrastructures, lors d’un déjeuner de presse, organisé vendredi, par la cimenterie sur la « Durabilité et le contrôle qualité dans l’industrie du ciment ».
Entre autres mesures de prévention, il a indiqué l’utilisation dans le béton de ciments composés de minéraux (laitier, cendres volantes, pouzzolanes) de type CEM III ou la réduction de la proportion d’eau par rapport au ciment dans le béton afin de le rendre plus compact.
Le directeur Marketing et Business développement de LafargeHolcim a également recommandé l’étude primordiale du sol et des contraintes environnementales susceptibles de porter préjudice aux ouvrages, précisant que ces études peuvent être réalisées par des laboratoires spécialisés tel que le Laboratoire des bâtiments et travaux publics (LBTP).
Le laboratoire des applications Ciment de LafargeHolcim-Côte d’Ivoire offrirait également des services pour l’élaboration de formulation Béton optimisé tenant compte de divers types d’agression auxquelles les ouvrages et constructions pourraient être exposés.
AIP
La production d’électricité au moyen des sources d’énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, éolienne et hydraulique représente une solution à la problématique de l’électrification de l’Afrique, a indiqué lundi, le président d’Africa Progress panel (APP), Kofi Annan, ex-secrétaire général des Nations-Unies.
L’ex-secrétaire de l’ONU procédait au lancement du rapport de l’APP intitulé « Lumière puissance action : électrifier l’Afrique », au siège de la Banque Africaine de développement (BAD), au Plateau.
Selon M. Annan, afin de garantir l’accès à l’électricité au 2/3 d’africains, soit 620 millions d’habitants, les énergies renouvelables qu’ils soient hors réseau ou à travers des mini-réseaux, ont un rôle crucial à jouer pour répondre aux trois grands défis énergétiques auxquels sont confrontés les gouvernements africains.
Il s’agit de l’accès à des services énergétiques sûrs et abordables, de la mise en place d’infrastructures énergétiques nécessaires à l’avènement d’une croissance inclusive et à l’emploi et de la limitation des émissions de carbone, a-t-il expliqué, insistant sur le fait que les gouvernants africains doivent adopter et adapter ses solutions énergétiques rapidement, notamment pour satisfaire les besoins des zones les plus reculées ou mal desservies par le réseau national.
«Nous invitons les gouvernements africains à exploiter toutes les sources d’énergies disponibles, afin de ne laisser personnes de coté. Chaque pays doit choisir le bouquet énergétique le plus adapté à ses besoins, dans une optique de rentabilité et d’efficacité technologiques maximales », a-t-il lancé. Il a en outre suggéré aux Etats d’encourager le secteur privé à se lancer sur le marché de la production, du transport et de la distribution énergétiques, et aussi à établir des partenariats d’investissement dans ce secteur.
L’APP est un groupe de 10 personnalités éminentes issues des secteurs privés et publics, qui se mobilisent en faveur d’un développement équitable et durable pour l’Afrique. Il est entre autres composé de Michel Camdessus, Olensegun Obasanjo, Tidjane Thiam, Graça Machel.
AIP
Le mairie de Grabo, Takouo Dougboyou Martin a annoncé des travaux d’extension du réseau électrique dans la commune afin de raccorder les localités qui n’ont pas encore accès à l’électricité.
«Ces travaux d’extension du réseau électrique se poursuivront dans les autres quartiers périphériques de la ville afin que tous les habitants puissent bénéficier de l’électricité sans difficultés », a assuré samedi le maire lors de la mise sous tension du quartier « Baoulé », en présence des autorités préfectorale et coutumières.
Au total 23 nouveaux poteaux électriques ont été installés par la mairie et permettent au quartier « baoulé » de rompre avec l’obscurité.
AIP
Le groupe ‘’Benfica’’, une association de cadres de Bangolo, a lancé, samedi, à la place de la paix, un projet dénommé ‘’Taxis clé en main’’, destiné aux jeunes de la commune ayant un permis de conduire, en vue d’apporter une solution au problème de l’emploi-Jeunes et de mobilité dans la localité.
Selon le secrétaire général de ‘’Benfica’’, Té Valentin, les bénéficiaires devront rembourser le capital investi pour l’achat du véhicule, et permettre l’acquisition d’autres véhicules pour les jeunes.
Le maire de la commune, Sah Evariste, a tenu à remercier les donateurs, appelant tous les fils et filles du département à suivre l’exemple du groupe ‘’Benfica’’ afin d’œuvrer pour le développement de Bangolo.
Le préfet du département, Chérif Brahima qui présidait la cérémonie de remise des clés des deux premiers véhicules a invité les bénéficiaires au travail et à faire un bon usage de ces engins afin de ne pas rompre la chaine.
Le groupe ‘’Benfica’’ a installé en 2016 un centre d’imagerie et une institution de micro-finance à Bangolo, rappelle-t-on.
AIP
Le ministre d’état, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, a salué lundi, au terme de la cérémonie commémorative de l’attentat de Grand-Bassam, un an après, l’action de son département ministériel qui » a réussi depuis un an, à protéger le territoire ivoirien d’un autre attentat », a-t-il dit.
Les actions des éléments sous sa direction ont permis notamment, de démanteler les réseaux dormants des personnes impliquées dans l’attentat de Grand-Bassam présents en Côte d’Ivoire et notamment, au Mali, Sénégal et au Burkina Faso.
» Une collaboration entre les différents services qui a permis, par ailleurs, de mettre les noms sur ceux qui ont aidé à participer à la conception et la mise en œuvre de cet attentat. », a salué le ministre d’état, Hamed Bakayoko, rapporte l'AIP.
Mimi Ould Baba Cheick, le patron du commanditaire de cette attaque terroriste, Kunta Dalla avait été appréhendé, le 12 Janvier dernier, par les militaires français dans le Nord du Mali, rappelle-t-on.
» Son interrogatoire va donner des éléments qui permettront d’arrêter, Kunta Dalla, le cerveau de cet attentat et toutes les autres personnes qui ont participé à cette activité terroriste, a-t-il déclaré.
« Un plan de surveillance du territoire et de tous les endroits qui accueillent du monde, existe pour la sécurisation des populations qui vivent en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
Ce sont au total 36 personnes qui ont été arrêtées, à ce jour, dans le cadre des enquêtes liées à ce drame national, qui a fait 19 morts, l’an dernier.