Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le directeur de l’Affiliation de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Yaya Diomandé, a fait savoir mercredi 15 avril 2015 qu’il n’y aura pas de double cotisation pour les travailleurs et retraités du public, lors d’une séance d’information concernant la couverture maladie universelle(CMU).

Selon M. Diomandé  pour les travailleurs et retraités du public,  les prélèvements se feront sur les cotisations de base de la mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire.

Instituée pour permettre aux populations de bénéficier de prestations médicales, la CMU est générée et régulée par une institution dénommée la caisse nationale de prévoyance maladie.

Il a également fait savoir que la CMU est obligatoire pour toute personne résidant en Côte d’Ivoire et que pour bénéficier de ses prestations, il faut se faire enrôler et être à jour de ses cotisations. Les cotisations sont à 1000 FCFA par mois et par personne.

A T, avec AIP

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Le nouveau rapport économique publié par le cabinet d’intelligence économique et de conseil, Oxford Business Group (OBG), affirme que les dépenses publiques et les projets d’infrastructure continuent de stimuler la croissance en Côte d’Ivoire.

« Après des années d’incertitude, la Côte d’Ivoire devra, en priorité, continuer à mettre en œuvre des mesures pour attirer l’investissement privé et créer de l’emploi afin de soutenir la croissance », souligne le rapport transmis mardi à l’AIP.

Selon les dernières estimations, le taux de croissance de l’économie ivoirienne devrait s’établir à 7,5% en 2017, relève le document qui analyse les progrès et les perspectives de l’économie ivoirienne.

Le rapport souligne que les réformes menées dans le pays afin de s’ouvrir à l’investissement commencent à avoir des résultats positifs.

Le document explique, à ce propos, que le système bancaire est « en pleine expansion » et que les reformes et les nouvelles régularisations au niveau local ainsi que les privatisations attirent de plus en plus le regard des investisseurs étrangers.

Le rapport "Côte d’Ivoire 2015" montre également qu’au niveau du secteur immobilier, la demande de logements et les projets publics enregistrent un important développement, mais souligne que malgré la dynamique des ces nouveaux projets, le pays doit poursuivre les efforts. « L’un des objectifs doit être la mise en œuvre de mesures pour rendre le système plus transparent », suggère, par ailleurs, le rapport.

En ce qui concerne le secteur agricole, le rapport analyse les résultats des programmes et initiatives mis en place afin de consolider le développement des différentes productions, comme les efforts en cours pour faire face aux nouvelles difficultés que connaît le secteur.

Le président directeur général d’Oxford Business Group, Andrew Jeffreys, a souligné que "la Côte d'Ivoire a connu une reprise significative à partir de 2011, avec des taux de croissance bien supérieurs aux moyennes mondiales et continentales".

"Malgré les défis actuels, notamment en matière d’emploi, le gouvernement s’est montré très actif et a mis en place des mesures destinées à développer l’environnement des affaires. Ce pays possède un grand potentiel", a-t-il assuré.

Pour le directeur Editorial Afrique d’Oxford Business Group, Robert Tashima, "stimulées d'une part par des investissements publics élevés, les perspectives macroéconomiques à court terme restent encourageantes malgré d’éventuelles inquiétudes concernant le gonflement et la gestion de la dette".

"De nombreux efforts ont déjà été faits pour améliorer le climat des affaires, mais de nouvelles réformes structurelles seront nécessaires pour promouvoir davantage l'investissement privé et étranger, et réduire ainsi la dépendance de l'économie au secteur public", a-t-il ajouté.

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Le chanteur américain de soul, Percy Sledge, 73 ans, est décédé mardi chez lui à Bâton Rouge en Louisiane, aux Etats-Unis. L’auteur de la célèbre chanson "When a man loves a woman" (1966), se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an, a annoncé son agent, Steve Green, qui dirige Artists International Management.

La page Facebook de son fan-club ajoute que l'artiste afro-américain « est mort paisiblement entouré de sa femme Rosa et de leurs enfants » et que les « préparatifs pour son enterrement sont en cours ».

Percy Sledge est né à Leighton en Alabama (sud), au temps de la ségrégation raciale.  Il avait continué à monter sur scène régulièrement jusque dans les années 1990, avait reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière de la Rythm and Blues Foundation et était entré dans le Rock and Roll Hall of Fame en 2005.

A T

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Attention!!! Il s'agit d'une rediffusion d'un article déjà publié il y a un an, à la demande générale)

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Songon. Petite localité lagunaire située à une vingtaine de kilomètre Ouest d’Abidjan. L’air mi-froid mi-chaud d’un mélange de mousson et d’harmattan qui se distille, cet après-midi dominical de fin janvier 2014, caresse avec harmonie le calme apparent. Mais un calme qui cache parfaitement une bien cruelle réalité dans cette sous-préfecture et ses nombreux villages: l’éternel supplice des personnes handicapées qui y vivent.

Le plus souvent, expressément cachées ou éloignées des regards d’autrui par leurs propres familles. Car, chez les Ebrié (ethnie autochtone) de Songon, certaines considérations sociales, notamment des préjugés et attitudes dégradantes (des stigmatisations) à l’égard des personnes handicapées demeurent vives. Avoir la malchance de naître ou devenir handicapé à Songon, c’est un prix qui se paie… durant presque toute sa vie.

"Chez nous, quand tu es handicapé, tu es considéré comme une honte pour ta famille", peste l’un d’entre eux. Condamnés dans un impitoyable piège fait d’outrages et de maltraitances, d’ostracisme et d’abandon, de faim et de mépris, d’indigence et de boutades, d’intolérance et d’agressions -physique et morale-, bref, les handicapés de Songon sont socialement rejetés, sans assistance, vomis sur la base de croyances absurdes ancrées dans les esprits, mieux, dans les mœurs, depuis les générations les plus reculées. En plein 21ème siècle, ces personnes déjà rendues vulnérables par la nature, continuent d’être perçues au travers de clichés des plus déshumanisants. Tantôt traitées de "sorciers", de "maudits", on est même allé jusqu’à leur attribuer la désignation générique d’«enfants serpents », leur niant du coup toute substance humaine.

Présumés coupables de tous les maux

En plein cœur du petit village d’Abéaté (12 km de Songon), Christine, 22 ans, est assise, seule, devant sa case. Handicapée moteur, elle est infirme des deux membres inférieurs depuis l’âge de deux ans. "Pendant toute mon enfance, je vivais très mal ma situation. Personne ne voulait s’approcher de moi. Les gens empêchaient leurs enfants de m’approcher. Même aujourd’hui, ça continue", dépeint-elle.

Pis, elle est constamment accusée au sein de sa famille d’être l’auteur de son propre malheur, mais aussi de ceux des autres. "Chez nous, on me traite de sorcière. Quand j’avais 10 ans, une de mes tantes m’a accusée d’avoir tué tous mes frères et sœurs par sorcellerie. Elle dit que j’ai vendu mes pieds à des mauvais esprits qui m’ont donné en retour la sorcellerie. J’ai eu très mal et j’ai eu envie de me suicider", sanglote-t-elle, gorge nouée et yeux rougis, écrasant de grosses goûtes de larmes.

Tout comme Christine, les autres handicapés de Songon subissent, au quotidien, les effets pervers de considérations conceptuelles absurdes. Insultés, écartés, moqués, ils sont victimes d’assimilation négatives de tous genres, par une sorte de conscience collective, subtile, sournoise mais surtout hypocrite. "On nous appelle +ipô dou+, c’est-à-dire +enfants serpents+ en Ebrié", se plaint A. Lambert, "presque 50 ans", assis sur sa charrette bleue, dans le village de Songon-Agban.

"Mes parents disent que j’ai perdu mes deux pieds depuis que j’ai sept mois. J’ai souvent été insulté, on m’accusait de sorcellerie. Dans mon enfance, je n’avais pas beaucoup d’amis, je jouais avec mes frères et mes neveux", raconte Lambert. "Je ne suis pas allé plus loin que le CP1 à l’école, car il fallait chaque jour me prendre pour m’envoyer à l’école, mais… à un moment il n’y avait plus personne pour le faire", poursuit-il. "Parfois, j’ai honte de moi-même, je n’ai pas de femme, je ne n’ai pas d’enfant. Qui va donner sa fille à un +ipô dou+ chez nous ici ?", s’interroge-t-il.

Face au rejet, à la stigmatisation, à la marginalisation dont ils sont l’objet, les handicapés de Songon ne veulent plus rester "assis". Ils ont décidé de se battre pour faire bouger les lignes et rétablir leur "dignité humaine". Ainsi, est née "Lobus action", une ONG initiée par l’un d’entre eux, Beugré Loba Jules, infirme des quatre membres, qui constitue, à ce jour, leur "seul espoir" pour se socialiser.

"Lobus action", pour rétablir leur "dignité humaine"

Créée en 2005, "Lobus action" – "Lobus" une déformation du patronyme "Loba" de son fondateur, surnom qu’il porte depuis son jeune âge- est née de la volonté de cet homme de 50 ans, qui a décidé de rassembler ses "frères" handicapés de Songon, pour "se battre ensemble" contre les mauvais traitements et autres "méchancetés" dont ils sont régulièrement victimes. Mais surtout, d’amener les autres membres de la communauté à les accepter tels qu’ils sont.

Le président-fondateur de "Lobus action" est né en 1963 à Sakassou. Pourtant bien valide depuis sa naissance, il est frappé à l’âge de trois ans par une maladie qui paralyse et déforme tous ses membres : la poliomyélite.

"De retour d’une promenade, j’ai eu une forte fièvre qui a paralysé tous mes quatre membres. Après plusieurs mois de traitement dans des hôpitaux comme le CHU de Treichville, il n’y a pas eu d’amélioration. Depuis ce moment, je me traîne par terre pour me déplacer. Sinon, j’étais bien portant avant cette maladie, je marchais, je courais", se rappelle-t-il, brandissant une photographie de lui à trois ans, qui le montre en bonne santé, débout auprès de ses frères.

"Au départ, on creusait un trou dans le sol pour me permettre de m’asseoir, mais quand il n’y avait personne pour le faire, je restais couché. Mon propre père m’avait éloigné, dans une maison isolée, loin du regard des autres villageois. Personne ne voulait s’occuper de moi. Très souvent, je faisais la selle, j’urinais sur moi sans que personne ne vienne m’aider. Aujourd’hui, je ne veux plus que quelqu’un d’autre souffre d’un tel traitement inhumain chez nous. C’est pourquoi j’ai décidé de créer cette ONG. C’est pour permettre à plusieurs handicapés de notre région de se retrouver et de partager leurs expériences en se parlant et de nous soutenir les uns les autres", narre-t-il, assis à même le sol, au seuil de sa maisonnette, le regard creux et ferme. Son grand sens de l’humour – il n’aligne pas trois phrases sans faire une blague-, porté par une voix roque et imposante, transforme très vite en rires, le sentiment pitoyable qui anime, d’entrée de jeu, tout visiteur au vu de son minuscule torse frappé de malformations par endroits, flottant dans une chemise blanche aux rayures bleues délavée, avec des membres déformés en forme de crochet.

Aujourd’hui, selon ses dirigeants, Lobus Action compte quelque 250 membres répartis dans les 53 villages de la sous-préfecture de Songon : Songon-M’brathé, Songon-Agban, Songon-Té, Songon-Dagbé, Songon-Kassanblé, Adiapoto I et II, Gôdoumé, Adiapoté, Bimbresso, Abadjandoumé, Abadjankouté, Nonkouagou, Bago, PK44, Kossihouan, etc.

En 2008, un Kinésithérapeute espagnol, Hector Boix Noguera, a séjourné durant quatre mois à Songon-M’brathé, village de Loba Jules, et où le siège de l’ONG est situé. M. Boix Noguera a connu l’ONG sur l’internet, à travers sa page facebook, et des vidéos qu’elle publiait sur youtube rendant compte de ses activités. "Il a voulu se rendre ici pour vivre nos réalités. Son arrivée ici nous a beaucoup apporté, car il a donné des cours pratiques de massage à certains de nos membres et des personnes valides qui nous aident en tant que bénévoles.

Avec l’encadrement de Boix Noguera, l’organisation a pu recenser plus de 300 handicapés dans la zone. "Lui-même se rendait chaque jour avec les gens qu’il a formés chez les handicapés pour leur apporter de l’assistance et masser leur corps", relate le président-fondateur de Lobus Action.

Depuis lors, au moins une fois par mois, les handicapés de Songon se retrouvent à leur siège à Songon-M’brathé pour échanger. Des moments parfois pleins d’émotions, qu’ils affectionnent particulièrement. "C’est des moments où nous nous sentons comme des êtres humains. Nous nous sentons aimés des autres, nous nous encourageons à affronter tous ces préjugés sur nous", affirme avec fierté l’un d’entre eux, avant d’ajouter : "depuis que quelqu’un passe chez moi à la maison pour me masser les jambes, j’ai commencé à vivre vraiment".

Ce dimanche, les membres de Lobus Action sont nombreux au rendez-vous mensuel. Mais très peu osent aborder devant l’équipe de reportage de l’AIP, leurs conditions de vie. Qui demeurent jusque-là un tabou au sein de la communauté locale.

Les cas de non-assistance à personne handicapée à Songon, les membres de Lobus Action en ont à profusion. N. Marina, jeune bénévole de l’organisation formée à la Kinésithérapie, en a vu de toutes sortes. Elle qui compte sur sa liste de "patients", "plus de 230 handicapés moteurs et psychomoteurs" qu’elle et son équipe visitent régulièrement. Témoignages…

Des vécus qui donnent froid dans le dos, Marina témoigne...

"Il y avait une vielle dame à Songon-Agban qui avait été paralysée après un accident de la circulation. Elle était devenue totalement invalide et ne pouvait rien faire d’elle-même. Sa famille l’avait mise dans une maison qui servait avant de cuisine. Elle vivait toute seule là-bas. On ne s’occupait pas d’elle. Même ses propres enfants l’avaient abandonnée. C’est nous qui venions nous occuper souvent d’elle. Elle est décédée l’année dernière", témoigne Marina, exposant, au passage, des dossiers de patients décédés.

Un autre cas, celui d’un vieillard de Songon-Té paralysé, depuis l’âge de 45 ans, après un accident de travail. "Il était manœuvre dans une société privée à Abidjan. Mais depuis qu’il a connu ce malheur, il avait été délaissé par tous ses parents, même ses enfants. Il est mort à l’âge de 70 ans en 2011. Ce qui m’a le plus choqué, c’est qu’il est mort à 2 H du matin, mais c’est à 18 H qu’on l’a découvert mort dans sa chambre", affirme la kiné bénévole.

Les exemples du même genre, aussi infâmes qu’avilissants, se succèdent aux lèvres de Marina. Elle évoque le cas d’une fillette de Songon-Attié, née en 2003, devenue handicapée des suites d’une crise de méningite.

"Sa mère l’a abandonné aux mains de son père. C’est son père qui s’occupait d’elle. Son père a pris une nouvelle femme, mais un jour, nous avons trouvé la petite couchée au milieu des poulets dans la cour, alors que sa nouvelle maman était assise juste à côté", témoigne la masseuse.

On note également d’autres cas similaires, notamment celui d’une vieille handicapée décédée l’année dernière à Songon-Agban, dont les enfants, la traitant de sorcière, avaient interdit à leurs enfants de l’approcher. "La pauvre ne pouvait même pas voir ni toucher ses propres petits-enfants", regrette Marina.

"Il y a actuellement un cas très alarmant Bimbrésso (village situé au Sud de Songon) : il n’y a pas longtemps, j’ai rendu visite à une dame paralysée de ses quatre membres vivant dans ce village. Ce jour-là, cette femme était couchée dans la maison inachevée dans laquelle ses parents l’ont mise. Elle souffrait, elle avait un besoin pressant.

Elle voulait qu’on l’accompagne à la douche. Pourtant, sa fille était assise non loin de là et entendait bien ses cris mais n’a pas réagi. Devant cette scène, nous étions scandalisés. Alors j’ai demandé à sa propre fille si elle n’entendait pas les gémissements de sa mère. Elle m’a répondu : + ma chère, moi je n’ai pas le temps pour celle-là, je n’ai pas encore fini de faire mon attiéké que je vais vendre pour me nourrir, ce n’est pas d’une sorcière comme ça que je vais m’occuper", retrace N. Marina qui n’arrive pas à contenir ses larmes.

Dans un siège sans le moindre équipement, les membres de Lobus Action bavardent sans retenue. Plaisanteries, confidences, encouragements mutuels, bref, tout y passe. Ils abordent divers sujets, oscillant essentiellement autour des péripéties qui jalonnent leurs vies de tous les jours. Des quotidiens profondément marqués par des coups durs : des trahisons, mais aussi des abus de tous genres dont ces handicapés sont fréquemment l’objet. En effet, ils sont très souvent victimes de personnes indélicates qui profitent de leur faiblesse, de crédulité.

Victimes d’abus sexuels

Poéri Vincent est le secrétaire général de Lobus Action. Jeune de Songon-M’brathé, il s’est engagé, bien que valide, auprès de l’organisation, contre le gré de certains membres de sa famille - il tient à le préciser-. Il ne manque pas d’occasion pour dénoncer ces "personnes de mauvaise moralité (qui) vont jusqu’à profiter des personnes handicapées qu’ils traitent comme des objets sexuels". "Ici, les personnes handicapées de sexe féminin sont très souvent victimes de toutes sortes d’abus. On abuse de leur confiance, on abuse d’elles sexuellement, dénonce-t-il. Des hommes mal intentionnés sortent avec elles en cachette, et les maltraitent. Quand elles veulent qu’ils mettent leur amour au grand jour, ils les battent ou les abandonnent. Ça fait qu’elles se replient sur elles-mêmes et refusent de se confier au gens. Nous les côtoyons, on sait qu’elles sont intelligentes et qu’elles ont envie de vaincre leur handicap pour se prendre en charge et vivre comme toutes les autres femmes. Mais ce qui intéresse les hommes qui les fréquentent, c’est de satisfaire leur libido".

Cette situation, la jeune A. Christine en sait quelque chose. Mère d’un garçon de sept ans, elle a élevé son enfant toute seule, avec l’aide de son père. "J’avais 15 ans quand je suis tombée enceinte. Le père de la gosse a disparu dès que je l’ai informé de mon état", dit-elle, relevant ne pas avoir de moyen pour scolariser son fils. "Même si je veux le mettre à l’école… qui va m’aider ?", s’interroge-t-elle, impuissante.

Pour sortir de ce calvaire et se voir acceptés par tous dans le respect leur dignité, les handicapés de Songon ne jurent que par une seule alternative : relever le défi de l’insertion socioéconomique. "On veut aider nos membres à se prendre en charge à travers des activités génératrices de revenus", affirme Loba Jules.

Le défi de l’insertion socioéconomique

"Nous manquons de tout. Même les pommades de massage, nous en manquons très souvent. Quand on n’a pas une âme généreuse pour nous en offrir, nous restons là sans traitement pendant des semaines, or ces séances de kiné sont très bénéfiques pour nous physiquement, et surtout au plan psychologique. Si nous-mêmes nous ne pouvons pas nous aider, comment les autres peuvent continuer à le faire ?", poursuit-il.

Quelques rares chanceux comme A. Lambert ont pu obtenir de l’aide de leurs parents pour démarrer des activités, mais ils ont besoin de développer pour les rendre plus rentables. "Je me débrouille avec une petite boutique que mon père m’a aidé à créer. Je veux l’agrandir", souhaite Lambert. "La boutique marche à quatre pattes comme moi-même", ironise-t-il.

De même pour Christine qui dit savoir tresser mais peine à avoir des clientes. Elle est persuadée que si elle parvient à s’approvisionner en mèches et à disposer d’un minimum de de matériel, elle pourra avoir beaucoup plus de clientes. Mais au-delà, Christine souhaite voir son fauteuil roulant remplacé par un autre plus praticable : "cette roulette m’a été offerte en 1999 par l’ONG ‘Servir’ de Madame Henriette Konan Bédié. Je l’utilise depuis ce temps mais elle ne m’arrange plus aujourd’hui parce qu’elle n’a pas de pédales. C’est comme les roulettes qu’on trouve à l’hôpital, il faut forcement que quelqu’un me pousser pour que je puisse me déplacer. Moi, je veux être autonome, j’ai juste besoin d’une roulette avec des pédales que je peux moi-même conduire pour me déplacer seule sans avoir besoin de l’aide de quelqu’un. C’est ce qui va me permettre aussi de bien mener mes activités".

Engagement… au-delà de Songon

Son rêve et son engagement pour les personnes handicapées, Lobas Jules ambitionne de les porter loin avec ses amis. "Je veux sensibiliser les gens au-delà de Songon. Je veux trouver des moyens pour former des personnes à la Kinésithérapie, pour qu’ils apportent un peu de réconfort physique et psychologique aux handicapés sans assistance. Je veux passer dans les écoles pour exhorter les enfants au travail car si un homme sans main ni pied comme moi a pu apprendre à lire sans aller à l’école, ce n’est pas eux qui sont valides qui n’arriveront pas réussir leurs études et leur vie. Je retiens de mes souffrances beaucoup de leçons que je veux partager avec les autres", professe cet homme, marié (coutumièrement) et père de deux fillettes.

Pour ce qui concerne la représentation sociale au sujet des handicapés à Songon, Loba se dit "convaincu qu’avec les actions de l’ONG, les mentalités vont finir changer un jour". "C’est une question de temps, se convainc-t-il, optimiste. Parce que ceux qui nous traitent d’enfants serpents sont eux aussi victimes d’un autre handicap qu’ils ne savent pas : c’est le handicap de la mentalité. Eux aussi ont besoin d’être assistés par une bonne sensibilisation, car s’ils savaient qu’eux mêmes n’étaient pas à l’abri d’un éventuel handicap, il ne se comporteraient pas ainsi".

Sa "plus grande fierté", admet-il, c’est sa famille. Sa fille cadette se prénomme "Persévérance". Un nom évocateur qui, selon lui, traduit la trame de sa propre vie : "On m’a chicoté, rejeté, mais j’ai avancé. J’ai persévéré", avance-t-il.

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Le volume de la musique est presque aussi fort que dans un maquis de Yopougon, mais ce n’est pas du coupé décalé que passe le DJ. Ici, à Lagos, le R’n’B nigérian est roi, même dans un maquis tenu par une Ivoirienne. Samedi 4 avril, lors de l’inauguration, Maman Claire retourne les poulets et les poissons qu’elle fait braiser sur un barbecue, dans la cour de l’hôtel KDT, à Ajah, un quartier populaire de la capitale économique nigériane.

« Tout ce que les Ivoiriens peuvent avoir en Côte d’Ivoire, on le trouve ici. Même l’atiéké que ma mère m’envoie d’Abidjan par bus », explique la jeune femme de 34 ans. Maman Claire a perdu son emploi de restauratrice au BNEDT, le Bureau national d’études techniques et de développement, lors de la tentative ratée de coup d’Etat en 2002 en Côte d’Ivoire. Embauchée comme servante, elle suit sa patronne dont l’époux travaille au Nigeria. Une expérience qui lui permet de découvrir le terrain et de revenir quelques années plus tard pour ouvrir son propre maquis. « Mon premier coin a été détruit par des personnes jalouses, mais j’ai réussi à rebondir et je prends aujourd’hui en charge mes deux sœurs, un petit frère et ma fille, annonce fièrement Claire. Je lui paie l’école à Lagos, même si c’est cher. Ici, il y a du travail, donc si tu es courageux, tu peux t’en sortir. »

Les vieux démons

Ils sont environ 500 Ivoiriens à vivre dans cette partie de la mégalopole nigériane, tellement immense qu’il est impossible d’en connaître le nombre d’habitants, évalué entre 10 et 25 millions. Ils sont plusieurs dizaines ce samedi soir dans ce maquis, une semaine après un vote sous tension, qui les a replongés dans de mauvais souvenirs.

Antoine est tailleur, et comme Claire il est arrivé au Nigeria après l’une des nombreuses crises qui ont émaillé l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. En 2011, la clientèle s’est raréfiée dans son atelier de Divo, il a alors appelé un ami qui lui avait souvent parlé des opportunités au Nigeria. Une fois arrivé à Lagos, il a pourtant vite déchanté.

« Ma patronne ne voulait pas que les clients me voient, et elle me faisait croire que je me ferais agresser si je sortais et si je voyais mes frères ivoiriens, se souvient Antoine. Le temps que tu réalises que c’est faux, elle t’aura exploité et payé un salaire en dessous de la normale », précise-t-il. Malgré cette désillusion, Antoine réussi à ouvrir son propre atelier en deux ans et demi. « C’est vrai que les Nigérianes sont dures, mais quand elles sont contentes, elles savent te remercier », apprécie le jeune père de famille, qui compte bien développer son entreprise.

« Ne vous mêlez pas de politique ! »

C’est parce qu’ils connaissent bien les ravages que peuvent créer les conflits électoraux que les Ivoiriens de Lagos ont beaucoup appréhendé le scrutin présidentiel nigérian. « J’ai fait partir ma femme enceinte au pays, explique Antoine, en soupirant. J’ai tout perdu après la crise de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, je ne voulais pas que ça se reproduise ici. » Les consignes données par l’Union des Ivoiriens de Lagos, dont Antoine est le secrétaire général, étaient très claires : restez chez vous. Ils ont suivi de près le long déroulé de l’annonce des résultats, qui s’est étalé sur deux jours.

Si le calme relatif du jour du vote les a rassurés, ils ont pris peur lorsqu’un représentant du PDP, le parti du président sortant Goodluck Jonathan, a mobilisé le micro au siège de la commission électorale à Abuja pendant plusieurs minutes, en mettant en cause l’intégrité du président de l’institution.

« On a eu peur, ça nous a rappelé ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, se souvient Antoine. On sait jusqu’à quel point ça peut dégénérer quand quelqu’un commence à contester. » Les Ivoiriens sont ainsi d’autant plus capables de reconnaître la valeur de l’appel téléphonique de Jonathan à Muhammadu Buhari, reconnaissant la victoire de ce dernier. Mais ils gardent leur fierté, en refusant d’aller jusqu’à reconnaître que le Nigeria est plus mature politiquement que la Côte d’Ivoire.

 

 

Source: lemonde.fr

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Ce vendredi 10 avril 2015, très tôt le matin, plus de 30 personnes ont péri dans un terrible accident près de la ville Tan-Tan (Sud du Maroc).

Les victimes, des jeunes qui revenaient tout joyeux auprès de leur famille après avoir participé à des compétitions sportives organisées par le Ministère de la Jeunesse et des Sports dans la ville balnéaire de Bouznika (Nord-Ouest du Maroc), ont perdu la vie de manière atroce, et qu'il est inutile de relater dans ce papier par respect à leur mémoire et à l'intense douleur de leurs familles, proches et amis.

Un respect dû aux morts et aux familles endeuillées qu'a délibérément souillé le site "demainonline" en mettant en ligne une vidéo de cet accident.

Une insulte aux préceptes de l'Islam, mais aussi à toutes les autres religions sacrées du Livre et qui démontre une volonté délibérée de profanation des morts, car il s'agit bien d'une profanation que le Directeur du site (A. L) vient commettre pour lui donner plus d'audience, alors qu'il ne sert que de porte-voix à ses maîtres, au Maroc et dans le voisinage.

Une façon d'avoir le scoop et d'engranger des subsides sur le dos de ces enfants qui viennent de nous quitter à la fleur de l'âge. Honte à vous ! Dans de nombreux pays, les journalistes se sont abstenus de diffuser des photos, des messages audio et vidéo d'attentats, de décapitations d'otages et d'accidents horribles, tel le dernier crash de l'avion en France.

Cette attitude dénote d'un comportement anormal, guidé par le seul appât du gain et de la notoriété. Il ne mérite que mépris et soulève l'abjection. Laissez les familles faire leur deuil, et ne les heurtez pas par votre indignité.

Farid Mnebhi

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La fête à Didier Drogba. L’ex-capitaine des Éléphants sera célébré pour ses 12 années passées avec l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. En visite à Abidjan, pour suivre les avancées des travaux de l'hôpital de la fondation Didier Drogba, l’agent du joueur, Thierno Seydi a fait savoir que l’ex-capitaine des Éléphants sera honoré pour ses services rendus au football ivoirien. Par ailleurs, il est revenu sur l’absence de son poulain lors de la célébration du sacre continental. « En accord avec le joueur lui-même, nous avons estimé que ce n’était pas le bon moment. Didier a estimé qu’il fallait laisser les jeunes célébrer leur victoire car ils la méritaient », a-t-il dit.

La date de cette grande fête à l’honneur de l’actuel attaquant de Chelsea reste à préciser. Il faut souligner que c’est le 8 septembre 2002 que Didier Drogba a débuté sous le maillot de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire pour raccrocher le vendredi 08 août 2014.

Izoudine Youssef

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 L'institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INP-HB) devient désormais le ''bassin'' préparatoire des élèves africains pour leur entrée à l'École Polytechnique de Paris (l'X France), selon les termes d'un mémorandum signé, lundi, à Yamoussoukro.

Le Directeur général de l'INB-HB, Koffi N'Guessan et le président du conseil d'administration de l'école X polytechnique Jacques Biot signé ce mémorandum en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan. Il a une durée de cinq ans renouvelables et contient deux closes.

Il prévoit la participation des étudiants de première année de l'X polytechnique, dans le cadre de leur formation humaine de six mois, comme assistants auprès de l'équipe pédagogique du cycle préparatoire de l'INP-HB pour proposer des sessions de soutien, de formation aux étudiants du cycle préparatoire et de les aider dans la préparation de leurs concours en leur faisant comprendre l'esprit dans lequel travaillent les classes préparatoires françaises.

''La deuxième chose, c'est la participation des professeurs des cycles préparatoires de l'INP-HB à des sessions de formation que nous organisons à l'École Polytechnique à destination des professeurs des classes préparatoires françaises pour les informer du développement de la recherche, des laboratoires'' , a expliqué le directeur des relations Internationales de l'X Paris Mathieu Le Traon.

Il a ajouté qu'au-delà du mémorandum, il a été question du développement futur de la collaboration qui verra les recrutements et la formation en Master à l'École Polytechnique, des jeunes diplômés de l'INP-HB.

Jacques Biot a justifié que le Choix de l'INP-HB s'explique par le rôle de leader que joue dans la sous-région africaine, la Côte d'Ivoire considérée comme le bassin de certains pays voisins, mais surtout le partage avec l'institut national polytechnique Houphouët-Boigny des valeurs communes telles que la promotion de la technologie.

'' C'est avant tout pour nous d'accéder à une potentialité intellectuelle qui est extrêmement importante selon nous (...) et nous avons considéré que l'INP-HB est le meilleur interlocuteur des pays de la sous-région, qui trouveront avec l'accord de partenariat, le savoir-faire à l'INP-HB, en terme de concours qui leur permettront de progresser’’, a souligné le PCA de l'X polytechnique de Paris.
''Ma vision, c'est de faire partir un jour de Yamoussoukro un étudiant qu'il soit ivoirien ou africain, qui réussit le concours pour entrer à X polytechnique'', a fait savoir le directeur général de l'INP-HB Koffi N'Guessan, ajoutant que ''les talents sont ici, il faut qu'on mette les moyens et avec l'appui de nos partenaires afin que ces talents puissent éclore et que les meilleurs soient à X Polytechnique à partir de l'Afrique''.

Koffi N’Guessan a salué le soutien et l'accompagnement de X Polytechnique, l'école de formation et de recherche mondialement connue dans la redynamisation des classes préparatoires, le recyclage des enseignants, la refonte des programmes de l'INP-HB, de sorte que l'institut puisse attirer les meilleurs africains sur son site et que les plus talentueux puissent aller non seulement dans les grandes écoles françaises, mais aussi l'X polytechnique.

'' Ce partenariat qui permettra de renforcer l'attractivité de l'INP-HB au niveau de l'ensemble du continent africain doit nous inciter à plus d'audace dans nos réformes pédagogiques et institutionnelles, si nous voulons que notre pays soit au rendez-vous des nouvelles révolutions techniques '' , a recommandé le directeur général de l'INP-HB qui s'est engagé à mettre tout en œuvre pour que le partenariat soit exemplaire et contribue au raffermissement des liens culturels et scientifiques entre la Côte d'Ivoire et la France.

AIP

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Une tentative de viol qui a mal tourné? Un crime rituel? En tout cas, la gendarmerie de Grand-Lahou, petite ville insulaire située au Sud de la Côte d'Ivioire, est sure et certaine : la jeune Dabiré Sidély, 12 ans, a bel et bien été assinée. Les faits. Selon l'AIP qui rapporte l'information, cette écolière en classe de CM2 Elle a été retrouvée pendue dans une habitation à Grand-Lahou (région des Grands Ponts), ce dimanche 12 avril 2015 aux environs de 17 h. Et ce, à l’aide d’un rideau, au quartier N'zida Yocoboué de la localité.
Mais pour la brigade de Gendarmerie de la localité, l'adolescente n’est pas morte par pendaison. "Avec les deux pieds de la victime qui touchent le sol et le cou brisé, laisse penser à un assassinat. L’assassin après son forfait l’a donc accrochée, simulant une pendaison", a confié un gendarme. Le présumé assassin, l'homme chez lequel le drame s'est produit, est en cavale depuis lors, et est activement recherché par la gendarmerie.
Une affaire que les acteurs de la protection de l'enfant, surtout l'UNICEF, doivent suivre de très près cette affaire qui une forte odeur d'homicide agravée par un abus sur enfant, afin que la vérité soit sue. Wait and see.

Armand Tanoh, avec AIP

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De jeunes informaticiens ivoiriens, sous l’inspiration du National democratic institut (NDI), viennent de concevoir un prototype de  logiciel, dénommé "Mon Vote" qui, développé, offrira "une assistance personnalisée" à la population électorale, depuis les enrôlements jusqu’aux opérations de vote.

Le prototype a été présenté ce mardi lors d’une conférence de presse ce mardi àCocody (deux plateaux), au siège de la structure dont l’initiative a permis la conception.

 

Les concepteurs de Mon Vote l’ont en effet imaginé à l’occasion d’une activité, un "hackaton", initié par une ONG dénommée "Akendewa" qui œuvre  en faveur de la  promotion des TICs comme outil de participation civique.

 

Un "hackaton", signale-t-on, est un événement réunissant sur plusieurs jours, sans interruption, des développeurs d’application pour faire de la programmation informatique. Le terme vient d’une contraction des mots hacker et marathon ; autrement dit un marathon de programmeurs qui se réunissent autour d’une question d’intérêt social, pour le cas présent des élections inclusives, apaisées et crédibles en Côte d’Ivoire en 2015.

 

Les développeurs en ces occasions produisent "un protoptype d’application" à l’exemple de  Mon Vote. Développé, l’application Mon vote  sera "gratuite et ouverte" selon les concepteurs.

 

Installée sur un smartphone elle permettra au détenteur d’être, entre autres, informé régulièrement sur toutes les étapes du processus électoral et sur tous les actes à accomplir. L’outil  renseignera par ailleurs sur le lieu d’enrôlement le plus proche quand il s’agira de se faire enregistrer et sur le bureau de vote le plus proche quand il s’agira d’aller voter.  

 

A travers un volet "rapport d’incident", l’application permettra au citoyen lambda d’être également un observateur du processus électoral, en lui offrant la possibilité de signaler tout incident qui sera en temps réel transmis à la CEI de même qu’au NDI, dans le cadre de sa mission d’observation.

 

Le NDI a inspiré, relève-t-on, le développement de cet outil à travers Akendewa dont il a fait son partenaire privilégié pour la création de supports informatiques sur lesquels elle va asseoir son observation électronique des prochaines élections  en Côte d’Ivoire à travers les outils technologiques.

 

NDI, rappelle-t-on, va user du dépouillement parallèle du vote (PVT), une nouvelle technologie d’observation qui repose sur l’usage de solutions TICs, pour sa surveillance des élections de 2015 en Côte d’Ivoire.

 

L’ONG qui a mis sur pied une plateforme, la POECI, dans ce cadre, a initié plusieurs ateliers pour dégager les difficultés que pourraient rencontrer les électeurs ivoiriens. La recherche de solutions à ces problèmes identifier dont celui-ci de l’accès à l’information a conduit à développer l’application "Mon Vote".

 

Cinq autres prototypes d’application en plus de "Mon vote" ont été imaginés lors du  "hackaton" de "Akendewa". Ceux-ci (ces prototypes) se posent comme des solutions informatisées à plusieurs autres problèmes identifiés par le NDI auxquels pourraient être confrontés les électeurs ivoiriens en 2015.

 

Ces applications proposent notamment des solutions pour la gestion des rumeurs, l’éducation  civique des personnes non lettrées, la localisation des lieux de vote.

 

NDI va se charger de rechercher des fonds pour le développement de ces logiciels. "On est très heureuse des résultats obtenus.  J’ai bon espoir que nous trouverons des moyens pour le financement de ces applications qui vont servir pour l’observation électorale", a déclaré la directrice résidente du NDI, Christiane Pelchat, lors de la  conférence de presse de présentation de ces prototypes.

Source : AIP

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