Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Des « classes inclusives » prenant en compte des malentendants ont été proposées aux élèves-maitres de la 40ème promotion sortante du centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) de Gagnoa, par le directeur des Lycées et collèges de Côte d’Ivoire lors de la célébration des 40 ans de l’établissement, rapporte l'AIP.

« J’ai des affectations spécifiques pour vous », a annoncé, mercredi, Méa Kouadio, indiquant que, depuis quatre ans, l’Etat a introduit une expérience de classes « inclusives » dans lesquelles sont intégrés trois ou quatre enfants malentendants avec les autres élèves « normaux ».

Tout élève-maître intéressé par ces localités, de façon spécifique, est invité à se manifester, à condition, a dit le représentant du ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, de savoir parler déjà la langue des signes ou d’avoir une « profonde ambition » pour ce projet.

Depuis 2015, l’Etat a fait voter la loi de l’école obligatoire et décidé du recrutement de 7 000 enseignants en 2016, dans le cadre de la mise en œuvre de cette loi. L’expérience de « classes inclusives » s’inscrit, avec d’autres projets, dans cette dynamique de scolariser tous les enfants de Côte d’Ivoire, a insisté Méa Kouadio.

Des écoles de ce type sont déjà ouvertes à Yopougon, Abobo, Port-Bouët, Yamoussoukro et Bouaké, et certainement ailleurs à la rentrée scolaire 2017-2018, a annoncé le directeur des Lycées et collèges.

Comment

L’UNICEF a présenté ses priorités objectif 2020, pour protéger les droits des enfants en Côte d’Ivoire, sous le slogan « Pour chaque enfant », rapporte un communiqué de presse l'institution parvenu à La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).

« Avec plus de 50% de sa population sous les 20 ans, la jeunesse est la plus grande ressource de la Côte d’Ivoire et l’UNICEF veut un futur prospère pour chacun de ces enfants », a déclaré le représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Dr. Aboubacar Kampo, mardi, lors de la cérémonie.

Au cours des quatre prochaines années, les cinq priorités de l’UNICEF sont la survie et le développement de l’enfant, tout particulièrement en ce qui concerne la santé, la nutrition, l’eau et l’assainissement.

« Dans un pays qui aspire à la prospérité, chaque enfant a droit à des services de santé de qualité là où il vit. Chaque enfant a le droit de manger à sa faim, une nourriture de qualité. Chaque enfant a le droit de vivre dans un environnement sain et a droit à de l’eau propre », a dit Dr. Kampo.

« La protection des enfants contre la violence et l’exploitation. Parce que chaque enfant où qu’il soit, a le droit de grandir en sécurité. L’éducation, notamment l’éducation des jeunes filles, la prise de charge des enfants hors de l’école et l’éducation préscolaire. Parce que la prospérité doit être équitable et profitable pour tous. Chaque enfant et chaque fille a droit à une éducation de qualité », a-t-il poursuivi..

Dr. Kampo a aussi cité la lutte contre le VIH, tout particulièrement la prévention de la transmission du virus mère-enfant, la fin du VIH chez les enfants et les adolescents. « Parce que chaque enfant et chaque adolescent séropositif a le droit de vivre. Le traitement existe. Il faut que chaque enfant y ait accès », a-t-il souligné.

La dernière priorité de l’UNICEF objectif 2020 est l’engagement des jeunes. Parce que, ajoute-t-il, chaque enfant a le droit d’être entendu. Parce que la Côte d’Ivoire a besoin de jeunes engagés, l’Afrique a besoin de jeunes engagés et le monde a besoin de jeunes engagés.

Le budget de l’UNICEF pour cette période est de 139 868 000 dollars US, soit environ 83 milliards de francs CFA.

Comment

L’OMS, l’UNICEF et l’UNFPA soutiennent la Côte d’Ivoire pour un projet innovant de mentorat des sages-femmes visant à réduire les taux élevés de mortalité maternelle, néonatale et infantile, rapporte une note d’information de l’OMS.

La ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Raymonde Goudou Coffie, a procédé au lancement officiel du projet de mentorat des sages-femmes, lundi à Abidjan. Ce projet vise à contribuer à la réduction des taux élevés de mortalité maternelle, néonatale et infantile en Côte d’Ivoire.

Le projet de mentorat consiste à recruter 100 sages-femmes à la retraite ou en service, totalisant au moins 15 années d’expérience, appelées « Mentors ou Elders »,  et à les envoyer sur le terrain pour encadrer, coacher, former et accompagner sur site les sages-femmes encore en service dans les équipes des districts sanitaires.

Il s’agit donc d’une formation par les pairs, d’une corporation beaucoup critiquée et dont la responsabilité supposée ou avérée, a été plusieurs fois mise en cause dans le taux élevé des décès maternels, néonatals et infantiles.

Comment

Vivo Energy Côte d’Ivoire a procédé le mercredi 12 avril 2017 à l’inauguration du premier espace de restauration rapide de la marque internationale Burger King sur sa station-service Shell située à Cocody Saint jean. 

Il s’agit, selon les responsables de Vivo Energie, du plus grand restaurant Burger King d’Afrique de l’Ouest, qui positionne ainsi l’offre de l’entreprise comme une des plus complète et innovante du pays. 

La cérémonie d’inauguration du restaurant Burger King le plus grand de Côte d’Ivoire, a eu lieu en présence de M. Christian Chammas, Président Directeur Général du groupe Vivo Energy, Ben Hassan Ouattara, Directeur Général de Vivo Energy Côte d’Ivoire, des partenaires de Vivo Côte d’Ivoire, des représentants des autorités locales et autres prestigieux invités. 

« A travers cette ouverture officielle, Vivo Energy Côte d’Ivoire affirme son engagement continu à satisfaire sa clientèle» a déclaré Ben Hassan Ouattara, Directeur Général de Vivo Energy Côte d’ivoire. 

« Nous faisons de la diversification de notre offre disponible en station-service, un axe majeur de notre stratégie de croissance», a-t-il ajouté. 

Le partenariat entre SERVAIR et Vivo Energy Côte d’Ivoire a été marqué par une cérémonie festive et bien animée regroupant plusieurs célébrités.

Vivo Energy Côte d’ivoire et SERVAIR son partenaire, qui commercialise la marque BURGER KING, ont ainsi voulu marquer l’évènement. 

En effet, l’alliance stratégique entre les deux entités ouvre une nouvelle ère  de commodité pour les consommateurs ivoiriens. 

Service au volant

Avec le service de commande au volant désormais disponible, une solution rapide et simple est offerte aux clients qui désirent emporter leurs commandes et gagner du temps ; une grande première en Côte d’Ivoire ! 

En outre, la station Shell de cocody saint Jean est en elle-même un véritable espace de vie avec tous les services intégrés qui y sont disponibles : un espace café, une boutique Shell select, une pharmacie, une agence de télécommunication de l’opérateur Moov, un service de transfert d’argent YUP de la Société Générale et bien entendu, des carburants et lubrifiants Shell et services associés de haute qualité. 

Par ailleurs, Vivo Energy Côte d’Ivoire s’allie à la société Ansamble, spécialiste de la restauration, pour l’ouverture de points de vente Brioche Borée dans trois stations-service Shell à Abidjan. 

Armand Tanoh

 

Comment

·         Un accord sur 10 ans pour financer 30 étudiants boursiers d’Afrique subsaharienne qui suivront une maîtrise scientifique à l’École d’Hygiène et de Médecine tropicale de Londres.

·         Les bourses d’études GSK Sir Andrew Witty reconnaissent la contribution à la santé mondiale de l’ancien Directeur Général Sir Andrew Witty, aujourd’hui à la retraite.

Le groupe GSK,  l'un des principaux groupes pharmaceutiques et de soins de santé au monde, a annoncé le lancement d’un nouveau fonds de bourses d'études pour soutenir la formation et le développement de la prochaine génération de leaders en matière de santé mondiale et renforcer la capacité des systèmes de santé en Afrique. Les bourses d'études GSK Sir Andrew Witty rendent hommage à l'engagement de l’ancien Directeur Général Sir Andrew, aujourd’hui à la retraite, à relever les défis de la santé en Afrique.

Les étudiants boursiers passeront à Londres une maîtrise d'un an sur un sujet de santé, comme le contrôle des maladies infectieuses ou la santé mentale au niveau mondial à l’École d’Hygiène et de Médecine tropicale de Londres, un centre de recherche et d'études supérieures de renommée internationale. Les frais de scolarité et une indemnité de subsistance exonérée d’impôt seront financés par GSK.

Aladji Cissé, General Manager de GSK Afrique de l’Ouest a déclaré : « Notre engagement envers l'Afrique met principalement l'accent sur le développement des capacités. Les investissements universitaires de GSK se concentrent sur le développement des compétences et des capacités locales sur les plans scientifique, technique, industriel et de santé publique afin de renforcer sur le terrain les capacités en soins de santé. Les bourses d’études GSK Sir Andrew Witty ouvertes aux étudiants boursiers de Côte d’Ivoire soutiendront cet engagement en responsabilisant les futures générations de leaders africains en matière de santé mondiale ».

Le professeur Peter Piot, directeur de l’École d’Hygiène et de Médecine tropicale à Londres, a quant à lui expliqué que « Les bourses d’études GSK Sir Andrew Witty joueront un rôle important dans le soutien à la prochaine génération de leaders de la santé publique et mondiale en Afrique » « Le programme de niveau maîtrise leur fournira l'expertise nécessaire pour améliorer les services de santé dans leurs pays et communautés et renforcera la capacité du continent à répondre aux défis de santé importants et en constante évolution auxquels il fait face », a-t-il dit.

 

Ces bourses d’études s'appuient sur l'engagement profond de GSK en faveur de l'Afrique afin de favoriser l'accès durable et l'innovation, d’encourager la recherche collaborative sur des maladies qui affectent de manière disproportionnée l'Afrique et les pays en développement, d’aider les communautés à renforcer leurs systèmes de santé et de nouer des partenariats avec des gouvernements, des ONG et d'autres entreprises pour amplifier nos efforts.

Comment

Une société de gestion et d’intermédiation (SGI) a lancé ce 12 avril le premier fonds commun de placement (FCP) islamique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Dénommé « FCP AL BARAKA », ce fonds a pour objectif de permettre aux investisseurs désirant effectuer des placements dans des produits financiers qui respectent les principes de la Charia d’investir en Bourse.

Le FCP AL BARAKA est également ouvert aux investisseurs institutionnels et aux trésoriers d’entreprises du Sénégal, des autres pays de l’UEMOA et de la diaspora et accessible aux épargnants de toute confession.

Un comité de conformité (Charia Board), composé d’éminents érudits en finance islamique et présidé par l’imam Ratib de la grande mosquée omarienne, Thierno Seydou Nourou Tall, signale-t-on.

Il a été constitué pour certifier la conformité du FCP AL BARAKA aux principes du droit musulman.

Le FCP AL BARAKA est agréé par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), l’autorité de régulation du marché financier de l’UEMOA.

Comment

L’Organisation non gouvernementale (ONG ) Management, Sciences of Heath (MSH ) a lancé mardi, à Tiassalé, un atelier de renforcement des capacités des acteurs en vue de la mise en œuvre de bonnes pratiques de leadership, de gestion et de bonne gouvernance dans le district sanitaire de Tiassal, rapporte l'AIP.

L’occasion de ce lancement est un moment pour mobiliser les parties prenantes ou partenaires du système de santé (décideurs, autorités préfectorales  ONG, autorités coutumières et religieuses, etc.) et les engager à soutenir le projet d’amélioration des pratiques des acteurs du système de santé, a expliqué le directeur départemental de santé, Dr Eugène Koffi.

Le Conseiller technique de MSH, Dr Cloteni Coulibaly a, quant à, lui souhaité transformer  les pratiques des agents de santé. Pour lui, il s’agit de mobiliser et aligner les décideurs, les gestionnaires et les prestataires de soins de santé en vue d’une offre de services de santé de qualité à tous les niveaux du système de santé pour un impact sur la santé de la population.

Le programme de renforcement des capacités des personnels de santé se fait sur quatre jours dans les locaux de l’hôpital général de Tiassalé. Il prend fin jeudi. L’objectif du programme de renforcement des capacités vise à tirer les meilleurs profits des structures sanitaires  (personnels et plateaux techniques), a-t-on appris.

Comment

Ayant longtemps végété dans l’oubli et l’abandon, aggravés par les effets de la crise post-électorale, en 2011, le Zoo d’Abidjan commence petitement de renaître de ses cendres, grâce aux pouvoirs publics, à la coopération internationale et à de bonnes volontés.

Situé dans la banlieue-nord d’Abidjan, presque proche de la garnison de gendarmerie d’Agban, il est à équidistance des communes d’Abobo et d’Adjamé, théâtre de violents combats.

En visite sur les lieux, le 24 mars, nous sommes surpris d’y voir des garnements, dans une joie indescriptible, venus découvrir le parc. Tandis que l’on aperçoit un groupe d’élèves, regroupés autour de leur encadreur de circonstance, d’autres, surexcités, gambadent dans le périmètre.

Espiègles et, d’une innocence compréhensible pour leur âge, ces enfants courent dans tous les sens, et se déplacent de cages en cages, d’enclos en enclos, sans redouter quelque danger éventuel. Ils sont ivres de bonheur, et dégagent la joie de vivre que seul peut procurer un environnement écologique bien intégré.

Les adolescents constituent près de 60% de visiteurs

Mercredi, samedi et dimanche sont en effet les jours de grande affluence, révèle le maître des céans, Dr Kané Samouka, qui dirige l’installation depuis bientôt trois ans, et les enfants constituent environ 60% des masses- visiteurs du Zoo. Ils proviennent, pour la plupart, des communes d’Abobo, Adjamé, Yopougon et Attécoubé, indique-t-il.

La rénovation du Zoo fait le bonheur des nombreux visiteurs, en particulier les tout-petits, a-t-on constaté. « Je suis venu avec ma grande sœur ; on a vu des lions, des crocodiles, des serpents, des chimpanzés, et plein d’autres animaux!», s’est enthousiasmée, transie de bonheur, Nadège Konan, une fillette de huit ans.

S’il y a bien un site où l’on rencontre foule, c’est bien celui abritant l’ « Eléphant CAN », un éléphant-symbole, qui a vu le jour durant l’épopée de la Coupe d’Afrique des Nations de football de 1992, qui s’est déroulée au Sénégal.

Les guides eux aussi ont commencé à avoir un calendrier très chargé. Pour s’attacher les services d’un guide, l’on indique qu’il faut débourser la somme de 1000 FCFA : « J’ai a eu un après-midi très chargé, aujourd’hui ; nous avons reçu 800 élèves, et l’on a dû former plusieurs groupes pour mieux les encadrer », a fait observer l’un des guides. Cependant lors des visites, les visiteurs sont appelés à bien se comporter. Et surtout à éviter de donner à manger aux animaux. Selon le directeur, deux chimpanzés, affectés de tuberculose, contractés par des aliments que des visiteurs leur auraient donnés, ont été euthanasiés.

Décimé et en pleine reconstruction

« C’est durant la crise post-électorale que le Zoo a perdu ses derniers lions, et l’on peut dire, aujourd’hui, que le Zoo revient de loin », signale son directeur, qui a tenu à saluer l’action des soigneurs qui, selon lui, se sont sacrifiés pour assurer la sécurité à ces animaux.

Trois lions, un mâle et deux femelles, qui ont pu être acquis, ont accouché de quatre lionceaux. A ceux-ci, s’ajoutent un léopard et quatre zèbres dont trois sont hélas morts d’intoxication alimentaire. Ces animaux ont tous été importés de l’Afrique du Sud.

Instrument de civilisation écologique, le Zoo d’Abidjan a ainsi déjà bénéficié de la part du gouvernement ivoirien, en 2013 et 2014, une enveloppe de 613 millions FCFA affectée à sa restauration et au renouvellement de l’effectif des espèces.

Des pensionnaires, somme toute

De 28 millions alloués, annuellement, aux dépenses d’intendance, notamment la nourriture des animaux, la cagnotte est passée à 96 millions en  2016. Selon la directive édictée, les carnivores, par exemple, consommeraient, pour chaque individu, 800 kg de viande le mois.

« Ces animaux doivent être perçus comme des pensionnaires ; et l’on ne doit pas se dire que ce sont des animaux, donc le minimum est nécessaire pour eux, non ! Si nous voulons dépenser moins en soins vétérinaires et préserver leur santé, il nous faut alors bien les nourrir », fait-il savoir.

Pour le moins qu’on puisse dire, c’est que le Zoo d’Abidjan, sous la houlette du Dr Kane est en train de faire sa mue, et disposera, bientôt, d’un centre éducatif pour enfants-visiteurs au sein duquel des films sur la vie des espèces seront projetés, ainsi que des aquariums pour animaux marins.

D’autres projets, avec les commodités appropriées, sont en vue pour renforcer et accroître la visibilité du Zoo, soulignent les responsables, qui annoncent la création d’un zoo pour Enfant.

Un reportage de l'AIP

Comment

Contrairement aux années précédentes, la Paquinou 2017 n’aura pas les mêmes couleurs, notamment pour les populations Baoulé résidant dans les zones de grande production de café et de cacao, où l’on signale un faible engouement pour l’événement.

Pour le moins qu’on puisse dire, c’est que les perturbations enregistrées au niveau des bourses de Londres et de New-York sur les cours du cacao ont eu un effet inhibiteur sur l’engouement créé autour des fêtes de Pâques commémorées, avec faste, dans le pays Baoulé du Grand-centre ivoirien.

A Soubré, le tableau est sans équivoque : les populations Baoulé qui, d’ordinaire, se mobilisent fortement pour converger vers leur localité d’origine, y sont presque indifférentes, et ne manifestent aucun engouement pour l’événement.

Les raisons ? Des paysans sont sans nuance : « Nous n’avons pas de ressources pour voyager et fêter ; notre cacao a été bloqué au Port de San Pedro, et le prix a chuté ! », ont-ils prétexté, la mort dans l’âme. Le chef de la communauté Baoulé envisagerait même d’envoyer une délégation, à Yamoussoukro, les représenter aux festivités annuelles de Paquinou au niveau de la région du Bélier.

Le décor, à Abidjan, la capitale économique, offre, par contre, une autre couleur. Mardi, lors d’une visite, à la gare routière d’Adjamé, l’ambiance, cependant, se présente autrement. Ici, comme à l’accoutumée, les signes sont perceptibles, et les lieux grouillent de monde.

A la compagnie de l’union des transporteurs de Bouaké (UTB), le décor est délirant, la musique Baoulé y rivalise avec d’autres, dans un brouhaha à couper le souffle. Selon son responsable commercial, Pape Seck, pour préparer l’événement, un séminaire-atelier a même été initié, la semaine dernière.

Les réflexions ont essentiellement portées sur la stratégie de gestion de la Paquinou, la gestion des flux de voyageurs, la logistique, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des personnels devant y être mobilisés, la sécurité des usagers, ainsi que la formation éthique et psychologique, notamment celle des machinistes, ont rapporté des participants.

Dans la perspective de l’événement, la compagnie UTB a procédé au renforcement de son parc à près de 30%, et ouvert de nouvelles dessertes sur Issia, Dimbokro et Toumodi. « Ici, vous avez l’impression qu’il n’y a pas de monde, cela s’explique par l’amélioration de la fluidité apportée au niveau de l’exploitation et qui fait que le temps d’attente et d’embarquement des autocars est sensiblement réduit, passant de 4 à 2 heures », révèle M. Seck.

« L’ambiance est bonne, ici, à la gare ; on ne s’ennuie pas ; je suis impatiente de trouver un véhicule pour rallier rapidement à Bouaké, et revenir faire Paquinou à Daoukro», déclare dame Kouassi Ahou Madeleine, en attente, depuis la mi-journée, de trouver un véhicule pour son voyage.

Toutefois, à Abidjan, tout n’est pourtant pas rose dans le meilleur des mondes. A Badou Services& Cie, une compagnie concurrente à UTB, ce n’est en effet pas la grande affluence. Les usagers arrivent au compte-goutte. Selon l’un de ses convoyeurs, Diarra Cheick, le faible taux de fréquentation de leur compagnie par les usagers découle de la faiblesse de leur parc.

« Avec le temps, cet écueil sera comblé, et notre compagnie pourra alors se signaler à l’occasion de ces grands événements qui suscitent d’importants mouvements de populations », souhaite-il, avec la profession de foi de ceux qui croient en ce qu’ils font et veulent gagner.

Un reportage de l'AIP

Comment

Le Secrétariat national au renforcement des capacités (CNRC) a initié, mercredi, à Abidjan, un atelier consacré à l’élaboration du guide du correspondant sectoriel à l’intention de ses points focaux de l’Administration centrale, du secteur privé, de la société civile et des représentations des partenaires au développement.

Pendant deux jours, les quelque 75 participants élaboreront, valideront et adopteront ce cadre de collaboration mettant en évidence les méthodes et procédures de travail, les instruments et mécanismes de reporting ainsi que les droits et devoirs du correspondant sectoriel.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du suivi et de l’évaluation des actions à mener pour l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie nationale de renforcement des capacités pour une cohérence entre la stratégie nationale et les actions menées par la structure du correspondant.

En attendant la signature des textes réglementaires instituant son statut, cet outil de travail servira de boussole définissant « un cadre de travail adéquat », a déclaré le Secrétaire national au renforcement des capacités, Sindou Méïté, à l’ouverture des travaux, cité par l'AIP.

Cet atelier fait suite à la première réunion de prise de contact en avril 2016 et à un séminaire tenu les 6 et 7 juin à Grand-Bassam, pour la mise en route du processus, rappelle-ton.

Comment