La féminisation des armées est au centre d’une formation des officiers et sous officiers des Armées et de la gendarmerie de Côte d’Ivoire, du Mali, du Bénin, et du Sénégal.
« Il s’agit de familiariser les participants avec le contexte international de la participation des femmes dans les organisations militaires», selon l’Ambassadrice du Canada en Côte d’Ivoire, Patricia Mccullagh, dans son intervention, lors de la cérémonie d’ouverture de ces assises à Grand Bassam. Elle a salué, notamment, l’ambition du président ivoirien, Alassane Ouattara, d’intégrer près de 20 % de femmes dans l’effectif des forces armées de Côte d’Ivoire, à l’horizon 2020.
« C’est un impératif de veiller à ce que la réduction des inégalités et disparités hommes et femmes soit intégrée dans toutes les structures nationales », a déclaré le directeur général des Affaires stratégiques, Colonel major Diarrassouba Bakary, représentant le ministre auprès du président de la République, chargé de la défense.
Ces assises initiées par la représentation diplomatique canadienne en Côte d’Ivoire s’inscrit dans le cadre de son programme d’instruction et de coopération militaire des forces armées. Les participants seront instruits, durant dix jours, à compter du 13 mars, sur le concept de genre, des connaissances et des expériences sur la perspective du genre dans les institutions de défense et de sécurité, indique-t-on.
AIP
Auteur: Armand Tanoh