Interview- James McKay (Expert à DMA) : " La Côte d’Ivoire bénéficiera de beaucoup plus d’investissements britanniques"

Du 26 au 28 avril 2015, une mission économique britannique de haut niveau, comprenant des représentants d’une trentaine de grandes entreprises de la Grand Bretagne a séjourné à Abidjan, à l’initiative de la Developing markets associates (DMA). M. James McKay, Business Dévelopment Manager chez cette structure, a accepté de confier à La Diplomatique d’Abidjan, au terme de cette mission, pour en aborder les enjeux. Entretien.

La Diplomatique d’Abidjan : Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs l’objectif de cette mission ?

James McKay : Nous sommes là pour une mission commerciale qui a pris fin cet après-midi. La mission est une initiative de DMA, en collaboration avec l’ambassade de Côte d’Ivoire à Londres. Il s’agissait de venir ici avec des investisseurs de très haut niveau à Abidjan, afin de trouver des opportunités et projet d’investissement. Donc la mission a permis des réunions, une rencontre avec le Président de la Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, des rencontres avec plusieurs ministres dont le ministre de l’Energie de du Pétrole, etc.  Nous avons eu des rencontres avec plusieurs organisations et administration aussi, comme le CEPICI (Centre pour la promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire). En fait tous les investisseurs présents dans la mission représentaient un capital global de 7 à 8 milliards de dollars, et ils représentaient les grandes entreprises britanniques de tous les secteurs clés.

Un bilan partiel ?

Nous avons eu beaucoup de rencontres avec des grandes et des petites entreprises à la Chambre de commerce. Je pense qu’il y avait beaucoup d’intérêts pour les investisseurs britanniques et ceux de la Côte d’Ivoire de nouer des partenariats. Même aujourd’hui ils y a eu des investisseurs intéressés par beaucoup de projets, comme un projet dans l’agriculture. Les investisseurs britanniques ont trouvé que la Côte d’Ivoire est très ouverte pour le commerce et l’investissement. Je pense que tous ceux qui ont pris part à la mission ont été très satisfaits du fait qu’ils ont eu un certain niveau d’accès aux membres du gouvernement, et aussi les représentants des industries en Côte d’Ivoire.

S’ils sont satisfaits, cela veut-il dire que certains d’entre eux ont pu déjà nouer des contacts ou trouvé des projets d’investissement avec des partenaires ivoiriens ?

Oui il y a des programmes au niveau du secteur pharmaceutiques, des partenariats ont même été discutés aujourd’hui, il y a aussi un projet dans le secteur du palmier, mais ils y a d’autres investissement aussi. Selon tous les délégués -il y avait environs 30 délégués-, ils étaient tous satisfaits. Tous ont été impressionnés par la facilité de faire des affaires avec la Côte d’Ivoire, de même que le niveau d’engagement très fort des partenaires locaux et du gouvernement.

Le poids des investissements britannique est assez important en Côte d’Ivoire, mais reste devancé par celui de certains pays européens comme la France. Y a-t-il un plan, au sortir de cette mission, pour renforcer davantage la présence économique britannique en Côte d’Ivoire ?

Je pense que la Côte d’Ivoire bénéficiera de beaucoup plus d’investissements britanniques. Le Royaume unie est déjà le deuxième grand investisseur européen en Côte d’Ivoire après la France. Je pense que les investissements vont beaucoup augmenter.

Un message pour les investisseurs britanniques qui n’ont pas pu effectuer ce déplacement avec vous, ou qui hésitent encore à s’intéresser à la Côte d’Ivoire ?

Je voudrais donc conseiller aux hommes d’affaires britanniques de venir en Côte d’Ivoire, car je suis sûr qu’ils trouveront des opportunités, ils trouveront aussi de la chaleur, mais surtout  la facilité de faire des affaires. 

Interview réalisée par Adboul Razak Dembélé

Auteur:
Armand Tanoh

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