Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le coup d’envoi de l’initiative MyAfricanStartUp sera donné les 26 et 27 Mai 2015 à Abidjan, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Pour la première fois, la BAD ouvre ses portes à une manifestation exclusivement consacrée aux startups et intégrée au programme officiel de ses Assemblées annuelles. L’événement commencera le 26 mai à la « Maison de l’Entreprise », le nouveau siège de la CGECI, le patronat ivoirien, et se poursuivra le 27 mai à l’Hôtel Sofitel Ivoire. Ces journées, organisées autour de conférences plénières, de tables rondes, d’ateliers et de master class, seront rythmées par les pitchs des entrepreneurs. L’ensemble de l’événement sera accessible en live streaming sur Internet.

Suite à l’annonce de cette initiative fin 2014, Le lancement de MyAfricanStartUp constituera le point d’orgue d’un nouveau roadshow de cinq jours qui emmènera 50 entrepreneurs internationaux et africains de Lagos à Abidjan en passant par le Bénin, le Togo et le Ghana. Ce voyage en « Venture Bus » sera l’occasion pour les entrepreneurs de partager leurs expériences et d’affiner la démonstration de leur concept innovant pour le présenter devant le grand public et le jury de l’événement.

« Soutenu par la Banque africaine de développement, MyAfricanStartUp accompagne les entrepreneurs pour amplifier leur rayonnement en Afrique et à l’international afin d’accélérer leur croissance et de consolider leur expertise », explique Christian Kamayou, fondateur de MyAfricanStartUp. L’événement réunira non seulement des fondateurs de startups en provenance de toute l’Afrique et de la diaspora, mais aussi des médias, des leaders d’opinion, des décideurs politiques et des investisseurs potentiels. Air France - KLM soutient également cette initiative pour faciliter le déplacement vers Abidjan de plusieurs jeunes entrepreneurs africains, avec l’aide de ses partenaires aériens. 

« L’organisation de cette rencontre annuelle au moment des Assemblées annuelles de la BAD permet de placer l’enjeu des startups africaines au cœur du débat sur le modèle de croissance dont le continent a besoin. Il est vital d’encourager et de donner de la visibilité aux jeunes entrepreneurs africains », poursuit Christian Kamayou. « MyAfrican-StartUp permet de découvrir en un temps record une multitude de startups africaines en phase de création ou à la recherche de financement. J’ai choisi d’investir dans AS Food qui a pour ambition de devenir à terme, avec sa technologie, une multinationale de la conservation de produits agroalimentaires », confirme Victor Nono, un investisseur individuel.

Armand Tanoh, avec MyAfricanStartUp

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La marque mondiale Karmod est spécialisée dans la conception des maisons préfabriquées : maisons basses et duplex à deux étages. Elle veut désormais conquérir la zone Ouest de l’Afrique avec sa filiale KarmodAfric installée en Côte d’Ivoire. Son président-directeur général M. Fodé Kaéra Yattabaré a présenté la technologie de construction de la société à la presse à Cocody-Riviera-Abatta.

La technique de construction de KarmodAfric se présente comme une grande opportunité pour la Côte d’Ivoire dans la réalisation de logements sociaux et économiques. C’est une technologie adaptée aux réalités ivoiriennes sur le plan climatique, sécurité etc, et qui va permettre à chaque Ivoirien d’acquérir sa propre maison. « Cette filiale est destinée à proposer des solutions de constructions aux Ivoiriens et à l’avenir à l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. Notre objectif, c’est de donner l’opportunité à chaque Ivoirien d’être propriétaire d’une maison», indique M. Fodé Kaéra YATTABARE, le directeur général de KarmodAfric, ajoutant que c’est une solution rapide au déficit de logements auquel la Côte d’Ivoire est confrontée depuis des années.

Pour lui, le préfabriqué permet en un temps record de construire des locaux et habitations solides, écologiques et économiques plus avantageux en terme de bruits et d’isolation thermique, car les réalisations sont adaptées à leur zone d’installation.

Par ailleurs, M. Yattabaré précise que le coût minimum d’une maison(Studio) préfabriquée est de 3 500 000 Fcfa, qui peut évoluer en fonction de la demande du client, réalisée dans un délai de 90 jours avec du matériel de qualité importé.

En dehors des maisons familiales, la société est aussi qualifiée dans la réalisation de locaux institutionnels (Ecoles, centre d’hébergement médicalisés, les bureaux des mairies etc ), locaux industriels (Bureaux de chantiers, bâtiment d’usine), et de locaux commerciaux(Bureau de vente, Fast-Food).

KarmodAfric, c’est aussi d’autres domaines telle que la cosmétique avec Kaéra.

Karmod a déjà fait ses preuves en Europe, Amérique etc, pour ses constructions citées en modèle. Le lancement officiel des activités de sa filiale KarmodAfric, le 7 mai prochain en Côte d’Ivoire marquera le début d’une conquête africaine.

Daniel Coulibaly

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Le Roi du Maroc effectue depuis le 03 mai 2015 une visite officielle de travail dans le Golfe, en Arabie Saoudite puis aux Emirats Arabes Unis.

 

Une visite hautement importante qu'elle mobilise l'attention de la presse marocaine et internationale ; une visite dans ces pays du Golfe qui consolide le position du Maroc en tant qu'allié incontournable des pays du Conseil de Coopération du Golfe qui font face à un Iran déstabilisateur, à la menace terroriste et à la situation dangereuse qui prévaut au Yémen.
A rappeler que les Forces Armées Royales marocaines participent à l'opération "Tempête décisive" qui vise à éradiquer les rebelles pro-iraniens Houtis au Yémen ; un soutien du Maroc qui comprend la participation de F16 et un appui en matière de renseignement et de logistique militaire.

C'est ainsi, que dès son arrivée à Ryad, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu un entretien avec le Roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.

Au cours de cet entretien, les deux Chefs d'Etat ont exprimé leur volonté à raffermir davantage les relations qui unissent leur pays afin de les hisser à un niveau de partenariat stratégique.

Le Souverain marocain a réitéré toute sa solidarité avec le Roi saoudien dans sa lutte pour la défense de l'unité de son pays, pour la préservation des Lieux Saints de l'Islam et pour la paix et la sécurité dans la région. Quant au Souverain saoudien, celui-ci a réaffirmé au Roi du Maroc le total soutien de son pays à la marocanité des provinces sahariennes.

L'entretien entre les deux Chefs d'Etat qui confirme leur parfaite convergence de vues sur les dossiers régionaux et internationaux d'intérêt commun, notamment la crise syrienne, la situation en Irak, la lutte contre le terrorisme en général, et DAESH en particulier, le combat contre les idéologies intégristes, la promotion du développement et le conflit inter-libyen.

A l'issue de cet entretien, le Souverain marocain a quitté l'Arabie Saoudite à destination des Emirats Arabes Unis où il aura des entretiens avec Son Altesse Cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane, Prince Héritier d’Abou Dhabi.

 

Une correspondance particulière de Farid Mnebhi

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Des "situations d’inquiétudes subsistent" en Côte d’Ivoire quant à la liberté de presse, déplore l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI), qui propose une tournée de sensibilisation des acteurs des médias et des forces de l’ordre au sein des rédactions, sur la sécurité des journalise en cette période électorale.   

 

"En Côte d’Ivoire, si nous ne déplorons aucun journaliste tué ou emprisonné, il n’en demeure pas moins que des situations d’inquiétudes subsistent à l’approche de l’élection présidentielle", indique une déclaration de l’APECI, signée de sa présidente de l’APECI, Mah Camara, dont l’AIP a reçu copie dimanche.

 

Cette déclaration, publiée dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébré le 3 mai de chaque année, citant notamment "la bastonnade du journaliste Hermann Aboa dans un bar par un élément des FRCI, l’agression perpétrée contre nos confrères du quotidien Le Temps, Bamba Mafoumgbé et Emmanuel Akagni du Nouveau Courrier début avril à l’occasion du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA) par des éléments de la garde républicaine". 

 

"L’APECI recommande une tournée conjointe de la hiérarchie des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), de la police, du ministère de la Communication et des organisations professionnelles de journalistes, dans les rédactions de presse pour une sensibilisation plus accrue sur les mesures idoines que doivent observer ces deux parties", note le document, qui rend hommage aux journalistes ayant perdu leur vie dans l’exercice de leur profession à travers le continent et le monde.

 

"Face à un monde qui est de plus en plus tourné vers l’amélioration des conditions de vie, emprisonner ou assassiner des journalistes dans l’exercice de leur fonction, est inexplicable, impardonnable et inacceptable", conclut la déclaration

 

Source : AIP

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Un incident international d'une extrême gravité s'est produit le 30 avril 2015 dans la région de Tindouf.

Cet incident militaire a opposé les milices polisariennes aux casques bleus de la MINURSO dans le secteur de la pseudo 2ème région militaire dite "Lahmada-Tindouf".

Ce jour là, des éléments de la MINURSO, venus en hélicoptère de l'ONU, depuis Laayoune (Province saharienne marocaine), se sont vus interdire par des miliciens polisariens de poser le pied à terre alors qu'ils étaient en mission de surveillance.

Pire, ces soldats de la paix ont été mis dans l'obligation de présenter des pièces prouvant leurs identités et fonctions. Un fait sans précédant dans les annales des opérations onusiennes de maintien la paix.

Après de vaines tentatives pour remédier à cette violation du droit international, l'hélicoptère de l'ONU a rebroussé son chemin sans que les militaires onusiens aient pu accomplir leur mission conformément au mandat confié à la MINURSO par le Conseil de Sécurité de l'ONU.

Ce grave incident international, qui intervient au lendemain du vote par le Conseil de Sécurité de l'ONU de la résolution 2218/15 sur le Sahara marocain et celui du Parlement Européen sur le détournement des aides humanitaires par les dirigeants algériens et polisariens ainsi que l'exigence d'un recensement des populations sahraouies marocaines embastillées dans les camps de la honte de Tindouf, interroge sur le rôle des dirigeants algériens.

En effet, soit la zone de Tindouf, où sont déployés les miliciens polisariens, est sous souveraineté algérienne et alors les autorités algériennes ont obligation de fournir des explications circonstanciées au Conseil de Sécurité sur ce grave dérapage. Soit, cette zone est sous contrôle totale des miliciens polisariens et qu'Alger n'y a aucun droit de regard auquel cas, l'Algérie n'exerce pas sa souveraineté sur cette parcelle de terre qui devient de fait territoire exclusif du polisario.

Quelle sera la réponse des dirigeants algériens et surtout du peuple algérien ? Une réponse est attendue avec impatience !

Farid Mnebhi.

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En battant Crystal Palace (1-0), dimanche, l’Ivoirien Didier Drogba et Chelsea viennent de remporter le titre de champion 2015 de la Premier League anglaise. Grâce à un but d’Eden Hazard, les blues arrachent ainsi leur cinquième sacre dans le meilleur championnat de football professionnel au monde.

Didier Drogba, 38 ans, qui est presqu’en fin de carrière, devrait plus tard intégrer le staff de chelsea.

Armand Tanoh

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Des acteurs du développement économique et social de l’Afrique seront honorés dans le cadre de la première édition du Prix africain pour l’émergence et le développement(PAFED), le 30 mai prochain à l’Hôtel Président de Yamoussoukro.

Cette initiative du Groupe Safam Com Inter Perdyma Event se fait la porte-parole d'une intégration économique africaine à travers cet événement. Onze pays sont concernés par ce prix panafricain : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée-équatoriale, le Mali, le Maroc, le Tchad et le Togo. Ainsi des acteurs du développement économique et social de l’administration publique et des chefs d’entreprises dont les valeurs et les compétences sont reconnues dans leur pays respectif seront récompensés. A cela, il faut ajouter cinq autres prix du jury qui permettront de distinguer les cinq meilleurs parmi les quinze grands bâtisseurs de l’émergence de l’Afrique(le super Prix Diamant, le Super Prix Or, les Supers prix Argent et Bronze et le Super Prix Coup de cœur du jury).  

L’objectif visé par le PAFED, c’est d’abord d’inculquer la culture du travail et de l’excellence à tous les Africains, en vue de créer une dynamique commune vers l’émergence du continent. Au-délà, ce prix vise à favoriser l’intégration entre les différentes nations africaines pour donner de meilleures chances aux politiques de développement, et surtout susciter un nouveau leadership africain résolument axé sur la question du développement et moins intéressé par le pouvoir politique. 

Daniel Coulibaly

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La ville ghanéenne de Takoradi abrite du 4 au 8 mai un atelier sur la construction, à la frontière entre le Ghana et la Côte d’Ivoire, d’un poste de contrôle juxtaposé (PCJ) visant notamment à faciliter la libre circulation des personnes et des biens et promouvoir le commerce interrégional.

Cette infrastructure, qui sera établie entre les localités d’Elubo, côté ghanéen, et Noé, en Côte d’Ivoire, devrait aider à supprimer les obstacles au commerce et à réduire la pauvreté par l’amélioration des services de transport régionaux et en limiter les coûts en vue de favoriser l’intégration régionale, selon un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

La rencontre se déroulera en présence de ministres des deux pays couvrant divers domaines tels que l’intégration et les infrastructures, ainsi que des techniciens de l’industrie du transport opérant sur les corridors inter-Etats, sans oublier le commissaire chargé des Infrastructures et des experts de la CEDEAO.

Outre les discussions entre participants et partenaires au développement sur divers thèmes concernant les enjeux des PCJ, leur impact et leur mise en œuvre, il est prévu une visite du poste-frontière d’Elubo/Noé pour identifier les principales étapes et les acteurs responsables afin d'assurer une mise en œuvre progressive du projet.

A terme, le poste de contrôle juxtaposé d’Elubo/Noé sera le quatrième de la sous-région après ceux de Malanville (Bénin/Niger), Sémé (Bénin/Nigéria) et Noépé (Ghana/Togo) qui, depuis leur installation, aident à faciliter le passage et réduire les coûts, les retards et les harcèlements notés aux frontières de la sous-région.

Comme l’expliquait le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, à la réception du poste de Noépé, ces infrastructures ont l’avantage de servir de plateforme pour la mise en œuvre des mesures de facilitation telles que le guichet unique pour accélérer le traitement des documents, la gestion intégrée des frontières entre les différents organismes et l’interconnectivité des systèmes douaniers.

L’un des piliers du processus d’intégration au sein de l’espace CEDEAO étant la libre circulation des personnes et des biens, la commission de la CEDEAO a pris soin d’œuvrer pour la suppression des obstacles et difficultés dans la circulation des personnes et des biens.

Armand Tanoh, avec AIP

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Le football ivoirien est en deuil. Il vient de perdre l’un de ses grands dirigeants. Dieng Ousseynou, président de la Fédération ivoirienne de football(FIF) de 1999 à 2002 est décédé ce vendredi 1 mai 2015 en France.

Il aura inscrit son nom dans les annales du football africain en général et ivoirien en particulier. En effet, c’est sous sa présidence que l’équipe ivoirienne a remporté, pour la première fois, la coupe d’Afrique des nations en 1992 au Sénégal.  Avant celle de l’édition 2015 avec Sidy Diallo.

Dieng Ousseynou est contraint à la démission, en février 2002, pour les piètres prestations des Éléphants lors des phases finales de la CAN 2000 et 2002. Il est remplacé par M. Jacques Anouma pour une période intérimaire de dix mois qui sera élu plus tard comme président de cette Fédération.

Dieng Ousseynou détient le record de longévité à la tête de la FIF avec 12 ans de règne continue devant tous les autres anciens présidents de la Fédération qui l'ont précédé (Coffi Gadeau : 1960 – 1963, Mathieu Ekra : 1963 – 1965, Ibrahim Coulibaly : 1965 – 1972, Hubert Varlet : 1972 – 1973, Camille Oguie : 1973 – 1974, François Amani-Golly : 1974 – 1980, Jean Brizoua-Bi : 1980 – 1988, Emmanuel Ezan : 1988 – 1990),  et ceux qui sont arrivés après lui comme Jacques Anouma : 2002-2011 et Augustin Sidy DIALLO : depuis 2011 (qui serait sur le départ).  

Ceux qui ont eu la chance de travailler avec lui se souviendront toujours de son professionnalisme et de sa rigueur. Et ceux qui l'ont croisé un jour dans les couloirs de la Maison de verre à Treichville parleront de sa courtoisie, son sourire et sa disponibilité.

 Le départ de Dieng Ousseynou est une grande perte pour le football ivoirien.

Toute la rédaction de « ladiplomatiquedabidjan » adresse à sa famille et ses amis ses plus sincères condoléances.

Daniel Coulibaly

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