Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Quinze années de croissance moyenne à 5% ont fini par changer notre regard sur l’Afrique : « l’afropessimisme », c’est fini ! Nous voilà presque tous saisis par « l’afroptimisme », qui perçoit surtout le formidable potentiel de croissance du continent. Mais pour que ce scénario d’espoir devienne réalité, l’Afrique devra relever encore bien des défis.

Avec « L'Afrique noire est mal partie », livre qu'il a publié en 1962, et où il passe en revue tous les handicaps du continent, l'agronome René Dumont - le premier candidat écologiste à se présenter à une élection présidentielle, en 1974, et qui fit sa campagne à bicyclette - aura façonné l'imaginaire collectif de beaucoup de Français pendant presque un demi-siècle.

Mais pas plus, car depuis le début des années 2000, l'Afrique subsaharienne (la « noire » de Dumont, comme on disait à l'époque) enregistre une croissance continue de 5% par an en moyenne, portant le PIB du continent autour de 2200 milliards d'euros en 2014. De ce fait, ces dernières années, une véritable bulle « afroptimiste », favorisée tant par l'essoufflement de la locomotive chinoise que par l'atonie persistante en Europe, s'est mise en place. Et même si la croissance s'est un peu tassée en 2013 (4,3%), elle devrait à nouveau atteindre 5,1% en 2017, selon le FMI.

De quoi faire rêver l'Europe, certes! Mais en fait, un consensus largement répandu parmi les économistes consiste à considérer qu'en dessous de 7% de croissance minimum, le continent ne peut pas décoller, car c'est à partir de ce taux que la croissance - si elle est inclusive - fait reculer le chômage (plus de 45% des 15-24 ans). Autre paramètre, tout aussi négatif : si l'on répète volontiers ici et là que l'Afrique compte désormais quelque 300 millions de personnes relevant des classes moyennes - et donc autant de consommateurs potentiels solvables - on dit beaucoup moins que, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale (janvier 2015), l'Afrique subsaharienne est la seule région au monde où le nombre de personnes très pauvres (vivant avec 1,25 dollar/jour) a augmenté depuis trente ans. Leur nombre a même doublé, de 210 millions en 1981 à 415 en 2011. Et puis, bien sûr, au passif de l'état des lieux, comment ne pas citer la question sécuritaire, avec l'accélération et la multiplication des conflits et actes terroristes, ainsi que l'un de leurs corollaires, l'hécatombe des naufragés, essentiellement africains, en Méditerranée - tragédie qui nécessite une implication forte de l'Europe, comme l'écrit sur notre site le géopoliticien Emmanuel Dupuy.

D'autre part, force est de constater qu'aujourd'hui encore, malgré quelques beaux projets dont certains pharaoniques, le déficit d'infrastructures est abyssal au sud du Sahara : 600 millions de personnes - soit presque deux habitants sur trois - restent sans accès à l'électricité; plus de 60% des citadins vivent dans des bidonvilles; 36% de la population n'a toujours pas accès à un point d'eau potable de qualité.

L'Afrique est aussi sous-équipée en chemins de fer, routes, aéroports... ? L'état d'esprit est tel que là où naguère les « afropessimistes » voyaient un verre plus qu'à moitié vide, les « afroptimistes » d'aujourd'hui le voient plus qu'à moitié plein... d'opportunités! L'effet des perspectives de rattrapage joue à fond : si seules 5% des capacités hydrauliques sont exploitées, c'est donc qu'il reste un potentiel de 95% à concrétiser. Idem pour le secteur bancaire, où 20% seulement de la population est bancarisée, et où l'énorme marge de progression fait rêver.

Au Nord comme au Sud, un optimisme à toute épreuve

Un « rêve africain » auquel adhèrent les investisseurs internationaux présents en Afrique, qui s'affichent à « 100% optimistes quant à l'avenir économique du continent  », nous apprend une récente étude de Havas Paris. L'une des raisons majeures avancées à cet engouement : la croissance de la population, qui devrait doubler et atteindre les 2 milliards de personnes d'ici à 2050, ce qui générera une classe moyenne solvable de 1,4 milliard d'individus, selon les estimations de la Banque africaine de développement.

En Afrique aussi, l'optimisme est souvent de mise. C'est par exemple le cas en Côte d'Ivoire. Après dix années de crises parfois sanglantes, et quatre de convalescence, le pays a enregistré un taux moyen de croissance annuel de 9% entre 2012 et 2014. L'objectif officiel est désormais une croissance à deux chiffres et un statut d'émergent en 2020. Pour cela, la Côte d'Ivoire pourra compter sur son cacao : avec plus de 35% des récoltes mondiales, et une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014, « l'or brun » représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. Et la Côte d'Ivoire a désormais entrepris la transformation des fèves en pâte destinée à la fabrication du chocolat - pâte qui est dix fois plus rentable.

Un autre exemple encourageant est celui du Rwanda, dont la croissance, qui avait « chuté » à 4,6% en 2013, s'est rétablie à 7% dès 2014, grâce notamment aux performances des services (+ 9%) et l'industrie (+ 6%). En Afrique de l'Est cette fois, c'est l'industrie manufacturière de Tanzanie qui a enregistré une croissance annuelle de 9% entre 2000 et 2010, tandis que les exportations manufacturières ont crû d'environ 31% par an.

Vers un classique scénario de croissance?

Côté politique enfin, si bien des pays restent à pacifier et à stabiliser, la Tunisie et le Nigeria ont, à quelques mois d'intervalle, démontré que le principe d'alternance démocratique commence à être intégré par les sociétés africaines. Alors, de quel avenir ces éléments positifs peuvent-ils constituer les prémices?

Si le scénario de l'émergence n'est pas assuré de s'avérer, celui de « l'implosion » paraît le moins probable, estime Abdelmalek Alaoui, spécialiste de l'intelligence économique. Et l'écouter décrire le scénario médian de la croissance - avec l'émergence de pôles tournés vers l'extérieur du continent - conforte un certain optimisme :

« On peut imaginer le renforcement des liens entre l'Afrique du Sud et les autres pays des Brics par exemple, notamment la Chine, l'Inde et le Brésil. Au nord du continent, les pays du Maghreb pourraient renforcer les relations et les échanges entre eux, tout en poursuivant l'intégration avec la rive nord de la Méditerranée, dans le cadre d'un vaste ensemble euroméditerranéen construit sur les principes de colocalisation de la production [lire dans La Tribune no 110 notre dossier « Europe Maghreb, l'urgence de coproduire », ndlr]. Enfin, certains États d'Afrique subsaharienne pourraient connaître une industrialisation accélérée, comme l'Éthiopie et le Kenya à l'Est, ou la Côte d'Ivoire à l'Ouest, cette dernière redevenant le champion d'une Afrique francophone en plein boom démographique. »

Bref, cette fois l'Afrique semble plutôt bien partie. S'affirmera-t-elle pour autant comme la nouvelle locomotive de l'économie mondiale? Beaucoup veulent y croire.

Auteur : Alfred Mignot

Source : latribune.fr

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La proposition ne vient pas de n’importe qui. Elle est du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafory Soro.  Il va proposer un poste de député pour la diaspora dans le cadre des réformes institutionnelles en Côte d'Ivoire après l’élection présidentielle d’octobre 2015. "Si notre pays veut être émergent, il faut une prise en charge de la diaspora au niveau du législatif", a déclaré samedi M. Soro au cours d'un déjeuner qu'il a offert à la délégation de la diaspora qui a participé jeudi et vendredi à Abidjan à la première édition de la diaspora ivoirienne.

Pour le chef du parlement ivoirien, la diaspora constitue un enjeu majeur pour tous les pays. Le porte-parole de la diaspora, Bémitian Ouattara a souhaité que la double nationalité soit acceptée en Côte d'Ivoire, plaidant dans la foulée que certains de ses compatriotes de la diaspora soient décorés par l'Etat ivoirien. La diaspora ivoirienne est estimée à jour, à environ 1 240 000 personnes à travers le monde entier, soit 5,4% de la population ivoirienne. Elle rapatrie annuellement vers le pays près de 209 milliards de FCFA.

Armand Tanoh, avec APA

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Du 26 au 28 avril 2015, une mission économique britannique de haut niveau, comprenant des représentants d’une trentaine de grandes entreprises de la Grand Bretagne a séjourné à Abidjan, à l’initiative de la Developing markets associates (DMA). M. James McKay, Business Dévelopment Manager chez cette structure, a accepté de confier à La Diplomatique d’Abidjan, au terme de cette mission, pour en aborder les enjeux. Entretien.

La Diplomatique d’Abidjan : Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs l’objectif de cette mission ?

James McKay : Nous sommes là pour une mission commerciale qui a pris fin cet après-midi. La mission est une initiative de DMA, en collaboration avec l’ambassade de Côte d’Ivoire à Londres. Il s’agissait de venir ici avec des investisseurs de très haut niveau à Abidjan, afin de trouver des opportunités et projet d’investissement. Donc la mission a permis des réunions, une rencontre avec le Président de la Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, des rencontres avec plusieurs ministres dont le ministre de l’Energie de du Pétrole, etc.  Nous avons eu des rencontres avec plusieurs organisations et administration aussi, comme le CEPICI (Centre pour la promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire). En fait tous les investisseurs présents dans la mission représentaient un capital global de 7 à 8 milliards de dollars, et ils représentaient les grandes entreprises britanniques de tous les secteurs clés.

Un bilan partiel ?

Nous avons eu beaucoup de rencontres avec des grandes et des petites entreprises à la Chambre de commerce. Je pense qu’il y avait beaucoup d’intérêts pour les investisseurs britanniques et ceux de la Côte d’Ivoire de nouer des partenariats. Même aujourd’hui ils y a eu des investisseurs intéressés par beaucoup de projets, comme un projet dans l’agriculture. Les investisseurs britanniques ont trouvé que la Côte d’Ivoire est très ouverte pour le commerce et l’investissement. Je pense que tous ceux qui ont pris part à la mission ont été très satisfaits du fait qu’ils ont eu un certain niveau d’accès aux membres du gouvernement, et aussi les représentants des industries en Côte d’Ivoire.

S’ils sont satisfaits, cela veut-il dire que certains d’entre eux ont pu déjà nouer des contacts ou trouvé des projets d’investissement avec des partenaires ivoiriens ?

Oui il y a des programmes au niveau du secteur pharmaceutiques, des partenariats ont même été discutés aujourd’hui, il y a aussi un projet dans le secteur du palmier, mais ils y a d’autres investissement aussi. Selon tous les délégués -il y avait environs 30 délégués-, ils étaient tous satisfaits. Tous ont été impressionnés par la facilité de faire des affaires avec la Côte d’Ivoire, de même que le niveau d’engagement très fort des partenaires locaux et du gouvernement.

Le poids des investissements britannique est assez important en Côte d’Ivoire, mais reste devancé par celui de certains pays européens comme la France. Y a-t-il un plan, au sortir de cette mission, pour renforcer davantage la présence économique britannique en Côte d’Ivoire ?

Je pense que la Côte d’Ivoire bénéficiera de beaucoup plus d’investissements britanniques. Le Royaume unie est déjà le deuxième grand investisseur européen en Côte d’Ivoire après la France. Je pense que les investissements vont beaucoup augmenter.

Un message pour les investisseurs britanniques qui n’ont pas pu effectuer ce déplacement avec vous, ou qui hésitent encore à s’intéresser à la Côte d’Ivoire ?

Je voudrais donc conseiller aux hommes d’affaires britanniques de venir en Côte d’Ivoire, car je suis sûr qu’ils trouveront des opportunités, ils trouveront aussi de la chaleur, mais surtout  la facilité de faire des affaires. 

Interview réalisée par Adboul Razak Dembélé

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Deux ans après sa création JUMIA Côte d’Ivoire ne s’est jamais aussi bien porté. Pour preuve le week-end dernier, l’entreprise a déménagé son entrepôt de Treichville vers un entrepôt flambant neuf deux fois plus grand, se situant dans la commune de Koumassi-Abidjan. Le nouvel entrepôt rentre en service dès aujourd’hui.

 En Côte d'Ivoire, où commerce électronique rime résolument avec JUMIA, le supermarché en ligne ne cesse de s’agrandir. Désormais trop petit pour faire face à la croissance exponentielle, l’entrepôt du local de Treichville Zone 3 aménagé en Juillet dernier, a laissé la place à un nouveau site d’entreposage de 2000 m2 dans la commune de Koumassi. Le nouveau magasin
plus moderne, offre une capacité de stockage deux fois plus grande et intègre la technologie et les installations nécessaires pour l’optimisation d’une stratégie logistique multicanal. Ce déménagement suit la logique d’expansion de l’entreprise qui en moins d’un an, a multiplié son capital humain par 7 et doubler ses livraisons.

500 000 visiteurs uniques mensuels, un assortiment de plus de 50 000 références réparties dans 20 catégories, 1000 commandes satisfaites tous les jours ; ce sont des chiffres qui témoignent d’une montée en puissance. En 2014, JUMIA a enregistré une croissance mensuelle des ventes de 14% rien que dans la catégorie Fashion. Aussi, même si elle fait figure de leader, l’entreprise ne dort pas sur ses lauriers. Il ne se passe plus une semaine
sans que JUMIA Côte d’Ivoire ne signe de partenariats ou ne lance de nouveaux produits. Infinix, Innjoo, Apple reconditionnés autant d’offres inédites introduites pour la première fois en Côte d’Ivoire déjà cette année. Bientôt, ce sont les gammes d’illustres marques de beauté telles que Dark and Lovely du groupe l'Oréal, que les e-shoppers pourront se procurer toujours à des compétitifs. Ajoutée à cela, l’ouverture récente d’un service dédié pour répondre rapidement et spécialement aux besoins des entreprises.


JUMIA Côte d’Ivoire est décidément présent sur tous les segments.
 

C’est donc pour soutenir une telle croissance et honorer sa promesse de livrer n’importe quel article commandé sur son site dans n’importe quelle ville du pays en 5 jours, que JUMIA s’est doté d’un entrepôt unique, à la hauteur des enjeux logistiques. Haut niveau de service, haute disponibilité des stocks, approvisionnement et gestion des retours, le nouvel entrepôt est pensé dans le seul but de satisfaire toujours plus efficacement les clients mais aussi, des partenaires et fournisseurs de plus en plus nombreux.
 
Par ailleurs, c’est une centaine d’employés qui ont été relocalisés pour permettre le démarrage effectif des activités sur le nouveau site dès aujourd’hui.

Armand Tanoh, avec APO

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 Estimant qu’"il reste encore beaucoup à faire" pour une totale réparation du  tissu social ivoirien disloqué par plus d’une décennie de crise militaro-politique, le clergé Catholique a proposé, dimanche, sa recette pour une réconciliation vraie dans le pays qu’il fait tenir en six "conditions" à savoir "la rencontre entre les leaders politiques", "l’unité au sein de chaque parti politique", "le désarmement", "la vérité", "une justice équitable" et "le pardon". Le conseil des évêques catholiques a  livré la recette au terme de sa 101ème assemblée plénière tenue à Taabo (du 04 au 10 mai). Les six conditions contenues dans cette recette sont celles "nécessaires" pour "une réconciliation vraie" entre ivoiriens ont stipulé, dans le communiqué ayant sanctionné leur réunion, les évêques catholiques ivoirien sur la base de ce que  "beaucoup reste à faire" malgré toutes  les initiatives prises depuis 2011.

"A vrai dire, les rancœurs, les tensions, les frustrations, les traumatismes et la pratique du rattrapage ethnique sont toujours présents dans notre pays. Le pouvoir et l’opposition continuent de se défier…", ont relevé entre autres les évêques ivoiriens avant de proposer leurs conditions pour une réconciliation vraie. Ainsi ceux-ci propose le dialogue entre les leaders politiques parce qu’une vraie réconciliation exige une rencontre  entre les belligérants d’hier. Après le dialogue inter partis le clergé catholique  ivoirien suggère à chacune des formations d’"œuvrer à l’unité et à la paix en leur propre sein pour contribuer ainsi à la réconciliation du pays".

Il encourage également à la poursuite et à l’achèvement effectif du processus de désarmement tout en appelant à la vérité car "on ne peut pas arriver à une vraie réconciliation dans le mensonge". Les évêques catholiques appellent aussi à une justice équitable à travers la poursuite de tous les auteurs de crimes quel que soit leur camp. Enfin ceux-ci invite au pardon car "sans le pardon demandé et reçu il n’y a pas de réconciliation authentique". Le conseil des évêques ivoiriens, au-delà de la recette, a interpelé les différents acteurs  de la vie socio politique en Côte d’Ivoire quant à leur rôle spécifique pour la construction d’une Côte d’Ivoire réconciliée et prospère.

Avec AIP

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 Deux bâtiments du groupe scolaire Fraternité 1 du quartier Dioulabougou, à Divo, ont été réhabilités et équipés pour un coût de dix millions de francs CFA par L’ex-fonds ivoiro-belge piloté par des cadres ivoiriens dont le directeur de cabinet adjoint du ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Dr Coulibaly Famoussa.

Les bâtiments réhabilités ont été réceptionnés vendredi par le préfet du département du Lôh-Djiboua, préfet du département de Divo, Joseph Kpan Droh lors d’une cérémonie de remise officielle de clé dont Dr Coulibaly Famoussa, natif de Divo, était le parrain. Les latrines qui n’existaient pas dans l’établissement ont également été construites pour six millions portant le coût total du projet à seize millions. Un ordinateur complet, 100 tables-bancs et des équipements sportifs ont également été remis au groupe scolaire.

Le maire de Divo a exprimé sa gratitude au directeur de cabinet du ministre Mabri, affirmant, « merci à Famoussa d’avoir attiré ce projet vers Divo. Sans lui les seize millions seraient peut-être allés ailleurs ». Il a invité les autres cadres de Divo à lui emboîter le pas. La mairie quant à elle offrira à la rentrée prochaine quelques 1000 tables-bancs aux établissements scolaires de la commune, a-t-il annoncé.

«On nous a signalé que les bâtiments étaient totalement dégradés. Nous en avons fait le constat nous –mêmes avant de soumettre  le projet de réhabilitation au fonds ivoiro-belge qui a accepté de venir en aide à nos enfants », a rappelé  Dr Coulibaly Famoussa. Créé en décembre 1994 le fonds ivoiro-belge se composait de l’allègement partiel de la dette de la Côte d’Ivoire envers la Belgique et d’une contrepartie ivoirienne, rappelle-t-on. En 2009 la Belgique a rétrocédé les fonds à la Côte d’Ivoire qui a mis en place un comité de pilotage. Le fonds finance plusieurs projets sur l’ensemble du territoire ivoirien, indique-t-on.
Source AIP

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La mangue séchée est un marché de 20.000 tonnes à pourvoir, selon le directeur du département des cultures d’exportation et  de production forestière au Fond interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), N'Diaye Oumar, qui l'a révélé lors de l’inauguration par le ministre de l’agriculture, d’un séchoir de mangue à la coopérative Gninnangnon de Korhogo.

"La mangue séchée, le marché, aujourd’hui, c’est 20000 tonne que le marché demande et toutes les sources de production de mangue au monde ne peuvent produire que 12000 Tonnes", a révélé M. N’diaye qui ajoute que ces mangues séchées sont prisées dans les pays arabes et en Europe du nord.

L’installation d'une unité de transformation, à Korhogo, de la mangue fraîche qui est très périssable, permet ainsi de réduire les pertes post-récoltes et d'augmenter le revenu des producteurs, a-t-il souligné.

Le FIRCA a noué un partenariat avec une firme sud-africaine "Dryer for Africa" leader en matière de mangues séchées. Ce partenaire sud africain n'arrive pas à satisfaire sa clientèle au Canada, en Australie et en Amérique Latine, a affirmé M N’Diaye. Il s’est  donc engagé, cette année,  à acheter 100% de la production de mangue séchée en Côte d’Ivoire.

L’installation d’une unité de séchage de mangue de dernière génération qui est écologique à Korhogo permettra à la coopérative d’avoir accès au marché extérieur de la mangue séchée.  C’est donc 1, 8 tonnes de mangues sèches qui sera produit toutes les 18 heures, a précisé le directeur du département des cultures d’exportation et  production forestière du FIRCA.

Ce séchoir peut également sécher d’autres produits agricoles notamment la noix de cajou ou la pomme de cajou, l’aubergine,  l’igname, la tomate, la papaye, la  viande et le poisson.

La mangue est un complément alimentaire de premier choix pour les sportifs et pour les enfants également. La Côte d’Ivoire produit 180.000 tonne de mangues fraîches et en exporte 10.000 tonnes. Les pertes oscillent entre 30% et 40 %.

Trois séchoirs ont été acquis et installés dans trois coopératives à Korhogo, Ferké et Boundiali grâce à un projet pilote de séchage de la mangue sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO / WAAPP) et la Banque Mondiale.

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Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui se trouve depuis dimanche à Genève, en Suisse, va échanger ce lundi, en présence de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, par ailleurs président de "Kofi Annan Fondation", avec son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, sur le litige maritime opposant la Côte d’Ivoire au Ghana.

En septembre 2014, le Ghana a porté plainte contre son voisin ivoirien qui a d’ailleurs saisi le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) basé à Hamburg, en Allemagne, pour la délimitation de la frontière maritime entre les deux pays qui renferme d’importants gisements pétroliers.

Après avoir reçu la demande en prescription de mesures conservatoires introduite le 27 février par les autorités ivoiriennes, en vue de la suspension des activités d’exploitation pétrolière dans la zone au centre du différend entre le Ghana et la Côte d’Ivoire et enregistré les arguments des deux parties, les 29 et 30 mars, la Chambre spéciale du TIDM a, dans une ordonnance, demandé au Ghana de suspendre tous les travaux de recherche, d'exploration et de forage dans la zone litigieuse.

 En outre, la Chambre spéciale a instruit les parties en conflit de coopérer afin de "prévenir" dans cette zone de l'Océan atlantique, "tout dommage grave au milieu marin, y compris le plateau continental et ses eaux sur-jacentes".

ARD

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L’artiste musicien belge, Stromae, sera en attraction, une grande première, le 23 mai à Abidjan. Le spectacle d’Abidjan est à l’agenda de la toute première tournée africaine du chanteur, qui se produira dans huit capitales du continent, en débutant par Dakar (Sénégal). Ainsi, avant Abidjan, Stromae qui connaît un succès grandissant depuis six ans se produira le 13 mai à Dakar (Sénégal), le 16 mai à Praia (Cap Vert) et le 19 mai à Douala (Cameroun). Après Abidjan, il sera en attraction, le 6 juin à Libreville (Gabon), le 10 juin à Brazzaville (République du Congo), le 13 juin à Kinshasa (République Démocratique du Congo) et le 20 juinà Kigali (Rwanda).

Avec l’accompagnement logistique de Necotrans

Cette tournée africaine de l’artiste musicien belge est soutenue, au plan logistique par le groupe international Necotrans, présent dans 31 pays en Afrique.

"Le groupe Necotrans est particulièrement fier de contribuer au succès de cette formidable aventure artistique, humaine et logistique qui va conduire Stromae dans huit pays du continent", a déclaré Grégory Quérel, Président Directeur Général de Necotrans.

Ce projet de partenariat unique s’inscrit dans une année particulière pour Necotrans qui célèbre en 2015 ses 30 ans. "La gestion des aspects logistiques de la tournée de Stromae est une excellente occasion de réitérer notre solide engagement auprès du continent africain en cette année importante pour notre groupe", se félicite Grégory Quérel.

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L’ancien chef d’Etat guinéen Moussa Dadis Camara a déclaré ce 11 mai 2015 sa candidature à la prochaine élection présidentielle en Guinée-Conakry, rapporte notre confrère burkina24.com. Dans une déclaration lue à Ouagadougou, l’ex-capitaine de l’armée guinéenne a accepté sa désignation à la tête des Forces patriotiques pour la démocratie et le développement (FPDD) et appelle dores et déjà les militants de cette formation politique à bannir les considérations ethniques et religieuses.

C’est Maxime Manimou, porte-parole du FPDD, au cours de ce point de presse dans un grand hôtel de Ouagadougou, qui a annoncé que le deuxième congrès de ce parti né en 2012, tenu le 3 mai 2015, a désigné Moussa Dadis Camara pour être le président et également pour défendre ses couleurs lors de la prochaine présidentielle.
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